Au final, ce qu'on s'en fou. Je me suis souvent retrouver devant différents types de personnes et ils pensent tous des trucs différents de moi. La raison est simple, je ne parle pas vraiment et je n'aime pas m'expliquer, alors on ne connait pas vraiment la raison de mes actes et tout ça. Souvent, je me suis faite détruire, mais j'ai confiance en moi. Quand je veux quelque chose, je l'obtiens ou bien je travail vraiment très dur pour l'avoir. Je n'aime pas les études, en classe, je dessine. Si vous pensiez avoir a faire à une petite gamine toute gentille avec moi, passez votre route. Je ne souris pas vraiment et je ne suis pas une boule d'énergie qui se mettera à sauter partout dans une pièce parce que je suis heureuse. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il veut dire ce mot ? Ne me demandez pas de vous expliquer les mots joie, bonheur, amour et d'autres dans ce genre-là, parce que vous ne serez pas satisfait. Je n'ai jamais réellement connu l'amour et je crois que c'est mieux comme ça. Les gens qui me voit - comme ça dans la rue - pensent que je suis une folle possèdé par le diable. Bon, ils exagèrent toujours un peu trop quand même. Ceux qui me connaissent, pensent que je suis une cinglé qui s'appitoye un peu trop sur son sort - parce qu'ils ne connaissent pas mon père et la relation que j'ai eu avec ma mère. Mes amis eux - qui ne sont pas nombreux - me laissent m'abandonner à des pratiques considérés peu normale, dans mes folies, mais je suis quelqu'un de bien quand on me connais. Et les autres, et bien. Pour les enseignants, je ne suis qu'un feignante, pour les infirmières, une sadomasochiste, pour les surveillants un chieuse qui fait à sa tête. .

Des cheveux blonds et un minois adorable sont les deux qualificatifs que j'avais déjà entendu à mon propos quand j'étais petite. Maintenant, ce n'est plus ce que j'entends sur mon passage. « Avez-vous vu ses yeux ? » « Elle fait peur la nouvelle. » Personne ne comprends que ce n'est pas par choix que j'ai cette tronche ? Elle est venue avec le reste de mon corps à ma naissance, albinos seulement des yeux. Je n'ai pas à me plaindre, c'est mieux d'avoir les yeux d'un vampire que d'avoir l'air d'une vieille - mais ça fait plutôt constraste avec mes cheveux. Le corps, c'est d'une supercifialité de le décrire. Je suis dans la normale, je ne pèse pas lourd, parce que je ne mange pas et je ne suis pas très grande non plus, cinq pieds 4 pouces, je crois. On ne voit ma peau que très rarement au niveau de mes avant-bras, qui sont entièrement cammouflé par des bandages - ça fait très classe, je sais. Quelques bijoux bien banal que je change de temps en temps, des fringues de différentes couleurs (parce qu'on ne porte pas les mêmes vêtements à tous les jours, quoi). Je suis percé et tatoué, mais espèrez toujours pour savoir où ils sont et ce qu'ils sont. Je crois que tout ce que l'on fait à une raison d'être, mais je n'aime pas avoir à expliquer mes choix - alors ne me demandez pas.

Une masse de problème, c'est ce que je suis. Grandir dans une famille à problème ne peut que mener à suivre la même route, jamais je n'ai osé changer de chemin et on voit bien où est-ce que j'en suis rendue. Pour tout comprendre, il vous faut en savoir un minimum sur ce qui s'est passé dans ma vie antérieurement.

Je suis née dans une charmante petite famille en plein centre de Tokyo, parents plutôt aisé et gâté par la vie. J'ai grandis dans une maison près de la mer, chez mes grands-parents avec mes deux soeurs. Leurs noms ne vous ait pas necessaire, alors je préfère les taires. Nos parents étaient là quand même, vous savez. Nous allions d'un côté ou d'un autre, chez mes parents durant une semaine, chez mes grands-parents un autre et ainsi de suite. En même temps, ça n'était pas l'enfer. À force, quelque chose s'est brisé chez moi et mes grands-parents l'ont vu toute suite. Ils ont commencés à me faire suivre par des psychologues, mais moi, je n'avais pas envie de parler. Des séances et des séances à se regarder dans le blanc des yeux et a ne rien dire - pour ceux qui étaient capable de supporter ce regard rouge sang (ils n'étaient pas nombreux, non).

Puis finalement, j'ai laissé passé et j'ai joué à la victime. L'enfant de dix ans que ses parents n'aiment pas assez pour s'en occuper. J'ai fais semblant de me confier et de faire comme si tout allait miraculeusement bien, mais ça n'était pas le cas. Plus depuis que je suis toute petite qu'un sourire n'est apparut sur mes lèvres, pas un sourire sincère en tout cas. Pour bien finir, imaginez-vous perdre votre mère - comme ça, à 15 ans. C'est dans ces âges-là que j'ai commencé à mal tourner. Mon père tappait sur ses enfants et nous, ont rampait à ses pieds pour se faire pardonner quelque chose qu'on avait même pas fait. J'avais arrêté d'être cette gamine qui cherche à être aimé de son père, je prenais les coups pour mes petites soeurs, jusqu'à ce qu'il aille trop loin et que mes grands-parents voient les marques dans mon visage. Pendant ce temps, j'avais commencé à consommer - trop souvent, mais je ne m'arrêta pas, même lorsque mes parents me forcèrent à vivre chez eux, même lorsqu'ils me forcèrent à aller au pensionnat rayen. Je n'avais pas pleurer ma mère, mais la seule ambition qui fleurissait dans mon esprit était celle d'aller la rejoindre, peu importe ce qui m'attendait après la mort. Je me contentais de me détruire - drogue, alcool, sang - pour l'instant, pour mes petites soeurs. Lorsqu'elles seraient assez vieilles pour comprendre, je metterais fin définitivement à ma vie. Il était temps que je cesse de souffrir, mais je ne pouvais m'empêcher de me faire mal, de me pourrir la vie. J'étais certaine que ma mère avait subit beaucoup plus que ce qui nous avait semblé, j'étais certaine que c'était lui qui lui avait fait la peau, mais je ne disais rien. Plus la force de parler et d'expliquer ce qui ne me semblait pas necessaire.