Suite [De retour à l'infirmerie PV Soen]

Je jetais un regard vers le jeune homme qui avait l’air d’accord pour aller faire un tour ailleurs, dehors, loin de cette pièce, de tout le monde. Je vais étouffer de nouveau si je reste enfermée et couchée sur un lit toute la journée. Je me redressais pour ensuite me mettre assise sur mon lit et regardais toujours Soen.

- Ma mère travail dans le milieu médical. Je peux comprendre que ca doit pas être facile pour toi. Mais tu n'a aucun moyen de contrôler ton "autre toi" ?

Sa voix était plutôt calme et posée lorsqu’il avait posé cette question. Je me relevais ensuite lentement, puis vit qu’il essuyait de nouveau un vertige. Je secouais un peu la tête puis lui proposais mon aide. Mais en fait, sans le lui donner le temps d’agir ou de répondre, je le pris par le bras gauche, vu que l’autre est en écharpe et je l’emmenais avec moi à l’extérieur de l’infirmerie, avant que l’infirmière vienne nous voir, en se demandant où on est passé. Un point de sa phrase m’a fait tilt un peu en retard. Sa mère travaillait dans le milieu médical ; c’était toujours bon à savoir tiens ça. Bref, toujours avec Soen sous le bras si on peut dire ça, je me dirigeais à travers les couloirs, qui étaient plutôt déserts tiens. C’est surprenant pour une fois mais bon, on ne va rien dire. Sûrement qu’à cause de la panique créée par Yoru, tous vont me fuir. Ah quelle belle idée, ça je l’avoue. Pleins d’ennemis, pleins de personnes qui ne voudront plus m’approcher, j’avoue que j’adore ça.

Mais le temps n’était pas vraiment à ça. Nous faisions route pour aller sur toit et il fallait encore que je donne quelques explications au jeune homme qui devait être encore sous le choc de s’être fait attaquer comme cela. Ce qui était tout à fait normal.

« Disons que j’ai normalement le contrôle permanent mais lorsque je commence à bouger au niveau d’activités sombres, elle veut se manifester… Le sang en très grande quantité est l’un des facteurs qui l’a font venir… alors soit j’en perds le contrôle, soit je la laisse faire volontairement mais parfois, je suis obligée de me scarifier… pour arriver à reprendre le contrôle. Elle déteste alors elle se casse… »

Je m’étais arrêtée quelques instants puis me tapais limite la tête contre le mur en disant cela. Je détestais devoir donner des explications là-dessus mais je n’avais pas le choix, il en avait été une victime première. Je me remis ensuite à marcher, ne tenant plus le garçon cette fois-ci. Arrivée à proximité de la porte qui menait au toit, je vis un mec que je reconnaissais très bien ; un que je n’aimais pas tellement car il n’arrêtait pas de me faire chier et me faisait bien rappeler à chaque fois que je le voyais, combien j’ai été faible de m’être pris son couteau presque en plein œil. Oui, c’est lui qui m’a fait cette putain de cicatrice en dessous de l’œil. Ca date de longtemps mais par je ne sais quelle raison, il s’est retrouvé au pensionnat. Maudit soit-il enfin… Bref, il nous regarda puis s’approcha de moi pour passer une main sur la cicatrice qu’il m’a faite, en même temps, qu’avec son autre bras, appuyer sur mon bras en écharpe. Je ne sais pas ce qu’il cherche à obtenir mais je ne compte pas le laisser faire bien longtemps. De ma main encore valide, je lui pris le poignet, celui qu’il tendait vers mon œil puis le lui fit baisser en claquant d’un coup.
Je n’ai pas vraiment envie de me battre avec parce que je sais comment il fonctionne. Nous avons été en maison de redressement ensemble donc je le connais assez bien, et ce malheureusement. Il y va toujours de la même manière. Je l’attends avec son couteau, je sais qu’il va le sortir… En effet, quelques secondes plus tard, il le sortit s’approchant de mon œil directement. Seulement, je ne pus pas bien me défendre avec un bras en écharpe, enfin plus trop en écharpe vu qu’il était entrain de m’y appuyer dessus comme un malade. Je mis ma main devant mon œil pour que le couteau ne touche et heureusement, il ne me l’a pas transpercé. J’aurais eu juste le bout du couteau sur ma main. Puis après, là par contre, c’est allé trop vite pour que mes yeux suivent quoi que ce soit, que je me retrouvais les deux mains dans le dos, que Erawn (c’est comme ça qu’il s’appelle on va dire) me tenait avec une main. Il me serrait tellement fort que je fis une grande grimace, à cause de la douleur de mon bras et ma main droite. Son couteau atterrit une fois de plus devant mon œil gauche, au niveau de la cicatrice et comme si cela ne suffisait pas, il accentua la cicatrice, pour qu’elle puisse se voir à jamais. Le sang allait couler de nouveau. Je dois vite agir ; elle ne doit pas revenir. J’ai bien dû mettre au moins une bonne dizaine de minutes avant de me débarrasser de lui, chopper Soen par le bras et courir dans les escaliers qui mènent au toit avant de m’effondrer sur le sol et essayer de reprendre une respiration normale, fermant l’œil où j’avais la cicatrice.

« Dé… désolée… c’est un merdeux qui me connait un peu trop bien malheureusement… et qui me refait ça à chaque fois qu’il me voit… enfin surtout quand je ne suis pas en état de me défendre du mieux possible… »

Après avoir repris suffisamment mon souffle, je me relevais tant bien que mal pour aller m’assoir contre le mur du local et sortir de mon sac ma petite trousse de secours ; bah ouais j’ai toujours ça sur moi on sait jamais. Puis, je commençais déjà à passer du coton sur la cicatrice pour qu’elle stoppe de saigner avant de regarder de nouveau Soen, un œil fermé.

« On en était où sinon ? L’autre m’a perturbé pour le coup. Je le retiens, ce salopard. Je vais le lui faire moi sa fête. »

Le ton que j’avais employé au départ était plutôt doux mais après, il était devenu plutôt froid, voire un poil menaçant.

Spoiler:

Soen marcher désormais a coté d'elle, elle l'avait attrapé par son bras pour l'entrainé hors de l'infirmerie, ce qui n'était pas plus mal aprés tout car le jeune homme n'aimait pas du tout ce genre d'endroit. Bref les voila dans le couloir ou ils purent reprendre la discussion sans risque d'être écouter, enfin façon de parler naturellement.

- Disons que j’ai normalement le contrôle permanent mais lorsque je commence à bouger au niveau d’activités sombres, elle veut se manifester… Le sang en très grande quantité est l’un des facteurs qui l’a font venir… alors soit j’en perds le contrôle, soit je la laisse faire volontairement mais parfois, je suis obligée de me scarifier… pour arriver à reprendre le contrôle. Elle déteste alors elle se casse…

La suite, Soso n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il se passa, un type c'était jeté sur Rei avant que le jeune homme ne puisse reagir. Mais Rei sembla bien s'en tirait. Soen chercha quelque chose qui pourrait lui servir d'arme, a mains nue, l'étudiant n'était pas particulierement doué mais avant qu'il n'est put trouver, il se fit saisir par le bras et emmené sur le toit. Soen s'en voulait un peu de n'avoir rien eu le temps de faire mais bon, l'instant était passer.

- Dé… désolée… c’est un merdeux qui me connait un peu trop bien malheureusement… et qui me refait ça à chaque fois qu’il me voit… enfin surtout quand je ne suis pas en état de me défendre du mieux possible…

Le jeune homme la regarda puis s'approcha un peu d'elle. Elle ajouta d'une voix de moins en moins douce.

- On en était où sinon ? L’autre m’a perturbé pour le coup. Je le retiens, ce salopard. Je vais le lui faire moi sa fête.

Soen ne savait pas quoi dire, elle semblait avoir mal, mais vu comme elle était équiper, l'étudiant se dit qu'elle devait avoir l'habitude de ce genre de mésaventure. Bref, il s'approcha d'elle dans l'idée de l'aidé un peu. Sa jeune soeur se blessé aussi parfois et puis la ou Rei s'était blessé, ce n'était pas pratique du tout pour elle.

- Je vais t'aidé, t'en fais pas, laisse moi faire.

Il voulu lui sourire, mais rien ne vint. Le jeune homme garda un visage impassible puis ajouta tout en approchant ses mains de la trousse de Rei, il se saisit du coton et commenca a passé sur la cicatrice avec douceur, si quelqu'un de sa famille aurait était présent, cette personne aurait dit que Soen ressemblait vraiment a sa mere.

- Ca fait combien de temps, que tu es comme ca ?

J’étais toujours assise contre le mur du local, ma trousse de secours en main et m’arrêtais quelques secondes pour passer ma main gauche sur mon bras en écharpe. Il m’avait bien fait mal cte sale fils de pute et dès que je le vois, je lui tranche la jugulaire s’il le faut pour qu’il s’arrête. Je vis ensuite Soen s’approcher de moi puis rester comme impassible. Je pensais bien qu’il m’en voulait toujours mais je ne cherchais pas à protester quoi que ce soit.

- Je vais t'aidé, t'en fais pas, laisse moi faire.

Je laissais mon œil fermé puis je le vis prendre le coton, aller dans ma trousse de secours et commencé à passer doucement sur la cicatrice. Heureusement, elle ne me faisait pas grand mal mais ça m’énervait au plus haut point, que ça allait de nouveau se voir pendant quelques longues semaines.

- Ca fait combien de temps, que tu es comme ca ?

Que quoi… Sa question me laissa perplexe quelques instants. Il devait sans aucun doute parler de mon trouble. Oui, il voulait qu’on continue cette conversation, même si j’avoue que j’avais beaucoup de mal à tout dire, tellement que j’en ai peur et que je déteste ce côté de moi, bien que parfois, j’avoue il me sert bien. Je ne répondis rien dans un premier temps, continuant de passer ma main sur mon bras qui me faisait bien mal. Je suis masochiste mais pas à ce point-là tout de même… Pffeu, tant pis, je retournais en cas à l’infirmerie prendre une dose de morphine. Avec tout ce que j’ai déjà pu ingérer depuis une bonne année. Bref, je laissais toujours mon œil fermé puis fouilla dans ma trousse pour tâcher de trouver une bande ainsi que mon cache œil que je mets lorsque ma cicatrice se voit vraiment trop, comme maintenant en l’occurrence. J’y gardais dans un premier temps dans la main, le temps que Soen finisse avec le coton puis le regardais, lui adressant un mince sourire.

« Depuis combien de temps… ce doit faire près d’un an et demi ; depuis mon entrée en fait… enfin je crois… Je ne m’en rappelle pas vraiment donc… je ne peux pas te dire exactement. »

Puis prit un petit miroir qui était dans sa poche et commença à bander l’œil puis mettre son cache œil, de façon à ce que sa cicatrice ne se voit plus. Une fois le temps de m’habituer, je rangeais la trousse de secours dans mon sac puis regardais une nouvelle fois Soen avant de regarder quelques secondes mon bras. Je voulais faire débloquer la conversation mais je ne savais pas trop comment ; je ne suis pas du genre très sociable à l’habitude alors je n’ai pas tellement de sujet de conversation… Tant pis, je me jette à l’eau…

« Hum euh sinon… tu aimes bien ce genre d’endroit ? »

Ouais j’avoue c’était nul à chier u_u comme question.

Soen continua de la soigner, puis remit ses affaires dans la trousse tout en ecoutant sa réponse.

- Depuis combien de temps… ce doit faire près d’un an et demi ; depuis mon entrée en fait… enfin je crois… Je ne m’en rappelle pas vraiment donc… je ne peux pas te dire exactement.

Le jeune homme sembla pensif un moment, perdu quelque part dans son esprit. Avait-il seulement écouter ce qu'elle avait dit ? Pas vraiment a vrai dire, Soso revint a lui quand elle avait fini, mais n'allait pas lui demander de recommencer. De toute façon, au fond la reponse n'était pas vraiment important car elle devait quand meme vivre avec. Soen s'en voulu d'avoir posé une question comme ca au bout du compte. Ca ne change pas grand chose, c'est comme sa cicatrice a lui, elle est la, peu importe depuis quand, elle ne partirait pas des demain.

La jeune femme se mit un bandeau sur l'oeil, visiblement, elle était équipé, ce qui donna presque a Soen l'envie de sourire, mais l'instant ne s'y preté pas.

- Hum euh sinon… tu aimes bien ce genre d’endroit ?

LA question a laquelle Soso ne s'attendait pas. Que repondre d'ailleurs, le jeune homme n'aimait pas vraiment cette endroit. Il l'avait aimé pendant un moment, mais maintenant, il avait envie de partir. Se trouvait un travail et vivre sa vie sans avoir aucun rapport avec qui que ce soit. Laissait le passé derrière lui, mais dans cette endroit qui lui rappellé sans cesse des souvenirs de moins en moins agreable, ce ne serait pas facile. Le jeune homme repondit d'un ton franc.

- Si je pouvais partir, je me sentirais mieux je pense, mais je suis coincé ici jusqu'a ce que j'ai mon diplome. je n'ai jammais fais long feu dans les autres pensionnat ou internat ou j'allais.

Soen regarda le sol, bien décider a se faire renvoyer de celui ci aussi, vu qu'il n'avait pas d'autre solution. Son pere n'accepterais jamais de le laisser sortir de son plein gré. Le jeune homme remarqua le regard de Rei et detourna le sujet tout en cachant derriere un masque impassible le peu de sentiment qu'il avait pu laissé entrevoir.

- J'ai jamais aimé les endroits comme ca a la base et toi ?

Je profitais, le temps qu’il me réponde et après avoir tout rangé dans mon sac, de me prendre une cigarette. Je ne l’allumais pas tout de suite, je me contentais de la mettre en bouche puis regardais Soen.

- Si je pouvais partir, je me sentirais mieux je pense, mais je suis coincé ici jusqu'a ce que j'ai mon diplome. je n'ai jamais fais long feu dans les autres pensionnat ou internat ou j'allais.

Il me répondit assez franchement vu le temps qu’il avait employé. C’était bien d’être en compagnie de personne franche comme ça, surtout moi qui suis parfois hypocrite sur les bords, ça changeait. Je réfléchissais à certaines choses lorsqu’il reprit la parole.

- J'ai jamais aimé les endroits comme ca a la base et toi ?

Son but était de tout faire pour se tirer d’ici apparemment, comme le mien. On avait le même but ; partir d’ici en quelque sorte. Puis au vu de sa question, de sa réponse, je voyais bien qu’il voulait un peu éviter le sujet. Bah comme je ne suis pas trop du genre à être hyper curieuse, je vais laisser tomber et passer à autre chose. Je fis une sorte de sourire, toujours ma clope coincée entre mes dents et le fait que ça fasse bizarre avec mon œil masqué, puis je pris la parole à mon tour.

« J’ai toujours préféré les endroits calmes où il n’y avait presque personne… mais on peut aller ailleurs si tu veux. Et puis je pense que sortir du pensionnat nous fera du bien à tous les deux, qu’en penses-tu ? »

Sans attendre de réponse, quoi que ce soit, je lui pris la main puis l’entraînais avec moi dans les escaliers. Ma clope était toujours dans ma bouche non allumée et je l’entrainais toujours avec moi à travers les couloirs et les escaliers du pensionnat. Je n’avais pas encore d’endroit bien précis où me rendre en ville mais je ne voulais pas que mon camarade de classe, précédemment blessé par ma faute ne se sente pas bien. Oui, je sais, j’suis trop gentille u_u… Une fois sortie du pensionnat, après m’être fait insulter au passage, ce que je commence à avoir l’habitude. Je n’ai pas cherché et leur ai juste fait un fuck avant de partir avec Soen sous le bras ; enfin, façon de parler hein. Une fois en dehors du pensionnat, je pris mon zippo puis allumais mon tube de nicotine. Je sais bien que je ne devrais pas fumer pour le moment, ce n’est pas super bon tout ça mais je n’en ai plus rien à foutre à vrai dire. Je sais que je vais en avoir pour plus de deux à rester ici si ça continue et que je ne sortirais jamais à cause de mon trop mauvais comportement mais je n’ai plus grand-chose à perdre… Sans même m’en apercevoir, je prenais le chemin vers le parc. Je m’arrêtais ensuite brusquement et me retournais pour regarder le jeune homme.

« A moins que tu ne voulais rester vers le pensionnat ou faire autre chose ‘-‘. »

[HRP : dsl c’est un peu court mais c’est ce que je voulais écrire ; euh on peut laisser le rp dans la partie toit même si on se déplace ailleurs, ça te convient ? *flemme de poster ailleurs xD*]

Soen se demandait si elle avait remarquer quoi que ce soit, mais visiblement elle s'en moquait et ce n'était pas plus mal. En faite, quelqu'un avait était susceptible de le retenir. Mais bon désormais, Soen allait pouvoir s'en donné a coeur joie pour partir d'ici.

- J’ai toujours préféré les endroits calmes où il n’y avait presque personne… mais on peut aller ailleurs si tu veux. Et puis je pense que sortir du pensionnat nous fera du bien à tous les deux, qu’en penses-tu ?

Ben a vrai dire, il n'allait pas dire non, mais il n'en eu pas le temps a nouveau car elle l'entraina a nouveau avec lui. Bah que dire de toute façon car au bout du compte, elle avait presque lu ses pensés. Il serrait juste les dents car le bras qu'elle tenait celui avec les sequelles de son aventures avec Sakura, a vrai dire ses deux bras était marqué maintenant mais avec le gilet qu'il portait, elle n'avait pas du remarquer l'autre pansement qu'il avait. Elle s'arreta d'un coup et le regarda.

- A moins que tu ne voulais rester vers le pensionnat ou faire autre chose.

Soen ria legerement, pour la premiere fois.

- Non a vrai dire, tu as lu dans mes pensés, j'avais pas vraiment envie de resté ici et je serais partie de toute façon.

Il ne saurait pas vraiment ou il serait allé. Pourquoi pas le parc, aprés tout c'était l'endroit le plus calme qu'il connaissait. Pourquoi ne pas le lui proposé, mais Soen n'oubliait pas qu'elle l'avait agresser plus tot donc, il preferait être sur ses gardes pour se coup ci. Le jeune homme dit d'une voix calme et direct.

- Tu va pas tenté de me scarifié encore une fois non ?

Il lui montra du doigt un pansement qu'il avait sur la joue pour mieux lui faire comprendre, mais il ne donnait pas l'impression d'avoir parlé serieusement cette fois ci. Il avait confiance en elle, de toute façon, que pouvait-elle bien avoir aprés lui ? Il n'avait jamais rien fait a qui que ce soit. Mais Soen avait un regard rassurant pour lui prouvait qu'il ne lui en voulait pas vraiment, sauf si elle recommencait.

- Pourquoi pas le parc, j'y vais assez souvent quand je n'ai rien a faire.

Je le vis rire légèrement à ce que je venais de dire tout haut. Je tirais une latte sur ma clope puis m’arrêtais au détour d’un banc pour aller m’y assoir. Tout en étant assez calme et fumant mon tube de nicotine, je regardais Soen.

- Tu va pas tenté de me scarifié encore une fois non ?

Il avait pris un ton plutôt calme et direct. Le scarifier une autre fois non… Je suis calmée maintenant, ma partie psychopathe ne devrait pas revenir avant un très long moment, vu que j’ai du moi-même me scarifier pour éviter de nouveau le pire. Je le regardais toujours, le voyant qu’il essayait d’être plus rassurant et me montrer qu’il avait l’air d’avoir plus ou moins confiance en moi. Je ne répondis pas tout de suite, laissant un petit silence s’installer. Il me dit ensuite qu’il traîne souvent au parc quand il n’a rien à faire. Tiens, comme moi. Oui… comme le toit… je suis tout le temps dans ces deux endroits, quand ce n’est pas les bars que je squatte le soir ou même dans la journée. Une fois ma cigarette finie, j’écrasais le mégot contre le banc, aucune retenue pour les lieux. J’suis une vraie délinquante, même si on ne dirait pas tellement et rien ne m’empêcherais de me droguer, si seulement Tom n’avait pas mit la main dessus et m’avait tout confisqué. Bref, je regardais un moment l’horizon d’un regard plutôt impassible puis levais mon regard sur le jeune homme.

« Je ne suis plus vraiment en état de scarifier qui que ce soit donc tu n’as pas à t’inquiéter. »

Ma voix semblait un peu froide mais c’était plutôt un sentiment amer de devoir toutes sortes d’explications, de réponses à donner. Je ne saurais même pas comment vraiment expliquer la chose oui. Ici, c’était assez paisible et personne normalement pour faire chier son monde. Tout ce que je peux voir de là, ce sont des gosses qui jouent autour de la fontaine et leurs mères. Une maman… à quoi ça sert ? Me le direz-vous… à donner des câlins, ce genre de choses non ? Si vous saviez comment je déteste tous ces gens qui se pavanent comme ça. Ouais ça me dégoûte franchement tous ces gamins qui ont de la chance d’avoir une vraie mère. Je déteste les mamans et si je pouvais, je les rayerai toutes de la surface de la planète. Me direz-vous ensuite que parce que je n’ai pas eu une enfance comme les autres, plus ou moins normale, que je n’ai pas « la chance » d’avoir eu une meilleure maman, j’ai le droit de dire ce genre de choses ? Non… Et bien tant pis pour vous, moi je l’explique comme je le ressens et c’est clair. Tellement que j’ai la haine, ma main gauche se referme/se rouvre et mon regard est devenu de plus en plus froid. J’adore être dans le parc mais voir ces enfants si heureux avec leur mamans me dégoûte au tel point que je suis obligée de détourner le regard et finir par regarder le ciel, aussi gris… Qu’il pleuve… Qu’ils se cassent tous et qu’il ne reste que Soen et moi sous la pluie que j’aime tant. Je m’étais définitivement perdue dans mes pensées, oubliant complètement le jeune homme. Je lui fis un petit sourire puis craquais un peu mon cou. C’est que ça commençait à faire poids avec mon bras en écharpe.

« Si tu savais comment j’ai envie de me tirer à jamais de cette ville… mais malheureusement impossible en tout point… »

Puis je soupirais. Il n’y aurait pas plus impossible que dans le cas que je me trouve. D’une, je me ferais re chopper par la police qui me renverrait tout droit au pensionnat et de deux, si mon agent apprenait ça, il deviendrait fou et me ramènerait par la peau du cul, m’enfermant chez lui à double tour sans que je puisse m’échapper et pour finir, il me ferait travailler et travailler tout le temps jusqu’à ce que je comprenne la leçon. Ce qui n’arrivera jamais mais on ne va rien dire là-dessus… Je me contentais de rester impassible, sans rien faire. Ma compagnie n’était pas très plaisante vu que je ne faisais rien pour la rendre plaisante justement alors dans ce cas, Soen n’aurait qu’à faire ce qu’il veut ; rentrer, rester.

[Hrp : dsl si ce n'est pas très inspirant ; soit on termine le rp, soit et bien, je ne sais pas trop^^'. Je te laisse carte blanche]

Abandonné

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