Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
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 Si le coeur vous en dit...

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Judith Zam

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MessageSujet: Si le coeur vous en dit...   Si le coeur vous en dit... Icon_minitimeMar 12 Mar - 16:43

Judith avait serré son père dans ses bras, et avait souri à sa mère, qui la regardait avec dédain, encore en colère de tout ce que Judith avait fait, ou plutôt de tout ce qu'elle n'avait pas fait. Après un signe de la main, elle était montée dans l'hélicoptère privé de la famille Zam, son smartphone à la main, les yeux rivés sur l'écran, tentant de ravaler le chagrin qui lui montait au fond du coeur. Le pilote se retourna si brusquement, que Judith n'eut même pas le temps de camoufler une petite larme sur sa joue:

* Mademoiselle, vous êtes prête? Nous décollons dans une minute, direction.... Que se passe-t-il?!
* Je suis prête, occupez-vous donc de vos affaires!
* Bien mademoiselle, oui mademoiselle


L'hélicoptère avait décollé dans un vacarme assourdissant, que Judith n'avait pourtant presque pas perçu, tant les pensées les plus absurdes résonnaient dans sa tête.

Quelques heures plus tard, il atterrissait dans l'enceinte du pensionnat dont on lui avait parlé. Elle était descendu, le visage frais, et une expression de supériorité gravée dans le regard, elle avait empoigné ses valises, avait fait un court détour du côté du bureau, histoire de bien terminer son inscription, puis, d'une démarche lente, cadencée, et féline, du haut de ses escarpins en satin, elle avait rejoint la chambre numéro 37. Elle avait posé ses affaires sur son lit, et avait commencé à les sortir minutieusement, en veillant à ne pas froisser ses robes de soirées ou ses sous-vêtements de marque, puis elle s'était allongée, cette fois avec beaucoup moins de grâce, sur son lit. Elle ressemblait à une jeune fille exténuée, tout ce qu'il y a de plus banal. Elle ferma les yeux un court instant, et le visage sévère de sa mère, accompagnée de son regard de dédain, lui fit les rouvrir immédiatement.

La poignée de la porte tourna doucement, et laissa à Judith le temps de s'épousseter, et de reprendre une allure parfaite, bien droite, devant sa valise, avant que l'un, ou l'une de ses colocataires n'entre. Elle se retourna doucement, et toisa l’intéressé(e) de haut en bas, à qui allait-elle donc avoir à faire?

[HRP: c'est sur que dans une chambre, c'est un peu limité comme sénario, mais j'avais envie de rp, donc si jamais ça vous dit aussi :3 ]
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Anastasia Heacroft

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MessageSujet: Re: Si le coeur vous en dit...   Si le coeur vous en dit... Icon_minitimeMar 12 Mar - 18:17

Je commençais sérieusement à me demander si j'avais bien fait de changer de vie à ce point.

Retourner en cours, c'était à n'en pas douter une excellente idée.
Déménager c'était déjà un peu plus radical, mais changer d'air ne pouvait que me faire le plus grand bien.
Par contre, choisir un pensionnat - ce qui revient à vivre dans un établissement scolaire - et qui plus est au Japon, là j'avais peut-être été légèrement ambitieuse...
Connerie de métaphore du soleil levant.

Quoi qu'il en soit, il était trop tard pour faire machine arrière. Le taxi venait de me déposer devant l'école, et je n'allais pas pouvoir me cacher éternellement à l'intérieur. Je prie donc une grande inspiration, fermais les yeux et récitais mentalement une petite prière.
"Faites que tout se passe bien."
Ce qui en soit était parfaitement stupide, étant donné que je n'étais absolument pas croyante. Ma propre bêtise me fit sourire, et je me résolus à sortir du véhicule, en prenant soin de ne pas oublier mon sac.

Il faisait un froid terrible, à peine la portière ouverte je sentis une rafale de vent s'engouffrer sous ma veste. J'aurais vraiment dû me couvrir un peu plus, quelle conne. Je m'étais contentée d'enfiler des bas noirs surmontés d'un peu de dentelle, avec les portes-jarretelles assortis ainsi qu'un petit short en jean. Certes, cela peut sembler vulgaire de laisser entrevoir ce genre de dessous mais je ne trouvais pas cela choquant, j'espérais que le pensionnat tolérerait ça. Pour ce qui est du haut j'avais simplement mis un débardeur rouge recouvert de dentelle noire - l'un de mes favoris - avec mon long manteau de couleur sombre lui aussi. Pour compléter la tenue, j'avais ajouté une petite dizaine de chaines autour de mon cou, et chaussé mes fidèles bottes. Avec mes yeux maquillés de noir - j'avais opté pour un effet "smoky" - j'avais des airs de rockeuse et cela me plaisait bien.
Mais j'étais une rockeuse gelée, et ça, ça me plaisait nettement moins.

La vue de l'établissement me fit vite oublier ma condition. Devant moi se dressait un immense portail, ouvert, qui donnait sur une grande cour. Je pouvais apercevoir le pensionnat un peu plus loin, dont le nom était affiché sur une magnifique plaque à l'entrée.
Je sentis mon coeur se serrer. Et si je n'étais pas capable d'y vivre ?
Qu'allais-je faire, implorer mes parents pour pouvoir retourner chez eux, plus déprimée que jamais ?
Des centaines de questions se bousculaient dans ma tête, toutes restaient sans réponse.

D'un coup je fus tirée de ma rêverie par une main qui venait de se poser sur mon épaule.
Le chauffeur du taxi avait sorti ma valise du coffre, il me la tendait.
C'était un vieil homme, sans doute au moins la soixantaine. Il était habillé sobrement, simplement, et posait sur moi un regard apaisant. Il me fit un léger sourire encourageant, comme s'il avait saisit mon trouble, et me souffla deux mots.
"Bon courage."
Ce n'était pas grand chose, on aurait presque pu prendre cela pour de la politesse. Mais c'était dit avec tant de douceur, de calme que cela me retira ce poids que je portais sur le coeur.
J'aurais tout le temps de me poser mille questions plus tard.
Actuellement, il fallait que je me soucis de mon avenir. Et il était là, juste devant moi.

"Merci", lui répondis-je avec un sourire reconnaissant tout en réglant la course, et en glissant un petit pourboire.
Il me sourit une dernière fois, remonta dans ton taxi et disparut au loin.

Je regardais la petite voiture s'éloigner jusqu'à ce qu'elle sorte de mon champs de vision. Ensuite, prenant mon courage à deux mains, je pénétrais à l'intérieur de la cour. Rapidement, je fus arrivée à l'intérieur du pensionnat et je me mis en quête du bureau, histoire de régler les formalités si formalités il y avait.
Heureusement, ce n'était pas trop mal indiqué et les couloirs étaient vides - les cours avaient sans doute déjà commencés. Je remplissais des papiers, j'aidais la secrétaire à en retrouver d'autres, et c'est finalement au bout d'une petite heure que je ressortis de la pièce, les clefs de ma chambre en main.

"Chambre 37, avait précisé la secrétaire, vous serez quatre à y vivre. Une de vos camarades est justement passée il y a peu de temps, peut-être la croiserez-vous."

Elle eut aussi la gentillesse de m'indiquer le chemin pour atteindre la fameuse chambre, je n'eus donc aucun mal à m'y rendre. Au fond de moi, j'espérais un peu que la fille dont avait parlé la secrétaire ne serait plus à l'intérieur, j'étais particulièrement à cran à cause de ce nouvel établissement et je n'avais pas trop envie d'être vue dans cet état.
Bonjour la première impression !

Arrivée devant la porte, je prie une grande bouffée d'air, étirais doucement mon cou histoire de sembler un petit peu plus détendue que je ne l'étais vraiment, puis entrais.

Comme je m'y attendais, une fille était déjà là. C'était une jeune femme ravissante, d'une incroyable beauté.
Je tâchais de sourire, et la saluais avec enthousiasme.

"Bonjour ! Comment vas-tu ?"

Alors que je prononçais cette phrase, mon regard s'attardait sur la demoiselle. Elle possédait d'immenses yeux bleus de toute beauté, et avait des traits fins. Je jetais aussi un oeil à la chambre, elle n'était pas bien grande mais avait l'air chaleureuse.
Réalisant que j'étais toujours plantée dans l'entrée telle une grosse quiche, je m'avançais et fermais la porte derrière moi. J'avisais au passage un lit qui n'était visiblement pas occupé, près de la fenêtre, et posais mon sac et ma valise dessus, en vue de la vider.

"Au fait ! Je m'appelle Anastasia Heacroft. Et toi ?" lui demandais-je en souriant, d'une voix que je voulais douce et posée.
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Judith Zam

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MessageSujet: Re: Si le coeur vous en dit...   Si le coeur vous en dit... Icon_minitimeVen 15 Mar - 16:20

Judith contemplait à présent la jeune femme entrée dans les dortoirs. Elle semblait un poil plus âgée, et était habillée avec beaucoup de goût, bien qu'un peu trop vulgairement pour Judith. Pour une fois, la jeune Zam ne put observer de haut en bas l'intéressée en face d'elle, et ce pour une raison assez évidente: les yeux bleus de la jeune blonde ne pouvait plus se décoller du regard gris et pénétrant de son interlocutrice. Elle en fut soudainement jalouse, comment se pouvait-il qu'il existe sur Terre une personne avec des yeux plus attirants que les siens? Puis elle laissa vagabonder son âme aux porte de celle de la brune en face d'elle. Physiquement, elle ne paraissait pas énormément plus âgée que Judith, pourtant, ses yeux dégageaient un sentiment de mâturité, et à la fois de lourdes conséquences, un regard presque accusateur, et à la fois serein. Pour la première fois, la Fashion Idol pouvait avoir un petit apperçu de l'effet que son propre regard infligeait aux gens, même si, face à ce regard-ci, elle n'était plus tout à fait sure d'être de taille.

Elle qui avait d'abord prévu d'agir comme à son habitude face aux Australiens qui lui avaient été donné de rencontrer, elle perdit soudainement ses moyens, autant par crainte que par respect, face à cette f... Créature, en face d'elle. Le mot femme n'étant pas assez puissant, pour exprimer l'impression de force, et de mystère qui régnait autour d'elle. Ses réflexions furent interrompues par quelques paroles. Elle secoua la tête, chassant l'attitude béate qu'elle devait arborer depuis quelque temps. Elle se rassit sur le lit, avec délicatesse, passant une main parfaitement manucurée dans ses longs cheveux blonds, oubliant par la même occasion de répondre à la question. L'autre ne parut pas pour autant déconcertée, elle alla s'asseoir sur le lit prêt de la fenêtre, posa ses affaires, et se tourna de nouveau vers Judith, pour lui demander son prénom.

La voix de la jeune femme, Anastasia apparemment, semblait trembloter, mais restait tout de même douce, et plus ou moins posée, alors Judith lui répondit sur le même ton, calme, imperturbable, presque sympathique:

"Judith Zam, enchantée!"

C'était bien la première fois que Judith s'adressait ainsi à une inconnue, elle avait plutôt l'habitude de les envoyer balader, mais cette fois était... Différente. Anastasia, en plus d'une apparence soignée, avait, elle le savait, un caractère qui valait le détour, et le mystère qui l'englobait, ainsi que la découverte de cette personne, l'attirait beaucoup plus que les habituelles tergiversions autour d'une paire de chaussures, ou d'une robe carrément "Has been", bien qu'il paraissait invraisemblable qu'une personne humaine autre que Judith puisse avoir cet effet là sur elle-même.

[pas de réponse à mon MP, je poursuis, si les coloc' veulent nous rejoindre en route, pas de problème ]
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Anastasia Heacroft

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MessageSujet: Re: Si le coeur vous en dit...   Si le coeur vous en dit... Icon_minitimeJeu 11 Avr - 1:08

J'espérais que mon lit n'allait pas s’effondrer sous le poids de ma valise. Comment une si petite chose pouvait-elle être aussi lourde, sérieusement ? Je n'avais pourtant pas le souvenir d'y avoir mis des briques. Dieu merci, le meuble ne céda pas. J'ouvris donc mon bagage, j'avais bien fait de tout y ranger correctement. Mes vêtements étaient soigneusement repassés, pliés, triés selon un code que j'étais la seule à comprendre. Je tâchais de ne pas faire de mouvement brusque, chacun de mes gestes était souple, lent, comme si la jeune fille présente était une frêle biche que je ne devais surtout pas effrayer.

"Judith Zam, enchantée !" me répondit-elle, d'une voix mélodieuse, merveilleuse. J'avais envie de l'entendre parler encore et encore, quand bien même le ton employé n'était pas des plus chaleureux, elle possédait un timbre de voix qui me plaisait énormément.

"Moi de même !" dis-je, levant brièvement les yeux de ma valise pour lui lancer un sourire doux.

Judith... C'était particulièrement beau. D'où est-ce que cela pouvait bien venir ? Je penchais la tête un court instant, fouillant dans ma mémoire. J'en avais déjà connu une il y a bien longtemps, si mes souvenirs sont exactes ce prénom signifie "la juive"... L'était-elle, ou est-ce que cela n'avait aucun rapport ? Je fus tentée de lui demander mais me repris bien vite : c'était prématuré comme question, personnel, et surtout je n'avais pas la moindre envie de me lancer dans un sujet tel que la religion. Je cherchais donc rapidement un sujet qui pouvait convenir, tout en tripotant mes affaires toujours sagement logées dans ma valise. Rien ne me venait, quelle conne, pas foutue de dire plus de deux mots. Le stress sans doute, il fallait que je me détente. "Ressaisis-toi, tu vas passer pour une abrutie." m'ordonnais-je mentalement. Et là, miracle, l'une de mes mains rencontra une plaquette de comprimés, des anxiolytiques. Par-fait ! Je glissais deux cachets dans ma bouche, attrapant au passage une bouteille d'eau qui traînait dans mon sac, lui-même à côté de ma valise. Bon, il n'y avait plus qu'à assurer le temps qu'ils fassent effet, ensuite tout irait mieux... Qui plus est, c'était un excellent prétexte pour engager la conversation.

"Léger mal de tête, le voyage fut un peu long !" me justifiais-je, en regardant Judith. Dieu qu'elle était belle, je n'en revenais pas... Mais je ne devais surtout pas me laisser impressionner.
"D'ailleurs, tu viens d'où ?" demandais-je, réellement curieuse d'en savoir plus sur elle. "J'espère que ça ne te dérange pas que je vide ma valise pendant que nous parlons, mais j'ai hâte d'avoir réglé ça : plus vite je commence, plus vite c'est fini !" ajoutais-je en attrapant une pile de vêtements pour les porter jusqu'à une petite armoire en bois dans le coin de la chambre.

J'étais tentée de lui jeter des coups d'oeil, d'observer encore cette charmante créature, sagement assise sur son lit... Mais je me ravisais, nous étions dans la même chambre et j'aurais tout le temps de l'admirer au cours de l'année. Je me focalisais donc sur mes affaires, faisant des aller-retours entre mes bagages et la fameuse armoire. N'empêche, quelle chance, cette femme était un véritable régal pour les yeux. J'espérais que l'on allait s'entendre, je ferais tout pour... De toutes façons, à moins qu'elle croise un jour l'un de mes vieux démons, il n'y avait pas de raisons que cela ne se passe pas bien entre nous. J'avais rencontré des tonnes de personnes par le passé, et avais avec le temps appris à m'adapter à chacun.
Il n'était en vérité pas très difficile d'apprivoiser les autres : l'essentiel était de savoir écouter et s'intéresser à eux.


HRP : Encore désolée pour le temps de réponse, et pour la qualité du RP. >< Je ferais mieux la prochaine fois !
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MessageSujet: Re: Si le coeur vous en dit...   Si le coeur vous en dit... Icon_minitime

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