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| C'est... mouillé, tu trouves pas ? [ PV Rima Nightmare] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: C'est... mouillé, tu trouves pas ? [ PV Rima Nightmare] Jeu 12 Juil - 21:58 | |
| J'étais en rogne, il faut l'avouer. Une colère indescriptible, impensable que ça me mettait dans une haine pas possible. Jamais deux sans trois dit le proverbe... Ouai, beh j'espère bien que non. Non seulement une de mes cordes de ma guitare d'amour avaient pétées, je vous dis même pas le mal que ça fait quand elle lâche entre les doigts. Problème numéro un : plus de guitare. Ensuite, en allant trouver autre chose à faire, je mettais pris en pleine face un groupe de punk plutôt de mauvaise humeur qui n'avaient rien faire d'une jeune fille innocente comme moi... Raaah, j'en avais marre !
Alors voilà ! Coup de tête, j'avais attrapé un sac et une écharpe et direction les sources chaudes. Il devait être six heures du soir environ, elles étaient encore ouvertes. Parfait pour se détendre, pour noyer ses soucis et les petits problèmes qui peuvent plomber toute une journée. Elles n'étaient pas très loin du pensionnat, alors je serais rentrée à temps pour le dîner, puis si j'en loupe un, ce n'est pas trèès grave. Du moment que j'arrive avant la nuit, ça me va.
Dans le hall, il faisait déjà chaud. L'humidité était lourde et pesante, l'air donnait une ambiance spécial. Alors, après avoir donné quelques yens à la dame de l'accueil, je me suis dirigée vers les vestiaires féminines. Il était hors de question que j'aille dans les sources publiques. J'entrai par la porte coulissante. Tout le bâtiment était de type traditionnel, avec les papiers de riz comme murs, les portes de bois qui coulissent, le parquet parfaitement entretenu. Bref, j'adore !
Je déposai mes affaires dans un panier de roseau disponible. Lentement, je commençais à me déshabiller, sans pudeur, puisque j'étais seule. Déposant mes escarpins à la place prévue, et pliant soigneusement mes vêtements, j'enroulai ensuite une douce serviette autour de ma poitrine. Un peu court à mon goût, mais bon. Allant vers la seconde porte la tête un peu loin d'ici, je ne fis pas gaffe qu'elle s'ouvrit au moment même où je mis ma main dans sur le rebord de bois. Je fus vite expédiée sur le côté par une jeune fille dont je ne vis que les longs cheveux blancs, une vrai furie.
Elle semblait assez hors d'elle en posant des bijoux mouillés dans son panier, à croire qu'elle les avait oublié. Quel dommage... En fait, je m'en foutais totalement, puis, elle ne m'avait pas vu, ou faisait comme si. Alors, je ne me fis pas prier, et allai vers l'eau chaude et la douce vapeur chaude d'eau. Mais, en commençant à descendre par des marches de pierres polies en enlevant ma serviette, je glissais sur un objet inconnu qui me fit déraper et tomber de tout mon poids dans l'eau ! Ah ! J'vous dis pas la galère, quand je disais "jamais deux sans trois"... Beh voilà ! Je me retrouvais immerger de haut en bas dans le liquide brûlant. Loin de moi l'idée que c'était désagréable, mais j'aimais beaucoup prendre mon temps pour apprécier la chaleur s'étendre sur mon corps frêle.
En remontant à la surface, j'attrapais l'objet en question, et découvris qu'il s'agissait d'un bracelet de cuir noir, agrémenté de têtes de mort... peu attirantes. Au moment où ma tête pointa aussi dessus l'eau, je vis une paire d'yeux penchée sur moi, me fixant comme pas possible. De long cheveux blancs tombaient dans l'eau et la noirceur du regard, possédant des espèces de flammes rouges, semblaient bien plus attirés par le bracelet que je tenais, que pars ma chute douloureuse au fond de l'eau. Hmm, j'avais une folle envie de gueuler aussi fort que je le put, mais ce n'était pas mon genre, alors, j'attendais de cette jeune fille quelques paroles pour savoir à qui j'avais à faire... |
| | | Rima Nightmare
Messages : 9 Age du perso : 18 ans ♥ Côté coeur : Un coeur ? Qu'est ce ?
Carte d'identité ♣ Année scolaire: 3ème année ♣ Colocataires: Arthur Madeck, Acuso Tanaka, Lilas McFleury ♣ Relations: | Sujet: Re: C'est... mouillé, tu trouves pas ? [ PV Rima Nightmare] Ven 13 Juil - 16:14 | |
| 5h47, réveil difficile je dois dire, en sueur en plus, peut être était ce dû aux flammes et leur chaleur étouffante de mon cauchemar. Ces flammes léchaient mes pieds et mon visage, mes vêtements étaient en lambeaux, et mes yeux ne fixaient qu’une seule chose. Des corps. Des corps dont il ne restait plus que des cendres dans quelques instants. Ces corps qui m’avaient chéri avec tant d’amour. Ces gens qui étaient ma famille. Il ne restait plus rien. Je m’approche maintenant que le feu c’est quasiment éteint. Rien. Il ne reste plus rien d’eux. Mes genoux cèdent, mes mains touchent le sol d’un geste désespéré. Des cendres se coincent sous mes ongles. Les larmes coulent. Mais mon regard est attiré par quelque chose de plus consistant. Quelque chose qui n’a pas bruler. J’approche ma main et le saisit pour mieux regarder. Un collier. Pas n’importe qu’elle collier. Celui de ma mère. Son rosaire à été retiré, il ne reste plus que le cuir du tour de cou et un bout de chaine métallique. Une main me touche l’épaule. Aucune réaction les yeux toujours fixés sur cette objet déjà vu tant de fois.
5h55, passage sous l’eau froide, rien de mieux pour se remettre d’une telle nuit. L’eau coule dans mes cheveux, sur mon visage, sur mon corps avant de repartir dans un autre tuyau. Je me laisse glisser à terre, le visage orienter vers le plafond, les yeux dans le vide. 6h03, me voilà habiller d’une robe noir avec des roses rouges et des ronces qui s’enroulent autour de mes formes, un peu provocante je dois avouer. C’est aussi ça que j’aime. Je suis maintenant entrain de me maquiller devant mon miroir, ajoutant du noir autour de mes yeux. Soulignant mon regard d’un trait de khôl noir, suivit de far à paupière de la même couleur que je termine par une pointe de rouge sang à peine visible. J’ajoute une touche de rouge à lèvre rouge sang sur ma bouche. Me recul pour observer le résultat. Parfait. Il ne manque plus que mon collier de cuir noir avec le reste de chaine métallique.
6h30, petit déjeuner. Verre de jus d’orange sanguine, un thé noir et un croissant pour bien commencer ma journée à la mode anglaise. Mon pays. Voilà un moment que je ne t’ai pas revu. Un soupir puis j’attrape mon cellulaire. 1 nouveau message, qui cela peut bien t-il être ? Kain ? Je hausse un sourcil, qui est donc cette personne ? Ow ça y est je me souviens le garçon qui est tombé dans mes filets l’autre jour et qui a occupé une partie de ma nuit. Une bonne nuit certes mais relation sans lendemain mais apparemment il n’a pas du comprendre ça. Bref, qu’est ce que dis le message ? Un rendez vous ? Il ne manquait plus que ça. Encore un soupir. Bon je verrai plus tard. J’attrape mon sac de « cours » et sors de ma chambre.
12h, repas du midi. Mâtiné de cours bien ennuyante, le prof ennuyant, et les autres élèves tout aussi ennuyants. De plus je suis entourée de gens à la mode, ou du moins, qui se prenne à la mode. D’un ennuis total quoi. Je sors et me dirige vers le toit pour être seule leur de mon repas, pour le moins anglophone. De temps à autre j’aime bien retourner près de ma culture. Une fourchette et un couteau, rien de mieux pour manger, car leur baguette ça va bien deux secondes mais il faut pas être pressé. Une fois mon repas fini, je m’installe sur la rambarde de sécurité qui est censé assurer la sécurité de ceux se trouvant sur le toit. Mes jambes se balancent dans le vide, mon regard se perd dans la contemplation de l’horizon. La sonnerie retentie une nouvelle fois, il faut retourner en cours, quel ennui. Mais je m’y résous cependant.
16h, me voilà dans le parc près de l’établissement, j’attends Kain qui a absolument tenu à me revoir, comme ci je n’avais que cela à faire. Mais bon au moins après cela il me laisserait tranquille. En attendant je pianote sur mon téléphone, mais le voilà qui arrive je hausse un sourcil puisqu’il a emmené des fleurs. Pathétique. Je reste assise sur mon banc, il me souris me tends les fleurs, je les saisis et les laisse sur le banc sans même les regarder. Il ouvre la bouche :
-Tu es ravissante aujourd’hui !
Je soupire. Vraiment pathétique. J’attends qu’il continu de parler car il ne doit pas avoir que cela à me dire pour avoir autant insister. Je vois bien qu’il est un stressé il se tient nerveusement les mains et hésite. Je plante mon regard dans le sien, pas des plus sympathiquement montrant de l’impatience. Enfin il s’exprime, disant qu’il aimerait bien que nous formions un couple. Comme si je n’allais me contenter que de lui. Minable. Je me lève, le regarde, pose ma main sur sa joue.
- C’est impossible mon chou.
Puis je pars de ma démarche silencieuse et gracieuse. Bon ça c’est fait. Direction ma chambre pour me changer. Cela fait trop longtemps que je porte la même tenue.
17h, j’hésite entre une jupe noir et blanche à tête de mort ou une robe noir à dentelle tout aussi provocante. Je décide d’opter pour la robe, avec des escarpins noirs vernis, se sera parfait. Je sors et cette fois me dirige vers le centre ville, histoire de faire un peu les boutiques pour me trouver de nouvelles chaussures. C’est bien la seule chose que j’aime vraiment autant. Au bout d’une heure je trouve enfin la paire parfaite, noire comme toujours, mais mat pour une fois, talon aiguille et un gros nœuds noir avec des skulls sur l’arrière fixer sur le bas du tendon d’Achille. Parfaite.
18h, de retour dans ma chambre pour enfiler mes nouvelles chaussures. Finalement je m’arrête à mon bureau et téléphone à mon majordome en Angleterre pour prendre des nouvelles et lui demander de m’envoyer quelques feuilles de mon thé préféré. Et puis nous dérivons vite sur tout et n’importe quoi. Je sais au moins que lui me comprend et que je peux tout lui dire sans retenu. Ses conseils sont précieux pour moi et ce sont surtout les seuls qui me touchent et dont j’en tiens rigueur. En raccrochant je constate que mon ventre cris famine et décide d’aller manger un ramen en ville. J’aime bien ces choses typiques de ce pays. Je fini par un petit tour en ville histoire de prendre l’air et me dégourdir les jambes. Je m’arrête près d’une fontaine et écoute le clapotis de l’eau comme hypnotisée.
Début de soirée, je décide finalement de me rendre aux sources chaudes, bon moyens de se détendre et à cette heure ci peu de gens en perspective. Je marche donc en direction de ma destination, rêveuse. J’arrive enfin aux sources, je passe la porte, la femme qui tient l’établissement hausse un sourcil d’un air étonné. Surement peu habitué à voir des gens dans mon style. J’admets que ma robe n’avait rien du style japonais conventionnel mais que voulez vous. Je donne donc quelques yens à la femme et me dirige vers les vestiaires dans lesquels je me déshabille et dépose mes vêtements dans un panier prévu à cet effet. Laissant mes escarpins en dehors mais assez près tout de même. J’enfile une serviette qui est réellement courte, me demandant même si celles ci ne rétrécissent pas au fil du temps.
J’entre dans l’eau lentement, avec d’abord le pied gauche. La caresse de l’eau remonte le long de mon mollet. Puis la deuxième jambe. L’eau monte vers les cuisses, puis la descente tout aussi longue je la sens toucher mon ventre et mon dos et finalement je m’assois un peu plus loin contre un rocher.
C’est alors que je remarque agacée que je n’ai pas enlevé mes accessoires gothiques, je soupire bruyamment, et ressors. Je pose la main sur la poigner et ouvre la porte d’un air tout aussi agacé sans trop remarquer une personne qui allait surement entrer. Je continu d’avancer vers mon panier, y dépose mon collier et mes bagues. C’est alors que je remarque que mon bracelet à skull c’est plus sur mon poignet. Encore un soupire. Je retourne près de l’eu espérant le trouver là bas. En retournant près du bassin j’entendis un bruit retentissant de quelqu’un qui se jette dans l’eau. Etrange façon d’y entrer mais j’avoue n’en avoir que peu de chose à faire. Bref j’avance. Je me penche voyant surement l’objet que je cherchais près de la plongeuse qui fait le geste de le ramasser. Alors je la fixe attendant qu’elle remonte. Mes cheveux tombèrent en cascade dans l’eau.
Visiblement, la jeune fille aux cheveux roses n’avait pas l’air de vouloir me le rendre en urgence. Pas besoin de préciser qu’elle n’avait nulle envie de le garder non plus. Je fixais donc ses yeux verts, sans rien dire, me contentant de lire dedans. Puis au bout d’une longue minute je tendis la main histoire de récupérer mon bien pour le remettre dans le panier et revenir dans l’eau. Je lui dis donc d’un ton neutre :
- C’est quand tu veux
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