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 Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa]

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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa]   Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa] Icon_minitimeDim 7 Oct - 0:16

Faut-il vraiment pour toute chose une raison ? Là était la question, et là elle devrait rester. Probablement, inévitablement, il semblerait que rien ne pourrait sortir, ni commencer à être posé comme une réalité, si ce point n’était pas éclairci. De ce fait, parce que je devais trouver une explication, au moins à peu près valable pour ma venue ici, c’est en chemin que la décision fut prise.
Tout d’abord, il faut bien l’avouer, ce ne fut rien. Puis, après, alors que mes pas m’avaient déjà mené face à cet établissement grandiloquent, mes yeux semblèrent distinguer un début de réponse. Parce que se trouvait là un bâtiment digne des plus grands, dont la stature ne laissait de place au doute, son importance m’apparaissait dans toute sa logique. Les gens avaient et auraient toujours besoin d’hôpitaux. Les gens aimaient ce genre d’endroit. Je crois même que c’est peu dire, de souligner ce fait. Tout le monde adore les espaces aseptisés, faussement propres et voués à leur santé. Ils ont besoin de se sentir chouchouté, en sécurité, sans cesse mieux soignés que la veille. Il n’est donc pas rare, dans un tel établissement, de se retrouver en compagnie d’individus aussi stressés que parfaitement sains. L’homme d’aplomb est un malade qui s’ignore. Tout comme chaque individu atteint par un virus est probablement quelqu’un qui n’a d’autres soucis que ceux que lui cause son existence. La psyché joue beaucoup. Qu’il s’agisse des visiteurs ou des pensionnaires, qu’ils soient là pour voir les malades ou jouer leur rôle, tous ont leurs petites manies, leurs frayeurs et leurs contagions.
Pour ma part, si je venais là, ce n’était finalement pas pour rien. Une amie. Une… connaissance. Elle devait se trouver en ce lieu de régénération, où les maux s’évanouissent et les microbes volent en formation. C’est ici, dans cette zone de perdition, où l’on ne risque de rencontrer qui que ce soit de sain entre quatre murs, que je me rendais. Pour retrouver… quelqu’un ? Quelqu’une ? Pourquoi aurais-je à le dire ? Le sac sur l’épaule, parce que je m’étais enfuis des cours avant même d’avoir trouvé le temps de dire ouf, j’étais dans ce vaste hall avec cette allure si estudiante. Le sourire légèrement aux lèvres, bien que ce ne soit d’usage, je respirais l’apaisement et l’envie de faire que, malgré tout, cette journée fut bonne jusqu’au bout. Parce qu’une visite à l’hosto n’augure rien de bon, quand on y regarde à deux fois. Ça et là, des gens en robe de chambre. Des poches de glucose qui se baladent, avec leur longue tige métallique et les malades qui s’y accrochent. Ça traine plus les pieds qu’autre chose. Ça ne va pas bien vite. Heureusement pour moi, je connais le numéro de la chambre. Du moins, il me semble. Si je devais passer par l’accueil, et attendre ce bon quart d’heure pour y monter, une partie du plaisir serait gâché. Alors, jetant des coups d’œil à ces malheureux, que j’esquive si aisément sans les envier, j’arrive au pied de ces ascenseurs en folie. Ils sont six. Trois d’un côté, trois de l’autre. Et j’ignore pourquoi, mais à peine suis-je arrivé, que le dernier part, bondé, atteignant presque sa charge maximale. C’est moi le pauvre, en fait. Me faudra t-il attendre ? Longtemps ? Oh… Mais la peine s’en va déjà, quand une porte s’ouvre, laissant fuir son infirmière et son lot d’oppressés avides de quitter la cage. Un ascenseur, rien que pour moi. Il ne me manque l’étage. Ce doit être ça. Ou ça. Qu’importe, la fermeture est imminente, et j’aurai tout le temps pour retrouver mon chemin…
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Miki Nakagawa

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MessageSujet: Re: Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa]   Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa] Icon_minitimeSam 13 Oct - 22:57

    Hôpital. Encore. Pourquoi ? Aucune raison apparente hormis le fait que j’en ai collé une à un mec qui me prenait la tête depuis vingt minutes en me demandant si j’étais une extraterrestre. Ayant passer une mauvaise nuit, je n’étais pas…particulièrement patiente. La bonne nouvelle, c’est que je n’ai pas besoin de trouver d’excuse pour échapper au cours de mathématiques dont je trouve que le niveau est digne de l’école primaire. La mauvaise nouvelle est que je me suis foulée le poignet et que je suis venue faire une radio et que je me retrouve obligée de naviguer dans tout l’hôpital pour faire remplir mes papiers, vu que pour changer, étant d’origine étrangère et seulement naturalisée japonaise, je dois fournir des justificatifs en plus (pour bien prouver que je vis ici et que je suis assurée contre les accidents de ce type, ainsi que prouver que ma carte d’identité n’est pas juste pour rigoler et que j’ai bel et bien la nationalité). Du coup, je me dois de remplir une tonne de papier alors que je ne peux plus écrire de la main droite. Une super journée en perspective. J’attends en tapotant sur le comptoir de l’accueil, désespérée devant la personne qui m’a demandé patienter. Au bout de cinq minutes, elle raccroche le téléphone puis pose un regard très sérieux sur moi :

    - Je suis désolée mademoiselle, mais il va falloir monter au huitième étage pour que le médecin qui vous a fait votre soin, signe ce formulaire. Ensuite, vous le remplissez, vous le faites tamponner au secrétariat et vous revenez ici. Facile ?

    Retenez-moi je vais l’étrangler. Je souris poliment, m’inclinant, récupère le formulaire et m’en vais. Simple, je dois retrouver le docteur qui m’a pris en charge pour lui faire signer ce formulaire alors qu’il a sûrement autre chose à faire. Je sens que ma matinée va être très longue si je m’amuse à jouer à cache-cache avec le médecin. Je me dirige vers les ascenseurs, repoussant mes cheveux en arrière de ma main valide. J’y réfléchirai à deux fois maintenant avant de frapper quelqu’un. Mais je n’aime pas qu’on me cherche, surtout par sur l’œil qui me manque. Avant, je serais rester dans mon coin en me disant que personne ne m’aimait. Maintenant, je déteste me faire marcher sur les pieds et je fais clairement comprendre aux gens qui me gonflent, qu’ils ont tout intérêt à arrêter de m’embêter, pour rester polie, si ils tiennent à rester intact. Après, la violence n’est pas une fin en soi, je le sais. Je devrais juste passer outre, ce que je fais en général, sauf quand je suis d’une extrême mauvaise humeur comme aujourd’hui. Quand j’arrive en face des ascenseurs, tous fermés sauf un dont les portes sont en train de se clore. Je me précipité, sans courir et bloque la fermeture en insinuant mon pied entre les deux portes. Les portes se rouvrent grâce à un système, génial il parait. Je me glisse dans l’ascenseur en inclinant légèrement la tête pour m’excuser auprès des personnes qui sont déjà dedans. Qui, ces personnes, se résume en fait à un unique garçon qui a pris place.

    - Désolée.

    Je recoiffe ma frange et vais me placer au fond de l’ascenseur en m’appuyant à la paroi, posant mon regard sur le formulaire.

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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa]   Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa] Icon_minitimeSam 13 Oct - 23:40

Le but est de monter. Haut ? Je ne sais pas. Vite ? Il me semble que ce ne puisse pas être la condition sine qua non de cet hopital. Les choses se passent, avancent et suivent un ordre chronologique, mais rien ne doit être fait dans l’empressement. On ne peut pas dire que les évènements soient pressés. Ni que ça courre beaucoup. Ni que l’on se bouscule au portillon. Tout ce que chacun désire ici, c’est arriver à bon port. Evidemment, ils sont tous content quand ils peuvent en finir avec la recherche de leur bonheur d’un temps. Une échappée, une visite, ou quoi que ce soit. Une fois l’objectif accompli, ils sont tous dehors, de toute façon. Alors, je ferais probablement bien de m’appliquer à cette même règle. Je ne crois pas que l’on ait cherché à me gêner. Mais il s’en est fallut de peu pour que les portes ne se referment et que l’ascenseur ne monte. De très peu. Mais voilà…
Qui est-elle ? Je crois que, dans un premier temps, c’est son visage qui m’a attiré. C’est toujours le cas. Quoi que l’on dise, ce que l’on regarde tout d’abord chez une personne, c’est la régularité de se traits. C’est ce qu’il y a de plus rapide. De plus rassurant. Ou, au contraire, de plus déroutant. Autant, un visage peu aisément plaire et distraire, attirer l’œil encore et encore. Autant, il peut dégoûter, pousser à l’ignorer, et développer chez nous un sentiment de révulsion. C’est étonnant. Enfin, on s’y fait, j’imagine. Nous sommes la société de l’apparence. Donc, cet air-là, cette blondeur-là, ces joues et ces lèvres là, ces yeux… non, cet œil… Mince, j’ai manqué mon énumération. Tous ces détails, je les note mentalement. Mais cet œil… C’est particulier. J’ai maintes fois vu des gens pourvus d’un cache de la sorte. Mais là… je reste coi. Je l’observe, silencieux, avant de baisser bientôt mon regard vers les portes qui se ferment. Elle est derrière moi. Une jeune fille comme elle peut-elle réellement porter quelque chose comme ça ? Ce n’est pas dérangeant. C’est juste… je suis curieux.
La cabine part, je crois. On décolle. D’abord lentement, puis un peu plus sûrement, on s’arrache du sol. Fini la terre ferme. Et moi, pris dans un trouble étonnant, je n’arrive à me détacher de cette impression. Bien sûr, je ne suis pas focalisé à l’observer, mais… Je songe à cette apparition. Elle a traversé pour partager cette boite de métal qui va je ne sais où. Si je pouvais regarder derrière moi. Si j’arrivais à me retourner… Seulement, je ne peux que me mettre de côté, m’appuyant sur la paroi, pour soupirer légèrement. C’est une stratégie comme une autre. D’abord, je lève la tête et les yeux vers le plafond, pour inspirer et voir cette ampoule encastrée qui nous éclaire. Ça n’a pas grand intérêt. Toutefois, l’instant suivant, je glisse un regard vers cette inconnue tapie là, à la chevelure d’or, tout comme la mienne, et à la pupille aussi océane qu’il est possible. Je laisse couler mon observation lentement. Et, finalement, cette épaule. Ces épaules, je dirais même. Je suis persuadé - du moins cette idée me revient – que l’on ne peut regarder les épaules d’une demoiselle sans rêver d’avoir des enfants. C’est fantastique. Seulement, ce ne sont là que ces frêles épaules qui bâtissent elles aussi sont corps. J’ai affaire à cette allure qu’elle présente sans doute à qui le veut, une apparence normale, logique et sans artifice. Qu’en est-il de ce dos que je voudrais voir ? Existe-t-il, chez elle, une silhouette féminine, que je pourrais suivre et guetter, épier, détailler, sans avoir à me montrer gênant, ni à croiser son magnifique œil unique ? Certes. Et c’est cela que je veux faire. Les étages défilent, mais qu’importe le mien. Je l’ai déjà observé trop longuement. Seulement, dès qu’elle aura choisi de descendre, sans hésiter, je la suivrai. C’est ça, je dois la suivre. Je dois voir. Je dois constater ses épaules et ne pas la laisser partir comme ça. Le jeu en vaut inévitablement la chandelle, non ? Je n’ai plus qu’à attendre que les portes s’ouvrent pour elle, alors. Et ses pas seront les miens…
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Miki Nakagawa

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MessageSujet: Re: Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa]   Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa] Icon_minitimeDim 14 Oct - 18:51

    Je lis en silence les caractères écris sur le formulaire. Formulaire qui demande pour changer des informations totalement banales que j’ai déjà donné trente mille fois depuis mon arrivée ici. A croire que si on est naturalisé, on n’est pas réellement japonais. Cela m’agace foncièrement et même bien plus, mais je préfère rester polie car cela vaut mieux. Je laisse tomber ma main valide avec le bout de papier sur le côté. Je porte un instant mon regard sur la personne qui m’accompagne pendant ce trajet, n’apercevant à vrai dire que son dos. Moi qui ai l’habitude de détailler les personnes, je suis réduis ici à n’observer qu’une face de sa personne. Mon regard le parcourt de haut en bas, en silence. Détaillant toutes ses formes. Mon regard finit par cesser son balai le long de son torse, me rendant compte que c’est totalement incorrecte de ma part de le détailler de la sorte, même si je dois admettre qu’il n’est pas vilain à regarder de ce que je vois pour le moins. Pas vilain… Cette pensée me fait sourire. C’est sûrement l’un des plus haut compliment que je puisse prononcer sur une personne. Quand on y regarde de plus près, ma vie est d’une tristesse affolante. Cette nouvelle idée m’arrache un énième sourire. Je ne suis vraiment pas nette, ce genre de pensée est loin d’attirer les sourires normalement. Je me complais dans mon isolement et ma triste vie, chacun ses goûts. Je porte mon regard en face de moi, ne prêtant plus aucune attention à la personne qui se trouve un peu devant moi dans cette cage de fer, au combien sinistre. En même temps, disons que les hôpitaux, à la base, ne sont pas particulièrement joyeux. Enfin, tout dépend en réalité, du secteur où l’on se trouve. Il y a des secteurs où les trois quart du temps, tout est joyeux. Telle la maternité.
    Mais bon… Personnellement, vu dans l’état où j’ai atterri à l’orphelinat, je ne veux même pas savoir comment s’est déroulé l’accouchement de ma mère biologique et ce qui s’est passé dans l’intervalle entre ma naissance et mon arrivée soudaine à l’orphelinat. J’appuie ma tête contre la paroi, un mal de crâne commençant à pointer le bout de son nez. Le manque de sommeil ne me réussit vraiment pas, je vais sûrement faire un détour par la machine à café avant de jouer à « Trouver le docteur » en parcourant tout le service. Je sors enfin de mon monologue intérieur en sentant le regard de l’inconnu peser sur moi. Pour autant, je ne lui adresse aucun regard. Gardant mon œil fixé sur les portes de l’ascenseur, comme si j’étais captivée par cela. J’avoue que cela me dérange un peu mais bon, je ne vais rentrer de nouveau dans quelqu’un aujourd’hui juste parce qu’il me fixe. Peut-être qu’il me trouve juste jolie, qui sait ? Je retiens un rire déplacé, pour ne pas avoir l’air d’une folle. Je me fais bien trop d’idée. J’ai vraiment besoin d’un remontant ou peut-être que je devrais tout de suite aller me faire inscrire en psychiatrie, ce serait peut-être une bonne idée… Ou pas.
    Je regarde défiler les nombres, un à un. Trouvant le trajet d’une lassitude et d’une longueur sans nom. Le petit cinq s’illumine enfin, les deux portes s’ouvrant sur nous. Je me dirige vers la porte en dépassant l’inconnu sans un geste ou un regard. Je me glisse hors de l’ascenseur avec rapidité. Recherchant en tout premier lieu une machine à café. Mes talons résonnent dans le brouhaha ambiant des couloirs en ébullition. Au bout de quelques secondes, je mets enfin la main sur un machine. Je pose mon formulaire, ou plutôt m’en débarrasse, sur le haut de la machine. J’ouvre mon sac et commence à fouiller dans le bordel ambiant qui l’occupe, cherchant de la monnaie dans mon sac. Je me rends compte à quel point, j’en ai déjà marre d’avoir ma main droite bloquée et de ne rien pouvoir faire avec pratiquement. Je finis enfin par mettre la main sur mes pièces mais en fait tomber plusieurs sur le sol.


    - Belle journée en perspective, bougonnai-je.

    Je m’accroupis en prenant soin de serrer les cuisses, commençant à rassembler mes pièces de ma main gauche faute de pouvoir les attraper de la droite.

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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa]   Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa] Icon_minitimeDim 14 Oct - 23:06

Je ne dirais pas que ce voyage est ennuyeux. Ni qu’il est particulièrement déplaisant. Pas plus qu’il ne me semble totalement hors de compression. Parce qu’à vrai dire, il est totalement ce à quoi je m’attendais. Dans un ascenseur, rien ne se passe. Si l’on vous dit que ce pourrait être l’occasion d’échanges soudains, et qu’ils pourraient déboucher sur quoi que ce soit de constructif, ou de durable, vous pouvez être sûr qu’il s’agit d’un film. Si vous vous mettez à y croire, alors changez de planète. Dans ce genre de structure, on monte, on descend, mais le temps ne suspens jamais sa course. Ou bien… admettons que je me sois trompé. Il existe bien une possibilité. Cela s’appelle « une coupure de courant ». Mais avouez qu’en dehors des films, il n’y a, justement, que de tristes ruptures électriques qui bloquent des individus seuls dans leur cage d’acier, dans des circonstances fort déplaisantes. Rien d’extra, en somme. Néanmoins, s’il s’était arrêté là, je n’y aurais vu aucun inconvénient. Enfin, les dés étaient jetés bien avant que j’y songe…
De ce fait, elle est sortie. Et, mû par mon envie de la suivre, je joins mon pas au sien. Lentement, sûrement, je sors de la cabine, laisse les portes se refermer derrière moi, et marche paisiblement. Je n’ai pas envie de l’attraper. Ni de la rattraper. Bien que la première hypothèse puisse être amusante, je m’en passerai. Je veux juste… Je veux juste… Voir ses épaules. Oui, pourquoi pas ? Maintenant que j’y repense, cette idée m’apparait enfin dans toute sa grandeur. Ah, ses épaules… N’est-ce pas magnifique ? Elles sont… Hmm, comment sont-elles, en fait ? Frêles ? Non, peut-être pas. Fragile ? C’est un peu un synonyme. Sveltes ? Aisées ? Le mot ne vient donc pas. Je plisse les yeux en l’observant, et espère secrètement qu’elle ne se retournerait pas. Autrement, je serais dans une situation des plus ennuyeuses. Simplement parce que le regard, le vrai, celui qui fait peser la culpabilité, ne m’amuse pas outre-mesure. En tout cas, pas tant que je n’ai pas mis les pieds dans l’engrenage. Quand tout est en place et que j’agis à ma guise, les choses sont différentes. Mais là, je tâtonne. Alors continuons. Jusqu’à ce qu’elle atteigne sa cible. La mienne est toute proche aussi. À cinq mètre devant moi, auprès de cette machine à café, cette blonde a toujours autant d’attrait, et le breuvage à venir me semble un élément parfait pour entamer quelque chose. Ou, du moins, un semblant. Sauf qu’elle laisse tomber des pièces. Et ça, c’est excellent.
Durant les dix premières secondes, donc, je n’ai rien fait. Je n’ai bougé d’un pouce. N’importe qui, dans ce monde, passerait à côté d’une occasion d’être sympathique de ce genre, et continuerait sa route sans s’en préoccuper. Alors, puisque je suis dans son dos, je ne l’aide pas. J’attends. Je patiente. Jusqu’au moment idéal. Là, ce sera parfait : je m’accroupis. Et sans me presser, je ramasse deux, trois, ou plus, de ces pièces qui jonchent le sol. Je les lui tends, simplement, par la suite. Mais, au lieu de veiller à retrouver ma place dans cette pseudo-file d’attente, et la laisser se servir de la machine, j’introduis mes propres yens. Le prochain café à couler sera le mien. Sucré et corsé, si possible. Un sourire, à son attention, vient se peindre sur mes lèvres.

« Désolé. »
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Miki Nakagawa

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MessageSujet: Re: Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa]   Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa] Icon_minitimeLun 15 Oct - 20:42

    Je ramasse mes pièces avec plus ou moins de peine, me disant qu’il y a vraiment des jours où il vaudrait mieux écouter son horoscope et rester au lit. N’importe quoi, je divague totalement. Surtout que d’après l’un de mes colocataires de chambre, j’avais une, je cite « une belle journée en perspective ». Comme quoi, les horoscopes n’ont rien de scientifiques et sont clairement de la foutaise à l’état pur. Surtout que généralement, d’une semaine sur l’autre, tu retrouves toujours les même prédictions. En le répétant comme ça toute l’année, tu m’étonnes qu’un jour ils finiront par dire vrai. Je rêve. Bref, chacun ses croyances, car pour moi on désigne clairement cela par le mot « horoscope ». Je soupire face à mes pensées. Quand on y regarde de plus près, je ne crois en rien. Enfin rectification, je crois en la science et ce que je vois. Alors, le jour où Dieu décidera de se pointer, peut-être que je finirai par y croire, ou pas. Car à ce moment là, cela ne sera plus vraiment une croyance mais un fait avéré.

    Enfin bref. Quelle importance de parler de cela si cela n’arrivera sûrement jamais ? Aucune. Mon cerveau réfléchit vraiment trop, ça en devient presque usant ou c’est plutôt… Tout le temps usant. Si seulement l’être humain fonctionnait comme un être humain et pouvait s’éteindre de temps en temps afin de se reposer, mais réellement. Un sommeil réparateur quoi. Depuis combien d’années je n’en ai pas eu ? Qui sait… A vrai dire, je vis très bien sans. Alors autant ne pas s’en préoccuper et faire avec. « Ainsi va la vie » comme diraient certaines personnes. Cessons de philosopher.Soudainement, une personne s’accroupit et m’aide à ramasser les dernières pièces qui traînaient sur le sol, je les prends sans rien ajouter. Je ne remarque que quelques secondes après que c’est le même garçon que dans l’ascenseur. Quelle coïncidence. Si c’en est vraiment une. Ce que l’être humain appelle généralement une coïncidence n’est que les trois quart du temps un mensonge, ayant fait le geste ou l’action délibérément. Le temps que je me relève, il est passé devant moi à la machine à café. Ce geste qui m’aurait énervé en général, ne me fait ni chaud ni froid. Quand il prit la parole, j’aurai du m’énerver encore plus :

    - Désolé, dit-il dans un sourire.

    Pourtant, à croire que je suis devenue zen ou tellement blasée, mêlant un mal de crâne, que je ne réagis pas, attendant en silence que son café coule sans un mot. Je ne lui adresse qu’une rapide regard, sans aucune expression. J’appuie mon dos à la machine à café pensive, à moitié éteinte en réalité. Une fois qu’il a récupéré son café, je m’en fais couler un noir, sans sucre. Histoire de me remettre les idées en place. Si c’est encore possible, mon circuit nerveux est peut-être déjà totalement bousillé. Ce serait sacrément triste, peut-être que le médecin se trompait, que mon cerveau finirait par saturer et que je ne pourrais plus rien retenir sans oublier autre chose. Comme si c’était possible, cela fait bien longtemps que j’ai cessé d’y croire. Je reporte mon regard sur l’inconnu.

    - Tu m’as suivi jusqu’ici ?

    Moi ou la diplomatie à l’état pur. Je déteste faire des détours et cela se voit à ce moment précis et même très clairement. A quoi bon prendre trente six chemins détournés alors qu’une simple ligne droite beaucoup plus rapide nous tend les bras ? Aucune envie de choisir la première solution.

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MessageSujet: Re: Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa]   Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa] Icon_minitimeMar 16 Oct - 1:46

Je pense que, si elle m’en avait laissé le temps, je lui aurais payé un café. Peut-être même que je lui aurais donné le mien. Encore eut-il fallut qu’elle l’aime comme je le prends, puisqu’il est justement « mon choix ». Dans tous les cas, elle ne serait pas sortie perdante de cette affaire. Je voulais juste m’amuser un peu en voyant quel genre de réaction une jeune fille comme elle pouvait avoir, face à la provocation. Enfin, ce n’était pas bien méchant. Toujours est-il qu’elle n’avait rien dit. Elle s’était servie, posée contre la machine et… j’ai pu attendre. Touillant lentement mais sûrement mon breuvage, je l’ai observé par de discrètes ou distraites œillades, et l’ai détaillée sans trop m’attarder. Jusqu’à ce que les mots résonnent à mes oreilles, en fait. Moi, la suivre ?

« Hmm… Eh bien, je crois plutôt que c’est toi qui me suivais, non ? Tu as fini par me doubler en passant par l’ascenseur, puis je suis repassé devant à la machine et… »

C’est tout, je crois. C’est là, dans ce pointillage, dans ce léger silence qu’impose ma voix s’atténuant, que se termine ma brillante démonstration. Je n’ai pas d’excuse valable, mais je peux répondre à n’importe quoi. Ainsi, elle sera satisfaite ou non. Qu’importe. Je veux juste savoir ce qu’il en sera. Je lui ai ramassé un peu de monnaie, n’est-ce pas suffisamment cher payé pour être excusé ?
Je souris, de toute façon. Sans me forcer, certes, mais mon enjouement est plus ou moins visible. Je parcoure encore de mes yeux cette étrange demoiselle à la chevelure aussi pâle que la mienne. Quoique, peut-être l’est-elle davantage. Sa blondeur est distrayante. Son visage et sa peau blanche m’enchantent. Aussi, je trouve un second motif à lui rétorquer. Faux, sûrement, lui aussi, mais de mon cru.

« Je t’ai pris pour ma sœur. Ou bien peut-être pour une amie. Ou fille que j’aurais pu croiser il y a longtemps. Une connaissance, tout du moins… »

C’est encore bien vague et ne va pas bien loin. Mais ça m’amuse, alors ce sera tout se qui compte. Trempant mes lèvres dans le café, je sens la chaleur m’envahir, et constate que la discussion est amorcée. De ma faute. Ou de la sienne. Mais je parle trop, quand il s’agit de raconter des balivernes et tenter de devenir un centre d’attention. Je veux capter, maîtriser et jouer. C’est comme ça. C’est plus fort que moi. Mon âme russe s’élève à cette seule pensée, tandis que mes racines japonaises récemment établies me poussent à agir. Je n’ai rien à perdre dans ce pays. Et surtout pas ici.
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MessageSujet: Re: Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa]   Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa] Icon_minitimeDim 21 Oct - 17:32

    « Je t’ai pris pour ma sœur. Ou bien peut-être pour une amie. Ou fille que j’aurais pu croiser il y a longtemps. Une connaissance, tout du moins… »

    A mourir de rire. Typiquement le genre de phrases bateaux que je déteste le plus souvent entendre. Je doute qu’il me drague mais c’est le style de phrase qu’utilisent les playboys ou dragueurs du dimanche afin d’engager plus ou moins la conversation avec une fille. Dragueur du dimanche, le mot est bien faible. Telle phrase qui m’agace profondément et qui me donnent des envies de meurtres en général. Mais bien disposé, je ne rétorque rien sur le coup, récupérant mon café une fois terminé de ma main gauche. Je le porte à mes lèvres et boit une gorgée, sentant le nectar chatouillé ma gorge en me brûlant à moitié la langue au passage. Juste ce dont j’ai besoin pour refaire surface le temps de quelques heures. Peut-être que je devrais même m’en boire un deuxième. Ou pas. Il vaut mieux éviter d’avoir envie de sauter au plafond ou de m’énerver très vite si je dois naviguer dans ce bâtiment pendant des heures et des heures. Sinon, je risque de très vite retourner leur hôpital. Mon naturel colérique est vraiment flippant, je laisse un minuscule sourire en coin parcourir mes lèvres tandis que je bois une seconde gorgée, reportant mon attention sur la personne qui se trouve en face de moi. Plantant mon œil sur lui sans rien dire.

    A ce moment précis, deux choix s’offrent à moi. Soit je lui tourne le dos et m’en vais sans un mot, technique de la fuite, ce que je fais souvent pour éviter la confrontation quand je suis de mauvaise humeur, ou juste car je n’ai pas envie de me prendre la tête pour des conneries, en restant polie bien évidemment. Soit je rentre dans son jeu et lui répond comme une petite fille docile. Bizarrement, aucune de ses deux options ne me plait ni ne semble m’inspirer plus que l’autre. A croire qu’aujourd’hui, même mon cerveau traîne et me laisse tomber. Désespérant. Etre indécise ne me ressemble pas. Optons peut-être pour un condensé des deux ? Je réponds et je m’en vais ? Cette idée me parait mais totalement idiote. Peut-être parce qu’elle est. Je pense surtout que je réfléchis beaucoup trop pour quelque chose qui devrait être naturelle.

    Est-ce que je me trompe ? Peut-être bien que oui… Qui sait ? Peut-être que je ne suis qu’un robot à la service du savant fou qui occupe mon cerveau, celui qui me torture depuis ma naissance. Esclave de mes pensées. Un savant fou… On aura tout vu. Bref, je divague légèrement là. Voir même totalement quand on y regarde de plus près. A tel point qu’il me semble même que mes paroles et pensées seraient totalement incompréhensibles aux yeux de personnes extérieures. Remarquant,aussi, seulement maintenant que quelques minutes sont passés depuis sa dernière parole, installant un silence pesant autour de la machine. Silence coupé de temps en temps par le passage d’une infirmière, d’un patient ou même d’une médecin. Je laisse échapper un soupir avant d’enfin lui répondre :


    - Grotesque. Il n’y a que cela à dire, encore un qui cherche à se rendre intéressant.

    Je finis mon café, plis le gobelet et le jette dans la poubelle juste à côté de la machine dans un enchainement de geste machinal.
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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa]   Au secours, je suis claustrophobe ! [PV Miki Nakagawa] Icon_minitimeDim 21 Oct - 18:56

Sans doute ai-je raté quelque chose. Mais quoi ? À bien y réfléchir, il se pourrait bien que tout ceci soit à la faute à mon manque d’intro. L’improvisation ne pouvant aboutir à rien, j’ai certainement confondu vitesse et précipitation. J’aurais pu, comme à présent, prendre plus de temps pour observer cette délicate jeune fille, ou même lui offrir son café. J’aurais pu. J’aurais du. Le conditionnel referait le monde, c’est bien connu. En tout cas, je me suis foiré. Ne reste plus qu’à subir le moment de l’instant, et à terminer mon breuvage. J’ai prit l’habitude des gobelets en plastique, certes, mais ceux-ci ont un goût qui ne me plait guère. Parce que je n’ai pas réussi à faire mouche. Et parce que j’ai foiré ma seule et unique occasion d’arriver à la meilleure conclusion. En clair, les mots qu’elle me jettent ne sont pas pour me faire plaisir. Ils seraient même du genre à me faire plisser les yeux. À la regarder avec ce semblant d’une émotion incalculable. Je fais claquer ma langue sur mon palais, comme si cela pouvait être agaçant, et l’observe de nouveau.

« Je suis intéressant. Peut-être pas autant que toi, c’est vrai, mais… »

Oui, il est vrai qu’elle ne me laisse pas indifférent. Sinon, je ne serais évidemment pas descendu de l’ascenseur. Je n’aurais quitté mon trou et me serais gentiment perdu dans l’hôpital, à chercher un pseudo-ami que j’ai du égarer quelque part dans les étages. Mais rien ne presse. Et j’ai envie de goûter au fruit de la victoire. Je ne veux pas voir cette fille s’échapper. Pas avant de savoir qui elle est, ce qu’elle est, et pourquoi elle l’est.

« Admettons que je t’ai suivi. Que dirais-tu de continuer sur cette lancée ? »

Je reconnais avoir le don pour faire ou dire n’importe quoi. Présentement, je n’avais à gagner que d’être en compagnie d’une blonde étrange, visiblement blessée et affaiblie. Amatrice de café, elle devait se trouver confronter à maints problèmes : les uns physiques, les autres psychologiques, et je n’étais pas là pour arranger les choses. Quoique…

« Nous pourrions dire que je travaille ici. Que mon but est uniquement de t’aider et de te faciliter les choses dans cet établissement. Tu n’as pas grand-chose à y perdre, après tout… »

C’était une façon de dire les choses. Si, dans un premier temps, j’avais pensé à lui dire qu’un serpent n’est pas du genre à lâcher sa proie, surtout si cette dernière est blessée ou fatiguée, je ne suis pas sûr qu’elle l’aurait bien prit. Alors que là, en me dédouanant de mes obligations, en passant du rôle de stalker à celui de « personne presque utile et agréable », je devais marquer des points. Jetant finalement mon gobelet vide, je regardais ma montre d’un air plus ou moins professionnel. Être infirmier ou travailler à l’hôpital n’avait jamais fait parti de mes ambitions ou compétences. Mais un médecin, ou quelqu’un du corps médical, devait forcément s’occuper de son temps et de la manière dont il avait à le gérer, donc… c’était à elle de voir, maintenant.
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