Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
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 | Encore la foutue hosto | } PV Rei { TERMINE + SUITE

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Ace Seikan

Ace Seikan
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MessageSujet: | Encore la foutue hosto | } PV Rei { TERMINE + SUITE   | Encore la foutue hosto | } PV Rei { TERMINE + SUITE Icon_minitimeMar 3 Juil - 20:46

|Ce que je pouvais détester la vie en ce moment. Non, mais c’est vrai quoi. Comment voulez-vous que je l’aime alors qu’elle est aussi chiante avec moi? Ces deux dernières années, j’ai vécu beaucoup plus de moments difficiles et de moments malheureux que de moments heureux. Tout ça a commencé avec la mort de ma belle Sarah. Certains pourraient me dire que j’étais con de ne pas avoir fait mon deuil, mais je leur répondrais avec acidité et sarcasme que certaines choses ne sont pas rationnelle dans la vie et que ce comportement en fait partis. Ou simplement que je n’avais pas le goût ni la force de vouloir m’en sortir. Je sais bien que la vie serait pas mal plus belle si j’avais accepté la mort de mon amour, mais je ne réussissais pas du tout à l’accepter. Peut-être est-ce parce qu’elle était la seule à m’aimer. Si l’on exclut mon collant de frère. Mon père avait essayé de me tuer alors que j’étais encore enfant et même ma mère ne m’aimait pas. Elle ne voulait jamais que je sois avec Eisik de peur qu’il lui arrive quelque chose de grave. Ç’aurait bien été mon genre de littéralement le clouer au mur. Avec des clous dans les mains et tout. Je vous le jure. On voit bien à quel point je porte ce petit morveux dans mon cœur. M’enfin, l’important pour le moment était que je me retrouvais à nouveau dans une chambre d’hôpital, vêtu de leur habituel habit vert totalement déprimant avec ce truc dans le nez. Ce n’était pas tout, en plus de tout cela, j’avais à nouveau échappé à la mort et j’en subissais les contrecoups comme à chaque fois. J’étais certain que l’entièreté de mon corps était mal en point à cause de cette fille. J’avais mal au crâne, j’avais des étourdissements et un mal de cœur intense. Pourtant, je n’allais sûrement pas vomir même si j’en avais envie. Il me semble que cela me soulagerait énormément.

|J’avais toujours la tête tournée vers la fenêtre quand j’entendis la porte s’ouvrir et se refermer vivement. La personne due rester un moment contre la porte pour reprendre son souffle. Je l’entendis même tousser. Je tournai lentement la tête vers l’arrivant. Ou devrais-je dire l’arrivante. C’était cette fille. Celle-là même qui m’avait mis dans cet état. Mais que foutait-elle ici? Pourquoi venait-elle me voir après m’avoir fait ça? Pourquoi ne foutait-elle pas le camp? Je ne comprenais pas son comportement vis-à-vis de moi. Peut-être était-elle curieuse de savoir pourquoi je voulais tant mourir. Quoi qu’il en soit elle était là et elle s’approchait, ne me regardant même pas totalement dans les yeux. Je trouvais ça un peu lâche de sa part, même si je me doutais que ce n’était pas le cas. Elle pris la parole.

|« Cool, tu as repris connaissance. Bon, je crois que je devrais me casser une cheville ou un truc du genre… »

|Pourquoi voulait-elle se casser une cheville ou une jambe? Je la trouvais un peu stupide de vouloir faire ça, mais je ne dis rien. Je ne voulais rien dire. M’enfin, j’imagine que ça finirait par me passer… Ou pas. Généralement, je ne veux parler à personne, mais même si je faisais tout pour m’isoler et ne pas avoir d’amis, j’arrivais toujours à m’en faire. À chaque fois, je ne comprenais pas comment je faisais pour attirer les autres autour de moi. Qu’est-ce que je peux bien avoir de si intéressant pour que presque tout le monde veuille me connaître? Je dois bien être le gars le plus associable au monde et pourtant. Pourtant, les gens venaient vers moi. Peut=être faisais-je juste pitié. Après tout, plus grand-chose ne peut m’étonner.

|Je regardai l’autre prendre place sur une chaise près de mon lit avec une certaine attitude crispée. Comme si elle était sur ses gardes. Qu’est-ce qui pouvait bien la faire se comporter ainsi? Je n’en avais pas la moindre idée. Je ne savais même pas qui elle était. Je savais seulement qu’elle était une psychopathe et qu’elle aimait faire du mal aux autres. Je n’avais pas l’impression qu’elle venait souvent voir ses victimes à l’hosto. Je croyais même qu’elle ne venait jamais les voir. Pourquoi agissait-elle différemment avec moi? Toutes ces questions me chiffonnaient et je n’aimais pas ça du tout. L’arrivée de l’infirmière dans ma chambre mit fin à mes pensées. Je lâchai du regard la fille dont je ne me rappelais même plus le nom pour poser celui-ci sur l’infirmière. Elle sourit à la fille et commença par lui adresse la parole.

|« Vous voyez Mlle Akimera, malgré ces filles en furie, vous avez réussis à trouver la chambre de votre ami. »

|Euh? Ami? Moi? L’ami à cette fille? Ha ha! Je me marrais bien! M’enfin, j’imagine qu’elle ne pouvait pas le savoir. Qu’elle et moi n’étions rien d’autre que des connaissances. Si je peux dire ça comme ça. Cette phrase mis Mlle Akimera dans une certaine colère, lui faisant éclater un verre. Elle s’était ouvert la main. Je ne croyais pas que c’était bien intelligent de sa part de réagir comme ça. L’absence de réaction face à une provocation donne pas mal plus de résultat que de réagir et être en colère. Je l’ai appris par moi-même et parfois même à mes dépens. À sa place, j’aurais été baveux et j’aurais dit quelque chose allant dans le même sens que l’infirmière pour bien lui faire comprendre que j’avais vu sa provocation et qu’en retour je la lui renvoyais en pleine face. M’enfin, on ne peut pas tous être comme moi. Bien heureusement. Il y en a déjà trop d’un seul comme moi, il ne faudrait pas qu’il y en ait de plus. Le monde serait bien mal peuplé avec plusieurs personnes dans mon genre.

|Je suivis l’infirmière des yeux alors qu’elle allait vers mademoiselle pour lui recoudre la main et lui faire un bandage. Dans le même temps, elle s’adressa à moi. Je me doutais bien que ce n’était pas pour me faire plaisir. Les infirmiers ont tendance à venir vous emmerder alors que vous êtes encore faible. Ce qui était totalement mon cas. M’enfin, je ne m’en faisais plus avec ça, puisque j’y étais plus qu’habituer.

|« Jeune homme, je ne vais pas y aller par quatre chemins mais celui qui t’as blessé n’y est pas allé de main morte. Dans ton état actuel, tout ce que tu peux faire est de rester dans ce lit. Si cela va mieux, d’ici la semaine prochaine, peut-être que nous te ferons sortir et encore… Quant à vous Mlle Akimera, je ne doute pas un instant que vous soyez dans le coup mais faute de preuve, je vais vous laisser. Apprenez juste à prendre soin de quelqu’un et la prochaine fois que vous vous blessez, je ferais en sorte qu’on vous garde une bonne semaine en observation, même pour une simple blessure. »

|Elle avait le don de faire chier cette femme. J’allais devoir rester dans ce lit d’hôpital pendant une semaine entière à manger de la bouffe que je ne qualifierais même pas comme telle. Hmmm… Je venais de penser à quelque chose… Ce ne serait pas le première fois que je le ferais… Ouais, j’allais m’échapper d’ici. Avec ou sans aide. Je me foutais dans quel état je pouvais bien être, je n’allais certainement pas rester dans cet endroit plus longtemps que quelques heures. Certes, j’étais encore très faible, mais ce n’est pas ce qui allait m’empêcher de partir d’ici. Je l’avais déjà fait plusieurs fois auparavant après une tentative de suicide. M’enfin, l’infirmière fini par foutre son camp de ma chambre et la fille lui fit un fuck avant de se retourner vers moi. Très mature comme comportement. Vraiment très mature…

|« Hum… au fait tu t’appelles comment ? Nan parce que c’est plus agréable de pouvoir t’appeler avec ton prénom au lieu de t’appeler « mon torturé » non ? »

|C’est sûr que j’aimais mieux cela que ce surnom stupide. Il fallait que je fasse l’effort de lui parler alors que je me plaisais dans mon silence depuis tout à l’heure. Tout ça est vraiment chiant.

|« Ace. Je m’appelle Ace. De même pour toi. Je ne suis pas pour t’appeler « la fille » pour toujours. Et bien que tu me l’aies dis pendant que tu me mutilais, je ne l’ai pas retenu à cause de toute cette douleur exquise qui détournait mon attention de toutes paroles prononcées. »

|Ce fut après cela qu’elle se leva et s’approcha de moi. Sûrement pour observer les dégâts qu’elle m’avait causé. En tout cas, le peu des dégâts que l’on pouvait voir. Je vis sur son visage apparaître un air désolé. Elle se foutait de moi, là? Elle avait des remords pour ce qu’elle m’avait fait plus tôt? Je n’arrivais pas à cerner cette fille. Puis en attendant sa réponse, je levai un bras et le portai à mon visage. Non, je n’allais pas être assez fort avec une seule main. C’est pourquoi je levai l’autre bras et j’empoignai ce que j’avais dans le nez et tirai dessus de toutes les forces qu’il me restait. Une fois que j’eus fini de me l’enlever du nez, je le jetai sur le sol. Ça faisait du bien de ne plus avoir ça. J’enlevai tous les fils reliés à mes bras et mes doigts. La machine se mit à crier, me rendant presque fou. Je me redressai juste assez pour l’éteindre et cela me fit du bien aux oreilles et à la tête. Ce n’était pas la première fois que je faisais ça, je vous avais prévenu. Ces machines n’ont plus aucun secret pour moi. Et je sais qu’en les éteignant, les infirmières ne venaient pas voir ce qu’il se passait.

|Je levai les yeux vers la fille. Je crois qu’elle avait laissé faire ma question, car je vis qu’elle se demandait pourquoi je faisais ça. En autant qu’elle ne s’approchait pas pour faire quoi que ce soit, je me foutais qu’elle me dévisage. Je revins à ma situation et pris la manette contrôlant l’inclinaison de mon lit. Je fis lever le haut du lit pour me mettre en position presque assise. Ça allait m’aider grandement. Soudain, une vague de nausée m’assailli. Je n’allais pas vomir. Non. J’inspirai profondément et la nausée passa. Je repoussai ensuite les couvertures qui m’écrasaient et sortis mes jambes du lit du côté inverse de la fille. Une fois que je fus assis dos à elle, je pris le temps de me reposer un peu et de regarder autour. Par chance, j’avais vu tout l’heure, alors que je regardais par la fenêtre, que ma chambre était située au rez-de-chaussée. Sortir n’allait pas être un problème, car la fenêtre n’était pas seulement une fenêtre, c’était une porte donnant sur l’extérieur. En observant la pièce, j’aperçus une canne, ce qui allait m’aider à marcher avec tout ce que j’avais subi quelques heures plus tôt. C’était comme s’ils m’aidaient à m’échapper. Je ne me posai pas de question quant à savoir pourquoi il y avait une canne dans ma chambre.

|Prenant encore une inspiration, je me levai enfin. Avec difficulté, je me dirigeai vers la fameuse canne et la pris. Je me sentais léger. Trop léger. La tête me tournait vaguement et mon mal de cœur était toujours présent. M’enfin, je me dirigeai vers la porte, ignorant la fille encore là. Je l’ouvris et dû laisser mes yeux s’habituer à la clarté extérieure. Je fis quelques pas dehors, m’aidant de ma canne et n’en pu plus après quelques pas. Pas parce que j’avais trop mal pour marcher, mais bien parce que j’allais gerber. Je tombai à genoux et posai mes mains sur le sol. Je gémis avant de renvoyer tout ce que j’avais dans l’estomac. Je n’allais pas pouvoir continuer tout de suite à cause de ça. Tant pis, j’attendrai que mes vomissements passent et je continuerai. Il faudrait que je sois aussi déterminé que maintenant dans plusieurs autres situations… M’enfin, je ne suis déterminé seulement quand je le veux vraiment. Je n’y pouvais rien.
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Rei Akimera

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MessageSujet: Re: | Encore la foutue hosto | } PV Rei { TERMINE + SUITE   | Encore la foutue hosto | } PV Rei { TERMINE + SUITE Icon_minitimeMer 4 Juil - 3:38

J’étais assise près de son lit côté fenêtre et regardais dans un premier temps ma main ; il ne me restait que les deux derniers doigts de la main, de libre, les trois autres ayant pris les morceaux de verre. Un silence s’installa pendant un petit moment, que je jouais avec mes cheveux qui avaient repoussé et frôlant la bande que j’ai à la nuque. Oui, j’ai une grosse cicatrice qui ne s’est pas encore totalement refermée que je recommence déjà mes conneries.

|« Ace. Je m’appelle Ace. De même pour toi. Je ne suis pas pour t’appeler « la fille » pour toujours. Et bien que tu me l’aies dis pendant que tu me mutilais, je ne l’ai pas retenu à cause de toute cette douleur exquise qui détournait mon attention de toutes paroles prononcées. »

Il s’appelait alors Ace, j’aime bien. Bref, l’heure n’était pas tellement aux réjouissances que le jeune homme commençait déjà à enlever sa perfusion, le truc dans le nez et arrêter les machines qui mesurent les battements de votre cœur. Sérieux, il compte faire quoi dans son état pour s’enfuir… Ah làlà, faut tout leur apprendre. Cependant, je le laissais faire. Pourquoi ? Tout simplement parce que mon but était également de partir, alors autant partir à deux hein. Je le regardais ensuite se redresser sur son lit, dans un premier temps puis se mettre de dos à moi. Une fois levé, apparemment les nausées auraient déjà commencé qu’il dû attendre un petit moment avant de trouver une canne et de continuer son chemin. La chambre étant au rez-de-chaussée, rien de plus facile que de s’enfuir, enfin normalement. Je me levais de ma chaise, repoussant quelques mèches de mes cheveux mais sans doute en ne faisant pas assez attention, ma main heurta la cicatrice présente sur ma nuque, me lançant énormément. J’esquissais une grimace de douleur car oui, même je suis un peu maso sur les bords, cela ne fait pas vraiment du bien.

Je le regardais toujours faire, m’approchant simplement puis le vit atteindre le couloir pour s’effondrer de nouveau et vomir toutes ses tripes… Hum… bon, avant d’ameuter les infirmières, faisons quelque chose. Je me précipitais presque vers lui puis le ramassais à terre, si l’on peut dire pour le ramener dans la chambre. Il était pâle en plus de ça. Et puis ma cicatrice me piquait de plus en plus. Je ne serais pas étonnée que ça s’ouvre une nouvelle fois et qu’il faille me faire de nouveaux des points de suture en urgence. Cette infirmière ne devait pas savoir que j’avais été opérée il y a peu à cet endroit-là, à cause d’un malheureux accident de couteaux ‘-‘. Bref, je mis Ace sur son lit tant bien que mal puis m’appliquais à tout rebrancher sans rien dire. On peut dire que je suis une pro, combien de fois ne me suis-je pas déjà enfuie d’ici ? Des dizaines de fois peut-être. Une fois tout remis en place, je le regardais, un air presque impassible sur mon visage.

« Me demande pas pourquoi j’ai fais ça, c’était automatique. Je m’appelle Rei et au passage, si tu veux t’enfuir, va d’abord falloir que tu te remettes un peu sur pied. Je sais ce que c’est que de s’enfuir d’ici et…. Ah shit je reviens ! »

Sentant quelque chose couler, de ne pas trop normal, je mis ma main valide sur la bande et vit que ça avait de nouveau percé. Je me précipitais dans un premier temps vers la salle de bain dans la chambre pour regarder l’état et vis que quatre des dix points de suture que j’avais, avaient de nouveau explosé… Et c’est reparti pour un tour ! J’allais être obligée d’appeler une infirmière pour qu’elle me refasse ces points de suture, désinfecte et rebande correctement. Déjà que ce n’est pas très chouette à voir alors…
En fait, même pas eu besoin d’appeler qu’il y en a une qui a débarqué. Mais pas la même que celle à laquelle nous avons eu affaire. Tant mieux, elle n’aura pas vu qu’Ace a voulu s’enfuir, à part si on en juge qu’il a un peu vomi ses tripes devant la chambre. Je venais tout juste de sortir de la salle de bain et j’avais encore ma main un peu en sang, la bande avec. Elle me regarda l’air en colère ou je ne sais quoi mais j’ai dû me résigner à lui montrer ma cicatrice. C’est là que comme par hasard, elle s’est rappelée la vie que j’ai fait quand ils ont dû tout recoudre et désinfecter parce que non seulement, ça c’était à demi infecté mais en plus, la plaie était encore plus moche que ce qu’elle est à présent. Elle m’a ensuite demandé de m’assoir, ne pas bouger et attacher mes cheveux pour qu’elle puisse tout refaire correctement. Ace a alors dû/pu voir la cicatrice que j’essayais tant bien que mal de cacher. Pendant tout le temps où elle m’y a désinfecté, recousus, je détournais le regard, ma main renfoncée en un poing en essayant de faire le moins de grimaces possibles. Ces vingt minutes à peu près ont été interminables pour moi je dois le dire. Ce doit être l’une des quelques fois où j’ai vraiment très mal quelque part.

« Et voilà Mlle Akimera, c’est de nouveau suturé et bandé mais par pitié, faites y attention, c’est la seconde fois qu’on vous re-suture des points qui ont sauté comme ça… *soupire* Bon, pour les recommandations, vous savez quelles sont-elles. Faire attention, laisser à l’air pour éviter que ça ne s’infecte encore plus. »

« C’est noté… comme d’hab, j’essaierais de faire gaffe. »

« Si vous ne le faites pas, ça va prendre encore des semaines et des semaines. Bon, je vous laisse avec ce jeune homme. Je passerais plus tard pour les repas. Ah et dernière indication, je vous garde en observation ce soir. »


Je soufflais alors un « génial… » Même si à la base, c’était mon but de rester là, au moins pour la nuit. Je regardais par la suite le jeune homme puis soupirais longuement, sans rien dire de plus pour le moment. En fait, je ne savais même pas quoi dire ; il avait à présent vu que j’avais une cicatrice sur la nuque. Je n’en avais pas parlé, pas simple principe.

« Et sinon… j’imagine que t’es au pensionnat Rayen non ? Enfin, je ne sais pas, je ne retiens pas tout le monde mais peut-être que le hasard fait bien les choses. »

Ouais, l’envie de sortir une phrase de ce style m’avait traversé la tête et était sortie toute seule. Tout en attendant qu’il me réponde, je passais nerveusement ma main valide sur l’autre, qui l’était à grande moitié. J’avais mal à cette foutue cicatrice…
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Ace Seikan

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MessageSujet: Re: | Encore la foutue hosto | } PV Rei { TERMINE + SUITE   | Encore la foutue hosto | } PV Rei { TERMINE + SUITE Icon_minitimeLun 17 Sep - 1:02

|Vous savez ce qui est vraiment chiant? Quelqu’un qui vient tout foutre en l’air ce que vous voulez faire. C’est l’une des choses que je détestais le plus. Et c’est exactement ce que cette fille fit. Elle m’a ramassé sur le sol après mes vomissements et m’a ramené dans la chambre. Elle m’a rebranché et réinstallé sur ce foutu lit inconfortable. Je ne doutais pas un instant qu’elle soit habituée de s’échapper d’ici et savait sûrement que le mieux était d’attendre encore que je sois en meilleur état, mais je m’en foutais royalement! Je voulais sortir et si j’étais trop faible pour ça, j’aurais peut-être une chance de mourir une bonne fois pour toute, bordel! Cette fille ne me comprenait pas du tout. Certes, mon but premier était de sortir d’ici, mais si j’étais trop faible pour ça, j’espérais que ça me tuerait peut-être. Je n’aurais qu’à me rouvrir quelques plaies majeures et me laisser me vider de mon sang. Le tour serait joué et plus personne ne s’embêterait de ma présence dans ce foutu monde de merde. Mais évidemment, personne ne comprenait mon désir ardent de vouloir que la vie me quitte et qu’elle arrête de me faire autant chier. Quoi qu’il en soit, j’étais fâché contre cette fille. Couché sur mon lit, je serrais les dents, la tête tournée vers la fenêtre pour ne surtout pas la voir.

|« Me demande pas pourquoi j’ai fait ça, c’était automatique. Je m’appelle Rei et au passage, si tu veux t’enfuir, va d’abord falloir que tu te remettes un peu sur pied. Je sais ce que c’est que de s’enfuir d’ici et…. Ah shit je reviens ! »

|Mademoiselle Rei savait ce que c’était que de s’enfuir d’ici et me conseillait d’attendre de me remettre un peu sur pied avant de retenter quoi que ce soit. Je soupirai d’agacement. J’étais censé dire quoi, moi? Merci? Je la détestais tellement en ce moment et il faut dire que j’avais quelque peu le goût de pleurer de frustration. Mais pour mon orgueil, je ne le fis pas. C’était pourquoi je serrais les dents. Je l’entendis se précipiter vers la salle de bain et le reste qui suivit fut flou dans ma mémoire. Je crois bien que j’ai perdu connaissance pendant quelque secondes. Gé-ni-al. Je me tournai la tête pour voir que Rei était assise dos à moi et qu’une infirmière lui faisait des points de suture sur la nuque. Ou devrais-je plutôt dire, refaisait. Ainsi, mademoiselle s’était battue ou je ne sais trop quoi? J’entends, avant de m’avoir tabassé. Cela prit encore quelques minutes à l’infirmière, mais lorsqu’elle eut terminé, je vis Rei se détendre. Cela avait dû être les minutes les plus longues de sa journée.

|« Et voilà Mlle Akimera, c’est de nouveau suturé et bandé mais par pitié, faites y attention, c’est la seconde fois qu’on vous re-suture des points qui ont sauté comme ça… *soupire* Bon, pour les recommandations, vous savez quelles sont-elles. Faire attention, laisser à l’air pour éviter que ça ne s’infecte encore plus. »

|« C’est noté… comme d’hab, j’essaierais de faire gaffe. »

|« Si vous ne le faites pas, ça va prendre encore des semaines et des semaines. Bon, je vous laisse avec ce jeune homme. Je passerais plus tard pour les repas. Ah et dernière indication, je vous garde en observation ce soir. »

|Super… Non seulement Rei va rester ici, mais cette infirmière allait bientôt nous apporter le « repas ». Si on peut qualifier ce qu’ils nous donnent de nourriture. Rei me regardait comme si elle ne savait pas quoi dire. Moi, je n’avais rien contre le fait qu’elle ne parle pas puisque je voulais qu’elle me foute la paix, ce qui risquait fort de ne pas arriver. Je roulai les yeux et soupirai pour ensuite reporter mon regard sur elle juste au moment où elle se mit à parler.

|« Et sinon… j’imagine que t’es au pensionnat Rayen non ? Enfin, je ne sais pas, je ne retiens pas tout le monde mais peut-être que le hasard fait bien les choses. »

|Le hasard faisait bien les choses? Ah ouais? Et en quoi faisait-il bien les choses? Pour ma part, j’avoue avoir été content de souffrir le martyr, mais j’étais furax de m’être de nouveau réveillé dans ce monde pourri. Et surtout, je la détestais de tout mon être en ce moment. Alors, non, je ne trouvais pas que le hasard faisait bien les choses et je ne me gênerai pas pour le lui dire.

|« Mouais. Je suis dans ce foutu pensionnat. C’est quand même drôle que tu ne saches pas qui je suis, puisque je suis celui qui est étrange et qui essais toujours de se suicider sans jamais réussir. En fait, non, ce n’est pas drôle du tout, mais je suis content qu’enfin quelqu’un ne m’assomme pas avec ces tentatives ratées. Et pour ce qui est du hasard, il est pourri. Et puis, t’aurais pas pu me laisser mourir? »

|Je la regardais droit dans les yeux. Ça ne me gênais pas du tout. Je mettais souvent les autres mal à l’aise quand je les regardais dans les yeux avec insistance. Même si je doutais que celle-là allait l’être. Puis je soupirai et tournai la tête vers la fenêtre, las. Je fermai les yeux et je ne pus empêcher une larme de couler le long de ma joue. Je levai la main et l’essuyai avec frustration. Non, mais c’était quoi le problème? Pourquoi devais-je avoir l’air aussi vulnérable devant cette fille? Qu’est-ce qui m’arrivais? Mm? Je soupirai et me débranchai de nouveau. J’éteignis les machines qui s’étaient mises à crier et croisai les bras, fâché contre moi-même. La colère bouillait dans mes veines et j’en tremblais.

|« J’aimerais vraiment savoir pourquoi tu ne m’as pas laissé mourir. Seulement parce que je te l’ai demandé? »

|Je m’assis dans mon lit avec difficulté et posai mes mains sur mes cuisses. Elles étaient bandées et je pouvais très bien m’imaginer les nouvelles marques comme les anciennes. Celles dues à ma précédente tentative de suicide et celles dues aux blessures infligées par Rei… Est-ce qu’un jour j’allais pouvoir ne plus voir ces marques? Je veux dire, n’allais-je jamais mourir? Ces cicatrices étaient la marque de mes échecs. Et j’en ai marre de vivre. Personne ne peut comprendre ça? Personne ne peut me laisser faire ce que je veux? De toute façon, je ne manquerais à personne, alors autant me laisser crever. En plus, ces temps-ci, ma dépression était pire maintenant. J’allais en dépérissant. C’était la réalité. Ma dépression était aussi profonde qu’elle pouvait l’être. M’enfin, je l’espérais, car si elle pouvait être pire, je ne m’imaginais même pas ce que ça pourrait être.

|Je serrai les poings sur les draps. Je levai la tête et plantai mon regard mort dans celui de Rei. Je la regardai pendant un long moment et me laissai tomber sur le dos en gémissant. L’impact m’avait fait rebondir et m’avait secoué tout le corps. Mais il avait aussi fait quelque chose d’autre. Quelque chose que j’aimais bien. Il avait rouvert une de mes plaies à l’abdomen. Une des plus profondes. Je me mis à tousser et finis par cracher du sang. Cela ne pris pas de temps que j’eus de la difficulté à respirer et un sourire effleura mes lèvres.
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Rei Akimera

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MessageSujet: Re: | Encore la foutue hosto | } PV Rei { TERMINE + SUITE   | Encore la foutue hosto | } PV Rei { TERMINE + SUITE Icon_minitimeLun 17 Sep - 19:22

Je recommençais à jouer avec ma main à demi-valide. Pourquoi ça commençait à me rendre dingue et surtout pourquoi je l’ai « sauvé » ? S’il voulait mourir, j’aurais dû le laisser… mais impossible. Je crois que je ne pourrais pas tuer à nouveau une personne que je connais depuis le début de la journée. Et même si je le faisais, je me ferais directement envoyée en prison, je suis assez sûre de ça. Toutes les blessures que je lui ai infligées passerait très mal pour une tentative de suicide, et comme de plus, je suis seule avec lui… Non, ce n’est vraiment pas un bon plan du tout.

« Mouais. Je suis dans ce foutu pensionnat. C’est quand même drôle que tu ne saches pas qui je suis, puisque je suis celui qui est étrange et qui essais toujours de se suicider sans jamais réussir. En fait, non, ce n’est pas drôle du tout, mais je suis content qu’enfin quelqu’un ne m’assomme pas avec ces tentatives ratées. Et pour ce qui est du hasard, il est pourri. Et puis, t’aurais pas pu me laisser mourir? »

Je reprenais peu à peu esprit étant plongée dans mes pensées, pour l’écouter. A vrai dire, des suicidaires, j’en vois pas mal et qui échouent presque tout le temps alors oui, ce n’est pas franchement étranger que je ne sache pas qui c’est. On pourra dire ce qu’on veut, je ne suis pas trop du genre à traîner de partout pour chopper les ragots ou même, je ne suis pas vraiment populaire ou célèbre dans le bon sens du terme. Je vise plutôt à faire peur chez les personnes qui me connaissent très mal et qui ont entendu des rumeurs mais sinon, je ne provoque pas vraiment la peur, plutôt la notion de déchet en fait, ou cinglée même… à cause d’un certain trouble de la personnalité que j’ai. Sa question me fit presque sourire. Non Ace, avec le passé que j’ai, je ne peux en aucun cas te laisser mourir. Je ne voudrais pas que ça retombe sur moi par simple hasard de circonstances. Désolée d’être égoïste pour le coup mais ce n’est plus possible. Mah… je sais ce que tu serais entrain de dire Yoru ; que je suis qu’une gamine qui fait dans le sentiment, tout ça, tout ça, que toi tu l’aurais déjà achevé d’un coup de sabre, parce que tu l’aimes ton sabre mais non… pas cette fois-ci. Je ne peux plus trop rien me permettre, même si au tribunal, on ferait appel à la démence, ça ne marcherait pas assez.

Il me regardait droit dans les yeux, j’en fis de même. Cela ne me gênait absolument pas dans la mesure où je le faisais quand il était nécessaire. Je le regardais, ses mouvements, ce qu’il voulait faire. Je l’analysais en quelques sortes. Je le voyais par la suite de nouveau tout débrancher, les fils etc… pour croiser les bras, sûrement de colère ou d’indignation.

« J’aimerais vraiment savoir pourquoi tu ne m’as pas laissé mourir. Seulement parce que je te l’ai demandé? »

Tu veux savoir hein… Il y avait en effet cette partie que par principe, je ne tue pas lorsqu’on me demande de le faire et que de deux, comme tout ce que j’ai bien pu penser jusqu’à maintenant, c’est de ne pas avoir un cadavre que je connais depuis la journée, sur les bras. Aussi simplement que cela… pourtant, je ne disais toujours rien à ce moment-là. Je le regardais toujours à ce moment-là, le laissant faire ce qu’il voulait. Voyons voir jusqu’où tout ça va aller. Je le vis à ce moment-là serrer les poings et se laisser tomber sur le lit. Quelques secondes plus tard, il semblait me partir. Je le voyais cracher du sang et avoir beaucoup de mal à respirer. Je me levais d’un bond puis m’approchais de lui, le tenant droit, sans gêne pour essayer de voir ce qui avait pu causer ça… et j’en vis du sang, tout droit sorti de l’abdomen. En même temps d’appeler une infirmière, je le regardais avec un air grave avant de lui balancer en espérant qu’il l’entende tout de même :

« Ne meurs pas, je t’en supplie ! Je t’aiderais de quelques manières si tu le veux mais me reste pas entre les mains, mort. C’est aussi ma vie qui en dépend ! »

Je ne pouvais qu’exprimer mon ressenti, mon inquiétude à cet instant précis. Comment allais-je encore expliquer à l’infirmière ce qui avait bien pu se passer. De plus, je trouvais qu’elle tardait. Je ne voulais vraiment pas qu’Ace me reste entre les mains, dans cet état et plus si affinité si je puis dire. Il devait forcément y avoir une solution. Je ne suis pas vraiment bonne dans ce genre de situation, me blessant souvent moi-même par plaisir ou bien encore parfois par intérêt mais j’aime me blesser, seulement pas au point de me foutre vraiment en l’air, même si ça a bien failli y arriver une fois…

« Ace… je risque vraiment d’aller en taule si tu meurs dans mes bras… »

C’est une dizaine de minutes plus tard que l’infirmière arriva enfin. Mon jeune homme avait tout le temps pour perdre connaissance et ce pendant quelques temps. J’essayais tant bien que mal d’éponger le sang mais ce fut dur alors aussi fus-je ravie lorsque je la vis enfin arriver. Je n’expliquais rien du pourquoi du comment. Je la laissais simplement prendre en charge le suicidaire… en me disant qu’il va sûrement me détester encore plus que jamais mais je m’en fous en fait. Depuis combien de temps suis-je devenue aussi misérable que ça ? Ne serais-je donc jamais une délinquante qui impose son style, qui fasse vraiment et que personne n’ose approcher ? Forcément.
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Ace Seikan

Ace Seikan
|Suicid Master|

Masculin
Messages : 284
Age du perso : | 17 ans |
♥ Côté coeur : | Ce coeur est en morceaux juste à tes pieds... Alors, y'a pas de chance qu'il puisse aimer de nouveau... |

Carte d'identité
♣ Année scolaire: 2e année
♣ Colocataires: Kyo Shin || Soen Haruka || Hanae Shizumi
♣ Relations:

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MessageSujet: Re: | Encore la foutue hosto | } PV Rei { TERMINE + SUITE   | Encore la foutue hosto | } PV Rei { TERMINE + SUITE Icon_minitimeMer 10 Oct - 0:24

Spoiler:

|Je crois que ça ne plut pas du tout à miss que je commence à saigner autant puisqu’elle se précipita vers moi et me tint droit. Elle commença même à éponger le sang qui sortait de mon abdomen. J’avais vaguement conscience de ce qu’elle faisait et de ce qu’elle dit. J’entendis bien qu’elle parlait, mais à savoir ce qu’elle avait dit, je ne le saurai probablement jamais. Je plongeai mon regard mort dans le sien et vit qu’elle avait vraiment l’air désespérée et je dirais qu’il y avait une pointe d’inquiétude dans ses yeux. Je fronçai quelque peu les sourcils. Autant que je le pouvais avec mes forces déclinantes, en tout cas. Elle s’inquiétait pour moi? Ou pour elle? Je posai mes yeux presque vides sur ses lèvres et pu y lire quelques mots. « Ace », « meurs », « taule », « bras »… Même si je ne savais pas ce qu’elle venait de dire, j’en avais une petite idée. D’après moi, si je mourais dans ses bras en ce moment, elle pouvait se retrouver en taule. Mm. Alors elle s’inquiétait pour moi, mais dans son intérêt. Intéressant. Malheureusement, je voulais mourir et je n’allais certainement pas l’écouter et me battre pour ma survie. Je me foutais des problèmes qu’elle pourrait avoir par ma mort. Je ne serais plus de ce monde, alors qu’est-ce que ça pouvait bien me faire qu’elle soit dans le trouble?

|Puis sans que j’en ai pleinement conscience, ma tête partis vers l’arrière encore plus qu’elle ne l’était et on aurait pu croire que la vie allait me quitter d’un moment à l’autre, mais j’avais encore une vague conscience des choses qui m’entouraient. Je sentis mon corps retomber doucement sur le lit et j’entrevis une infirmière s’activer pour essayer de me sauver la vie. C’est à ce moment que je fermai les yeux et laissai le sommeil m’envelopper. Si c’était la mort qui venait me chercher, c’était sans douleur. Avant que je ne sombre totalement, un sourire étira mes lèvres que je savais ensanglantées. Enfin…

|~ Cinq jours plus tard. ~|

|Je sentais légèrement la chaude caresse du soleil sur mon visage. Étais-je au paradis? Je l’espérais du fond de mon cœur, mais malheureusement, j’en doutais. Surtout lorsque je repris lentement conscience de mon corps. Je me sentais courbaturé, j’avais mal à l’abdomen et je me sentais malade. J’avais une perfusion que je sentais dans mon bras et j’avais une machine qui m’aidait à respirer. J’avais peine à bouger mes mains, alors mon corps, on pouvait oublier. J’entrepris par contre, d’ouvrir les yeux. Ma première tentative fut vaine et à ma deuxième, je fus aveuglé par les rayons du soleil. Ma troisième tentative fut la bonne, puisque je laissai à mes yeux le temps de s’habituer à la grande clarté de la chambre. Une chambre différente, constatai-je sans grande surprise. Il n’y avait personne à part ma petite personne. J’en étais soulagé. J’inspirai profondément et cela me fit mal. Je ressenti une douleur comme jamais auparavant. Je n’aimais pas particulièrement ça.

|Je me demandais depuis combien de temps j’étais dans les vapes. Quelques heures? Quelques jours? Quelques mois? Je n’en savais rien et je n’aimais pas perdre la notion du temps. Surtout que je n’avais pas vraiment l’impression que cela ne faisait que quelques heures, mais bien quelques jours. Puis je me demandai ce que j’avais à l’abdomen pour que ça me fasse aussi mal. Je savais que Rei m’avait blessé profondément à cet endroit que ça c’était de nouveau ouvert, mais ça ne devrait pas faire aussi mal, non? C’est à ce moment que j’entendis une porte s’ouvrir et des éclats de voix parvinrent jusqu’à mes oreilles, mais pas assez clairement pour que je puisse en distinguer les paroles clairement. Puis je vis une infirmière entrer dans ma chambre. Apparemment, elle ne s’attendait pas à ce que j’aille les yeux ouvert, car elle se figea à ma vue. Elle se précipita soudainement à mon chevet et hoqueta. Quoi encore?

|« Je vous croyais dans le coma près de la mort. Comment pouvez-vous avoir les yeux ouverts et être seulement conscient après cette opération? »

|Quoi? Mais quelle opération? C’était pour ça que j’avais aussi mal à l’abdomen? Je ne le saurai pas de sitôt en tout cas. Entre autres, parce que je ne pouvais pas parler et surtout parce que l’infirmière était sortie précipitamment de la chambre sans me donner plus d’explications. Gé-ni-al. Bizarrement, j’espérais presque que Rei vienne faire un petit tour. Comme ça, je n’aurais même pas besoin de parler ou de poser des questions pour qu’elle y réponde et m’explique ce que j’avais subi. Je me sentais mal dans ma peau et je n’aimais pas être ainsi esclave de mon corps et de ma douleur. Surtout que je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait. Je décidai de commencer par me reposer et on verra ensuite. Je fermai les yeux, mais ne put pas m’endormir comme je m’en attendais. Cependant, je ne me décourageai pas, car je savais que j’avais besoin de dormir. Après quelques dizaines de minutes, je pus enfin me laisser aller aux bras de Morphée, bien que je croie que je ne dormirais pas. Je croyais plutôt que je retombais dans le coma que l’infirmière avait mentionné.

|~ Plusieurs semaines plus tard. ~|

|J’ouvris les yeux en sursaut. Bordel! Où étais-je? Je tournai la tête de tous côtés et identifiai après un moment que j’étais dans une chambre d’hôpital. Bon, rien n’avait vraiment changé, à part le fait que je n’avais mal nulle part, autre qu’à l’abdomen. Je réussi à m’asseoir avec une facilité déconcertante, mais mon abdomen me faisait un mal de chien. Je passai ma main sur celui-ci et sentis de petites bosses à travers le tissu de ce que je portais. Je passai les mains derrière mon cou avec une grimace de douleur pour détacher le nœud de l’habit d’hôpital. Je fis descendre le haut sur mes bras jusqu’à découvrir totalement mon torse. Ce fut seulement à ce moment que je baissai la tête et que je constatai que j’avais des points de suture et je vis aussi les cicatrices que mes récentes blessures avaient laissées. Mais pourquoi avais-je des points de suture? Et surtout pourquoi montaient-elles jusqu’à la base de mon cou? J’avais trop de questions dans ma tête. Mais je savais de source sûre que je ne devais plus être en danger de mort et que je pourrais facilement sortir d’ici. Je me débranchai, mais sentis que je devais garder ma perfusion. Heureusement, je constatai qu’elle était sur un bâton avec des roulettes. Roh! Ne me demandez pas comment ça s’appelle, je ne saurais pas vous le dire. Je savais seulement que je n’aurais aucun mal à sortir avec ma perfusion.

|Je posai enfin les pieds sur le sol et me souvint que j’avais presque enlevé ce que je portais. Je pris le temps de rattacher et je sortis dans le couloir. Je scrutai l’endroit avant de sortir, mais ne vit aucune infirmière. Ah oui, je me rappelais maintenant : c’était la nuit. Il n’y aurait donc pas beaucoup d’infirmières en faction. Super. Ça allait être plus facile que je ne le pensais. Je marchais lentement, la main sur le barreau et poussant ma perfusion. En même temps, cela m’aidait à garder l’équilibre et à marcher. Je longeai les couloirs l’un après l’autre et arrivai finalement devant l’entrée. Je ne m’avançai pas trop pour ne pas que la réceptionniste ne me voit. J’attendis quelques instants avant d’entendre rouler une chaise et des pas qui s’éloignaient. Je me risquai à regardai et vit que la réceptionniste était partie. Voilà ma chance. Je la saisis et me dirigeai vers la sortie. Je l’atteignis après ce qui me parut une éternité. Enfin, je me retrouvai dehors, dans la nuit fraîche. Cependant, je n’eus aucun frisson. J’étais habitué à la fraîcheur et j’étais un type chaleureux, alors un peu de froid ne pouvait pas vraiment m’atteindre. Je commençai à marcher en direction du pensionnat, car je ne savais pas où d’autre aller. J’allais commencer par aller me rhabiller.

|Après de longues minutes de marche, j’arrivai finalement devant les grandes portes du pensionnat. Je tirai sur la porte et entrai. Maintenant un problème s’opposait à moi : comment me rendre à ma chambre? Mais je ne m’attardai pas plus que ça, puisque j’entendis des pas et me retournai pour voir quelqu’un qui ne m’était pas inconnu. Rei. Je la regardai et sourit. Mais du moment que j’essayai de dire quelque chose, aucun son ne sortit de ma gorge. En fait, si. Mais pas ce que je voulais dire. Je me contentai de dire son nom pour attirer son attention.

|« R… e… i… »


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