Hier une prof ma conseiller de lire un bouquin, car sois disant je suis trop "actif" en cours et que je pose trop de questions, moi j'ai envie de lui dire "Où est le mal ?", la moitié de la classe discutait entre eux et un quart de la classe semblait dormir sans même le dissimuler, le reste tentait de suivre un cours ennuyeux et sans vie, mais j'imagine que je la dérangeais et qu'elle aurait préféré elle aussi passer le cours dans son coin à regarder le plafond. En réalité, je n'allais pas vraiment à la bibliothèque pour ce livre, mais surtout pour lire et étudier un peu, voir ce qu'ils ont comme bouquins, en espérant qu'ils aient une grande bibliothèque. Je traînais donc dans les couloirs à la recherche de ce "sanctuaire" des livres, lieu de connaissance et de savoir, un endroit parfait pour moi. On m'avait indiqué où ce situait cet endroit, bien sûr celui qui m'a expliqué ne semblait pas souvent y mettre les pieds, puisque sont explication était à rallonge et qu'il a mis au moins vingt minutes à m'expliquer.

J'arrivais enfin à la bibliothèque et lorsque j'entrais j'étais surpris par sa grandeur, il y avait beaucoup d'étagères et beaucoup de livres, de toute sorte, je n'avais encore jamais vu ça dans un établissement scolaire, la plupart du temps je choisissais les grande bibliothèque de la ville ou alors, la librairie. Je saluais d'un grand sourire la bibliothécaire qui était à l'entrée, en train de trier des livres, je vagabondais dans les aller en quête d'inspiration. Je m'arrêtais sur plusieurs livres, avec différent thème, comme la poésie et le très connu "Les fleurs du mal" de Baudelaire, mais aussi des romans écrits par de grand auteur, mais surtout des livres d'études sur différent univers, l'espace, la nature ou encore l'être humain. Je ne savais vraiment pas quoi choisir et pour dire vrai je n'avais pas envie de lire, mais le lieu était calme et ça me change de la classe bruyante ou des couloirs pleins de monde.

Je me retrouvais assis sur une chaise en face d'une table, je jouais avec un crayon, un coup en équilibre sur mon nez ou alors à le faire tourner sur la table. Aller savoir pourquoi, une idée me passait par la tête et je suis du genre à agir, sans même m'occuper des conséquences, je prenais d'abord une dizaine de livres, choisis surtout par leur taille, ils avaient presque tous la même. Je jouais au domino sur la table où j'étais, faisant des virages ou des lignes droites, mais j'en rajoutais de plus en plus, c'est ainsi qu'au bout d'un moment mon parcours de domino faisait tout le tour de ma table. Je ne voulais pas m'arrêter là et j'entendais bien continué encore, mon parcours m'emmenait toujours un peu plus loin, essayant d'échapper à la surveillance de la bibliothécaire. Mon parcours s'arrêtait à côté d'une jeune fille, de mon âge je dirais, sans doute plonger dans des bouquins, je ne faisais pas attention, trop absorber par mon parcours, il était maintenant terminé et il était parfait, même si je n'avais pas de quoi faire des remontées. Je repartais à l'autre bout, car c'était bien plus drôle de commencer de là-bas, je me tenais droit comme un poteau devant mon parcours, faisant le salut militaire, comme si je m'apprêtais à remettre la médaille de l'honneur à un militaire. Puis après un instant de silence, je poussais doucement le premier livre... je suivais attentivement le parcours, ne pouvant m'empêcher de hausser la voix à chaque virage, mais arriver à la fin, plus précisément à trois livres de la fin, le parcours s'arrête... je fais mine de m'évanouir, alors que je suis juste à côté de la jeune fille de tout à l'heure.

- Damned ! C'est un échec total cap'tain Térence ! Vous allez être fusiller sur la place publique...

Oui, je me parlais à moi-même alors que j'étais allongé sur le sol, c'était un véritable drame, vous vous rendez compte ? Trois livres ! C'est mathématiquement impossible... j'étais complètement abattue par cette terrible nouvelle. Je m'asseyais en tailleur, un air boudeur sur le visage, toujours pas remis de ce qui venait de se passer. Puis tranquillement je me relevais, m'installant devant la jeune fille les bras croisés sur la table et la tête poser dessus, je la regarde fixement.

-Tu y crois ? TROIS livres ! C'est inadmissible... je ne sais pas si je vais me remettre de l'échec... Ah au fait, moi c'est Térence, et toi ?

Je lui souriais, comme ci rien ne s'était passé, j'en avais même oublié mon parcours de domino, des livres sur le sol ? Ah oui, peut-être, je ne me rappelle pas vraiment. Bien sûr, il va falloir que je range à un moment, sinon je vais me faire tuer par la bibliothécaire, ce ne serait pas la première fois que j'ai des problèmes, ils n'aiment que rarement mes expériences, je me rappelle les cours de chimie. Malgré tout j'avais une nouvelle occupation, puisque je venais de faire la rencontre de cette jeune fille, bon une rencontre un peu forcé, mais après tout elle était témoin de mon échec.

La jeune fille devant moi s'appelait donc Ollie et elle semblait avoir remarqué la faille dans mon petit parcours de dominos, en effet je l'avais remarqué, mais c'est ce qui est drôle, il faut un peu de piment à la chose pour que ce soit plus extraordinaire et moins plat. Elle semblait assez amuser parce que j'avais fait, ce qui me décrochait un sourire, surtout lorsqu'elle se baissais pour pousser les trois derniers livres elle m'appelait même "capitaine Térence" ce qui me faisait rire, ce n'est qu'un titre que je me donne souvent, ça vient de mon enfance, lorsque j'étais encore un jeune garçon innocent qui jouait avec ses amis. Après ça elle s'intéressait à ce qui m'avais amené à faire ce parcours, l'ennuie était la base, je n'avais pas vraiment envie de lire lorsque je suis venu ici, disons simplement que j'ai échoué dans cet endroit et que l'idée tordue de faire un parcours de dominos me paraissait bonne. Je la regardais en souriant, d'habitude quand ce genre de choses m'arrive, les gens se moquent ou alors me cris dessus, ce serait sans doute le cas avec la bibliothécaire quand elle va voir le bordel que j'ai mis.

-Bah... je crois que c'est parti d'un cours où ma prof m'a conseillé un livre, ensuite je suis arrivé ici, je n'ai pas trouvé ce livre et je n'avais franchement pas envie de le lire de toutes façons... je m'ennuyais et je n'avais pas envie de lire, l'idée est venue d'elle-même, au début je commençais avec quelques livres et ensuite j'ai agrandis le parcours.

Bien sûr le lieu importe peu, puisque je fais ça en fonction de ce qui m'entoure, mais des idées comme ça j'en ai beaucoup, ça m'occupe et je m'amuse à chaque fois et ça même si mon parcours ne va pas jusqu'au bout, c'est surtout du cinéma. Je regardais les livres au sol, puis je me décidais à les ramasser, je les prenais et je les empilais sur la table, en un instant on se retrouvait entourer d'un tas de livres en tout genre, je la regardais en souriant, ça me faisait penser à une muraille, nous sommes dans un château de livres... ce serait amusant d'ailleurs, faire un château avec des livres, mais il m'en faut beaucoup et là c'est certain que je vais me faire tuer.

-Sergent Ollie ! Nous sommes à l'abri des tires ennemi ici, nous devons préparer l'offensive au plus vite, préparer les canons et dites à nos hommes de se tenir prêt... la porte va bientôt céder !

Je m'écriais un peu trop fort sur le début et la bibliothécaire ne tardait pas à venir nous voir, le visage fermer, un air sévère, elle n'avait pas mis le nez en dehors de sa bibliothèque depuis des lustres celle là. Elle jetait un coup d'oeil rapide aux livres qui étaient autour de nous, son visage se fermait un peu plus, ensuite elle nous regardait tous les deux. J'étais fait comme un rat... l'ennemi avait prit l'assaut du fort par les sous-sols, nous devons l'affronter et espérer que nous en sortirons vivant, je trouve dommage que le Sergent Ollie soit impliquée... ce sont les risques du métier comme ont dit ! La bibliothécaire me regardait avec insistance, moi je lui affichais mon habituel sourire et d'une voix assez grave et détaché, elle commençait à me demander ce qui se passait.

-Peux-tu m'expliquer pourquoi tous ces livres ?
-Bien sûr que je le peux... vous ne voulez pas une histoire drôle à la place d'une explication pompeuse et ennuyeuse ?
-... Non, je veux des explications ! Sinon je vais être obligé de sanctionner.
-Je comprends... voyez vous je développe un complexe de Lensteiner, vous savez que ce brillant physicien à créé la bombe NH-ZR78... c'était un Allemand qui ne pouvait pas s'empêcher de lire, un tas de livres en très peu de temps en plus... je souffre de ce problème moi aussi, d'où la présence de tous ces livres... car vous voyez j'ai déjà lu tout cela et ceux qui sont devant vous, je m'apprêtais à les lires.

Il ne manquait plus que la bouche grande ouverte et le tableau était complet, la bibliothécaire était soufflé de mon explication, mais je ne sais pas si elle m'a cru ou non, car c'était peut-être un peu gros comme histoire après tout. Elle soupirait et m'indiquait qu'il faudrait tous ranger lorsque je déciderais de partir, j'acceptais les conditions en souriant. Après ça elle retournait à ses occupations, moi j'étais content de moi, j'avais réussi encore une fois à éviter les ennuis avec une histoire complètement folle, mais c'est ce qui est drôle, quoi qu'il arrive les gens sont toujours charmer par mes histoires. Le sergent Ollie n'avait pas été toucher par les attaque ennemi, ils s'en prennent toujours au Capitaine en premier, c'est le maître à bord et donc le pilier.

-Je crois que j'ai eu chaud cette fois-ci... ce bon vieux Lensteiner, il en avait des problèmes celui-là... à la base c'était le nom d'un ami en Amérique, mais il est parti pour le Canada lorsque j'avais 14 ans, du coup j'utilise son nom à chaque fois que j'ai des problèmes avec une histoire de complexe, de syndrome... ça marche à chaque fois.

Erik Lensteiner qu'il s'appelait, un gars sympa, j'aurais aimé le connaitre un peu plus et encore maintenant, il était le parfait mélange de l'intelligence et du gars populaire, j'étais bien sûr toujours premier en cours, mais il était cent fois plus populaire que moi. Je devrais arrêter de saouler Ollie avec mes histoires, ce ne sont que les délires d'un cerveau malade... ou non, plutôt un cerveau surdéveloppé.

Alors, je n’étais donc pas la seule à m’ennuyais ce matin. J’écoutais attentivement d’où lui venait son inspiration. Apparemment, de rien. Il était assez drôle et il agissait, je pense, sans prendre vraiment conscience des conséquences. Je n’aurais jamais pu faire ça moi. Rien que de m’imaginer me faire engeuler par un professeur ou bien, un autre membre du personnels, me terrifiais. C’est pour ça que j’évitais de trop faire de bêtises en cours où dans les lieux public, même si il m’arrive d’en faire souvent, mais quand je me fais prendre, c’est nettement moins drôle. Je deviens, généralement, toute rouge. C’est le passé que j’ai vécu qui me fais devenir comme ça. Vu que je ne pouvais compter sur personne, mon père enchaînant les femmes, et mes belles-mères de plus en plus affreuses. La seule chose pour laquelle je leur suis reconnaissante c’est que grâce à eux, je suis une des rare personne qui prends plaisir à faire se devoirs, et surtout à lire, livres après livres. Du coup, je demandais plus de devoirs à mes profs pour me concentré sur autre chose que leurs engeulades d’adolescent et voilà, il était les seuls adultes à me rendre un peu heureuse et je leurs en suis reconnaissante en leurs donnant, à tous un peu de respect. Mais quand il me punisse, je me sens vraiment mal et pleine de honte.

Térence était partit ramasser les livres et les empiler sur la table. Je en le voyais plus trop vu la hauteur des piles et le nombres de bouquins. On se serait crus devant la muraille de Chine, en plus petite. Puis je me décala pour voir se qui préparait d’autre. Il me regardai avec un grand sourire et je luis rendis détournant mon regard vers le ‘château de livre’ quand je l’entendis parler. J’avais un nouveau surnom, Sergent Ollie. Ce surnom me convenait très bien, il était bien drôle. Surtout en période de guerre des livres et de la conquête de la bibliothèque. Térence s’y croyais vraiment je me leva et me mit au garde à vous laissant sortir un petit « Oui Chef ! » quand la bibliothécaire s’approcha de nous. Je me rasseyais vite baissant la tête et fit signe à Térence de prendre en livre, mais il ne me vit pas. Cette derniére arriva tout prés de nous et je fis genre de lire.

La femme assez en colère arriva et ne parla, étrangement, qu’au jeune homme, et ce dernier lui répondait calmement. Je commençais déjà à monter un peu rouge de honte quand il lança le nom d’un complexe à La colérique. Le complexe de Lensteiner. Je m’y connaissais mais j’avoue que là, je ne voyais pas du tout se que c’était et encore moi qu’il existait. Mais il avait l’air très au courant, je l’écouté et était étrangement surprise d’en avoir jamais entendu parler avant. J’essayais de voir qui avait pu inventé cette bombe, mais n’étant pas mon thème préféré, je n’avais aucune connaissance dessus. Il avait l’air dans savoir pas mal, déjà pour se souvenir du nom de la bombe avec ses lettres et ses chiffres, je me serais sûrement emmêler, quoi que. Puis je commencé à douter quand il dit à la femme qu’ila avait lu tous les livres.

Elle semblait l’avoir cru et lui dit tout simplement de tout ranger avant de partir. Comment avait il fait pour ne rougir où zozoter en mentant. Au moindre mensonge je me mets à rire comme une idiote. Ce qui, souvent, me trahi tout de suite. Mais bon, Térence avait été gentil de ne pas me mettre dans l’histoire, il aurait pu pourtant. Après qu’elle soit parti il m’expliqué qui était Lensteiner. Un de sais ami Américain. Il était sûrement aussi alors. C’était son alibi, ce nom de famille qui réglait tous ses problèmes. Il devait être bien connu maintenant en tant que créateur de bombe, et je na sais pas encore quoi. Mais j’imagine bien.

« Oui, c’est vrai. Mais tu t’es bien débrouiller, et le complexe de Lensteiner, j’ai faillit u croire, franchement bravo ! Et merci, de ne pas m’avoir mis dans l’histoire. Et ton ami doit être connu à force que utilise son nom de famille, non ? » Lâchant un petit rire. « Et toi tu viens d’où ? Personnellement, je viens d’Angleterre !»J’attendais tranquillement sa réponse quand je regardai son château. « Et tu veux en faire quoi ? On relance la guerre ou on signe l’armistice et on range tout parce que dans se cas je t’aide. »

Je vérifier que personne ne me regardait et je montait sur la chaise où j’étais assise et je faillit tomber mais me rattrapa à l’étagère de derrière et me mis debout sur la table. J’avais un peu peur de tomber ou de faire craquer la table mais je survis et au bout d’un petit pas, il fallait déjà enjamber les premiers murs de livres. arriva. Je regarda Térence et rigola. C’était une sorte de parcours du combattant. Je me retrouva au milieu à l’abris, puis je m’asseyais au milieu piquant un livre et e regardant un peu. Et puis si je me faisais prendre, je voulais tout simplement être à l’abri des regards ? C’était un livre de science sur le corps humain, je tournais quelques pages et le remit à sa place. Puis je regardai un peu au tour de moi. J’étais un peu, à ce moment là, la princesse de ce château, font il était impossible de sortir. Je me relevai et posai ma tête sur une pile de livre et le regarda en riant : « Ben, tu viens ? »

Mon petit cinéma semblait avoir impressionné Ollie, c'est vrai que je me débrouille toujours pour me sortir de ce genre de situation, mais il faut savoir improviser et puis j'ai eu tellement d'ennuis à cause de ce que je faisais, qu'à force j'ai appris à me débrouiller, les adultes ne savent pas s'amuser, moi au moins je sais rire et m'amuser. Je ne savais pas trop si mon ami était connu avec ça, je ne pense pas avoir fait assez de bêtises pour qu'il soit connu... quoiqu'il y en a quand même beaucoup, mais je ne l'utilise jamais deux fois avec la même personne, j'ai plusieurs stratégies de défense. Elle venait donc d'Angleterre, c'est vrai qu'en regardant de plus prêt elle avait un petit air anglais, mais je n'avais pas vraiment fait attention, moi elle avait sans doute deviné lorsque j'avais parlé de mon ami américain, ça semblait logique.

-J'ai l'habitude de gérer ce genre de crises, ce n'est pas la première fois que j'ai des ennuis de ce genre, l'essentiel c'est d'avoir un mensonge bien ficeler, tu dois croire en ton histoire lorsque tu la racontes, mais il ne faut pas trop en faire, raconte le plus important, comme un résumé... après il y a différente situation... tu peux gaver les gens d'information et ils vont vite abandonner, toucher leur sensibilité avec une histoire émouvante, tu peux aussi passer pour une victime... enfin bref, j'ai pleins de bottes secrètes en réserve ne t'inquiète pas.

Je lui souriais, je n'avais pas vraiment répondu à sa question, puisqu'elle voulait savoir si j'étais américains, je m'étais encore égarer dans mes paroles et j'avais encore trop parlé, j'allais penser pour un baratineur et un gros menteur, ce qui n'était pas le cas, j'utilise le mensonge comme il doit être utilisé d'après moi, pour se sortir de certaines situations, mais il ne faut pas en abuser et pour ruser il ne faut pas hésiter quelques fois à plonger et à se faire prendre en avouant le "crime", ainsi ils croient qu'on est honnête et c'est reparti. J'avais développé cette stratégie avec des amis, nous avions décidé de trouver les meilleurs moyens pour régler ce genre de problème, en y repensant il y a peut-être plusieurs Complexes Evans, qui sait.

-Ah oui et je suis bien américain, mais j'ai beaucoup voyagé ces derniers temps, d'ailleurs je suis même allé en Angleterre tu sais... j'y suis resté à peu près 10 mois, mes parents imaginaient que je serais un peu plus ouvert aux autres en voyageant.

J'avais bien vu qu'elle se prenait au jeu, puisqu'elle était montée sur la table et s'était installée au centre des livres, c'était assez amusant de la voir comme ça, surtout que je ne l'imaginais pas vraiment faire ce genre de choses. J'hésitais, on aurait dit une princesse ou alors un monstre démoniaque au centre d'une forteresse obscure, mais je vais miser sur la princesse, elle ne va pas apprécier si je lui dis que c'est un monstre. Je me levais d'un bon de ma chaise d'un air déterminé, saisissant un livre au hasard et l'ouvrant au centre, je prenais une grande inspiration et un air très sérieux et toujours aussi déterminer.

-Je suis le grand Archimage Térence... j'ai affronté mille légions de démons, j'ai combattu sur les plus grands champs de bataille et j'ai voyagé à travers tout le globe... Princesse ! Laisser-moi être votre garde pour aujourd'hui, je maîtrise toutes sortes de magie et mon grimoire est le plus puissant de tous... n'ayez point peur de ma monture, qui n'est autre qu'un dragon !

Je saisissais au même moment ma chaise que je retournais pour la positionner devant moi, histoire que ça ressemble à une monture, bien sûr ce n'était pas un dragon, mais l'idée était là. Je me laissais aller, on s'amusait bien, pour ma part c'était assez souvent que je me laissais aller à ce genre de mise en scène, c'est comme joué à un roleplay au final. Bien sûr d'habitude je suis un peu seul dans mon délire, les gens ne me suivent pas forcément, mais Ollie semblait s'amuser et elle m'avait lancer sur le sujet. Je sentais le regard des autres, on commençais à attitrer l'attention, on pouvait même distinguer certains chuchotement et même certains semblaient agacés par la situation. Moi je m'en fichais, ce n'est pas la première fois que les gens me regardent faire ce genre de choses, parfois lorsque je fais mes expériences j'attire souvent le regard des autres, mais je ne pense pas à ça lorsque je le fais, ce n'est pas mon but, je pense avant tout à moi, même si c'est assez égoïste vu comme ça. Dans cette histoire j'étais un puissant Mage et elle était une princesse que je devais défendre, l'histoire était posée, nous avions plus qu'à espérer que la vilaine sorcière vienne nous chasser de ses terres (Je parle de la bibliothécaire bien sûr).

J’appris, qu’apparemment, il avait l’habitude d’être dans se genre de situation. De faire un peu n’importe quoi, profiter de la vie à fond. Je n’avais, je crois, jamais fait quelque chose du genre, ce genre d’idées ne me passe même pas par la tête. A force d’être un peu trop carré, on oubli comment faire n’importe quoi et rigoler. Mais Térence faisait ça, tellement naturellement que c’était vraiment drôle et me donnait envie, pour une fois, de faire pareil. De toute façon je ne comptais pas lire toute la journée. J’écoutais comment il faisait pour ruser les gens, on savait jamais un jour, je pourrais bien en avoir besoin. Bien que j’espère que non mais on ne sait jamais, puis un mensonge, n’est rien de grave qui il utilité à bonne utilité, comme là. Et il n’avait pas vraiment tort, quand on parle trop les gens oublies pourquoi on leur parler à la base et finisse par s’en aller sans rien dire. Il souriait, assez souvent d’ailleurs, il inspirait une grande joie de vivre, c’était vraiment agréable.

J’avais donc bien déduis la chose, il était donc bien américain. C’était un grand voyageur, j’aurais aimé bougé moi, quitté l’Angleterre et partir, un mois ou deux ailleurs. Le pays que j’aurais vraiment le plus voir, c’est l’Australie, et l’Amérique aussi. La pomme verte, et tous ses grattes ciels. Voir la statue de la liberté aussi. Oui, ça m’aurais plus. Mais bon ma vie n’est pas finie, j’irai les visiter sûrement un jour ou un autre. Je ne m’en fais pas pour ça, en attendant je regarde des reportages dessus, ou bien je lis des livres, des documents, ou bien encore des romans qui se passe là bas. Enfin, lui aussi avait connu l’Angleterre, mais e ne pense aps l’avoir déjà croiser là bas. Moi je trouvai ça bien de voyager de pays souvent, même si on doit à chaque fois reprendre ses marques, se faire de nouveaux amis et tous. Enfaîte, c’était peut être pas si bien que ça.

« Haha, j’avais donc raison. C’est bien de voyager beaucoup ? L’Angleterre, c’est comment dire, spécial. Tu as bien aimer vivre là bas ? »

Je le regardais prendre un livre me demandant bien se qu’il allait faire, et ce qu’y me pris, à moi, de m’assoire sur la table. C’était complètement idiot, je regardais les livres autours de moi et assise en tailleur, je posai mes mains sur mon visage comme pour me cacher et réfléchissait à ce que je pourrais bien dire si, on me prenait là. Vu qu’on ne parlait pas spécialement doucement avec Térence, les autres commençaient un peu à râler. Je comprend, moi aussi quand je lis je n’aime, en générale ne pas être déranger, mais là, j’avoue que c’est la première fois, qu’un domino me sors d’un livre. Bien sûr, se n’était pas un domino comme les autres, lui était géant et avec les livres. Le fait que les autres râle, je m’e fichais un peu, on dérange tous, un jour, quelqu’un, aujourd’hui c’était mon tour. Mais c’est surtout la bibliothécaire que je craignais. Parce que si elle me prenait là en pleins fait, Térence ne pourras pas m’aider, là se serait purement de ma faute. Je monterait rouge fluo, tel un camion de pompier, et me prendrais un sacrée sanction. Mais bon, ça en valait le coup, non ?

« Archimage ?Quésaco ? » Je me levai et le regarda « On va nous prendre pour des fous !!Et princesse ? Ouah carrément ! Hum…je veux bien que vous soyez mon garde, on ne sait jamais, si la méchante revient ! » Puis je décida de me lever et de m’assoire à côté de lui. « J’ai peur que nous nous fassions gronder si on me trouve sur la table. Alors je préfère rester assise à côté de toi, je sais, les risques et tous se n’est pas mon truc » Puis je baissai la tête regardant le sol puis tournant le regard vers lui « Au faite ta prof voulais que tu lises quoi ? Si ça se trouve je l’ai lu, je pourrais te faire un résumé, si tu veux, comme tu veux ! »

J’avais lu beaucoup de livres, alors tant qu’à aider quelqu’un autant aider un ami. Un drôle d’ami même. Je n’avais pas vraiment d’ami aussi foufou que lui, c’est la première personne comme ça que j’accoste. J’aimais ce genre de personnes, ça change de d’habitude. Il était drôle et ne regardais pas les conséquences à tous il agissait sans réfléchir, et ça c’était bien drôle. A toujours réfléchir, on fini par ne plus rien faire qui ne soit pas un peu décaler. On fini par ne plus trop rigoler. Je regardai un peu les piles de livres, me demandant les nombres d’heures qui va nous falloir pour tous ranger. Je pense qu’il faudrait pas mal de temps. Il y avait un peu plus qu’une dizaine de livre en plus, aucun n’était dans la même étagère. Il nous faudrait une bonne heure voir plus. En plus il n’avait pas pris que des navets comme livres, il y en avait sur la science, des romans policiers et bien d’autres. J’en avais déjà lu quelques uns. Beaucoup en faite, certains pour un exposé de science il y a pas longtemps. Enfin on s’en fiche un peu.

On s'amusait bien dans notre muraille de livres, mais quelquefois on s'arrêtait un instant pour parler et en apprendre un peu plus sur l'autre, cette fois-ci c'était elle qui s'intéressait à moi. Elle me posait la question sur mes voyages, j'en déduisais rapidement qu'elle avait surement envie de voyager, il y a de bons et de mauvais côtés, enfin pour quelqu'un de normal il y a surement plus de mauvais côtés, mais pour moi, c'est différent, j'ai aimé voyager à travers le monde et découvrir de nouvelles choses, ma soif d'apprendre est inépuisable. Voyager c'est mettre sa famille entre parenthèse, même sa vie entre parenthèse, moi ça ne me gênait pas, ce genre de choses sont superflu, je n'ai pas besoin d'avoir constamment ma famille avec moi, des amis peut-être, mais on peut s'en faire n'importe où. Bref, tout ça pour dire, qu'à mes yeux les voyages c'est cool, visiter des tas de nouveaux endroits, se faire des amis partout sur le globe ou bien apprendre de nouvelles choses chaque jour, c'est tout simplement fantastique. Pour l'Angleterre, elle avait raison, c'est un pays un peu spécial, mais super classe quand même, cet endroit est tellement différent de l'Amérique, malgré pas mal de points communs. Je souriais et je prenais un air rêveur, je repensais à tous mes bons moments et il y avait presque que ça.

-J'adore voyager... tu apprends toujours de nouvelles choses, tu visites de nouveaux endroits et rencontre constamment de nouvelles personnes... bien sûr il y a des inconvénient, du genre au début, il faut s'adapter au nouveau mode de vie... mais il n'y a pas beaucoup de mauvais côtés aux voyages, tu es libre et tu te fais plaisir, enfin moi c'était ça... en ce qui concerne l'Angleterre, c'est vrai que c'est spécial, pourtant il y a beaucoup de points communs avec l'Amérique, mais ils sont très différents en profondeur... malgré ça, c'est plutôt cool là-bas.

J'espérais avoir été précis, je suis du genre à partir dans tous les sens surtout quand j'explique quelque chose d'aussi vague que mes voyages, certains vous diraient clairement qu'ils ont fait la fête tous les jours ou alors qu'ils ont bronzé au soleil ou surfer sur les meilleures plages, moi c'est différent, j'ai passé mon temps à décortiquer le pays, apprendre la langue, son patrimoine et sa diversité, j'étais à mille lieux des "trucs normaux", comme les fêtes et autres.

Elle ne connaissait pas le terme Archimage ? Sans doute ne jouait-elle pas beaucoup aux jeux vidéo, pourtant si on regarde de plus prêt on voit bien de quoi ça parle, c'est un puissant et haut mage dans la société des magiciens, ils contrôlent généralement une puissante magie et sont aussi très sage dans leur parole, bref des exemples en terme de magicien. Elle redevenait raisonnable, je savais bien qu'elle n'était pas faite pour ce genre d'action, mais moi j'avais l'habitude d'être pris pour un fou, mais j'aimais l'idée, après tout, la folie c'est quelque chose de passionnant, je préfère être fou qu'ignorant. Elle venait même s'asseoir à côté de moi, ce qui me faisait rire, elle redevenait raisonnable. J'en avais presque oublié ce fichu livre, mais je crois qu'elle plaisantait lorsque la prof m'avait dit ça, car c'était peut-être plus une blague, mais je m'en fichais, je ne comptais pas lire son livre.

-Dans la vie il faut savoir prendre des risques... je passe mon temps à étudier et apprendre de nouvelles choses, j'ai développé ce besoin de toujours être en mouvement, toujours m'amuser avec n'importe quoi... c'est ma façon à moi de décompresser, ceux qui râlent ne comprennent pas et ne sont pas capable de faire pareil, c'est une forme de jalousie... Ah et en ce qui concerne le livre, c'est un livre sur le comportement, je me souviens plus trop du titre et je m'en fous, de toute façon cette prof est incompétente, c'est l'anarchie dans sa classe.

J'étais sévère envers elle, mais je souriais à Ollie, je ne voulais pas qu'elle croit que j'étais énervé, loin de là, c'est juste que je n'ai jamais accepté un ou une prof incapable de faire un cours, pour moi c'est une chose si importante que je veux quelque chose de clair.
Je refermais le livre que j'avais en main, nous étions assis côtes à côtes et ça me faisait penser à un pilote de course et à son copilote, du coup je prenais en main le livre et je m'en servais comme d'un volant, avec de magnifique "Vrooouuuum" assez fort, puis à un moment je jetais le guidon sur la pile et je me levais d'un bon en m'exclamant un peu fort.

-VICTTOOOIIIRRE !! Cap'tain Térence à remporter la course !! Tu vois Ollie, il faut savoir s'amuser... même si les gens râlent ou veulent t'en empêcher, ce n'est pas grave, nous sommes différents par notre intelligence, par conséquent nous serons toujours à part... autant cultiver cette différence et la pousser à son paroxysme, ainsi nous nous démarquons et nous sommes au sommet.

Je lui disais ça tel un philosophe, mais avec un large sourire sur mon visage, c'était ainsi que je voyais la vie, c'était aussi simple que ça, j'apprenais plein de choses, mais je voulais aussi m'amuser, mais m'amuser à ma façon, pas comme les autres peuvent le faire, j'étais comme un gamin la plupart du temps et moi ça m'allait parfaitement, même si je crois que les autres n'apprécie pas toujours ce côté de ma personnalité... remarque ils ne comprennent aucun côté.

J’avais dus passer pour une rabat-joie accros au règles en disant se que j’ai dis. Certes j’aimais bien faire ma dingue aussi, sortir ,crier, hurler, courir partout, sauter aux arbres, boire et tout. J’apprécié ça, ses petits moments de folie qui m’arriver comme ça, et me faisait un grand bien. J’aimais aussi les moments de délires des autres, ça me faisait drôlement rire aussi, sortir en boite, aller boire et rentrer ivre. Je l’avais déjà fait, et ça ne me dérangeait pas le moins du monde. En dehors du cadre de l’école, faire la folle est beaucoup plus facile pour moi. Dans le cade des cours, ou du moins, quand je rentre dans un établissement scolaire, c’est nettement plus difficile. Ca peut paraître bizarre, mais c’est une histoire respect, je pense. Pour moi l’école et synonyme de travail. Je ne passe pas ma vie à travailler, mais j’aime être en cours pour travailler et non discuter avec le voisin de gauche ou de droite, cela m’arrive des fois, mais rarement. Je préfère travailler, c’est ma manière a moi de m’occuper.

Enfin, une personne qui ne voyage pas que pour visiter tous les pubs dans tous les coins ou pour bronzer au soleil de toutes le plages du monde, mais pour voir de nouveaux paysages, apprendre de nouvelles cultures et visiter le plus de monuments possibles. J’étais comme ça aussi, j’aimais apprendre pleins de choses sur les autres pays que celui sur lequel je vis. N’ayant jamais, vraiment, voyager, je me documenté à ma façon. Bien sûr, être inséré dans une autre civilisation est bien plus enrichissant, mais bon, il faut bien savoir s’adapter. Je plonge donc, souvent mon nez dans des documentaires sur les quatre coins de cette planète pleine de culture différente.

« Comme je te comprend, j’aimerai voyager autant que toi. Voir de nouveaux lieux, de nouvelle chose souvent, ça doit être géniale. Evidemment, les débuts sont durs, mais si la suite est bien, ça en vaut le coup. Et l’Angleterre, ouais, c’est bien, il y a des bons et de mauvais côté, comme partout, mais il y a pas mal de bon. »

J’étais assise sur cette chaise un peu dur et donc, peu confortable. Il devrait mettre a la place de ses dernières des fauteuils, ou des chaises en mousse, parce que je plaint les personnes qui doivent rester assis dessus pendant une heure ou deux. Déjà que moi au bout d’à peine cinq minutes j’avais mal, je n’ose même pas imaginer. Je réfléchissait à se qu’il pourrait faire pour que les chaise soir plus confortable quand Térence se remit à parler. On échanger, parler de nos vies. J’aimais bien partager des choses avec des gens, savoir leurs opinions sur certaines choses et tous. Il expliqua qu’il fallais prendre des risques dans la vie. Je pense aussi, mais pour moi, je ne pouvais pas en prendre dans un lieu comme celui-ci. Lui aussi, passais son temps à apprendre, mais la différence, c’est que pour moi, la façon de m’amuser, était très variable. Des fois rien que le fais de faire mes devoirs me détente. Mais ma grande distraction est la lecture, j’aime lire, des tas et des tas de bouquins. Il m’arrive aussi de me divertir autrement bien sûr, une virée shopping, n’est jamais de refus après une bonne semaine.

« Je sais, mais, ça peut être difficiles à comprendre, mais depuis….quelque temps, je ne peux pas en prendre dans un lieux scolaire. C’est pour moi comme une fraude. Je sais c’est bizarre, après j’en prend en dehors, bien sûr. Je trouve ça bien de pouvoir se divertir avec n’importe quoi, c’est bien on a pas besoin de passer du temps à chercher et tous. Mon truc principal à moi c’est les bouquins. Mais bon il m’arrive de faire la folle aussi et d’embêter les gens, qui ne l’a jamais fait de toute façon ? Et je comprends, les professeurs incompétents, c’est affreux. Ca donne, limite, l’empressions de parler à un mur, c’est la foire dans leurs cours, et on fait rien. On n’avance pas. »

Les profs incompétents étaient sûrement les pires de tous. Je ne les appréciais pas beaucoup non plus, mais il fallait faire avec, savoir bosser sans eux. Et ne plus faire attention aux bruits qui sont autours. Je le regardais et malgré la sévérité du ton de sa phrase, son sourire montrait qu’il ne voulait pas être méchant, ce qui me rassura un peu. Je le regardais faire un bruit de voiture en rigolant un peu. Je ne voulais pas l’arrêter il avait l’air tellement plonger dans son truc, comme un enfant qui découvre la télévision. Il était comme, passionné par tous ce qui faisait. J’admirai se genre de chose. Puis d’un coup il jeta le livre qui lui faisait office de volant. Et se remis à parler. Il repartis sur le fait qu’il fallait que j’apprenne à m’amuser. Certes c’est sûr, mais pour moi, je m’amuse déjà. En revanche le reste de sa phrase me fis rigoler et plaisir à la foie. L’intelligence, et en rien, un point faible, au contraire, sur ça je suis bien d’accord avec lui, c’est un filon qui certain, comme nous, on sut mieux exploiter que d’autre.

« Capitaine Térence je vous décerne la médaille du grand tours de bibliothèque dans la catégorie formule 1 ! » Je souriait et revint sur l’autre sujet. « Je m’amuse déjà, sauf que j’ai d’autre façon de me divertir ici. Un livre me convient très bien, et grâce à ça, comme tu l’as dis, j’exploite mon intelligence, pour la rendre plus importante. En revanche, je ne pense pas qu’on soit si différent par notre intelligence. J’ai des amis qui ne sont pas à mon niveau, et pourtant, quand je suis avec eux, on ne voit pas mon intelligence. Après, en cours, certes, oui. Et je suis d’avis, que tout le monde peut atteindre le sommet avec de la volonté. L’intelligence aide, mais la volonté est une plus grande force. Apres, se n’est que mon avis bien sûr.»

Lorsque je lui parlais de mes voyages elle semblait très intéressé par ce que je lui disais, ce qui se confirmait lorsqu'elle me répondait, elle semblait avoir une certaine passion pour les autres pays. Quelqu'un d'intelligent et qui veut apprendre ne peut pas se restreindre à son propre pays ou à un seul domaine de compétence, nous devons sans cesse aller plus loin et apprendre de nouvelles choses, en tout cas c'est comme ça que ça marche pour moi, même si l'Amérique était très intéressante, j'ai vu des choses uniques lors de mes voyages et c'est mieux que les livres ou les documentaire. Bien sûr j'étais conscient que tout le monde ne pouvait pas avoir la même chance que moi, à la base c'était censé m'aider à m'ouvrir aux autres, au bout du compte j'ai trouvé la solution tout seul en venant à Matsuyama pour étudier.

-C'est simple... lorsque tu es captivé par un reportage, un documentaire ou un bouquin sur un pays c'est génial, mais lorsque tu es sur place, c'est cent fois mieux... j'ai vu des choses uniques, bien sûr je ne faisais pas mon touriste, avec mon appareil photo à tous les coins de rue, moi je faisais les musées, les lieux importants, les monuments, je voulais connaitre l'histoire du pays où j'étais. Tu sais, rien n'est perdu, qui sait, peut-être que tu visiteras le monde un jour, en tout cas ça vaut le coup.

J'avais le sourire lorsque je parlais de ça, tellement de bons souvenirs et le plus drôle dans tout ça, c'est que j'ai réussi à me faire des amis dans les quatre coins du monde, je discute souvent avec eux sur internet ou sur un jeux vidéo, la plupart je les ai rencontrées comme ça, car c'est l'une des rare distraction que je m'accordais. Sinon, j'ai aussi rencontré des gens aussi cultivés et passionner que moi lorsqu'il s'agit d'apprendre, ce genre d'expérience est unique et il faut en profiter.

Je comprenais ce qu'elle me disait, c'est comme se dire qu'un moine va danser et jouer au poker dans un temple, ce n'est pas possible, c'est un lieu sacré et le moine est croyant, je comprends donc Ollie qui ne peut pas faire ça dans ce genre de lieu, mais dans mon cas, c'est plus fort que moi je ne peux pas m'en empêcher, j'aime rire et m'amuser, faire ce qui me passe par la tête, quel que soit l'endroit où je suis, mais j'assume complètement les conséquences de mes actes à chaque fois, enfin quand je ne peux pas éviter la punition bien sûr. Nous étions assez d'accord dans le fond, nous pensions de la même façon, seulement elle avait des limites que je n'avais pas, mais que je comprenais parfaitement, parfois j'y pense, mais je passe vite à autre chose, après tout ce n'est qu'un lieu et il y a tellement d'interdiction ou de règles, qu'il faut parfois savoir passer au-dessus.

-Je comprend ce que tu veux dire, pour toi ce lieu est important et tu ne peux pas imaginer faire certaines choses ici, car c'est un lieu "sacré" et tu te fixes des limites, je trouve ça bien... dans mon cas je n'ai pas de limites, je suis sûr que je pourrais apprendre beaucoup de choses dans les égout, autant que dans un palais... ce que je veux dire, c'est que pour moi tous les lieux sont importants, à partir du moment où ils m'apprennent quelque chose, mais m'amuser, faire le fou et rigoler, je ne peux pas m'en empêcher, c'est ma façon à moi de décompresser je pense.

C'était la seule hypothèse que j'avais trouvé, en tout cas c'était la plus logique, après la plus logique est : un dédoublement de personnalité, quelqu'un prend possession de moi sans que je m'en rendes compte et fais des bêtises... mais après plusieurs essaies, ça ne marche pas comme excuses, j'en ai conclu que ce n'était pas possible.

C'était agréable de discuter avec quelqu'un qui était capable de vous renvoyer la balle, que ce soit dans un délire ou une discussion sérieuse, Ollie était très intelligente et par conséquent, nous pouvions avoir une conversation riche et construit. Son point de vue se défendait en tout cas et même si je n'étais pas entièrement d'accord, je voyais bien ce qu'elle voulait dire, mais c'est ça qui est bien, pouvoir partager nos opinions et avoir des points de vue différents. Nous avions deux parcours différents, donc deux façons de voir la vie et c'est ça qui est intéressant, en laissant l'autre parler et s'exprimer on peut être amené à revoir ce qu'on pense ou bien l'aider à comprendre mieux, on en reviens donc au même point, nous apprenons tous les jours, qu'on soit seul ou pas.

-Je ne dis pas que tous les gens jugent en fonction de ton intelligence... mais certains, oui. Mes amis me comprenaient ou du moins ils essayaient, mais d'autres en revanche ne se donnait pas cette peine et me jugeait... bien sûr je m'en fichais, ça me permettait juste d'apprendre de nouvelles choses sur le comportement humain et puis c'était un peu de ma faute, j'ai tendance à placer une barrière entre moi et les autres, sans le vouloir, c'est juste que je suis toujours dans mon monde ou dans mon délire et je parle sans vraiment réfléchir, spontanément quoi... un peu moins à Rayen, je suis là pour ça après tout... en ce qui concerne la volonté... je suis assez d'accord "Quand on veut, on peut", c'est ce qu'on dit... l'intelligence, le sport, le chant, la danse, la musique et le dessin, tout ceci à un point commun, c'est quelque chose qui se travaille et qui s'apprend... mais il faut commencer le plus tôt possible, la volonté n'est rien sans travaille, mais elle est importante et parfois même déterminante.

Encore une fois, j'étais aspiré par la discussion, je ne pouvais m'empêcher de parler beaucoup, peut-être même trop, mais c'est plus fort que moi, lorsqu'un sujet me passionne, je suis dessus à deux cents pour cent. Ce qui était bien avec Ollie, c'est que nous pouvions parler de tout et de rien et je dois l'avouer, j'aime parler avec les gens, il faut juste qu'il suive, car j'ai tendance à me laisser emporter et à aller un peu dans tous les sens, commencer à partir dans mes explications à rallonge, mais avec Ollie pas besoin, elle comprenait vite et arrivait à me cerner assez facilement.

Voyager et faire le tours du monde, évidemment que se serais une chose qui me plairais énormément. J’en suis qu’à mon deuxième pays et je rêve déjà d’en voir d’autre. Enfin, de finir de visiter celui là avant de repartir. De voir les côtes du Japon, ses montagnes, ses sites importants dans l’histoire de ce pays, tous se que j’avais lu dans les livres et à la télévision, le voir en vrai, grandeur nature. J’aurais aimé avoir la chance qu’il a eu, voir pleins de pays, découvrir de nouvelles choses tout les jours, même si, ici aussi, j’en apprenais tous les jours. Mais pouvoir avoir la chance d’élargir son intelligence sur des faits qu’on a vécu, c’est nettement mieux que de se baser sur l’opinion d’autres ouïes, comme les documentaires qui en font pas toujours voir le vrai visage du pays. Se forger une propre opinion sur des choses comme cela me semblait important. Voilà pourquoi je sortais, souvent, me balader dans Matsuyama, pour le plaisir de me perdre dans un endroit magique et d’arriver n’importe où. J’aurais pu faire ça aussi aujourd’hui, mais ça m’aurait empêché de rencontrer Térence, donc je ne regrette pas trop.

« Oui, je comprend, ce genre de choses sont tellement magique, elles expliquant tellement de chose sur la vie d’aujourd’hui. Je trouve ça merveilleux. Après, moi aussi je visite pas mal de musées, monuments et tous, mais j’avoue, que je ne peux m’empêcher de prendre des photos des choses que vois. Le pire c’est qu’elles sont floues à l’arriver, mais le peu de net me rappelle de on souvenir. Je ne voyageais pas souvent étant chez moi, alors, quand je partais, je voulais immortaliser ce moment. Et oui, un jour je le ferai. Pas aujourd’hui ni demain, mais plus tard, j’y pense sérieusement. Et dis moi quel pays tu as préféré ? »

Je vis que parlais de ses voyages le rendait heureux, c’est claire que sa devait être génial d’avoir des amis dans tout les coins. Et puis il devait parler un bon nombre de langue à force, puis si il gardait contacte avec ses mis, il les pratiquer souvent. C’était génial ça, avoir la chance de parler n’importe quelle langue et de la comprendre. Personnellement à part l’Anglais, le Japonais, que j’ai d’ailleurs appris grâce à des bouquins et fini ici, sur le terrain, je ne savais parler aucune autre langue couramment. Enfin, je parlai un peu français, avec du mal, mais un peu. Je n’arriverai jamais à suivre une conversation mais je comprendrais un petit peu. La France, c’est aussi un pays que j’aimerai voir, avec sa grande tour Eiffel, en apprendre plus sur ce pays, sur l’Arc de triomphe ou encore voir le Louvre, un des plus magnifique musée du monde ou la Joconde crèche.

A vrai dire, il n’avait pas vraiment compris, se qui est un peu normale ayant arrondis les angles de mon explication. Il voyait juste, mais pour les raisons qui croyaient. Toutes ses choses que je refoule et pour lesquels je suis là. Celles qui me rongeaient chaque fois que j’appelais mon père et que j’entendais la voix d’une femme, qui pour moi semblaient être différente chaque jour. Ces femmes, dont une m’avais enlevé ma jeunesse, privé des joies que les adolescentes normales ont. Mais j’étais désigné à être différente, mon père ayant l’argent et étant un beau dragueur, je devais vivre ça, cet enfer. Les études étaient la seule chose qui me réconfortait chez moi et aujourd’hui encore je ne peux m’en défaire, repensant chaque jour à ce que j’ai vécu. Ce lieu était sacré pour moi car il a été une échappatoire, donc oui, sur ça il avait raison. Comme sur le fait que tous les lieux sont sacrés, c’est vrai, mais certains, en fonction des personnes plus que d’autres. Une petite larme tomba en me remémorant tous ça. Je dus paraître pour une idiote c’est pour ça que je l’essuya aussitôt.

« Je..fin. Je vais être franche, si ce lieu est sacrés pour moi, et les études aussi c’est pas parce que sa m’intéresse à la base. Je vais te raconter un peu ma vie et si sa t’énerves arrête moi, je le prendrais pas mal. Mais je veux que tu saches que si aujourd’hui j’en suis là, avant je n’étais pas du tout comme ça .Bien au contraire. Je n’avais jamais ouvert un livre de ma vie, ni résolu une équation. Les études je m’en fichais. Mais, un jour une bonne femme arriva, remplaçant ma mère... » Je souffla et regardais dans le vide les larmes aux yeux, me demandant si je devais continuer ou pas. Je n’avais jamais osé parlait de ça à personne, et là je ne savais pas trop quoi faire. Mais une fois partit je sentis de la confiance en lui et vida mon sac. « Elle m’a détruite, elle a pourrit ma vie, disait des choses à mon père que je ne pouvais entendre, mais au lieu de me rebeller, je me suis replier sur moi-même. Me disant que je ne devait compter que sur moi. Pour ne pas les entendre je travaillais me concentrant dessus mes exercices que sur eux. Du coup j’en demander toujours plus et j’ai fini par aimer ça. Je ne suis pas une vraie intelligente pour qui la passion est venu comme ça, et si je respect ce lieux, c’est que moi, il m’a sauvé, et je me demande souvent se qui se serais passé si a la place, je ‘étais empirer, où j’en serais aujourd’hui… enfin, désolé.»

Je lui avais tous dis, tous se que je cachait aux personnes qui m’entourais. Je me mis à pleurer et me retourna pour pas qu’il me voit les séchant le plus vite possible pour ne plus repenser à ça. Je posai mes mains sous mes yeux respirant un grand coup pour stopper les larmes et me retournant vers lui, les yeux rouges je le regardai avec un petit sourire un coin. Je n’avait répondu à son hypothèse, et essayer de formuler quelque chose de correct dans ma tête toute remuer. Je ne pus lui répondre qu’un petit « Je pense que c’est une bonne façon de décompresser » ne cherchant plus à défendre ma cause, en l’ayant bassiné de mon histoire, je ne voulais pas lui en rajouter plus.

J’avoue, que j’arrivais facilement à lui parlais. On se comprenait, sur n’importe quelle sujet qu’on avait abordé. Certes on avait pas les mêmes points de vues, mais on expliqué nos thèse chacun avec nos arguments, et nos expériences personnelles et à la fin on trouvait un point d’entente. Il avait une grande intelligente, c’est pour ça, aussi, que j’arrivai à mieux lui parler, je n’avais pas besoin de bannir certains mots, d’argumenter moins, ou de dire des phrases concrètes, ce que, des fois, je ne peux pas faire en présence de certains de mes amis. On pouvait avoir des conversations dignes de son nom sur des sujets importants ou bâton. De toute façon, on se comprenait et chacun défendaient ses idées, dans le calme.

« Il y a une exception à tous. Il y aura toujours une personne qui ne fera pas comme les autres, comme nous nous sommes plus intelligents qu’eux, ben eux ne comprennent pas ça, et nous juge. Juger, n’est pas une bonne chose, mais il faut dire que tout le monde le fait un peu. Il ne faut pas faire attention aux paroles des personnes qui s’en le vouloir te rabaissent, ça fait mal au début de se sentir différent, mais il ne faut pas y faire gaffe et voir ça comme un atout. Et être spontané c’est bien, et moi j’aime bien quand t’es dans tes délires, c’est drôle, et ça fait du bien de rire. Et oui, pour moi, travaille et volonté, son deux forces indispensables à la réussite. L’un aide à y parvenir et l’autre trace le chemin. »

Le pays que j'avais préféré ? Elle me posait une question difficile, même si la réponse semblait logique puisque je suis retourné au Japon pour y vivre, mais les autres aussi m'avait beaucoup plu. L'Espagne pour commencer, un pays chaud et aux traditions tout aussi chaudes, j'avais passé de bons moments là-bas, la culture espagnole est très divertissante et on est tellement bien lorsqu'on est sous le soleil de l'Espagne. Ensuite l'Angleterre, pays assez spécial ou les gens sont très différents de l'Amérique, mais c'est un pays intéressant et avec beaucoup de choses à connaitre. La France, un beau pays aussi et je regrette de ne pas avoir passé plus de temps là-bas, seulement quatre mois, mais c'était super, j'aime beaucoup ce pays. Et enfin, le Japon, pays magnifique et traditionnel ou les gens mélange tous les genres sans pour autant regarder ce que porte le voisin ou sa coiffure aujourd'hui, ce pays m'a charmer et j'y vis maintenant, pourtant j'aurais pu aisément intégrer toutes les écoles du globe, mais j'ai voulu rejoindre Matsuyama et Rayen, je ne suis vraiment pas déçu de mon choix, je fais tous les jours des rencontre fascinante. Après un petit moment de réflexion, je me mettais à lui répondre.

-Le Japon, la preuve c'est ici que je suis revenu... même si les autres pays m'ont marqué, ici ça reste plus impressionnant et on y croise toute sorte de personnes, des plus traditionnel au plus excentrique, mais surtout la technologie... voilà les raisons de ma préférence.

En repensant à tout ça, je me rappelais que je ne savais vraiment pas ce que j'allais faire de ma vie, les études tout ça, c'est bien, mais quelle voie j'allais emprunter ? Je n'ai pas de domaine de prédilection, bien sût j'avais pensé à concepteur de jeux vidéo ou bien dans les console, mais le travail d'équipe n'est pas mon fort, c'est pour ça que j'essaye de me sociabiliser un peu plus, je suis persuadé d'apprendre ça beaucoup plus rapidement à Rayen qu'ailleurs.

Ollie semblait triste, je ne comprenais pas la raison tout de suite, mais elle s'expliquait, m'expliquant pourquoi ce lieu était si sacré, elle commençait par les grande ligne et après une légère pause elle reprenait avec le plus important, je sentais l'émotion dans sa voix, mais je ne savais pas quoi faire, j'écoutais juste attentivement ce qu'elle me disait, sans un mot, ni même un sourire, il était hors de question de tout chambouler maintenant, en plus elle avait l'air trop triste pour ça. Lorsqu'elle terminait elle se retournait pour essuyer ses larmes, elle voulait le cacher, mais ses yeux rouges le montraient bien. Je lui souriais pour la rassurer, puis je croisais mes bras derrières ma tête pour jouer avec la chaise en me basculant dessus.

-Je comprend mieux maintenant... et je m'excuse d'avoir réveillé de mauvais souvenirs chez toi, ce n'est pas ce que je voulais et j'en suis sincèrement désolé... malgré tout, il faut regarder le bon côté, tout ceci t'a conduit ici, maintenant tu peux te permettre de narguer ton passé, car tu es en train de tracer ta route et dans quelques années, tu seras surement fier du chemin que tu as parcouru... enfin c'est ce que je pense, je ne peux pas vraiment être certain... ma vie n'a jamais été triste, mes parents me donnaient de l'amour et tout ce dont j'avais besoin, seulement j'étais juste différent et cette différence m'a éloigné des autres et je ne cherchais pas à résoudre le problème... Alors je ne peux pas m'imaginer à ta place, malgré tout je comprends mieux et je suis content que tu te sois confié à moi... ce qui compte, c'est ce qu'on est aujourd'hui après tout, le passé, c'est le passé, quoi qu'on fasse, rien ne changeras, en revanche l'avenir on peut le modeler comme bon nous semble, qu'en pense tu ?


J'affichais un grand sourire, je voulais tenter de la réconforter, mais je n'étais pas douer avec ce genre de situation, mais je trouvais que je ne m'en étais pas si mal sortis et puis c'est vrai après tout, le passé c'est le passé, l'avenir nous attend, c'est à nous de le définir, c'est pour ça que je ne reste pas figer sur le passé, je ne garde que les bons souvenirs, les mauvais je les mets dans un coin.

Nous nous comprenons de mieux en mieux à force de discuter, c'était agréable de se dire que j'arrivais à forger des liens avec quelqu'un, moi qui passait mon temps à me dire que j'en étais incapable, je ne suis pas si mauvais que ça. Maintenant, il était temps pour moi de lui remonter un peu le moral ! Finit de parler du passé, il ne nous empêchera pas de rire et de s'amuser et même si nous sommes dans une bibliothèque, on peut quand même s'amuser, sans pour autant tout chambouler... enfin, dans mon cas c'est très difficile, mais je vais essayer.

-Moi aussi j'aime quand je suis dans mes délires... mais les gens ne voient pas tous comme toi et ils ne se gênent pas pour me le faire remarquer, mais bon je m'en fous, je ne risque pas de changer, comme disais ma mère "Tant qu'on se sent bien comme on est, c'est le principal", mon père n'était pas toujours d'accord avec ça, pour lui il fallait savoir s'intégrer, mais bon il ne m'imposait rien et comprenait un peu ce qui se passait dans ma tête... en plus je ne peux pas m'en empêcher, je t'assure c'est IM PO SSIBLE, même lorsque j'essaye d'être calme et sage, il m'arrive quelque chose, après je suis toujours embarqué dans une histoire folle et personne ne me croit.

Je rigolais, c'est vrai qu'il m'arrive souvent d'être embarqué dans des histoires un peu loufoques et sans le faire exprès, mais bon ça s'explique facilement, je suis distrait par n'importe quoi, alors forcément je peux facilement dévier de ma trajectoire, mais ça met un peu de piment dans la vie, on a jamais le temps de s'ennuyer comme ça. Je regardais tous les livres qui étaient devant nous, il y en avait vraiment beaucoup, je ne m'étais même pas aperçu d'avoir sorti tout ça, surtout que si la bibliothécaire revient elle risque de râler encore, puisque rien n'est rangé, mais je m'en fous, je rangerai avant de partir, rien ne presse !

Le Japon était donc, pour lui, l’un des endroits le plus beau et important du monde, je n’étais pas tout à fait d’accord. Mais je comprenais qu’il aime ce pays, c’est vrai que c’est une belle île, riche en culture et en paysages. C’est vrai que ces dernier étaient beaux, mais je ne pense pas qu’ils soient aussi que ceux des îles du pacifique ou bien de bien d’autre endroit magnifique. Même si, effectivement, il y en a quand même de pas mal, surtout sur dans les zones un peu isolées. Après, au niveau de la civilisation, toutes on leur pour et leurs contre, alors je ne peut pas vraiment juger sur ça. Mais bon, comme tous pays, le Japon c’est magique. Et puis comme il a dis, se qui est bien là bas, c’est la technologie, largement plus avancé qu’ailleurs, hors mis la Chine. La technologie, ce n’était pas trop mon truc. Je m’en fichais un peu, certes j’avais quand même un téléphone et un ordinateur portable, mais je n’étais pas souvent dessus. Je ne suis pas du genre à rester trois heures sur facebook ou bien à de jouer à des jeux vidéos. Je ne regardais pas très souvent la télévision, à part pour voir, les informations ou des reportages. Sinon, pratiquement jamais.

« Ouais…Fin, personnellement, je pense pas. Et pourtant je vis là aussi. C’est vrai, le Japon, c’est beau, magique, et il a une culture magnifique, mais je sais pas. Ca me choque quand même. Après chacun ses goûts bien sûr, je critique en rien, ça ! Au contraire, je trouve ça bien que tu vives dans le pays que t’aimes. Après, je n’ai jamais franchement vu d’autre pays. Mais pour moi, le pays le plus beau, quoi que j’hésite un peu, c’est l’Australie, ou alors les Etats-Unis. C’est mon rêve de voir l’Australie. Le pays des kangourous. Je trouve ce pays, merveilleux, d’ailleurs, t’y est déjà allé ? »

Il avait aussi raison sur le fait qu’on croise n’importe quel genre de personnes ici. C’était vraiment bien, n’importe qui pouvait s’intégré comme il voulait. Il y avait toujours comme lui, ou à peu prés. C’est un gros avantage de ne pas vivre dans un pays, où tout le monde juge tout le monde. On peut sortir avec des cheveux verts fluo sans choquer les autres, alors que dans certains endroits, on va vous regardez étrangement. J’en avais d’ailleurs croisé, des personnes aux cheveux de toutes les couleurs, ici même, à Rayen.

J’avais encore les yeux rouges, même si sa allé mieux. Je n’arrivai toujours pas à croire que je l’avais dis, toutes ses choses qui me tournent dans la tête j’avais su les dires à quelqu’un. Je posai ma tête entre mes deux mains et regarda encore dans le vide. Je n’en revenais pas. J’écoutais Térence tout en réfléchissant comment j’avais pu, alors que même avec les gens avec qui j’étais proche, je n’avais jamais pu rien dire. Peut être parce qu’on se ressemble ? Pas physiquement, mais mentalement, on n’a pas vécu les mêmes choses, mais on se comprend vraiment, et pourtant, c’est dur de me comprendre. C’est sûrement le fait qu’on peut se parler librement avec notre intelligence, et expérience de la vie. Je me retournai vers lui et le vis se balancer. Je ne pensais plus qu’à une chose. Le moment où il allait tomber, parce que sa chaise n’avait pas l’air très stable. Je fis un petit sourire qui répondait au sien. Il avait vu que j’avais pleurer, ça me déranger un peu. Mais il ne fit comme si de rien était.

« Tu n’as pas à t’excuser, tu n’y es pour rien, strictement rien. C’est moi, j’ai pété un câble, je sais pas fallais que sa sorte. Et je suis déjà fière du chemin que j’ai parcouru, mais j’aurais aimé le faire dans d’autre circonstance. Et l’oublier pour le narguer ? Je ne pense pas en être capable, j’y pense continuellement. Un peu moins depuis que je suis ici, mais j’y pense souvent. Mes vrais parents aussi me donnait tous leurs amours, mais quand ma mère est morte mon père à complètement pété les plombs, et étant assez fortuné, il attirait toute les pinbéches du coin qui ne voulait que son argent. Il les voyait qu’elles et, fin bref, je m’embraque là. Je vais te dire une chose, les différences sont des forces, et ton intelligence, en est une grande. Le passé est le passé, mais il est en nous, et on vivra avec pour toujours. Certes, mon présent je l’adore et j’espère avoir un beau futur, mais voilà. Et de rien ? C’est plutôt à moi de te remercier de m’écouter pleurer sur mon sors. »

Je regardais les alentours pour voir si la bibliothèque ne veniat pas. Il faudrait peut être ranger ces livres à un moment où à un autre. Et puis j’allais l’aider parce que vu le tas, y en aurais pour un moment, à deux sa ira plus vite. Je pris le livre en haut d’une pile sur mes genoux et regarda la première de couvertures. C’était un recueil de photo, d’anciennes photos. Je regardais le livre tout en l’écoutant, j’avais la faculté de pouvoir me concentré sur plusieurs chose à la fois, ce qui est assez bien. Surtout en cours, je peux suivre la leçon et la discussion avec mon voisin d’à côté sans trop être dérangé. C’était une bonne chose pour moi de savoir que je pouvais faire plusieurs choses à la fois, comme lire et réfléchir à ce que je ferias après, c’était bien utile quand j’avais pas trop de temps à perdre.

J’aimais bien les gens qui partent tous seuls dans leurs délires. C’est drôle, et ça ne me dérange que rarement, j’arrive à ma concentrer avec du bruit, alors je m’en fiche un peu. Je comprend que ça peut déranger certaines personnes qui ont du mal à se concentrer, mais bon, comme le dit le dicton, c’est les plus gênés qui s’en vont, non ? Il ne faut pas changé a cause des autres, se seraient trop idiot. On est comme on est, et c’est tous. Certes des fois faut savoir se calmer pour pas blesser ou autres, mais il ne faut pas non plus, changé de personnalité pour faire plaisir à quelques uns. Et puis, normalement, des amis, ça t’acceptes comme t’es sinon, tous lesquatres matins on devrait changer.


« Mais c’est trop bien les gens dans leurs délires, j’adore les regarder, non pas que je me moque de toi, mais c’est drôle ! Apres c’est vrai que quand on travail, ça peut déranger, mais bon, faut savoir faire avec. Ta mère a raison, le principale c’est d’être bien soit même après si les autres aussi, c’est encore mieux. Apres voilà, faut aussi savoir faire de petits efforts pour s’intégré. Toi calme et sage, c’est vrai que sa parait impossible ! Non je rigole, mais ouah, même quand tu fais rien, tu arrives à t’embarquer dans des histoires absurdes ? »

Il essayai de ma réconforter un peu, c’était gentil, mais c’était juste une tristesse passagère. Je repris mon livre et regardai la photo d’une plage quand il y eu un gros bruit, comme quelqu’un qui tape sur une table. Je cria un peu de peur et lâchai mon livre par terre en mettant ma main sur ma bouche, vu que dans une bibliothèque on ne doit pas parler, donc encore moins crier. Je croyais que c’était la bibliothécaire mais enfaîte, se n’était qu’un livre qui avait atterrit violement quelques tables plus loin. Je souffla un grand coup étant rassurer et toujours en regardant le livre je dis à Térence :

« Je pense qui faudrait ranger les livres avant qu’on se fasses tués, non ? »Puis je me retournais vers lui.

Ainsi elle préférait l'Australie et les Etats-Unis ? Moi j'y avais vécu, j'aimais beaucoup l'Amérique, mais voilà, je pense que lorsqu'on a vécu dans un pays, on a du mal à voir les bonnes choses. En tout cas, je ne peux pas reprocher la grandeur de ce pays, surtout lorsqu'on étudie son histoire, c'est l'une des plus riches je trouve, mais voilà il y a les mauvais côtés et j'en compte beaucoup, après j'aime quand même ce pays, après tout c'est lui qui m'a vu grandir, alors je ne risque pas de l'oublier. En ce qui concerne l'Australie... je n'y ai jamais mis les pieds, ce n'est pas que le pays ne m'intéressait pas, je suivais juste mon oncle, mais je savais que c'était un beau pays, des plages magnifiques et comme elle le disait, c'était le pays des kangourous, un animal assez drôle et très intéressant. Je trouvais ça vraiment bien d'avoir des points de vue différents, sans que l'un ou l'autre ne les imposes de force, c'était une discussion riche et enrichissante.

-Je n'ai jamais été en Australie... je suivais surtout mon Oncle, mais je sais que c'est un beau pays, j'aurais aimé y aller... enfin, il y en a beaucoup où j'aurais aimé aller bien sûr, mais voilà, le Japon m'a marqué et je suis un grand fan de technologie, ainsi que de jeux vidéo, donc c'est le pays parfait pour moi... mais il y en a d'autres qui sont magnifiques et peut-être que certain sont encore mieux, mais je ne le sais pas encore.

Je lui souriais, après tout le monde était vaste et je n'avais pas tout vue, je pouvais très bien aimé un autre pays plus tard, surtout quand on voit l'évolution de certains, ils étaient encore tout petits il y a quelques années et voilà que maintenant il s'impose doucement et font leur place. Le monde est constamment en évolution et nous devons le suivre, par conséquent nous pouvons changer d'avis, mais c'est vrai que le Japon possède une technologie impressionnante et moi ça me passionne, du coup, mon choix est influencé par les mes goûts et je comprends que Ollie ne soit pas forcément d'accord, puisqu'elle à ses propres goûts.

J'étais content de la voir de nouveau sourire, même si elle disait le contraire, je savais que j'étais en partie responsable, c'est moi qui ai lancé le sujet et je sais aussi que je suis maladroit dans ce que je dis, alors, même en faisant des efforts il m'arrive d'aller trop loin. Elle n'avait pas eu une vie joyeuse, certes maintenant elle allait mieux, mais ce n'est pas marrant ce genre de vie, moi à côté j'avais une vie heureuse et je ne m'en rendais même pas compte. Je suis persuadé qu'elle arrivera à avoir un beau futur, si on le veut vraiment, on peut non ? Alors, si vraiment c'est ce qu'elle souhaite, je suis sûr qu'elle l'aura, qui m'aurait imaginé il y a cinq ans en train de tenir une discussion aussi longue avec quelqu'un ? Certainement pas moi, mais je l'ai voulu, je me suis décidé à changer, sans renier mes idéaux et me voilà maintenant ici, en garçon presque normal.

-Ecouter les autres ne m'a jamais déplu... beaucoup se confiait à moi, mais le soucis c'est que je ne peux pas les réconforter ou trouver les mots juste pour les aider et généralement ça finit mal... alors, si j'ai pu t'aider, même un tout petit peu, je suis content et ça me suffit amplement, surtout que je ne trouve pas que tu pleures sur ton sort... la vie ne t'a pas fait de cadeaux et tu as fait preuve de courage face à l'adversité, tu es maintenant une fille différente et tu es beaucoup plus forte... le passé, c'est le passé, alors laissons le passé là où il est et profitons de la vie, beaucoup de choses sont à apprendre Miss Ollie !

J'affichais un large sourire à m'en décoller les joues, j'étais content qu'elle retrouve son sourire, même si je ne comprends pas tout aux gens, je n'aime pas les voir triste, peut-être que c'est une réaction normal après tout ? Dans le fond, j'ai les automatisme nécessaire pour réussir, seulement ils doivent se dévoiler petit à petit.

Je me mettais à rire lorsqu'elle parlait des gens dans leur délires, ainsi ça ne lui déplaisait pas ? C'était rare les personnes qui me disaient ça, mais elle n'a pas tout vu chez moi, là ce n'était qu'un avant goût, je peux faire bien pire. Ce qui m'amenait à sa question... je suis un aimant en ce qui concerne les aventures farfelues, même les héros de dessins animés ont moins d'histoire à raconter. Je pouvais lui en citer des tas, des drôles, des dangereuses, bref plein, même quand je suis calme, quelque chose viens me distraire ou m'embarque dans une aventure. Exemple aujourd'hui, j'étais venu lire et je me suis retrouvé à faire des dominos, puis un château et enfin, je sympathisais avec Ollie et la journée n'est pas terminée !

-Je suis tout le temps embarquer des aventures... c'est comme si un bateau m'emmenait à chaque fois vers l'horizon pour vivre des histoires sensationnelles... Parfois je délire et je provoque ces aventures, mais des fois... je suis calme, à la dérive sur une mer plate, quand SOUDAIN un grand voilier surgit de n'importe où ! Le capitaine me jette une corde et me regarde avec son perroquet sur l'épaule, puis il me dit joyeusement "Hé petit ! Viens avec moi... tu ne le regretteras pas"... moi j'accepte à chaque fois, c'est comme ça que je peux me retrouver dans des courses poursuites alors que je mangeais une glace ou bien que je me retrouve à traverser la ville dans un taxi, alors que j'étais simplement assis sur un banc... j'ai des millions d'aventures.

J'étais tout excité de raconter ça, mon explication partait dans tous les sens, je parlais d'aventure, de capitaine, de perroquet, de radeau... mais j'étais tellement pris dans mes explications que je ne m'en rendais même compte, peut-être même que Ollie n'avait pas tout compris ce que je lui avais dit. Au final, j'aime bien quand il m'arrive des histoires et je ne refuse jamais une aventure.

Elle avait raison, il était temps de ranger les livres, sinon la sorcière risque de me tuer et de me jeter un sort, surtout que si j'ai besoin de venir ici un jour, il faut que je puisse entrer. Je me levais en soupirant, tous ces livres à ranger, c'était long et ennuyeux, mais Ollie m'aidait à le faire, ce qui rendait la tache plus rapide et surtout plus drôle. Après avoir rangé le dernier livre on se regardait en souriant, c'était terminé et ça avait été assez rapide à deux.

-Merci de ton aide pour les livres... je crois que tout seul j'aurais laissé ça comme ça et je serais sortis discrètement !

Je me mettais à rire, j'en étais capable, ensuite j'aurais inventé une histoire démente pour m'en sortir... mais je doute que ça aurait marché, je ne vais pas réussir à la tromper deux fois, je ne suis même pas sûr qu'elle ait cru à ma première histoire.

L’Australie, je trouvais ce pays magnifique. Ses merveilleux paysages, ses plages de sables fins et blancs avec de grands palmiers donnant un air paradisiaque à tous cela. L’eau de là bas est de pleins de tontes de bleus différentes, les unes plus foncés que les autres. D’un bleu turquoise transparents se mêlant au bleu foncés, et toute cette eau magnifique vient frappé un beau rochet formant une belle écume bien blanche. Ce genre de paysages me coupe le souffle, comme leurs beaux monument d’ailleurs. Ses bâtiments de pierres blanches remplit de fleurs trônant toutes sur toutes ses beautés. Et oui il y avait aussi ses grandes forêts remplit de kangourous. J’aimais énormément ce pays, malheureusement il n’y avait jamais été allé. J’aurais aimé qu’il me dise comment c’est là bas. Comment sont les gens, leur culture.

Il suivait donc son Oncle, et avait vu pleins de pays mais pas tous. J’étais heureuse de savoir que lui aussi le trouver beau. Le Japon est le pays de la technologie, le pays de l’évolution. C’est vrai qu’ici, les jeux vidéo ici pondaient comme des petits pains en France. Il était d’après se que j’ai compris, fan de ça, normal qu’il l’aime vivre là. Ce genre de choses n’était pas trop mon truc, je n’y jouais jamais. Je n’y voyais pas ni l’utilité, ni où est le divertissement dans la violence. En pensant ça je passe pour une accros à la sécurité, qui est contre la violence. Après, je comprend les gens qui sont « accros » ou juste amateurs de se divertissement. J’étais bien accros aux études, alors pourquoi certains pas à la télévision, le portable ou bien d’autre trucs ?

« C’est dommage, et je suis heureuse de voir que je suis pas la seule à penser ça. Et tu suis ton Oncle, c’est bien de voyager en famille. Tu es juste un amateur ou plutôt un geek ? Je trouve ça bien que tu vives là où t’es le mieux, dans un pays pleins d’évolutions et de technologies. Oui, pleins d’autres pays sont magnifiques, comme Madagascar ou bien la Martinique. Oui je suis assez fan des îles. »

Le monde était plein de beautés plus ou moins visibles. C’est parfois derrière de grands grattes ciels que de grands miracles de la nature se cachent. Ou bien derrière des déchèteries ou encore bien d’autre truc du genre. Je lui souriais posant ma main sur son épaule. J’étais contente que quelqu’un me comprenne, quelqu’un avec qui je pouvais discuter de nos opinions sans que sa finisse en engeulade. Puis lui parler me faisait retrouver le sourire, j’avais l’impression qu’il me connaissais depuis toujours, alors que sa fait juste une heure. C’était le premier a qui j’avais osé raconter mon passé. Le premier à savoir mon histoire, mon passé, ma vie. Il savait les poids le plus qu’il y avait en moi. Et il essayé de me réconforter, je trouver sa vraiment gentil de sa part. Ca devait être un bon ami.

« Ca n’a beau jamais t’avoir déplu, je ne veux pas de saouler avec mes histoires. Et si les gens se confiant à toi, c’est parce que tu sais écouter, c’est sûrement pour ça que je t’ai tous déballé… Et tu sais réconforter, regarde je vais mieux là ! Et ma vie c’est ma vie, elle est comme elle est, personne n’y peut rien. Je ne pense pas être beaucoup plus forte, car ça m’a blessé mais à l’intérieur. C’est mon talon d’Achille mon passé. Mais bon, comme tu le dis, je le mets derrière et je profite de ma jeunesse. »

Je profitais déjà au maximum de ma jeunesse, quand j’étais en dehors des cours. Je sortais pratiquement tous les samedi soir en boîte, ou boire un verre avec des ami(e)s. Je vivais comme une jeune normal, je sortais, buvais, faisait des bêtises aussi. Il m’arrivait aussi, de faire m’embraquer dans de belles histoires en traînant avec des gens louches. Ou bien de finir par faire n’importe quoi un peu trop pompette, comme me mettre à danser sur une table, ou bien de vomir partout dans une rue. Le week-end, c’est comme si une autres moi étais là. Les études passaient avant mais une fois le travail fini, la fête peut commencer !

« Tu es un peu le pirate dans Peter Pan ? Mais en gentil !comment ils s’appellent tiens…. Fin tu fais comme lui, tu voyages dans le pays des rêves, et t’embarque dans des endroits bizarres ou il t’arrive tout en tas de trucs, non? Je trouve ça bien de pouvoir faire se que l’ont veut sans jamais franchement réfléchir au conséquence. Tu t’imagines dans 50ans, quand tu raconteras ça à tes enfants ils vont te prendre pour un héro, c’est génial ! Tu as fait de ta jeunesse une vie merveilleuse sans trop de problèmes. Et tu fais ça naturellement, c’est pas réfléchit, se qui rend ça encore mieux. Tu vies ta vie à fond, et je t’admire pour ça ! »

Je me levai pour prendre cinq ou six livres en les regardant puis mon regard se détourna vers lui et je fis un grand sourire « Le premier qui fini ? ». J’attendais son top pour me mettre à courir partout dans la bibliothèque. Je partis donc avec mes livres. Deux étaient des romans de sciences fictions, une encyclopédie, une BD et un dictionnaire. A croire qu’il avait farfouillé tous les recoins pour prendre tous ses livres. Je couru d’abord au fond de la bibliothèque la où sont rangé les Bandes dessinées. C’était stratégique, je savais que ceci se trouvait au fond puis les romans sciences fictions après, les encyclopédie puis suivaient les dictionnaires. Je circuler un peu partout dans les allées pour trouver la place de chaque bouquin. Je bousculais une jeune fille à la recherche d’un bon livre. Je lui tendais un des romans et je repartais en courant vers la table pour prendre d’autres livres. Aucune idée d’où était Térence, je pris donc d’autres livres et je repris ma course contre le temps courant un peu partout. C’est dans l’allée des grandes œuvres que je croisa Térence je rangeais mon dernier livre et partis en lui donnant un petit coup de fesse. Je repartis à la table sautant sur cette dernière et l’attendant. Je regardais les personnes autours fixant un point fixe.

Une fois qu’il fut revenu on se regarda en rigolant et il me remercia. « Ce n’est rien, c’est tout à fait normal, et puis tu m’as écouté, je te dois bien ça. Et tu te serais drôlement fait engeulé. »

C'est vrai que les voyages en famille c'est bien, même si je suis sûr que mes parents auraient aussi apprécié ces voyages, c'était avant tout pour que je m'ouvre aux autres, ce qui a en partie fonctionner, surtout quand on regarde où je suis aujourd'hui, au Japon à discuter tout simplement avec une jeune fille de mon âge. La question qu'elle m'avait posée me faisait rire, je crois que je n'ai jamais vraiment saisi le sens de Geek, qui change beaucoup en fonction des gens, mais j'en étais un, même si j'étais contre les catégories, pour moi ce n'était qu'une façon d'éloigner les gens, mais si ça aide à différencier tel ou telle personne, alors pourquoi pas. J'étais un intello, je jouais aux jeux vidéo souvent et j'aimais la technologie, donc oui j'en étais bien un, mais je me considérais plus comme un "original", une espèce d'illuminer qui vis sa vie comme elle viens et s'amuse de tout.

-On peut dire que je suis un "Geek" oui, mais ce terme est assez vague... pour faire court, je suis un gros fan de jeux vidéo et de toutes sortes, avec une préférence pour la stratégie, je suis aussi un adepte des jeux de plateau et j'adore la technologie, pour finir je suis un intello... c'est un peu la définition d'un Geek oui, mais je me considère plus comme un original et plus précisément un illuminer, le terme me plait en tout cas... je suis complètement à part et il y en qu'un comme moi.

J'aimais la différence et je voulais être différent, on ne pouvait pas en croiser deux comme moi et l'idée me plaisait bien, j'aimais faire rire les autres avec mes bêtises et j'adorais faire un tas d'expériences un peu folles. Je passais donc pour un illuminer avec mes théorie loufoques et mes goûts étrange, mais ça me plaisait l'image que je renvoyais, je me sentais bien comme ça et c'était le principal.

Je me demande et me demanderais toujours, si les gens se confiaient uniquement parce que j'écoute les autres, car lorsque je réponds, c'est en fonction de moi, mais ma vie n'est pas celle des autres, j'étais plutôt heureux, un peu rejeté au début, mais j'ai réussi à m'adapter et à utiliser mes capacités pour sortir du lot et des préjugés. Je dois inspirer de la confiance chez les gens et puis, dans un sens peut-être que de me voir heureux avec une vie simple les réconforte, je n'en sais rien, en tout cas ça ne me dérange pas ce qu'elle me raconte.

-Lorsque je rencontre quelqu'un... c'est comme une nouvelle chose à étudier, j'ai envie de tout savoir sur cette personne avant même que la première minute ce soit écoulées... bien sûr c'est impossible, c'est plus complexe, tu ne peux pas faire une recherche sur internet ou dans un livre pour en apprendre sur quelqu'un... par conséquent j'aime les gens qui se confient à moi, j'en apprends plus sur eux et je peux les connaître un peu mieux... c'est une image un peu bizarre, mais c'est comme ça que je vois les choses et ça me permet de me rapprocher d'eux pour que je sois leurs amis... mais avant je me contentais de répondre en réfléchissant trop, avec le temps je prends en compte les sentiments.

Tout ça pour dire qu'elle pouvait me raconter ce qu'elle voulait, je prends ça comme un cadeau et ça me permet d'en apprendre plus sur elle, je suis sans cesse à la recherche de connaissance, je suis pareil avec les amis et mes relations, je veux tout savoir tout de suite, c'est peut-être beaucoup demander, c'est pour ça que je laisse les choses se faire, car les gens se confie naturellement à moi.

J'aimais ce qu'elle me disait et c'était un large sourire qui s'affichait sur mon visage, j'étais content qu'elle m'admire et qu'elle comprenne ma façon de voir les choses, ce besoin d'aventure, toujours perché dans mes rêves et mes idées farfelus. Surtout, elle avait raison, plus tard lorsque je raconterais ça à mes enfants ou même mes petits enfants, il verront à quel point j'étais excentrique et différent des autres, il pourront à leur tour j'espère devenir aussi libre que moi.

-Je ne sais pas si j'aurais un jour des enfants, mais l'idée me plait et c'est vrai que me dire qu'il me verrons comme un héros m'inspire... j'ai profité et je continuerais à profiter de la vie, je suis un aventurier et je m'ennuies assis sur une chaise à regarder devant moi, je préfère me lever et avancer, plutôt que de me contenter de regarder ! Et je suis extrêmement flatté que tu m'admires... merci, mais tout le monde devrait être comme ça, vivre simplement sans se prendre la tête... mais c'est un cercle vicieux au fond, nous agissons en fonction de notre passé et nous transmettons ça au génération suivante... pourtant, mes parents n'étaient pas comme ça, ils étaient sérieux, mais ce n'était pas la même époque, moi j'ai dû m'adapter pour ne pas craquer et j'ai survécu et je suis aujourd'hui un fier aventurier à bord d'un immense bateau rempli d'histoire farfelus ! Alors, j'espère qu'un jour une ou plusieurs histoires auront été écrite avec toi, tu verras que c'est agréable de se laisser guider par le vent parfois.

Après tout pourquoi pas, je pourrais lui montrer beaucoup de choses qu'elle ignore surement et elle pourrait aussi m'en apprendre j'en suis sûr, moi j'aime m'amuser et je suis sûr que si elle découvrait mon monde plus en profondeur elle serait attiré par cet univers et qu'elle chercherait à profiter encore plus de la vie pour respirer, il faut un juste milieu, ce n'est pas bon de se focaliser uniquement sur les études ou l'amusement, l'idéal est que la balance sois stabilisée.

Nous avions réussi à ranger tous les livres et même une fois de nouveau assis, je n'en revenais toujours pas, si j'étais seul, j'aurais surement laissé ça comme ça et j'aurais eu des ennuies, donc elle avait raison dans ses paroles, mais elle n'était pas obligé de m'aider, c'est moi et moi seul qui ait fait ça, alors j'aurais dû ranger, il est donc nécessaire que je la remercie.

-Tu n'étais pas obligé, certes je t'ai écouté, mais je t'ai aussi raconté plein de choses et je t'ai dérangé dans ta lecture... bon, disons que nous sommes à égalité alors ! Et puis, j'aurais toujours des ennuies, si ce n'est pas aujourd'hui ce sera demain et rien que pour ça j'ai hâte d'être à demain !

Je me mettais à rire, ce qui attirait une nouvelle fois le regard des autres, mais je me comprenais, les ennuies ne me dérange pas, au contraire, ça rajoute un peu de folie à ce que je fais et ça me permet d'avoir des limites, car ceux sont les autres qui me les imposent, moi je n'en ai pas.

Pour moi, un Geek, c’était juste une personne qui passait plus ou moins de temps devant un écran d’ordinateur, de télévision, de portable et toutes autres choses. Une personne timide qui arrive mieux à parler avec les gens cachait par un écran que face à face. Après, je ne pense pas qu’être intelligent montre que vous êtes un. On peut aimer la technologie et être ni intelligent, ni geek. Et inversement, on peut être intelligent et détester la technologie, comme moi par exemple. Enfin, ce n’est pas que je n’aime pas ça, mais je n’y comprends que peu de chose. Pour moi, une chose de cassée, je n’essaie pas de la réparer, je la considère comme morte. Parce que je sais que si je tente de la réparer, je vais mettre le feu, m’ouvrir un bras ou autre. Pourtant je suis assez manuel, mais avec des fils un peu partout, c’est pas la peine. Après, je trouve qu’il a raison, il y en a plusieurs sortes, les vraiment accros, les normaux et les légers. Au fond, j’en suis une, légères, mais une.

« Oui c’est vrai que c’est vague, il y a plusieurs degrés d’addiction. Les plus accros, les fanatiques de tout types d’écran, comme les ordinateurs, la télévision et tous le restes. Puis les normaux, qui affectionne tous se qui est jeux vidéos et tous, comme toi par exemple. Et les tous petits, qui traînent sur l’ordi une heure ou deux et voilà, c’est plutôt moi ça. Après, moi je le vois comme ça. Et je suis d’accord avec ta définition mais y a juste un truc qui me gène. Un intello, n’est pas forcément geek et l’inverse aussi. Enfin je pense mais ça me semble bizarre. Et geek n’est pas, dans ton cas, un terme péjoratif. C’est vrai que je te vois plus, comme tu l’as dis, comme un ‘original’. Et tout le monde est unique ! »

C’est vrai que tout le monde est unique. Chacun a un petit quelque chose qui le différencie des autres. Après qu’il le montre ou pas, c’est son choix. Comme quand je regarde certain sport, on a l’impression que dans l’équipe, ils sont tous comme les autres. Les cheerleaders, par exemple, ont dirait que c’est toutes les mêmes, des copies conforme, entre elles se sont toutes des pestes mais quand on les côtoie à part, certaines, sont toutes gentilles. Se sont pas toute des poupées tops models qui ne pensent car leur maquillage et à leur apparence. Et pourtant, elles sont toutes un passé différent, des peurs différentes, et même durement des objectifs différents. Chaque être est différent des autres.

Vouloir toujours en savoir plus est une bonne chose. Les gens se sentent plus libres avec se genre de personne. Se sont comme des journaux intimes humains et qui interagisse en direct. Ils vont donc se confier et mieux se sentir après. C’est comme se libérer d’un poids énorme qu’on laisse s’envoler. Mais voilà, si la personne à qui vous parlez n’aime pas écouter les gens raconter leur vie, c’est tout de suite plus gênant.

« Je sais pas, moi je trouve ça facile de se confier à toi. Tu inspires confiance, fin je sais pas mais voilà. Et puis je pense qu’une grande partie des personnes aime en savoir toujours plus sur leurs amis ou leur famille. C’est naturel chez les être humains, non ? Et ce n’est pas bizarre du tout! Comme tu le dis c’est en connaissant plus sur des personnes que ces dernières deviennent de bons ou bonnes ami(e)s. »

Se confier et normalement plus facile quand on connaît bien les gens, mais là, avec lui, c’était différent. Même si, il a des amies que je connais depuis très longtemps a qui je n’ai jamais pu confier quoique se soit. C’est encore une étude psychologique à comprendre. Avec Térence, déjà dans nos autres conversations, on se comprenait. On pouvait parler de choses construites, et j’aimais ça. Je le considérais déjà comme un ami, alors que je le connaissais depuis peu de temps, très peu de temps. Il était gentil drôle amusant et à l’écoute, que demander de plus pour un bon ami ? Rien qui me passe par la tête.

Peter pan est tous ça me replonger en enfance. Quand la nuit je dormais, je pensais que Pater viendrait aussi me chercher et que je m’envolerai aux pays imaginaire en compagnie de la fée clochette. Et que dans cette croisière magique je rencontrerai le capitaine crochet dans les tentacules de la pieuvres géantes, les sirènes un peu « olé olé » et je volerai. Quel enfant n’a jamais rêvé de voler ? Un de mes nombreux rêves de petite fille comme celui où je vois mon prince charmant venir me chercher sur son beau cheval blanc ou alors de voir la belle et le clochard en vrai. Mais quand on grandit on ne fait plus se genre de rêve. On dit adieu à Timon et Pumba même si on rigole toujours autant en chantant leur chanson. Ses souvenirs de vieux films me firent faire un grand sourire.

« Au faut pas dire ça ! Un jour on aura tous une descendance et pis voilà ! C’est une des expérience de la vie, une nouvelle aventure, quoi! Oui, je suis sur qu’ils verront leur papa comme un héro de dessin animé, t’imagines pour toi, te dire que ton père c’est buzz l’éclaire ? Je n’ai pas dis ça pour te flatter ou autre, c’est se que je pense et puis voilà. Oui, mais si tout le monde vis comme ça, le monde serait bizarre. D’ailleurs le dicton le dit bien, il faut de tout pour faire un monde. Des organisés et des improvisateurs. C’est un cercle vicieux, et il faut juste savoir en sortir, pour certain c’est plus facile que d’autres. Pour tes parents, moi c’est l’inverse, mais parents vivaient au jour le jour, et moi je suis sérieuse, enfin, quand il le faut. Moi aussi j’espèrs être embraqué dans d’autres de tes histoires farfelues. De me laisser emporter dans de grand délires en ta compagnie. »

C’est vrai que se serai bien qu’on se retrouve un jour, en dehors du pensionnat. Pour que je lui montre la vrai moi et qu’il puisse me montrer pleins de trucs. Se serait un truc à faire. On partagerait encore plus de choses et j’en apprendrais encore un peu plus sur lui et inversement, il en apprendrait un peu plus sur moi.

Tout les livres était bien rangées, chacun à leur place. La sorcière, comme il l’appelait, pouvait venir, elle ferait le déplacement pour rien. Je n’allai sûrement pas le laisser ranger tous ça tout seul, pour moi il était normal que je l’aide. Ca a beau être lui qu’il les a sortis, ce n’est pas pour ça qu’il doit ranger seul, j’ai monopolisé son temps, je dois lui en faire gagner.

« Si si ! Et va pour l’égalité. Tu aimes avoir des ennuis, c’est bizarre ça dis donc, t’es la première personne que je rencontre qui aime ça ! »

J'étais content qu'elle me voit comme un "original", j'aimais cette idée et c'était beaucoup mieux que celle qu'on avait pus se faire de moi, les gens ne voyaient pas tous comme ça et je passais plus pour un dingue, limite j'étais un savant fou, celui des dessins animés, qui passe son temps à imaginer des créations toutes aussi dingues les unes que les autres et qui généralement fait explosé son labo. Je n'étais pas comme les autres et je cultivais cette différence, c'est ce qui m'a permis d'exister dans ce monde, sans ça je me serais enfermer dans ma bulle sans jamais en sortir et aujourd'hui je ne serais certainement pas là, j'aurais plutôt choisi une école populaire avec de longues études.

-J'ai voulu devenir un "original", cultiver ma différence m'a permis de me faire accepter des autres, c'est moins effrayant de me voir comme ça et puis, je ne serais surement pas là si je n'avais pas fait ça... j'aurais rejoint une grande école dans un domaine et j'aurais fait de longues études sans jamais m'ouvrir aux autres... Mais je suis ici, je ne sais pas ce que je vais faire de mon avenir, mais j'ai le temps et de toute façon je ne sais pas ce que je veux faire... étant assez accroc aux jeux vidéo, peut-être travailler dedans ou la technologie m'intéresse aussi pas mal... bref je ne sais pas.

J'avais la possibilité de faire presque toutes les études que je souhaitais et pourtant, je ne savais pas quoi choisir, c'est comme si j'avais le choix entre plusieurs parfums, mais que je devais en choisir qu'un. C'est d'ailleurs pour ça que je me suis permis de venir ici, même si c'est une école super, elle propose des classes simples, mais je ne regrette pas ce choix, j'apprends de plus en plus et je commence à me faire des amis, alors le reste n'est pas important.

Les relations... voilà quelque chose de compliquer, je nouais des liens avec les gens, mais je ne savais pas comment ça fonctionnait, tout comme le fait qu'ils se confient à moi, c'est assez étrange et je crois que je peux me résoudre à ne jamais trouver la solution de ce problème. Ce n'est pas grave, je n'ai pas besoin de comprendre, je trouve que je suis bien comme ça, je m'aperçois que les relations c'est important, il faut savoir être sociable, même si beaucoup disent le contraire, il ne voit pas les choses comme je le vois.

-Je ne comprend pas... mais je trouve ça bien, si les gens veulent se confier à moi je ne vais pas les en empêcher, au contraire je ne peux que les encourager, car l'idée me plait... mais est-ce pour autant naturel ? Je n'en sais rien, certaines personnes ne sont pas fait pour ça, il ne se souci pas des problèmes des autres et ne sont pas gênés par ça... je pense que chacun réagis différemment aux situations, mais on croit avoir le contrôle... sauf qu'au final on s'aperçoit qu'on avait tout faux sur le sujet, il y a beaucoup de choses qui entrent en compte, on ne peut pas trouver de solution avec autant d'inconnues.

Lorsque ça nous concerne seulement nous, il est facile de trouver une solution, mais lorsque d'autres personne rentrent en jeu, c'est différent, nous perdons facilement le contrôle de nos émotions, c'est peut-être quelque chose de naturel après tout et ceux qui semblent ne pas perdre le contrôle, il ne le montre pas tout simplement, mais peut-être que c'est différent en eux.

Ses paroles me faisaient sourires, j'avais vraiment envie d'imaginer ça, me dire que mes futures enfants et mes petits enfants me verront comme un héros, pour moi j'en étais déjà un, j'étais le "Capitaine Térence" toujours en quête d'aventure et qui fait des expériences totalement déjantées. Décidément on se comprenait vraiment bien elle et moi, c'est assez plaisant d'ailleurs, je n'imaginais pas croiser quelqu'un capable de comprendre ce que je dis, mais je m'aperçois qu'en m'ouvrait aux autres, les choses sont différentes et les gens me comprennent plus facilement que ce que j'imaginais.

-Oui, tu as raison, je suis sûr que ma descendance sera fière de moi, il me verront comme un héros et je serais content de leur raconter mes aventures... surtout que la vie ne fait que commencer, qui sait ce que la vie me réserve comme surprise... En tout cas c'est cool de discuter avec toi et c'est pour ça que j'ai envie qu'ont partent à l'aventure tous les deux, qu'on s'amuse autre part que dans le cadre de l'école, même dans des lieux où je n'ai jamais mis les pieds, moi je m'en fiche, je suis toujours pour de nouvelles expériences.

Que je sois seul ou accompagner je vis ma vie a fond, mes aventures sont uniques et je sais qu'il m'arrive toujours des choses un peu dingue, mais j'aime cette vie, je ne m'ennuie pas et je m'amuse comme un fou tous les jours un peu plus et c'est ce que j'aime. Avec le temps, je commençais à vouloir le faire avec d'autres, que quelqu'un assiste en applaudissant à mes expériences les plus tordues ou qu'on m'admire pour ce que j'ai fait, j'avais envie que d'autres voient ce que je vois.

Je me mettais à rire lorsqu'elle me disait n'avoir jamais vue quelqu'un qui aimait les ennuis... en y réfléchissant elle avait raison, je n'avais jamais croisé personne comme moi, c'est même dur à croire, j'aime me retrouver dans les ennuis, que je m'en sorte ou non, ça m'amuse. C'est comme les enfants qui se font gronder par leur parent, ils sont tristes et bien moi, je suis celui que ça encourage pour faire encore plus de bêtises.

-Bah... j'aime bien prendre risques et je sais que les ennuies vont généralement avec, alors je les assume et je les affronte, si je m'en sors tant mieux, sinon tant pis... dans tous les cas je me serais amusé et ce ne sont pas les ennuis qui vont m'enlever ça, si au final on est déçu par quelque chose, tout s'effondre et ce n'est pas aussi bien que prévu, là au moins, quoi qu'il arrive je suis content.

Mon discours pouvait paraître étrange pour quelqu'un d'autres, mais c'était comme ça que je voyais les choses, je vis les choses à fond et je m'amuse quoi qu'il arrive, même si je me fais mal et si un jour je perds un bras, bien sûr que je serais triste et je m'en voudrais, mais je serai quand même content et je ne regretterais rien, si, peut-être mes calculs que je n'avais pas travaillés à fond, mais ce n'est qu'un détail, surtout que jusqu'à présent je n'ai jamais été blesser, enfin, jamais gravement.

Un original. Ca lui allait drôlement bien. C’est vrai qu’il était un peu foufou mais aussi attentif et posé. Ca faisait un bon contraste. C’est bien d’ailleurs, il sait s’amuser, faire n’importe quoi, mais aussi s’arrêter et être sérieux. Après, ça façon de s’amuser est, certes, bizarre. Je n’aurai jamais eu l’idée de faire un dominos géant dans une bibliothèques, et je suis sur que les personnes qui y ont pensé se font rares! Et je n’ose à peine imaginer se qu’il a fait d’autres. En revanche pour les jeux vidéo, ça devient une grande mode, il y a un nombre très important dans le monde entier de personnes accros. Surtout des jeunes, on est tous plus ou moins accros au portable, puis vient s’ajouter la télévision, car franchement, tous le monde regarde au moins un peu la télévision, l’ordinateur et ses sites divers et pour finir les jeux vidéos qui la touche que certaines personnes. Du coup il était différent, mais normale, orignal quoi !

« Je suis pas sur que comme tu dis cultiver sa personnalité permette de se faire, toujours, accepter des autres. Il faut savoir être « flexible » des fois et avec certaine personne. Et oui, c’est sur que Original c’est moins effrayant qu’un accros au science dans un laboratoire les cheveux explosé. » Je rigola un peu et repris. « Si ça peut te rassurer j’en sais rien aussi. Mais vraiment rien. Aucune idée. Et moi je te vois bien dans la technologie, ou créateur de jeux, il parait que sa paye bien en plus ! Ou alors tu vas faire concurrence à Apple ! Aussi… Ouais mais la technologie c’est fait pour toi ! »

C’est vrai que je n’avais aucune, mais alors strictement aucune idée de se que je voulais faire plus tard. Peut être dans la médecine, médecin généraliste ou alors psychiatre. Ou alors dans l’aide pour les handicapés, ou pourquoi pas professeur. C’est vrai que je ne sais pas du tout, ou je vais bien pouvoir m’orienter plus tard. Mais j’ai encore un peu de temps pour réfléchir. Mais pour l’instant j’étends mes connaissances dans un peu tous les domaines, sauf ce que je n’aime vraiment pas. Comme ça tous se qui ne me servira pas, je l’aurais pour ma culture générale.

J’aimais bien aussi quand les personnes se confie à moi, essayer de trouver des solutions, sans avoir ni qu’elles aient des problèmes en plus. C’était bien, et le plus réjouissant c’est quand à la fin, le problème de la personne est résolu et que maintenant elle est heureuse. Après, c’est vrai qu’on ne peut pas toujours les aider car on ne comprend pas forcément se que les gens ressentent si on ne l’a pas vécu. Mais déjà leur tendre une main, savoir qu’ils ont quelqu’un avec eux et leur permettre de vider leurs sacs, fait qui se sentent un peu mieux. Tous le monde à besoin de parler à des gens, de s’ouvrir, car à force de tout prendre sur soi, entasser, on fini par exploser à tout garder.

« Mais biens sur que c’est naturel ! Tout le monde à besoin de se confier à quelqu’un de dire des choses à des personnes qui nous sont plus ou moins proches. C’est important et en retour ses personnes en écoute d’autres. Moi je trouve ça normale, après, tout dépend des gens. Si quelqu’un à déjà des problèmes auquel il ne trouve pas de solution il ne va pas arriver à en trouver pour d’autre. Après, personne ne peut comprendre exactement se que ressent la personne si on a pas vécu exactement la même situation auparavant. On peut pas trouver des solutions pour tous le monde, mais le peu à qui on peut en donner, il faut les apprécier et être fière de soi ! »

Tout le monde ne peut être guérit, c’est pour ça que le risque 0 en médecine n’existe pas. Il y aura toujours plusieurs personnes pour qui on ne pourra rien faire, mais on essaye, comme ça on sait qu’on a fait notre maximum et on se sens mieux. On peut les réconforter, essayer de les comprendre, leur donner des solutions qui peut être peuvent marcher. Où alors, on peut les faire rire pour qu’elles oublient un peu. Mais des fois rien n’est possible, c’est qu’il n’y a rien à faire et que seule la personne peut avoir la solution, et nous on peut juste l’éclairer.

J’espère aussi que ma descendance sera fière de moi. Je ne veux pas qu’elle me trouve barbante. C’est pour ça aussi, que je profite de ma vie pour avoir aussi des choses à leur raconter, mais bon comme il a dis, la vie ne fait que commencer et si ça se trouve plus tard je relaisserais tomber les études et je profiterais à fond, même si je profite déjà maintenant. Mais encore plus, ou alors, je profiterai encore moins et je me tournerai vers qu’une seule chose. Qui sait ? Si ça se trouve dans cinq ans je serais une alcoolique qui passe ses journées au bar. J’espère que non quand même !

« Mais oui ! Et ils vont bien rire ! Et oui la vie ne fait commencer et on ne sait pas trop comment on va finir dans cinq ou six ans, si ça se trouve on sera devenu n’importe quoi ! Des hippies ou des motard. Enfin j’espère restait un peu comme ça je veux pas finir mal quand même. Et merci, j’aime bien discuter avec toi aussi ! Et on partira on partira c’est promis ! Ouais on sortira quelle que part. Dans un endroit qu’on ne connaît pas tous les deux. Ouais, faudra qu’on se fasse ça un jour ! »

C’est vrai que j’aimerai partir à l’aventure avec lui. Pour voir de quoi il est capable et puis je l’aime bien, il et gentil, et encore une fois, on se comprend. C’est vrai que je demande de quoi il est bien capable de plus. De monter sur le dos d’un ours, enfin, ça c’est sûrement trop dangereux. Mais quand même, ça me tracasse.

« Oui, c’être amusé, c’est le principale ! T’as bien raison. »

Elle aussi ne savait pas ce qu'elle voulait faire plus tard, oui dans un sens ça me rassurait de savoir que je n'étais pas le seul dans ce cas-là, pourtant je me suis souvent posé la question et j'y ai même réfléchit des heures, sans jamais réussir à me décider et puis peut-être que dans quelques années j'aurais décidé, disons que pour l'instant j'en profite pour m'amuser et en apprendre un peu plus, rien ne presse après tout, si c'était pressé je ne serais pas ici de toute façon et j'aurais choisi une autre école. Actuellement l'idée la plus probable serait que je termine concepteur de jeux vidéo, c'est vrai que j'adore ça et j'aimerais même créer ma propre boîte pourquoi pas, j'ai de grands projets, aussi fous que moi. Surtout que je voyais toujours les choses en grands, je n'étais pas capable de faire dans la simplicité, j'aurais très bien pu choisir scientifique et bosser dans des laboratoires, j'en ai la capacité, je pourrais même me lancer dans une carrière sportive, je me débrouille bien en sport, même si je n'aime pas trop ça et que je préfère m'amuser.

-Tu sais, l'argent... ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus, moi je veux juste faire quelque chose que j'aime, le reste ce n'est que du bonus, bien sûr l'argent c'est utile pour réaliser des projets et dans mon cas il en faudrait beaucoup avec tout ce que j'ai en tête... mais je ne me focalise pas là-dessus, je pense d'abord à ce que j'aime, ensuite je regarde ce que ça me rapporte... je laisse les choses se faire, je profite un peu de ce que j'ai pour l'instant et je verrais plus tard ce que je vais faire, mais c'est vrai que concepteur de jeux vidéo reste pour l'instant la chose la plus probable, j'aimerais même monter ma propre société... un truc relaxe, les pauses se feraient dans des zones de dingues, avec de la musique et des canapés, la cantine serait extravagante et complètement déjanté... j'ai mille et une idée pour mon avenir... et toi, tu n'as même pas une petite idée ?

Je me demandais bien ce qu'elle aimerait faire, peut être quelque chose de simple, plus simple que moi en tout cas et je l'imaginais bien dans quelque chose qui aide les autres, c'est le genre de personne à avoir le coeur sur la main, quelqu'un qui voulait tout tenter pour aider les autres. Si je ne me trompe pas, je trouve ça plutôt bien, c'est très bien de se consacrer aux autres, moi je ne peux pas, j'ai déjà du mal avec moi-même, alors avec les autres.

Elle avait raison, même si sur la fin du discours c'était un peu plus défaitiste, elle avait raison, c'est naturel d'aider les autres et c'est normal qu'ils nous aident en retour, mais c'est triste de savoir qu'on ne peut pas aider tout le monde, c'est étrange venant de moi, mais j'aimerais en être capable, me dire que quel que soit la situation je peux gérer, mais j'en suis incapable, personne ne le peux. On ne peut pas aider si on n'arrive pas à régler nos problèmes, ce n'est pas totalement vrai, nous avons plusieurs façons d'aider les autres et ça même si nous avons nous même des problèmes, car il y a certaines priorités et je l'ai compris en arrivant au pensionnat de Rayen.

-J'ai déjà du mal à m'occuper de moi parfois, alors si je devais sauver tout le monde, la tâche serait difficile... mais ce qui est drôle, c'est que j'aimerais bien être capable d'aider les autres, mais c'est impossible, il faudrait avoir tout vécu, car sinon, on apporte qu'un aspect théorique et parfois, c'est mal perçu par les gens... mais c'est compréhensible au fond et puis chacun vit les choses différemment... on ne réagit pas de la même façon devant les situations qui se présente à nous... Quelqu'un se noie, ce n'est pas tout le monde qui va avoir le courage de sauter pour l'aider, mais on ne peut pas leur en vouloir... nous sommes tous différents, ça se voit aussi dans nos réactions... c'est ça qui est fascinant dans l'être humain.

On en revenait à ce qui m'amenait ici, l'étude des autres et de la sociabilité, j'avais envie d'en apprendre plus sur les gens, car je trouvais ça fascinant, les sciences, l'histoire et tout le reste c'est bien, mais l'humanité est en constante évolution et tu trouveras toujours quelqu'un qui va contredire ce que tu pensais dix minutes avant. Je veux apprendre et encore apprendre, j'aimerais tout savoir, mais si c'est le cas je n'aurais plus de but... c'est pour ça que l'humanité sera toujours une source de savoir inépuisable, on ne peut rien prévoir, ils sont sans cesse en train d'évoluer.
C'est vrai que j'imaginais bien la scène, moi dans un fauteuil devant un feu de cheminé, en train de raconter mes aventures à mes petits enfants, avec mes enfants derrières qui se rappelle avoir vécu cet instant. Il se demanderait même si je n'ai pas tout inventé, mais c'est tellement magique qu'on y croit quand même, un peu comme le père Noël, c'est presque improbable, mais on y croit pendant longtemps.

-Je ne pense pas réussir à changer aussi facilement... j'ai mis 17 ans avant de m'intéresser réellement aux autres, avant ça, je passais mon temps à m'enrichir l'esprit, sans me dire que les autres étaient peut-être intéressant... en plus, je ne veux pas changer, je veux rester aussi fou et vivre encore plein d'aventure, toujours plus farfelus, ainsi je raconterais ça à mes enfants et à mes petits enfants, ils me regarderont avec de gros yeux ronds remplis d'étoiles... Je leur parlerais de toi aussi, cette histoire de domino et toutes les autres aventures qu'on va vivre en feront partis et je leur dirais que Ollie était une fille super gentille ! Donc, si tu veux que mes enfants te croient, il va falloir supporter des aventures complètement décalés avec moi.

C'était une façon de la convaincre de me suivre dans les délires les plus fous de mon cerveau, mais je savais que je n'avais pas besoin de ça pour qu'elle me suives, on s'entendait très bien et on partageait beaucoup de choses, ainsi que de nombreux points communs, alors les aventures viendront d'elle même, j'en suis persuadé.

Moi non plus je n’étais pas intéressée par l’argent, mais bon, c’est bien utile pour vivre. Comme le disais mon père, on ne travaille pas pour rien, si on a pas de but on se lasse trop vite. Le seul point sur lequel il avait sûrement raison. Après, ayant été élevée dans une famille aux moyens assez élevés, même beaucoup, je n’ai pas trop la notion d’argent. Malgré ça, je sais quand même y faire attention et pas tout dépenser sur un coup de tête. Je sais que si j’ai des problèmes financiers plus tard je pourrai toujours en demander à mon père même si il aura encore trouvé une belle mère qui veut garder tout son argent je sais qu’il me privilégiera. Après voilà, l’argent ne fait pas le bonheur et je ne pense pas trop à ça.

« Certes l’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue un peu. Il aide bien disons. Mais je n’y pense pas trop. Il faut toujours profiter de se qu’on a car ça peut partir comme ça, d’un rien, du jour au lendemain. Et concepteur de jeux vidéo me semble une bonne idée pour toi ! Et je ne doute pas de tes idées, des zones de repos avec de grands babyfoots et des poufs pour lez flemmards. Je suis sur que ça sera génial. Et j’ai une petite idée, mais vagues. La médecine est ce qui m’attire le plus, mais j’ai un peu peur du sang. Enfin un peu, j’ai réussi à en tomber dans les pommes une fois ! Mais bon dans la psychiatrie ou alors pour aider les handicapés. Ou pourquoi pas prof aussi ? Je ne sais pas trop. »

Professeur c’est bien aussi, j’aimais bien, surtout prof de d’anglais ou de maths. L’anglais étant ma langue maternelle je l’adore, j’aime bien parler cette langue. Elle est différente des autres mais du bon côté. Et les maths parce que les sciences m’attirent du coup voilà. Mais après, se faire détester et maltraiter des élèves, je ne veux pas, alors je ne sais pas trop. Je ne suis pas assez sévère pour l’être je pense, je craquerai avec tous ses enfants qui cries ou qui font n’importe quoi. Je deviendrais folle, pour sure. Mais après, il y a toujours les bons élèves qui sont soit très bien ou soit au contraire un peu pénible. Mais bon je réfléchis, je pèse le pour et le contre pour tous.

Etre capable de sauver tout le monde… se serait merveilleux. Mais après, je pense, que trop de monde viendrait nous voir pour régler leurs problèmes et le poids sur la conscience doit être vraiment lourd, trop lourd. Il faudrait savoir supporter des tas de secret, des moment affreux que des personnes on vécu, et garder tout ça pour soi. Il faudrait avoir une personne à qui tout dire pour se vider tous les soirs. Se serait drôlement bien pour les gens, mais pas pour la personne ayant ce don.

« C’est sur que des fois, s’occuper de soi est déjà compliqué. Mais c’est sur que se serais bien d’aider tout le monde, on aurait une bonne fierté et on serait fière de nous. Mais voilà après, le poids sur la conscience doit être vraiment affreux. Savoir tous les problèmes des gens, du plus durs au plus banale. Ca doit être vraiment affreux. La théorie est mieux que rien aussi… Il faut qu’il le comprenne car si ils ont eux aussi une petite idée, la leur semble des fois mieux. Et forcément, tout le monde ne réagit pas de la même façon. »

Chacun à son caractère et donc un point de vue différent. Ce n’est pas pour rien que par exemple en politique il y a plusieurs partis représentés, sinon se serais trop facile. Et tout le monde serait toujours d’accord et ça deviendrait du grand n’importe quoi. C’est pareil pour les restaurants, si tout le monde avait les mêmes goûts, un plat suffirait mais je pense que pour les cuisiniers, toujours cuisiner la même chose deviendrait lassant et écoeurant, et eux deviendrait différent ne pouvant plus voir ce plat. Le monde est obligé de faire des différences, le contraire est impossible. On peut convaincre un grand nombre de personnes mais il y en aura au moins une pas d’accord sur une idée.

Il avait donc dix-sept ans, enfin je suppose. Je l’imaginais, je ne sais pas, un peu plus jeune. Mais oui, en y réfléchissant il les fait bien. Aussi bien mentalement que physiquement. Et je comprend parfaitement qu’il veuille rester fou, c’est tellement bien de pouvoir se qu’on veut s’en se soucié des conséquences. Vivre à cinq cinquante pourcents. Et il avait aussi raison, pour changer une personne, a part subir un traumatisme dans sa vie je ne vois pas trop comment.

« C’est sure qu’on en peut pas changer comme ça du jour ou lendemain mais après un choc mentale ou physique, on peut, je pense. Ou une grosse déception. Et tu as 17ans alors je suppose ? Et s’enrichir l’esprit c’est aussi bien mais bon il faut savoir sortir un peu de sa bulle et se sociabilisé avec le monde extérieur. Parler avec des gens est parfois vraiment agréables et on en apprend tout autant. Il faut que tu restes foufou c’est tellement drôle !! Et tes petits enfants te prendront pour un Dieu sur terre. Tu seras leur super héros. Et merci…Toi aussi tu es gentil ! Et tu n’auras pas besoin de me le redire crois moi !! »Dis-je l’avant dernière en rougissant légèrement.

C’étais assez gênant se qui venait de dire et dans se genre de situation je tourne vite à la tomate. Je mis ma tête entre mes mains en rigolant. Je ne pouvais pas le contrôler à chaque fois qu’on me flatter, je devenais rouge. Puis le fait de dire qu’il parlerait de moi à ses petits enfants, était, je ne sais pas trop comment dire. Vraiment : ouah. Choquant ?En revanche, partir à l’aventure avec lui, c’est quand il veut avec aucun soucis !