Les beaux jours étaient maintenant installés à Matsumaya. Les jours étaient de plus en plus longs ce qui permettait aux pensionnaires de sortir se promener ou boire un coup à la fin des cours.

Aujourd’hui était une journée particulièrement chaude. Dès le petit matin, le soleil tapait énormément. Comme à son habitude, Naomi était allé faire son footing matinal. Il était 6 heures et il faisait déjà chaud. Quelques fois, Kaemon la rejoignait pour courir pour qu’ils puissent avec un peu de bon temps tous les deux en dehors du pensionnat. Mais pas ce matin… Elle reçu un message avant de partir courir. Elle partit avec un petit pincement au cœur. En s’engageant dans cette relation, la pom-pom girl savait que ça n’allait pas être facile. Ses écouteurs aux oreilles, Naomi quitta le pensionnat, encore endormi à grosses foulées. Cela ne faisait même pas 10 minutes qu’elle courait que celle-ci sentit déjà des grosses gouttes de sueur couler le long de son front. La journée s’annonçait plus chaude que prévu.

Arrivée à hauteur de la plage, la jeune fille ralentit le pas jusqu’à marcher sur le sable fin. La plage était déserte à cette heure-ci et Naomi appréciait ces moments de solitude. Elle marchait d’un pas lent quand elle décida de retirer ses baskets. Le sable était déjà chaud. C’était agréable comme sensation. La pom-pom girl se dirigea vers la mer. Quand une vague parvint à ses pieds, la pom-pom girl fut parcouru d’un frisson. Elle s’accroupi, passa sa main dans l’eau fraîche et se la passa, ensuite dans le cou. Elle profita de cet instant pour adresser quelques mots à son défunt père. Cela faisant un moment qu’elle ne s’était pas retrouvée seule à lui parler en pensée. Tellement de choses c’était passé, qu’elle en avait oublié de parler à son père. Même appeler sa mère devenait de plus en plus rare.

La jeune fille eut un moment d’absence puis elle se rendit compte qu’elle allait être en retard en cours si elle traînait trop longtemps. Elle frotta ses pieds qui étaient recouverts de sable et remit ses baskets. Elle repartit à grosses foulées en direction du pensionnat. Une fois rentrée au pensionnat, elle se précipita à la douche. Elle s’habilla d’une robe d’été et s’attacha les cheveux pour ne pas qu’ils lui tiennent trop chaud.

Naomi prit ses affaires de cours et ses affaires de pom-pom girl. A la pause de midi, une répétition avec les pom-pom girls était prévue au gymnase.

La matinée passa rapidement. Naomi avait 30 minutes pour aller manger quelque chose à la cafétéria avant la répétition. Mais la pom-pom girl avait toujours du mal à manger avant de répéter. Elle n’aimait pas danser le ventre plein, c’était désagréable. Elle prit seulement une pomme et repassa dans sa chambre prendre deux barres de céréales.

Naomi se dirigea en direction du gymnase. Elle n’avait pas croisé Kaemon aujourd’hui… Tant pis… Elle ne devait pas montrer quoique ce soit pour ne pas paraitre suspecte. Une relation élève-professeur était mal vue au pensionnat. Elle arrivait à la hauteur du gymnase. Arrivée dans les vestiaires, Naomi salua ses camarades et se changeant rapidement. Les vestiaires se vidèrent petit en petit jusqu’à ce que Naomi se retrouve seule. Assise sur le banc, elle posa sa tête dans ses mains pour se concentrer et se vider la tête. Seule la respiration régulière de la jeune fille résonnait dans les vestiaires. Il était temps d’y aller. Elle s’étira et rejoignit ses camarades qui s’échauffaient déjà. Naomi s’exécuta rapidement.

Les pom-pom girls répétaient 2 à 3 fois par semaine. C’était toujours intense parce que leur coach était exigent avec elles. Les filles répétaient les enchaînements sans répit. Naomi aimait transpirer mais à ce point là c’était atroce. Dans le fond, ça lui permettait de se vider la tête.

Les répétitions étaient ouvertes au public. Généralement, les sportifs étaient présents parce qu’ils s’entraînaient aussi de leur côté et d’autres étudiants aimaient venir pour différentes raisons. Naomi n’y faisait pas particulièrement attention et restait concentrée dans ses figures. Les étudiants étaient de plus en plus nombreux ce qui ne déconcentra pas les pom-pom girls. Mais, Naomi remarqua une jeune fille aux cheveux rouges qui essayait d’imiter leurs mouvements. Ce n’était pas la première qui essayait mais généralement au bout de quelques minutes celle-ci abandonnait. La pom-pom girl se concentra à nouveau sur ce qu’elle devait faire. De temps en temps, elle jetait de brefs coups d’œil à l’adolescente aux cheveux rouges qui continuaient de les imiter. Cette dernière semblait ne pas vouloir lâcher l’affaire. Cela amusait Naomi parce que cette jeune fille lui rappelait son comportement. Quand elle n’arrivait pas à faire quelque chose, elle le refaisait encore et encore jusqu’à ce qu’elle y arrive.

C’est alors que leur coach mis fin à l’entraînement en les félicitant de leur travail. Naomi retourna aux vestiaires. Elle bu la moitié de sa bouteille d’eau cul sec et prit sa serviette pour s’essuyer le visage. Il faisait drôlement chaud aujourd’hui. L’entraînement avait été très dur comme d’habitude, et les pom-pom girls étaient épuisées. Assise sur le banc, Naomi inspirait à plein poumons pour reprendre son souffle. Les autres pom-pom girls se dirigèrent une à une vers les douches. Naomi jeta un coup d’œil à sa montre et fut étonnée qu’elle avait encore pas mal de temps avant la reprise des cours.

Toujours assise sur le banc des vestiaires, la pom-pom girl se demandait si l’adolescente aux cheveux rouges était encore dans le gymnase. Curieuse, elle se leva avec sa serviette autour du cou et retourna dans le gymnase et fit étonnée de voir l’adolescente encore en train de refaire leurs mouvements. Elle semblait déterminée même si le rendu n’était pas terrible. Naomi admirait les gens qui avaient une telle détermination. Puis, l’adolescente glissa et tomba violemment sur le sol. Des étudiants se mirent à rigoler. Naomi se précipita vers elle et se pencha en avant pour lui demander :

« Ça va ? Tu ne t’es pas fait mal ? »

Je me réveillais aujourd’hui, avec l’impression de mourir. Oui, de mourir de chaleur. Le soleil tapait sur Rayen, avec une intensité sans pareil. Je gigotais dans mon lit, sans trouver la position idéal. Je finis par repousser ma couvert, afin d’avoir moins chaud, mais sans grand succès. Je me levais alors en gémissant et maudissant mon existence. Je regardais l’heure et désespéra en sachant qu’il était simplement que 6h du matin et qu’il faisait déjà autant chaud.

J’allai dans la douche me rafraichir, avant d’enfiler des vêtements et de partir en direction de la cafétéria pour prendre mon petit-déjeuner. Arriver, je pus constater qu’une multitude de jeune y était et se plaignait de la chaleur en cette belle journée. Certain avait des mini-ventilateurs, d’autre se fabriquait des éventails en papier. Je traversai se brouhaha d’incompréhension et alla me servir à déjeuner. Enfin, ce n’est pas moi qui me sert, mais la madame de l’autre côté du présentoir.

Aujourd’hui, il y a au menu, des pains dorés avec des œufs, je salivais d’avance en voyant tout sa rentrée dans mon assiette. J’allai m’assoir à une table vide et commença à engloutir mon déjeuner. Les gens autour de moi, me regardais comme si j’étais un monstre. Quoi? N’ai-je pas le droit de manger comme j’en ai envie. Enfin, je les ignorai et finit mon assiette à la vitesse de l’éclaire. Après avoir mangé, jusqu’à ma faim, il a fallut que je parte en cours.

La matinée fut longue et chaude. J’étais entrain de fondre en cour, à tel point que je n’écoutais même plus le professeur qui parlait à l’avant. Je ne pensais qu’à une chose. De l’eau et vite!

Quand fus finis, je passais maintenant au diner. 2 ou 3 steak, avec des patates et pouf! L’instant d’après il s’était évaporer de mon assiette, disparue. Je l’avais engloutie comme une folle. Vous direz qu’habituellement quand il fait chaud, sa enlève l’envie de manger. Moi c’est le contraire, je mange encore plus.
Après avoir engloutie mon repas, je commençai à marcher à travers l’enceinte. À la recherche d’une activité stimulante, mais qui ne force pas trop. Je décidais de prendre mes outils de peinture, un tableau et mon chevet, puis de chercher un endroit ou peindre. Je traversai un couloir où se retrouvais le gymnase. Voyant plusieurs filles faire des acrobaties, sa me stimula à entrer et à voir en détail se qu’elles faisaient exactement. Je me mis dans un coin installa mon chevalet mis ma toile dessus, sortie mon kit de peinture et entendis le bon moment pour peinturer, l’élément qui accrocherais mon œil.

Puis l’inspiration m’est venue quand je vis une fille aux cheveux rose entrain dans le gymnase. J’ai tout de suite pensée qu’il fallait que je la peinture. Je me mis alors à la tâche. Je commençais à la crayonner dans ces sauts. Puis je sortie les couleurs. Je commençai par reproduire les différentes teintes de beige qui ornait son visage et son corps, les ombres et les lumières qui jouaient sur celle-ci. Puis J’attaquai ces cheveux, où je pris beaucoup de plaisir, car il est différent d’y mettre du rose. Je fis la texture, et comme pour la peau, j’y mis les différentes teintes qu’ont pouvaient y voir, les ombres et les lumières. Je fis ensuite ses yeux, je les rendis vivant, brillant et étincelant. Puis, je fis c’est vêtement et c’est de la même façon que les cheveux et la peau. Et enfin, je terminai avec les sueurs qui perlaient sur sa peau, réussissant parfaitement à y mettre le transparent.

Quand j’eus terminé je mis ma signature et le mis en sécurité dans un coffret. Puis je commençais à asseyez de reproduire leur figure. Et oui, comme ça. Je n’avais rien à faire et je trouvais que sa avait l’air amusant. Mais en vain, j’étais si nul que les gens qui me voyaient faire rigolaient dans mon dos. Mais bon, je m’en foutais un peu. S’ils asseyaient eux, il ne ferrait pas mieux. Je m’acharnais je veux réussir! Puis, sans m’en rende compte toutes les pompom girls partirent. Je ne m’arrêtais pas pour autant.

Après plusieurs minutes d’acharnement, je glissai et tomba sur le derrière. Les gens partirent à rire. Je m’en allais les envoyer chier quand, la fille aux cheveux rose, vint me voir.

«Ca va? Tu ne t’es pas fait mal?»

Je lui souris et lui répondit que tout allait bien, puis je décidais de me présenter.

«Je m’appelle Ana et toi?»

Il faisait vraiment très chaud ce jour là. Comme tous les matins, Naomi était allée courir. Exceptionnellement, elle y était allée seule. Kaemon l’avait prévenu qu’il ne pouvait pas venir avec elle. Elle devait se faire une raison. En s’engageant avec lui, elle savait très bien que cela ne serait pas facile. La pom-pom girl en profita pour se vider et pour discuter avec son père. Avec les derniers évènements, elle n’avait pas eu le temps de se retrouver seule. Elle aurait tellement qu’il soit là… Mais c’était comme ça.

En rentrant au pensionnat, la jeune fille n’était pas en avance. Elle se dépêcha de se préparer et partit en cours sans oublier ses affaires de pom-pom girl. Et oui, c’était répétition à midi et demi pour les pom-pom girls de Rayen.

La matinée passa rapidement même s’il était dur de se concentrer avec la chaleur qui devenait de plus en plus étouffante au fil des heures. Avant de se rendre à l’entraînement, Naomi passa prendre un fruit à la cafétéria et repassa dans sa chambre pour prendre deux barres de céréales en cas de petit creux. Elle ne supportait pas danser avec le ventre plein. Cela lui donnait la nausée.

Elle se rendit rapidement au gymnase, où avait lieu l’entraînement. Les autres pom-pom girls étaient déjà en train de se changer dans les vestiaires. Naomi les salua et se dépêcha de se changer. Elle prit un moment pour se concentrer sur l’entraînement. Elle jeta un vif coup d’œil à son portable. Aucun message… Tant pis ce n’était pas le moment d’y penser.

Les pom-pom girls se mirent au travail rapidement. Elles savaient que le coach était intransigeant. Naomi était très concentrée afin de ne louper aucune de ses figures.
Peu à peu, le gymnase commença à se remplir. D’une part, les sportifs s’entraînaient de l’autre côté du gymnase et d’autre part des étudiants venaient en tant que spectateurs. Les sportifs et les pom-pom girls étaient « populaires » à Rayen. Beaucoup en jouait, mais ce n’était pas le genre de Naomi. Celle-ci faisait cela simplement par plaisir.

C’est alors qu’elle remarqua une adolescente aux cheveux rouges en train d’imiter leurs mouvements. Sur le coup, cela n’étonna pas Naomi puisque ce n’était pas la première qui venait ici pour les imiter. Elle se reconcentra sur ce qu’elle avait à faire.
Le coach mit fin à l’entraînement en les remerciant. Les pom-pom girls étaient exténuées. Elles retournèrent toutes en vestiaires en reprenant leur souffle. La plupart de filles de précipitèrent dans les douches. Naomi, elle, resta assise sur le banc avec sa serviette autour de son cou. Elle but la moitié de sa bouteille d’eau. Elle repensa à la jeune fille qui les imitait pendant l’entraînement. L’adolescente avait quelque chose de différent. Même si elle n’arrivait pas à refaire les enchainements et les figures, elle réessayait encore et encore. Sa détermination rappelait à Naomi la sienne. Elle faisait pareil quand elle n’arrivait pas à faire quelque chose, elle recommençait sans cesse jusqu’à ce qu’elle y arrive.

Naomi retourna dans le gymnase. La jeune fille aux cheveux rouges était toujours là. Malgré les moqueries de certains étudiants, elle continuait toujours. La pom-pom girl admirait ce genre de comportement.
Puis, sans faire trop attention l’adolescente glissa violemment et tomba. Les rires des autres étudiants s’amplifièrent. Naomi les insulta intérieurement… Qu’il pouvait être idiot. Elle se précipita, donc vers la jeune fille. Elle se pencha en avant pour lui demander gentiment:

«Ca va? Tu ne t’es pas fait mal?»

L’adolescente, qui se frottait les fesses à cause de la chute, lui sourit et lui répondit que tout allait bien. Naomi fut rassurée certaines chutes peuvent faire très mal, elle savait de quoi elle parlait. Des étudiants continuèrent de rigoler dans leurs dos. La pom-pom girl se retourna et leur fit comprendre qu’il n’y avait rien de drôle là dedans et qu’ils pouvaient circuler.
Naomi se retourna, en souriant vers la fille fit qui se trouvait toujours à terre. Elle lui tendit la main pour l’aider à la relever. Elle l’accepta.
Une fois qu’elle fut sur ses jambes, l’adolescente aux cheveux rouges se présenta :

«Je m’appelle Ana et toi?»

« Naomi ! Enchantée Ana ! » Dit-elle à son tour avec le sourire.

Voyant qu’Ana se frottait toujours les fesses, la pom-pom girl lui redemanda :

« T’es sûre que ça va ? Tu as fait une mauvaise chute quand même… »

Ana la rassura une nouvelle fois. Naomi l’invita à s’assoir sur le banc qui se trouvait derrière elles.

« Alors tu es nouvelle au pensionnat ? » Lui demanda t-elle. « Une fille avec des cheveux aussi rouges que les tiens ne passe pas inaperçue. » Ajouta t-elle gentiment en espérant qu’elle ne prenne pas mal sa remarque.

Alors que la jeune vint me voir pour savoir si j'allais bien, les étudiants continuait de se moquer de ma chute. Cela mis la fille aux cheveux rose de mauvaise humeur et leur demanda de dégager. Je trouvais vraiment très attentionnée de sa part et cela me fis sourire. Elle se tourna par la suite dans ma direction et m'adresse elle aussi un sourire avant de me tendre la main et de m'aider à me relever. Une fois sur jambe, je me présenta à elle et celle-ci en fit de même.

« Naomi ! Enchantée Ana ! »

« Hey bien enchantée Naomi!»

La douleur que j'avais au fesse et que je m'avais fait avec ma chute, devint d'un coup beaucoup douloureuse. Je me frotta alors les fesses, comme si ce simple geste pouvait guérir la douleur que j'avais. Naomi s'en inquiéta alors et me redemanda si sa allait bien.

« T’es sûre que ça va ? Tu as fait une mauvaise chute quand même… »

«Oui, oui je t'assure que tout vas bien!»

Je n'avais pas vraiment envie d'inquiéter la jeune fille avec ça, c'est sûrement pas grave après tout. J'imagine que la douleur disparaitra dans quelques secondes, et cela aussi vite que lorsqu'elle est survenus. Naomi m'invita par la suite à m'asseoir, sur les bancs derrières nous. Ce que j'acceptai avec grand plaisir, me disant que sa atténuerais la douleur que j'avais. Bien sûr ce ne fus pas le cas, en fait, s'était même pire.

« Alors tu es nouvelle au pensionnat ? Une fille avec des cheveux aussi rouges que les tiens ne passe pas inaperçue. »

Je riais trouvant sa réflexion assez marrante et juste.

«Et oui je suis nouvelle! C'est sûr que je ne passe pas inaperçue, faut dire que ce n'est pas commun, quelque qui porte une couleur comme celle-ci. »

Puis mon regard se rapporta à ces cheveux, faut dire qu'elle aussi elle à une couleur peu commune!

«Toi aussi tu ne dois pas passer inaperçue avec de si beau cheveux! J'adore la couleur que tu y as mis. »

Puis, je repensa à la toile que j'avais faite de celle-ci.

«Oh attend une seconde! J'ai quelque chose à te montrer.»

J'allai chercher la toile que j'avais fait de celle-ci et revint m'assoir à ces côté. Puis, je lui présenta ma toile.

«Tadam! J'ai fais ça tout à l'heure alors que tu t'entrainais. T'es cheveux m'ont taper dans l’œil et il fallait absolument que je fasse une toile de toi! Alors, comment tu trouves?»

J'attendais sa réponse, impatiente de savoir ce qu'elle en penserais.

Spoiler:

L’entraînement des pom-pom girls étaient terminé. Les filles avaient bien bossé d’après le coach, la douche était donc bien méritée. Les pom-pom girls s’y précipitèrent sauf Naomi. Elle était assise sur le banc dans les vestiaires avec sa serviette autour du cou. Elle était exténuée. Mais, elle pensait à la jeune fille aux cheveux rouges qui les imitait pendant l’entrainement. La pom-pom girl retourna dans le gymnase et dirigea son regard vers l’adolescente qui dansait encore.

Soudain, elle tomba violemment à terre. Certains en profitèrent pour se moquer au lieu de l’aider à se relever. Naomi ne supportait pas ce genre de comportement. Elle se précipita vers elle et chassa les étudiants qui riaient comme des imbéciles. La pom-pom girl aida l’adolescente à se relever. Celle-ci en profita pour se présenter et Naomi fit de même.
Ana avait fait une belle chute. Naomi était soulagée qu’elle n’ait rien de cassé. Mais elle remarqua qu’Ana se frotta les fesses pour soulager sa douleur.

« T’es sûre que ça va ? Tu as fait une mauvaise chute quand même… » Lui demanda t-elle inquiète.

«Oui, oui je t'assure que tout vas bien!» Répondit Ana pour la rassurer.

Naomi invita Ana à aller s’assoir sur un banc pour discuter tranquillement. Ana accepta sans problèmes mais elle fit la grimace en s’asseyant sur le banc. La pom-pom girl remarqua le mal être d’Ana, elle l’emmènerait à l’infirmerie pour voir si tout va bien. Pour détendre l’adolescente à la chevelure flamboyante, Naomi décida d’entamer la conversation.

«Alors tu es nouvelle au pensionnat ? Une fille avec des cheveux aussi rouges que les tiens ne passe pas inaperçue. » Lui demanda t-elle en espérant qu’Ana ne prenne pas mal sa question.

Naomi n’avait pas tord une telle chevelure ne pouvait pas passer inaperçu. Quand Ana rigola à sa question, Naomi en fit de même. La jeune fille semblait assumer sa couleur de cheveux.

«Et oui je suis nouvelle! C'est sûr que je ne passe pas inaperçue, faut dire que ce n'est pas commun, quelque qui porte une couleur comme celle-ci. » Répondit-elle avec humour.

La pom-pom girl remarqua, alors qu’Ana jeta un bref regard à sa chevelure rose.

«Toi aussi tu ne dois pas passer inaperçue avec de si beau cheveux! J'adore la couleur que tu y as mis. » Reprit-elle.

Naomi leva les yeux pour regarder sa frange qui tombait sur son front. Cette dernière rigola à la réflexion d’Ana.

« Oui c’est vrai ! » Dit-elle amusée. « J’y suis tellement habituée que je n’y fais même plus attention. » Lui expliqua t-elle.

C’est alors qu’Ana semblait être préoccupée par autre chose. Vu son expression ce n’était pas la douleur qui la préoccupait. Elle se leva d’un bond.

«Oh attend une seconde! J'ai quelque chose à te montrer.» Dit-elle à Naomi en allant chercher quelque chose.

La pom-pom girl s’interrogeait. Que pouvait-elle donc lui montrer alors qu’elles ne se connaissaient que depuis quelques minutes. Elle revint rapidement avec un grand sourire aux lèvres et tenait une toile dans ses mains. Ana se rassit aux côtés de Naomi et lui présenta sa toile fière de son travail.

«Tadam! J'ai fais ça tout à l'heure alors que tu t'entrainais. T'es cheveux m'ont tapé dans l’œil et il fallait absolument que je fasse une toile de toi! Alors, comment tu trouves?» Lui demanda t-elle.

La demoiselle était sans voix. C’était magnifique. Elle ne pensait pas ça parce qu’elle avait été pris comme modèle. Les traits étaient fins et précis. La pom-pom girl restait bouche bée devant la toile d’Ana. Naomi se reprit et regarda Ana qui semblait être impatiente d’avoir l’avis de la pom-pom girl.

« C’est vraiment magnifique, Ana. Tu es très douée. » Avoua Naomi.

Ana semblait être ravie et fière. Elle le pouvait. Son travail était admirable.

« Tu peins depuis longtemps ? » Demanda t-elle à Ana.

Effectivement vu son talent, elle était la bienvenue à Rayen. Beaucoup d’étudiants venaient au pensionnat pour exprimer leur talent que ce soit le chant, la musique, le sport, la peinture… Enfin Naomi n’en revenait pas. Elle devait peindre depuis son plus jeune âge pour avoir une telle précision. Et en combien de temps avait-elle réalisé cette toile ? Naomi ne l’avait pas remarqué avant qu’elle ne les imite. Et pourquoi avoir peins elle et pas une autre ? La pom-pom girl était vraiment curieuse. Elle voulait en savoir plus sur Ana.

«Toi aussi tu ne dois pas passer inaperçue avec de si beau cheveux! J'adore la couleur que tu y as mis. »

Alors que je lui dis ceci, celle-ci regarde sa frange qui tombait sur son front, tel un cascade rose.

« Oui c’est vrai ! J’y suis tellement habituée que je n’y fais même plus attention. » Dit-elle sur un ton amusée.

C'est alors que je me rappela que j'avais fait une toile de celle-ci. Comment avais-je pus oublier. Enfin, je ne pouvais rester là sans lui montrer.

«Oh attend une seconde! J'ai quelque chose à te montrer.»

Je me leva alors d'un bond et alla chercher ma toile pour lui montrer. Je pris alors ma toile et la ramena dans sa direction. Je me rassis, et pris un moment de suspense avant de diriger la toile dans sa direction, afin qu'elle puisse voir son portrait.

«Tadam! J'ai fais ça tout à l'heure alors que tu t'entrainais. T'es cheveux m'ont tapé dans l’œil et il fallait absolument que je fasse une toile de toi! Alors, comment tu trouves?»

J'espérais qu'elle allait aimer, après tout j'y avais mis du temps et de l'effort. Je ne savais tout d'abord pas comment prendre sa réaction. Elle était là bouche bée et sans voix. Elle ne disais rien, mais ont pouvais voir l'étonnement dans ces traits. Puis elle se repris et finit par me répondre, heureusement, puisque je ne suis pas très patiente.

« C’est vraiment magnifique, Ana. Tu es très douée. »

«Merci!» Dis-je vraiment fière de moi.

J'étais heureuse qu'elle aime bien ça. J'avais bien l'intention de lui donner, mais elle me posa une question, avant même que j'aille pus lui dire.

« Tu peins depuis longtemps ? »

«Oh oui, je peins depuis que j'ai 10 ans. Ça été mon coup de coeur. J'ai aimer ça depuis de le premier jour où j'en ai fais. Et puis, à cet âge là, déjà ont me complimentais et me disais déjà que j'avais un don. Faire une toile pour moi n'est pas aussi long, que certains autre personne. J'ai toujours réussi à finir une toile en moins d'une journée. »

Et puis, je repensa à ce qu'elle faisait tout à l'heure, avec tous ces enchainement spectaculaire.

«Enfin, moi je suis douée pour les arts, mais toi par contre, tu douée pour être pompom girl, j'ai adoré te voir faire tous ces enchainement, avec une tel facilité. Tandis que moi, je me suis complètement plantée. » Dis-je en riant.

Je me releva par la suite et lui tendis ma toile.

«Tien je te la donne et tu ne peux pas dire non, j'y tiens vraiment!»

Je lui disais tout en souriant, puis quand elle pris la toile, une douleur lacérant me traversa le coccyx et la colonne vertébrale. Je ne pus réprimer un frisson de douleur.

«Aie aie aie, je crois que je me suis fais plus mal que je le pensais. Tu voudrais bien m'amener à l'infirmerie si sa ne te dérange pas. Je ne sais où sais. »

Je déteste aller là-bas, mais je ne peux quand même pas me laisser meurtrir. Enfin, j'espère qu'elle voudras bien venir avec moi, sa sera déjà moins plate, qu'y aller tout seule.

Les deux adolescentes étaient maintenant assises sur un banc. Naomi osa demander à Ana si elle était nouvelle étant donnée qu’une étudiante avec une telle couleur de cheveux ne pouvait passer inaperçue. Ana lui fit remarquer que sa couleur de cheveux ne passait pas non plus inaperçue. La pom-pom girl rigola en regardant sa frange qui tombait devant ses yeux. Elle avait raison mais elle y était tellement habituée qu’elle n’y faisait plus attention.

«Oh attend une seconde! J'ai quelque chose à te montrer.» Dit subitement Ana en se levant d’un bond.

Elle se précipita d’aller chercher quelque chose. Naomi ne la lâcha pas du regard. Que pouvait-elle bien vouloir lui montrer alors qu’elles ne se connaissaient pas ? L’adolescente à la chevelure flamboyante revint rapidement avec une toile dans les mains. La pom-pom girl ne comprenait pas trop.

«Tadam! J'ai fais ça tout à l'heure alors que tu t'entrainais. T'es cheveux m'ont tapé dans l’œil et il fallait absolument que je fasse une toile de toi! Alors, comment tu trouves ? » Lui dit Ana en lui mettant sa toile sous les yeux.

Naomi n’en croyait pas ses yeux. C’était magnifique. Même si elle n’y connaissait pas grand-chose en peinture, la précision des traits était visible. La pom-pom girl se demandait en combien de temps Ana avait pu peindre cette toile ? Et surtout pourquoi elle ne l’avait pas remarqué en train de peintre ? Une adolescente qui peint dans un gymnase, y a de quoi se poser des questions non ?
Naomi reprit ses esprits et se précipita de répondre à Ana qui semblait être impatiente d’avoir son avis :

« C’est vraiment magnifique, Ana. Tu es très douée. »

«Merci!» Répondit-elle avec fierté.

Elle pouvait être fière de son travail, ça oui ! Elle devait peindre depuis son plus jeune âge pour avoir une telle précision et pour peindre avec une telle rapidité. Naomi était curieuse.


« Tu peins depuis longtemps ? » Lui demanda t-elle en espérant que sa question ne la dérange pas.


«Oh oui, je peins depuis que j'ai 10 ans. Ça été mon coup de coeur. J'ai aimer ça depuis de le premier jour où j'en ai fais. Et puis, à cet âge là, déjà ont me complimentais et me disais déjà que j'avais un don. Faire une toile pour moi n'est pas aussi long, que certains autre personne. J'ai toujours réussi à finir une toile en moins d'une journée. » Lui expliqua t-elle.

Naomi hocha la tête.

« Je suis admirative de ton travail. » Répondit la pom-pom girl en regardant la toile. « Je n’y connais pas grand-chose mais vu la qualité de la toile, c’est sûr que tu as un don ! Continue comme ça et tu iras très loin j’en suis persuadée. »

Ana semblait touchée par les mots de la pom-pom girl mais d’un autre côté elle semblait préoccupée par autre chose. Naomi ne dit rien. Elle attendit qu’Ana sorte de sa réflexion.

«Enfin, moi je suis douée pour les arts, mais toi par contre, tu douée pour être pompom girl, j'ai adoré te voir faire tous ces enchainement, avec une tel facilité. Tandis que moi, je me suis complètement plantée. » Lui dit-elle amusée.

« Merci » Lui répondit Naomi gênée. « Ce n’est pas facile tous les jours d’être pom-pom girl rassure toi, ça m’arrive encore de faire de mauvaises chutes et de sacrés plantages. » Expliqua t-elle à Ana. « Mais si tu veux je peux t’apprendre quelques trucs de bases un de ces jours, si ça t’intéresse ? » Lui proposa t-elle en haussant les épaules.

Ana semblait emballer par la proposition de Naomi mais celle-ci ne la forçait pas du tout et il faudrait déjà que son arrière train se porte mieux pour commencer quoique ce soit.
L’adolescente aux cheveux rouges se leva d’un bond :

«Tien je te la donne et tu ne peux pas dire non, j'y tiens vraiment ! » Dit-elle en tendant sa toile à la pom-pom girl.

Ne savant trop quoi dire, Naomi saisit la toile d’une maint tremblante et remercia timidement Ana. Elle ne la connaissait pas et elle lui offrait une de ses toiles. Ana devait avoir un grand cœur.
C’est alors qu’Ana fit la grimace. Elle avait du se lever trop vite et la douleur avait refait surface.

«Aie aie aie, je crois que je me suis fais plus mal que je le pensais. Tu voudrais bien m'amener à l'infirmerie si sa ne te dérange pas. Je ne sais où sais. » Demanda t-elle à la pom-pom girl.

Naomi se leva avec la toile dans ses mains.

« Il n’y a pas de soucis, je veux bien t’y accompagner ! » Dit-elle en posant une main amicale sur l’épaule d’Ana. « Je connais bien le chemin ne t’inquiète pas, je ne sais pas combien de fois j’y suis déjà allée depuis que je suis là » Ajouta Naomi avec humour. « Laisse moi juste récupérer mes affaires dans les vestiaires et j’arrive. »

La pom-pom girl se précipita dans les vestiaires pour ranger rapidement toutes ses affaires pour ne pas trop faire attendre Ana qui avait l’air de souffrir.
A peine cinq minutes plus tard, Naomi rejoint Ana devant le gymnase.

« C’est bon, on peut y aller ! » Lui dit la pom-pom girl.

Les deux adolescentes se mirent en route en direction de l’infirmerie. Ana ne disait rien. Elle semblait être inquiète. Naomi espérait qu’elle ne s’était rien cassée.

« Ça va aller ne t’inquiète pas d’accord ? » la rassura t-elle.

J'étais rentrer à la base dans le gymnase pour peinturer. Oui je sais, drôle d'endroit pour faire de la peinture, mais qu'est tu veux je cherche l'inspiration partout moi. Et j'avais vu juste, puisqu'une jolie pom pom girl à la crinière rose avais réussi à capter mon œil. Le modèle idéal pour une toile. Mais bon, quand j'avais finis la toile, j'avais eu la brillante idée d'essayer leur figure. Ça à malheureusement finis sur le derrière et maintenant, j'ai horriblement mal.

«Aie aie aie, je crois que je me suis fais plus mal que je le pensais. Tu voudrais bien m'amener à l'infirmerie si sa ne te dérange pas. Je ne sais où sais. »

Bien oui quoi, je suis nouvelle, c'est normal alors que je ne connaisse pas encore où se trouve l'infirmerie.

« Il n’y a pas de soucis, je veux bien t’y accompagner ! Je connais bien le chemin ne t’inquiète pas, je ne sais pas combien de fois j’y suis déjà allée depuis que je suis là. Laisse moi juste récupérer mes affaires dans les vestiaires et j’arrive. »

«Merci! Je t'attend bien gentiment ici.»

Je lui souris et la vis s'éloigner vers les vestiaires. Je me rassis donc et l'attendis bien patiemment, essayant d'oublier la douleur mais en vain. Comme si elle allait disparaitre du jour au lendemain. Apres quelques minutes Je pus revois une tête rose revenir vers moi, je me releva donc, fin prête à aller guérir cette horrible douleur.

« C’est bon, on peut y aller ! »

Je me leva et la suivis jusqu'à l'infirmerie. Et tout ça en silence, J'avais un peu peur que les dégâts soient grave.

« Ça va aller ne t’inquiète pas d’accord ? »

Je lui souris trouvant son geste gentil. Bien sûr à être aussi silencieuse je n'avais pus qu'attirer son attention. Après quelque minutes de marche nous arrivâmes finalement à l'infirmerie.

«Merci, de m'avoir accompagner jusqu'ici, mais je pense que je vais y entrer tout seule si sa ne te dérange pas. J'espère qu'on se reverra!»

Je la laissa s'éloigner tandis que je rentra dans l'infirmerie. Infirmière, me diagnostiqua un infarctus au coxis. Elle me prescris des pilules et me suggéra de me reposer, ce que j'allais de toute façon faire. Je pris mes médicaments et partis dans ma chambre me reposer. Et j'allais sûrement me tapir la pendant longtemps. J'étais assez contente que ma journée soit finis. Même si j'avais une assez belle rencontre et que j'étais assez fière de ma toile.