Un jour chance ? (PV:Junro Gosuke)

*9h00 : Driing Driiing* Je sursautai de mon lit. Encore une fois réveillée par ce monstre qui ne pouvait être que l'invention d'un démon. La chose que tout être, qui aime dormir, déteste. Le réveil, ce diabolique objet qui prend un malin plaisir à vous sortir du lit avec ce bruit atroce qui vous transperce les tympans. Le pire, c'est que sa technique marchait, son son atroce arriver à me réveiller. Bon des fois, c'est vrai que ça pouvait être utile de se faire sortir du lit ,mais en aucun cas un week end à une heure pareille ! Jamais je ne m'étais réveillé si tôt un jour de congés ! Jamais. Mais le mal était fait et j'étais donc réveillé ,mais je ne voulais dans aucun cas me levais, j'aimais trop mon lit pour le quitter si tôt! Je tournais, virais dans mon lit, mécontentée par ce bruit, en me demandant quand il cessera,enfin,de sonner. Je pris donc mon cousin et le posa sur ma tête, enroulant bien cette dernière dedans. Rien à faire le ricanement de Satan ne se faisait toujours entendre. Cela m'agaçai encore plus. J'enlevai le coussin de ma tête me redressant et regardant l'objet maudit. Je débranchai celui-ci et le jetais sous mon lit, je ne voulais plus le voir, ni branché ni débranché. Sur ce point-là j'avais gagné, lui et moi on était a égalité maintenant. Je me recouchai reposant ma tête sur mon oreiller. Je fermai les yeux et repartait virevolter dans mes rêves. Mais avant il fallait que je retrouve ma place. Je testais plusieurs positions me tournant dans tous les sens, mais impossible de me rendormir j'étais trop énervé. Je pris Tayson, mon cher doudou panda et le serrais contre moi. Je regardais le plafond réfléchissant à ce que je pouvais faire. Traditionnellement, pour moi, le matin est fait pour ne rien faire alors là un vrai dilemme se posait. Je cherchai silencieusement une occupation. Je me redressais et eu une idée miraculeuse.

Rien à faire, alors pourquoi ne pas dessiner un peu ? Rien ne m'occupais plus que quelques crayons et des feuilles blanches. En plus ça me permettait de finir mon rêve mais en dessin. De repartir dans ce monde imaginaire où on se déplace en voiture volante et un balai magique, où on mange du chocolat à longueur de journée sans prendre un gramme. Un mode avec une plage immense, du sable fin, des vagues, du soleil et tous ce qui faut pour que tout être soit heureux. Un monde parfait à mes yeux, enfin pour le moment. Je posai donc mes deux pieds sur le sol décidai. Je baillai un grand coup et me levai. Je fis un pas vers mon bureau et me pris un pied dans le fil du réveil. Décidément c'était un bon joueur ce réveil, un très bon même. Cette chute me réveillais un peu mieux je me relevai vérifiant qu'il n'y ai plus de file par terre et pris commençai à me dépoussiérer un peu. Je m'asseyais tranquillement sur ma chaise appuyant d'abord ma main sur cette dernière pour voir si elle n'était pas casée, vu qu'à parement la chance n'était avec moi ce jour -là. Je pris quelques feuilles et un crayon a papier qui traînait sur mon bureau. Je commençai à dessiner un paysage de mon imagination qui m'avait marqué. Je m'attaquais juste au dessin de le mer quand ma mine céda. Encore un mauvais coup du karma. Enfin bon ce n'était pas la fin du monde non plus. J'avais un taille crayon dans mon tiroir de toute façon. Je tirai la poignée de ce dernier. Ne pouvant pas l'ouvrir je me levai et l'attrapai de mes mains tirant vers moi. Il était bien coincé. Je tirai de toutes mes forces et quand ce dernier coulissa je partis avec qui tombant au sol pour la deuxième fois le tiroir dans les mains. Etais-ce encore en coup de ma malchance de la matinée ou bien juste qui fallait que je me mette au sport ? Je penchai pour la seconde option pour rester encore un peu de bonne humeur. Je me relevai puis remis mon tiroir à sa place. Puis je rangeai son contenue dont le taille crayon et le fermai. Puis je repensai à la question que je venais juste de me posai. Et si aujourd'hui, même si je n'aime pas trop ça, j'allais faire du sport ? Ca m'occuperai et éviterait qu'aujourd'hui je troue le sol à force d'y tomber. Je ne suis pas sûr que ça plairait à la directrice ni même à mes colocataires en plus.

C'était donc décidé, aujourd'hui Taiwan Mai ferait du sport. Chose rare mais pas impossible, à moins qu'un astéroïde ne lui tombe sur la tête, là effectivement elle resterait là où elle est, sans bouger, rien dire et sûrement en mauvais état. Je pris mes affaires de sport et partis me laver dans la salle de bain. Une fois le nettoyage fini je me regardai dans le miroir me demandant comment j'allais pouvoir arranger ça. Je me brossais les cheveux faisant un gros chignon, plutôt bien fait pour une fois, au-dessus de la tête. J'enfilai ma jupe-short rouge et mon débardeur blanc. Je ressortis de là et repartit dans ma chambre à la recherche de mes baskets blanches. Je trouvai ses dernières à côté de mon réveil sous mon lit. Je rampai donc pour aller les chercher donnant un coup de coude sur mon réveil au passage. Je ressortis et me cogna la tête contre le rebord du lit. Le réveil me rendais ma malchance même si ,à mon avis ça ne devait pas être que mon réveil qui était maudit ,mais ma chambre entière. J'enfilai mes chaussures et pris un sac où je mis une serviette et de quoi me douchai. Puis je partis de ma chambre le plus vite que possible. Je descendis les escaliers du dortoir, poussai la porte conduisant à ce dernier et sortis dans la cour.

Le soleil était là et le beau temps aussi. J'entendais les oiseaux chantaient et je voyais les gens se balader, courir, parler et jouer. Il y avait pas mal de monde dehors, en même temps il était dix heures moins 10 et il n'y avait pas que des lève-tard dans le pensionnat. Je m'avançai tranquillement profitant du beau temps en regardant ce qui se passait à droite et à gauche et aussi au niveau de pieds, car je ne voulait pas tomber encore une fois, et devant tout le monde, ou bien écraser une petite bête. Je partis dans l'herbe et cueillis quelques petites pâquerettes au pied d'un arbre. Puis je me remis à marcher en direction du portail du pensionnat. Je fis un petit bouquet avec mes fleurs et le posai sur un pylône du portique et je passai ce dernier. Je me promenais dans la rue cherchant le centre sportif. Je m'amusais à poser un pied par case en sautillant. Je chantonnais un petit air joyeux sautant au rythme de la chanson. J'arrivais devant le gymnase poussant la porte d'entrée. J'arrivais dans une grande salle avec pleins de gens. Je regardai un peu partout et vis une piscine, mais je n'avais pas pris mon maillot donc il fallait oublier, une salle de musculation et puis mon attention se porta vers la salle de boxe et plus particulièrement sur les punchings-balls. Ca se serais un bon moyen de faire passer ma colère contre mon réveil. Je rentrais dedans et regardais les boxeurs, enfin deux, tapaient sur dessus le gros ballotins. Je me collai au mur de peur de me prendre en coup et posa mon sac dans un petit coin de la salle puis me dirigea devant un de ses gros sacs libre et le regarda avec de gros yeux.

Maintenant c'était la revanche de ce matin, le sac était le réveil et moi ben moi. Je regardai un peu comment les autres faisaient pour ne pas avoir l'air « débutante » ce que j'étais et me mis à taper sans m'arrêter et surtout sans gants, ce qui , je crois n'était pas vraiment une bonne idée. Je partis donc à la recherche d'un endroit où on prête des gants de boxe. Je fis le tour de la salle avec mes yeux quand je vis une personne entrée et prendre des gants juste à gauche de l'entrée. Je me dirigeai vers là-bas et essayai quatre ou cinq paires. Je nageai dans les premières ayant de petites mains mais je trouvai un paire plus petits et les enfilé. Je repartis devant le sac sur lequel je mettais énervé et me reposai devant « Attention je suis de retour » puis je donnai un coup dans le sac ,mais ce dernier ne bougeait pas. Ce n'était donc pas une grande réussite. Je le fixai repensant au réveil et donna un grand coup dedans ce qui le fis un peu balancer. J'étais toute contente d'avoir un peu force que je tapai une troisième fois de toutes mes force et le vis beaucoup plus remuer. J'avais oublié de l'évitais et me le pris en plein de la figure ce qui me fit juste reculer n'ayant quand même pas une très grande force. Mais je me pris, en reculant, les pieds l'un dans l'autre et tombant au sol.

Quelques semaines s'étaient écoulées depuis mon arrivée au Pensionnat Rayen. Je ne connaissais évidemment pas toutes les choses que l'on pouvait trouver dans la ville de Matsuyama qui est assez .. énorme. Effectivement, d'après ce que j'ai entendu quand je traîne dans les couloirs du pensionnat, on peut y trouver un cinéma, des centres sportifs, des bars, la plage, un cimetière et bien d'autres choses encore. La liste serait trop longue si je devais vous citer l'entièreté des choses qu'on peut visiter. Personnellement, vu le peu de temps que je fréquente cette ville, je n'ai pas trouvé grand chose. Ah si .. J'ai trouvé la plage par pure chance, je me suis retrouvé une fois dans le centre ville en me perdant et il n'y a pas longtemps, je venais de découvrir le centre sportif.

Ce centre sportif m'intéressait énormément car il y avait vraiment de tout à l'intérieur de celui-ci. On pouvait y voir une piscine digne de celle des Jeux Olympiques, une salle de musculation pour les fans du body building, une salle de boxe pour les bagarreurs et encore bien d'autres choses. Moi, je me suis uniquement focalisé sur la salle de musculation lorsque je l'ai découverte pour la première fois car j'allais en avoir bien besoin. Vous allez me demander pourquoi est-ce que j'aurai besoin de faire un peu de musculation ? Et bien c'est simple, la raison est le basket. Effectivement, ça peut paraître bizarre mais je me dois d'avoir un physique plus que correct pour jouer à un niveau. Si on ne tient pas la route dans les duels physiques au basket, on prend plus vite des coups et on se blesse assez fréquemment. C'est pourquoi j'ai vraiment besoin de me renforcer musculairement pour pouvoir rivaliser avec certains joueurs.

Pour résumer la situation, je m'étais arrangé avec le gérant de la salle de musculation pour m'abonner à sa salle et y venir quand je le voulais lors des heures d'ouverture. C'était très avantageux surtout quand on a du temps libre à tuer pendant la semaine et qu'on a rien à faire, autant aller se muscler un peu ! Aujourd'hui était donc ce fameux jour où je n'avais rien faire et durant lequel j'allais un peu me tuer les bras ainsi que les jambes. Et oui, à la musculation on peut aussi travailler les jambes ! Il y a des exercices qui améliorent vraiment bien la détente. Par contre, dans cette fameuse salle de musculation on y voit un peu de tout. Des mecs qui ont passé leurs vies dans une salle de musculation pour attraper des bras aussi gros que mes deux cuisses réunies, des filles qui viennent plus pour montrer leurs formes avantageuses plutôt que de se consacrer aux tâches qu'elles doivent faire ou alors, on peut voir des petits débutants qui commencent tout juste la musculation et qui commencent par des charges plutôt basses. Moi je vais dire que je suis dans la moyenne, j'en faisais déjà de temps en temps avec mon ancienne équipe de basket donc je ne suis pas trop fin. Mais bon, moi aussi je l'ai connue cette époque de "débutant" et donc, je ne me moque pas de ces gens là.

J'étais arrivé dans la salle depuis une dizaine minutes et déjà, pas mal de gens commençaient à arriver. J'étais donc arriver un peu avant les heures de pointe de la salle, coup de chance. Je travaillais mes mollets tranquillement sur une machine où l'on devait s'asseoir. J'avais une vue d'ensemble sur toute la salle de musculation ainsi que la salle de boxe qui n'était pas très loin. C'est alors que je vis une petite fille, vraiment petite en taille. En même temps, comparé à moi ce n'est pas compliqué d'être petit mais bon. Elle me paraissait vraiment plus jeune, de petite taille et toute frêle. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle se dirigeait vers la salle de boxe. Est-ce que les apparences sont trompeuses ? Peut-être ... ou pas. Bref, ce n'était qu'un détail durant ma séance de musculation mais en attendant, ça m'avait interpellé et me laissa un petit sourire en coin.

Je repris mon entrainement calmement, écouteurs sur les oreilles, dans mon petit monde ...

Oh mais qu’es donc c’est choses qui brillent un peu partout ? On aurait dit des étoiles. Le plafond en était couvert. D’ailleurs la dame qui me regardait de prés en avait pleins sur son visage comme si elle sortait d’un soin du visage. Ca lui donnait un teint clair pailleté très joli, quoi qu’un peu dépasser pour son âge. Elle devait avoir la quarantaine mais vu que je la voyais en trois fois je suis pas trop sûr. Je fermai les yeux et les rouvrir pour pouvoir mieux la voir. Elle avait un chignon avec des cheveux bruns et quelque un blanc ce qui confirmait mon estimations dans l’âge. J’essayai de me levé doucement mais la gentille femme me fit d’abord asseoir et me demanda comme ça allait. Je fronçai les yeux et me tenait la tête avant de lui répondre un petit oui doucement. Malgré lui avoir dit ça elle préféré rester avec moi jusqu’à ce que je puisse me levé. Sûrement une maman, en générale c’est toujours des mères qui aident des inconnus jeunes. Après, je me trompe peut être. Elle me tendit un mouchoir et le refusa, je n’avais pas envie de moucher. Elle rigola et me le posa sur mon nez. Je pris le mouchoir et regarda. Je saignais du nez, sacré sac de boxe, complice de mr.réveil. Elle me parlait et je l’écoutai lui répondais en tenant mon mouchoir sous mon nez. Elle me demanda si je venais souvent au gymnase. Cette question me fit sourire je la regardai en lui disant que non, c’était ma première fois et que le sport et moi ça faisait, décidément, dix ou douze. On continua notre discutions pendant une bonne vingtaine de minute. J’appris que c’était l’infirmière du gymnase et quel passait comme ça et m’avais vu tomber. Elle avait du bien rire d’ailleurs. C’est toujours drôle de voir les autres tomber, c’est méchant mais tellement drôle. Le plus drôle c’est au ski. Voir les gens sur d’eux tomber et se relevai avec plein de neige sur les lunettes le bonnet, les skis d’un côté et de l’autre. Je préféré regarder les gens skier que le faire d’ailleurs. J’allais beaucoup mieux. Je me levai doucement, pris mon sac et me dirigeai vers la sorti reposant et partant avec elle. On se retrouva dans le hall et elle m’accompagna à l’infirmerie.

Je couru vers le lit et sauta dessus. Je contemplai cette grande pièce ressemblant à une grande chambre. Elle était violette claire, ce qui est rare pour un espace médicale, c’était très joli. Il y avait un grand bureau, cinq ou six chaises et deux lit, très moelleux. Ah est un mini-frigo aussi, elle partit prendre dans celui-là un poche de glace pour mon nez quia avait apparemment pris un sacré coup. Je jeta mon mouchoir et resta avec la poche sur le nez pendant cinq minutes, les plus longues de ma vie. Rester à un endroit s’en bouger ce n’était pas mon truc. Un garçon rentrait il s’était ouvert un doigt. Comment avait il fait, aucune idée ! Faut quand même faire fort pour s’ouvrir le doigt dans un salle de sport. Ma copine « maman » s’occupa de lui et une fois ce dernier disparu elle regarda mon nez. Il était tous froid et allait mieux. Je lui fit la bise pour la remercier et partit en sautillant mon sac sur l’épaule. Je traversais le couloir pour retourner dans le centre du centre.

Je regardai les salles une par unes à la recherche d’une autre activité qui me permettrai de vaincre mon tiroir puisque vaincre mon réveil était impossible apparemment. Je me posai devant un plan et regarda. *gymnastique* pas pour moi ! J’arrive à peine à me baisser sans me prendre le lit en me relevant alors, non. Puis en quoi savoir marcher sur mes mains m’aidera à ouvrir mon placard ? *handball* Ah enfin un sport que j’aime, un des seuls. Malheureusement le prochain match était dans une heure, je n’allais pas rester assise pendant un heure en attendant. Ou alors, je visite toutes les salles en attendant. Oui, c’était une bonne idée. Je me dirigeai vers la salle la plus proche, la salle de karaté. Je poussais doucement la porte et entendis une personne crier. Je répondu à son cris et refermais tout de suite la porte. Trop violent pour moi. Je soufflai un grand coup et j’allai faire un tour à la piscine ce lieu calme. Je rentrais habiller sans mes chaussures. Je fis quelques pas au bord de l’eau quand un enfant fit un bombe est m’éclaboussa. Raah les enfants ! Je fis une grimace et tendis mon haut pour tenter de l’essuyer un peu. Rien à faire il était trempe, enfin j’étais trempe. Je ressorti de la piscine par l’autre porte ou je tombais devant une salle avec de la musique. Un grand sourire s’afficha sur ma figure.

Je mit mes chaussures et rentrait dans la salle. Une salle de danse, parfait. J’aimais danser, en soirée, certes mais ça reste dansé. Puis il y a rien de mieux que pour oublier quelque chose de danser comme une folle sur une musique qui bouge. On se fatigue et donc on est tellement mort qu’on n’y pense plus. Là il y avait une chanson qui bougeait bien. Je me mit à côté d’une autre jeune fille et suivait le spas de la prof. Un coup à droite un coup à gauche. Demi tour. Un petit saut. Hop. Je sentais encore l’eau sans mes chaussettes qui ressortait à chaque pas. Rien de plus dérangeant. J’enchaînai les mouvements, bras, jambes, hanches, pieds tous bougeaient. J’étais à fond quant la musique changea et passa au classique. Je vis des filles arrivaient avec leurs pointes, ces choses qui vous font trop mal aux orteils. J’étais trop douillette je partit donc en peu dessus. Je m’asseyais sur un banc dehors en face d’une autre salle. Je fouillai dans mon sac et sorti mon mp3 et me plongeai dans la musique réfléchissant à ce que je pouvais faire ici. Aucune idée mais je ne voulais pas rentrer à Rayen surtout pas après la défaite de ce matin. J’allais trouver un truc. Je commençai à marqué le rythme de la chanson avec mes pieds puis continuais avec ma tête. Puis je me mis doucement à danser un peu assise toute en regardant les gens dans la salle, celle de musculation. Je pouvais apercevoir deux personnes une qui semblait souffrir le martyr et qui devrait s’arrêter si elle voulait pas avoir de grosse courbature le lendemain mais on visage déterminé laissé paraître qui savais se q’il faisait. Puis y en avait un autre à côté plus jeune et avec beaucoup plus de facilité. Un agent de nettoyage passait la serpillière devant la salle. Sûrement quelqu’un qui était rentrés les chaussures pleines de boue. Enfin je continuai mes battements de tête pensant soudainement à une chose *un me musclant un peu je pourrait vaincre mon tiroir, non ?* J’enlevai mon mp3 pour mieux y réfléchir.

Ces machines ressemblaient à des objets de tortures mais le deuxième jeune homme semblait faire ça si facilement. Je regardai discrètement ne sachant pas encore se que je devais faire. Je pris mon courage à deux mains et me leva déterminai. Je rentrais dans la salle et glissa sur le sol pile devant la porte. « Punaise ! C’est ma journée au quoi ?! ». Je tourna la tête et vis le panneau « sol glissant » juste là pour me narguer. Je pris ce dernier et l’allongea par terre.

Écouteurs sur les oreilles, dans mon petit monde, je ne faisais plus du tout attention aux personnes qui arrivaient en masse à la salle de musculation. A cette heure-ci, beaucoup de monde venait. Que ce soit pour la musculation, pour la boxe, pour la piscine, les gens étaient présents. J'avais de la chance d'être tombé sur un endroit si fréquenté, même si, je l'avoue, être regardé par des dizaines de personnes lorsque je fais mes exercices me gêne. Mais bon, je ne vais pas me plaindre, j'ai de la chance d'être tombé sur cette salle par pur hasard ! Et puis, qui sait, je verrai bien quelqu'un que je connais un jour ou l'autre. Mais bon, je ne vais pas trop rêver, je ne connais pas grand monde ici hormis quelques personnes. Et encore .. ce n'est pas comme si ces personnes étaient très proches de moi. En fait, j'ai pas vraiment d'amis très proches depuis que je suis arrivé. Mes colocataires ne sont presque jamais présents, pareil pour ma part. Je ne connais pas grand monde qui fasse du basket dans ce pensionnat et dans cette ville. Pour ce qui est de ma personne de ma classe, peu de contacts pour le moment, mais on s'en fou.

Cependant, le petit détail qui attira mon attention quelques minutes plus tôt, c'est-à-dire, la petite fille qui s'est dirigée vers la salle de boxe, attira à nouveau mon attention. Et plutôt celle de toutes les personnes de la salle de boxe ainsi que celle des gens dans la salle du musculation. Effectivement, elle traversa les deux salles, un mouchoir sur son nez coloré de rouge. C'était du sang. L'accompagnant, une femme avec une blouse blanche, surement la médecin de la salle puisque j'ai pu remarquer qu'il y avait une petit cabinet pour soigner les petits bobos qui survenaient lors des des entrainements ou autre. C'est fréquent dans ce genre d'endroit.

Alors comme ça, cette petite chose qu'est cette fille s'est fait mal toute seule à la boxe j'imagine .. Il me semblait bien que ce n'était pas commun de voir ce genre de personne s'aventurer dans un tel endroit. Elle a surement voulu jouer à la plus forte avec le sac de frappe et celui-ci s'est avéré plus fort qu'elle et lui rentra dans le nez. Pas de chance pour elle. Tout de même, cette pensée me laissa un petit sourire en coin. Rien que le fait de m'imaginer la scène dans ma tête, j'en rigolais. Pourtant, je ne suis pas du genre à me moquer des gens. C'est marrant pour moi, mais pas pour elle, la pauvre. Après quelques minutes, elle sortir du cabinet médical et sortir de la salle. Allait-elle s'en aller ? Apparemment non, la leçon du sac de frappe ne lui avait pas suffit. Elle rentra dans la salle et passa juste devant moi, vu que la machine que j'utilisais était située tout près. Quelques mètres plus loin, elle glissa et tomba ... Elle n'a vraiment pas de chance et je souris à nouveau, ne pouvant m'empêcher de masquer ce sourire qui se voyait sur mes lèvres. J'enlevai l'écouteur de mon oreille droite pour lui demander si elle n'avait rien, sourire aux lèvres.

Ça va, rien de cassé j'espère ?

J’enchaîner les chutes, comme un bambin qui vient juste d’apprendre à marcher. Comme si j’avais mis mes deux jambes dans la même « jambes » de mon short. Ou alors, tout simplement j’étais très maladroite. Je pense que c’est la meilleure solution. Je l’ai toujours étais, plus ou moins, mais les chutes étaient pour moi très fréquentes. C’était assez souvent que ce genre de choses m’arrivais, comme marcher tranquillement dans la rue regardant un nuage, et pan, un poteau, une personne ou encore un mur. Je rêvasse fréquemment ne faisant pas attention où je mets mes pieds, d’où le fait, que je tombe en me prenant les pieds dans quelques choses ou alors de glisser sur un sol glissant signalé par un panneau.

Allonger sur le sol plein d’eau, ma tête me faisant un peu mal. Troisième chute de la journée, c’est normale comme le dis le dicton jamais deux sans trois. Je passais mes bras dessous ma tête comme si j’étais entrain de bronzer à la plage. Tant qu’à être allongé autant en profiter. Puis pas tellement de personne semblait m’avoir vu tomber, a part le jeune homme au facilité qui lui en rigolait. Ce n’était pas très gentil, mais j’avoue qu’il n’y a rien de plus drôle que quelqu’un qui tombe. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle j’aimais aller au ski, y a toujours quelqu’un qui va se prendre une rambarde, dévaler une pente, foncer sur quelqu’un d’autre ou tout simplement tomber. C’est vraiment drôle même si l’autre se fait mal, sur le coup on ne peu jamais s’empêcher de sourire, c’est contre nature, limite sadique des fois, mais impossible à éviter. Juste pour ça, et les voir se relever recrachant la neige qu’ils avaient dans la bouche, avec leur bonnet d’un côté leurs bâtons de l’autre, un ski devant et l’autre derrière. Le ski, c’est vraiment bien, quand on regarde les autres en faire.

Je dus m’assoire gênant le passages à une personne qui voulait rentrer dans cette salle maléfique. Je recula collant mon dos a la jointure de la porte pour laisser passer cette personne bien musclé qui ressemblait au personnes qui, dans les film, sorte de prison tellement baraqué qu’on a l’impression que leur muscle vont exploser. Je le regarder passer sans rien dire ayant un peu peur de lui. Je replier mes jambes et avec une de mes mains je me grattais la tête n’essayant même pas de ma lever vu que le sol glisser encore j’allais re-finir par terre. Je vis le jeune homme moqueur enlever son écouteur laissant sortir un peu la musique qu’il écoutait. Jamais bien le genre de musique qu’il écoutait, bon d’accord, j’aime à peu prés tous les styles de musiques. Puis il me regarda me demandant si je n’avais rien. Le fait qu’on me demande ça me fit rire. J’ai tellement l’habitude des jutes qu’à la fin mes fesses ne sentent plus les choques.

« Oh non non, juste un peu de malchance aujourd’hui et vous ? »

Je baissais la tête me demandant un peu pourquoi je lui retourner la question, il était assis sur son banc de musculation, ne semblant pas souffrir tant que ça et encore moins avoir quelque chose de cassé. Bon tant pis le mal est fait. Je tentai de me lever m’appuyant avec mes mains sur la jointure de la porte. Les fesse étaient une dizaine de centimètre du sol quand mon pied glissa et me refis tomber. Je fronça les yeux et fixa le sol * je sens que je vais rester ici*. Je posa ma tête sur le mur mon chouchou me rentrant dans la tête, ce qui me faisait mal. Je l’enlevai détachant mes cheveux totalement et les laissant pendouiller un peu n’importe comment. Puis je passai ma main dans ses dernières pour dégager mes yeux.

Cette fille me semblait vraiment bizarre, franchement. Je ne suis pas du genre à juger les gens sur la première impression qu'ils me donnent. Quoique, bien des personnes dans ce monde le font et je trouve ça vraiment dommage de leur part. Mais l'être humain est ainsi fait et personne ne peut le changer. Tout de même, cette petite chose me faisait pas mal rigoler depuis que je l'avais aperçue entrer dans la salle. Certes, il ne faut pas se fier aux apparences mais bon, mon intuition a eu raison. Elle n'a rien à faire dans cette salle et elle me semble complètement perdue. Si je dois résumer la situation : elle est allée dans la salle de boxe pour je ne sais quelle raison et en est ressortie avec un nez en sang. Allez savoir pourquoi ? Pourquoi voulait-elle faire de la boxe ? Ensuite, elle ressort de l'infirmerie et rerentre une nouvelle fois dans la salle avant de s'étaler de tout son long en plein milieu de la salle. Pas de chance pour elle, franchement. Mais les gens qui l'ont surement aperçue tout comme moi devraient déjà la prendre pour une folle, pour une dérangée ou pour un "boulet" tout simplement. Je venais de lui demander si tout allait bien, pour ne pas qu'elle reste dans le vent toute seule et qu'elle ne se prenne pas trop la honte, même si ça avait déjà assez mal commencé.

Sa réponse me fit sourire à nouveau et me surprit par la même occasion. Un jour de malchance, effectivement. En même temps, on ne peut pas parler d'un jour de chance dans ce genre de situation. A force de tomber, de se prendre le sac de frappes dans le visage alors que c'est nous qui frappons dedans, c'est plutôt de la poisse dans ce cas-ci. La chose qui me surprit le plus est le : "et vous". Certes, c'est un signe de politesse envers la personne à qui on s'adresse quand on ne la connait pas mais bon ... De nos jours, la plupart des jeunes se tutoient entre eux même quand ils ne se connaissent pas. J'ai franchement trouvé ça bizarre. Ou alors, je devais vraiment donner l'impression d'être un vieux qui parlait à une petite jeune. Peut-être à cause de ma grande taille ? Aucune idée, en tout cas je me considère comme un jeunot et elle, elle m'a l'air un tout petit peu plus jeune que moi, mais pas énormément.

Oh, moi ça va .. Mais t'es pas obligée de me vouvoyer tu sais ! dis-je, un peu gêné.

Nouvel évènement qui vint rendre la journée de cette jeune fille encore plus poisseuse qu'elle ne l'était déjà : une nouvelle chute. En effet, elle essaya de se relever tant bien que mal à l'aide des jointures de la porte, mais rien à faire, elle glissa à nouveau et retomba à nouveau, fesses au sol. A force, je me demande comment elle ne peut pas avoir mal à cet endroit. Mais bon, là n'est pas la question. Dans ce genre de situation, je la regardais toujours, attendant une réponse de sa part mais lorsque je la vis tomber une fois de plus, je ne pouvais pas m'empêcher de garder un sourire en coin sans trop me moquer pour autant. Franchement, elle n'a pas de chance mais bon, c'était poussé à l'extrême je trouve ! Etant donné qu'elle était assise à quelques centimètres de moi, je n'avais qu'à tendre le bras pour la relever, ça ne serait pas trop compliqué.

On dirait bien que c'est plus que de la malchance ... Allez, relève toi. lui dis-je en lui tendant ma main afin qu'elle puisse se relever sans tomber.

Cette fois-ci, elle était bel et bien debout et ne tombait pas ! Heureusement que j'étais là pour l'aider peut-être ? Je ne sais pas trop mais elle aurait pu passer sa journée assise dans cette salle et sortir en rampant ? Difficile à imaginer tout de même. Maintenant qu'elle était debout face à moi, je pouvais réellement me rendre compte à quel point elle était de petite taille, raison de plus pour ne pas que je me lève. Une question me trottait dans la tête depuis que je l'avais aperçue dans la salle.

Au fait, qu'est-ce que tu viens faire dans cette salle ? Depuis que tu es arrivée, il t'est arrivé pas mal de tuiles. Tu n'y as jamais mis les pieds auparavant on dirait .. je me trompe ?

Comme l’a dit E.Labiche, « Les chanceux sont ceux qui arrivent à tout ; les malchanceux, ceux à qui tout arrive. ». Je faisais partie de ses derniers, à moi tout m’arriver. C’était en générale sur ma veste qu’un pigeon se lâchait. Ou alors, c’est moi qui arrivait à me prendre un lampadaire en plein jour ou bien m’assoire sur le seul fauteuil cassé. C’était aussi sur moi que les lamas du zoo crachaient à la figure. Et tous ceci, m’arrivait, évidemment, avec des ami€s, ou en présence de pleins de personnes. En même temps je n’étais jamais vraiment très attentive, se qui était la cause d’un grands nombres de mes chutes. C’était souvent que mon attention se captivé sur de petites choses comme un écureuil qui passe, une autre bête, ou encore une fleur, je cours vers elle et me prend, les pieds d’une personne, une bouche d’égout mal fermées, ou encore une tronc d’arbre coupé. Ou alors j’avançais avec mon appareil et je ne vois pas où je mets mes pieds et pouf. C’était comme ça que je finissait souvent allongée par terre la tête regardant le sol. Je m’en fichais un peu plus, le ridicule n’a jamais tué personne. Enfin, j’étais surtout habituée. Mais aujourd’hui mes chutes n’était pas du à mon inattention. Aujourd’hui, même si ce matin je ne voulais pas l’avouer, se qui m’a d’ailleurs emmener ici, j’avais la poisse avec moi. C’était certain, le réveil qui sonne alors qu’il est déprogrammé, le fil tendu devant mes pieds qui cause ma première chute, le tiroir coincé, le sac de boxe et le sol glissant. Aujourd’hui, c’était mon jour.

C’est vrai qu’ici tous les jeunes ses tutoyaient. Mais je sais pas, moi, quand je ne connais pas des personnes, j’aime pas leur parler comme si je les connaissais depuis toujours. C’était comme une marque de respect envers eux de ma part. On m’avait toujours dit petite, de vouvoyer les inconnus peut importe leurs âges, alors c’était normal pour moi de respecter ça. C’est vrai que malgré sa grande taille assis, d’ailleurs je n’ose à peine imaginer sa taille debout du haut de mon mètre cinquante-quatre, il faisait assez jeune. Enfin, c’est sa tête qui me faisait pensé ça et la musique qu’il écoute. Il n’avait pas de cheveux blanc ni de rides et écoute des chansons qui circulent pas mal entre les jeunes. Puis il avait un visage, comme dire, pas enfantin, mais enfant qui a grandis un peu, fin beaucoup dans son cas. Il devait avoir, approximativement mon âge. Un étudiant, comme moi, en plus sportif, évidemment.

« Tant mieux, ça crève pas trop, cette objet de torture ? Et, euh, ouais, …tu, alors, t’appelles comment ? » Répondis-je un peu hésitante sur le « tu ». J’avais été quand même assez direct pur le demandé son prénom, mais vu qu’il veut qu’on se tutoies, pourquoi pas ?

Après cette deuxième tentative qui échoua, je me demanda si je n’allai pas rester ici jusqu’à se que le sol sèche ou que quelqu’un prenne pitié de moi, et m’aide à me lever. Mon chouchou dans la main fixant la jointure du mur d’en face. Je réfléchissais à une autre solution. Je pouvais remuer mes fesses jusqu’au banc sur lequel j’était assise et me lever grâce à se dernier. Mais là, ma dose de ridicule serait maximal. Ma réflexion fut interrompue par un de mes cheveux qui avait eu la bonne idée de se coincer dans un gond de la porte. Je tirai dessus pour délivrer ce pauvre cheveu. Je le remis en place reposant ma tête quand le grand jeune homme, toujours assis me tendis une main que je saisie volontiers. Je tira dessus puis ayant peur de retomber je mis une main au sol et me leva tranquillement. J’avais réussis, avec son aide, certes, à me lever. Fière de moi j’affichais un grand sourire et j’époussetais mes mains avant de le remercier.

« Merci, je crois que je serai restait là jusqu’à ce que sa sache sinon. Je n’étais pas si mal, mais bon, mes fesses commençaient à trouver le sol un peu dur » J’époussetais ses dernière reprenant la parole. « Et, non, c’est bien de la mal chance, sinon, se serais quoi ? Depuis ce matin, il m’arrive que des catastrophes, enfin j’ai l’habitude donc bon je m’en fiche un peu. Le ridicule en tue pas ! »

Je rigolai un peu voyant que je faisais sa taille quand il était assis. Je ne l’imagine même pas debout, heureusement qu’il restait posé sur le banc de musculation d’ailleurs. Debout, sa devait être un géant. Ses questions était bien drôle, je me demandais si je devais lui racontais le coup du réveil. Mais il n’avait pas tort, je n’avais jamais mis un pieds ici. Les seuls sports que je pratique sont la natation, le beach-volley, la danse et le hand ball. Et aucun, pour moi, ne se pratique ici. La natation, à la plage, idem pour le volley, la danse, en boîte de nuit, et le hand, ben, je n’en avais pas refait depuis Taiwan donc bon, je ne savais pas encore trop où en faire. Et encore, ses sports, je ne les pratiqués que rarement, donc bon.

« Qu’es que je viens faire ici, c’est une longue histoire à vrai dire. Je me suis rendu compte ce matin, que je n’avais pas de force quand je ne suis pas parvenue à ouvrir mon tiroir. Ce n’est pas faux, mais les tuiles et moi, on est amies. Et, non jamais, le sport je ne le pratique pas ici. Je ne sais pas. Je préfère faire du sport dehors. Enfin, quand je suis bien bien motivée. »

Le gars assis à côté de lui partit, il faisait aussi peur que l’autre qui m’étais passé devant. Aussi musclé avec pleins de touages. Je le regardais d’en bas, il devait faire un bon mètre soixante-quinze. Quelques cheveux blancs et un regard de tueur. Je n’aimais de moins en moins cette endroit. Les gens étaient bizarres, enfin certain. Je m’asseyais sur le banc qui venait de se libérer ayant peur de me faire écraser par un autre géant. Je ne fis rien, je ne m’en servait, je ne savais même pas comment sa marchait. En tout cas, c’était confortable, et puis comme personne d’autre ne semblait le revendiquer autant en profiter. Je refis mon chignon et tendais mes jambes pour regarder si mes lacets étaient faits. Puis je posai mes bras sur une barre de fer pendant devant moi. Cette dernier tomba vers le bas se qui m’étonna. J’enlevai tout de suite mes bras et un gros choc se fit entendre. Je me retournais derrière et vis des poids. Je commençais à comprendre le fonctionnement. Mais pourquoi tant de ficelles pour une bar. J’observai et découvrais que il y en avait une aussi aux pieds et deux derrière les bras. Je pris ses dernières et regarda les autres faire. Il fallait tout simplement les ramener vers soi. Je tentai de la faire sans y parvenir, c’était trop dur. Je souffla un gros coup et réessaya sans y arriver non plus.

Sans m'en rendre compte, je venais de faire un geste que je ne faisais en général jamais envers une fille. C'est-à-dire, lui adresser la parole et lui donner la main pour qu'elle se relève. Au vu de mon caractère de merde, je ne suis pas ce genre de garçon si "ouvert" envers une fille mais pourtant je l'ai fait. Les circonstances ont fait que je ne m'en suis pas rendu compte et ce n'est pas plus mal comme ça je pense. Elle était debout face à moi en train de se frotter les vêtements qui avaient passés une sale quart d'heure à se traîner dans toute la salle à force qu'elle tombe. J'attendais qu'elle réponde aux quelques questions que je venais de lui poser pour en savoir plus sur le petit être qui se tenait debout. Apparemment, elle fut quelque peu secouée par le fait qu'elle n'était pas obligée de me vouvoyer. Ça peut choquer parce qu'avec les inconnus on ne les vouvoie pas en général mais entre jeunes .. tout le monde se tutoie donc autant le faire ! Et puis elle me posa une question qui me fit sourire intérieurement et me demanda comme je m'appelais. Quel con, je ne me suis même pas présenté.
Euh ... moi c'est Junro ! Et toi ? Pour la machine .. au début ça fait mal, surtout les premiers jours avec les courbatures et tout ! Mais une fois qu'on est habitué, ça va tout seul.
Au moment où j'allais faire une série de plus, elle continua à parler pour répondre à mes questions. Evidemment, je n'allais pas continuer à faire ma musculation pendant que je parlais à cette jeune fille, franchement. Quoique, les mecs parlent entre eux tout en faisant des exercices mais bon, elle n'était pas là pour ça d'après ce que j'ai pu voir. Elle me remercia tout de même de l'avoir aidée à se relever et puis elle me raconta un peu comment ses journées se déroulaient avec cette fameuse poisse. Le ridicule ne tue pas pour elle hein .. Elle en a de la chance, c'est pas tout le monde qui prendrait cette phrase en considération.
Hum je vois ... Tu es une habituée je présume haha. En effet, le ridicule ne tue mais bon, tout dépend pour qui !
Je me posais un tas de questions dans ma tête. J'avais tellement de questions que je pouvais lui poser à l'instant même où il y avait un blanc dans la conversation. Mais vraiment des questions complètement inutiles du genre : savoir son âge, où est-ce qu'elle habite, vient-elle du pensionnat, quel sport pratique-t-elle et toute une panoplie de questions à la con de ce genre pour faire plus ample connaissance même si à la base, je n'étais pas là pour ça. Et n'étant pas un grand parleur, je crains que ces questions ne sortent jamais de ma bouche mais bon, ce n'est pas grave.

Pour finir, elle m'expliqua clairement ce qu'elle était venue faire ici. Elle vient uniquement parce qu'elle ne savait pas ouvrir son tiroir ce matin ? Ça parait complètement fou ce qu'elle vient de me dire là que je ne pus m'empêcher de rire à ce qu'elle venait de dire. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle s'est rendue dans la salle de boxe pour espérer attraper de la force ! C'est insensé. Et puis même, on ne vient pas dans une salle juste pour ouvrir un tiroir, il est bloqué, c'est tout ! Mais ce n'est pas une sportive dans l'âme, ça se voit. Enfin, elle est venue dans la salle et s'est motivée toute seule après tout, c'est pas plus mal !
Tu viens à la salle pour ouvrir un simple tiroir ? Haha, ça ne sert à rien ! Il est peut-être simplement bloqué et voilà, ce n'est pas la force qui va y changer grand chose tu sais. Puis, pour quelle raison aller dans la salle de boxe pour avoir de la force ? Enfin, je dois avouer que tu m'as bien fait rire sur ce coup ! dis-je en rigolant.
Suite à cela, l'homme situé à côté de moi s'en alla et changea de machine. Il était bien plus impressionnant que moi et la charge qu'il avait mis sur la machine était assez élevée. La fille à laquelle je parlais depuis quelques minutes s'empressa de prendre sa place et d'essayer plusieurs fois de tirer la barre vers elle, mais sans succès. En même temps, avec un poids pareil, elle ne pouvait rien faire. Je m'empressai de me lever et de mettre la charge au minimum pour voir si elle pourrait ou non y arriver, on ne sait jamais !
Je pense qu'avec le poids qu'il y avait, même moi je n'aurais pas pu y arriver tu sais ... Comme ça, ça devrait aller pour toi, enfin j'espère ! dis-je en mettant la charge au minimum.
Décidément, cette fille n'est pas du tout dans son élément mais je dois avouer qu'elle me faisait rire de part sa naïveté et ses dires !

Debout, mes deux pieds bien au sol sur une surface que la quelle, normalement, je ne tomberai pas. J’étais en face du garçon qui me tutoyait. J’avoue qu’au début, ça m’a fait bizarre de tutoyer une personne que je ne connais que depuis quelques minutes. Bon, il m’avait aidé, je lui devais bien ça en retour ? En générale je mets un petit moment avant de tutoyer les gens, enfin quand je sais leur prénom après ça va tout seul. Puis que se soit le monsieur qui m’aide à me relever quand je me prends un lampadaire dans la rue ou la jeune fille dont je me suis pris les pieds, je les vouvoie au début. C’est un signe, de respect pour les remercier de m’avoir aider. Puis c’est vrai quand générale les personne que je rencontre sont souvent du à mes maladresse, comme quoi elles sont pas si désagréable que ça ! Il faut qu’il y a un peu de positif dedans sinon se serait vraiment nul. Après pour vouvoyer tous les inconnus, je ne sais pas trop, je pourrais mais c’est une histoire d’habitude aussi, et il faudrait peut être que au moins je me mette à tutoyer les jeunes…

« Taiwan enchanté, Junro ! Ouais et c’est bien se que je disais c’est un objet de torture. Bon je suis une petite nature qui n’aime pas franchement le sport aussi. Enfin certains sports ça va, mais alors les autres piiouff. »

Si seulement j’étais qu’habitué à ce genre de chose, se serait génial. Mais je vis avec mes maladresse, je fais pas attention à ce que je fais, et je m’en fiche. Je ne suis jamais encore monter à l’hôpital pour des choses comme ça, sinon il pourrait me faire une carte de fidélité. Et même je vivrai là bas. Rares sont les jours où il m’arrive rien, parce qu’il n’y a pas seulement les chutes. Mais aussi, les lampadaires qui disent bonjour à mes joues, ou encore de chiens dont la queue va atterrir sous mon pied accidentellement et vont me courser pendant plusieurs minutes. Il m’arrive pleins de chose, ça donne un peu de punch à ma vie et j’aime bien ça. On le ressent dans mes photos, car évidement en générale j’ai mon appareil pour prendre des photos dans ses moments, c’est souvent à cause de ça aussi que je suis distraite. Mais de toute façon, moi et la chance, en ce moment, on est un peu fâché. Enfin, en ce moment…depuis toujours.

« Et encore une habitué, le mot est faible ! Mais bon, je vais en peu plus attention en grandissant, je te laisse imaginer se qui m’arriver quand j’étais petite ! »Et le ridicule n’a jamais tué personne, il amoche les plus timide, mais il faut savoir surmonter ça, sinon on vivrait pas ! »

C’est vrai que plus petite il m’en arriver des belles et des pas murs. D’ailleurs en parlant de murs je m’en suis pris mon aise, je vous parle même pas des baies vitrés. Pourtant au début ça partait toujours de bonne intension. Je voulais faire comme les autres, sauter dans les flaques, sauf que moi je glisse dedans parce que je n’avais pas vu la petite plaque de verglas. Je faisais rire tout le monde, mais mes parents un peu moins, il avait toujours peur pour moi. Mais à force de tomber du canapé de renverser mon verre sur moi parce que je suis trop captivé par la télé, ben on devient invincible. On a des fesses en béton et une résistance au froid. On devient des super héros, enfin, non mais on peut le voir comme ça !

Il se fichait de moi et je n’aimais pas trop ça. Je suis un peu idiote, et je l’assume, mais bon. Pour ça semblait évident, si j’arrive pas à ouvrir mon tiroir qui est à moitié vide, c’est que je suis pas assez costaud. Donc par conséquence, il fallait que je me muscle un peu, même si j’en avait à vrai dire pas du tout envie. C’était logique pour moi, et pour la salle de boxe. Alors là… Je cherchais une excuse avant de reprendre la parole. C’est vrai que sur ce coup je ne sais pas trop pourquoi j’y suis allé. C’était la première salle que j’ai vu ? J’avais envie de faire du sport ? La bonne blague. Non je pense qu’il fallait que je transmette ma colère contre le réveil sur quelque chose. Quoi que la première solution était bonne aussi.

« Mais si ça sert à quelque chose ! Si t’es plus fort tu pourras quand même l’ouvrir m^me si il est coincé ! Tant dit qu’avec mes muscle de mouches ben… Tu le laisses fermer ou tu te retrouves par terre. Et la salle de boxe, j’étais dans une salle de sport fallais bien que je test ? J’ai bien fait de la danse alors que c’est pareil ! Puis fallais que je fasse passer ma colère contre ce sac ! »

Junro changea les poids derrière la machine, tout à coup c’était beaucoup plus facile. J’y arriver bien même. Mais bon, c’était bien un moment mais ça m’énerva un peu. J’arrêtai tout et je lui reparlai.

« Merci, mais bon ca c’est pas fait pour moi ça bouge pas assez, la muscu j’abandonne ! Et tu ne sais pas si musclé que ça, c’est du bleuf» dis je en rigolant aussi comme pour lui rendre sa moquerie de toute à l’heure.

Y avais pas à dire, jamais on me reverrait ici avant un bon moment.

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Un jour chance ? (PV:Junro Gosuke)

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