| Sujet: » Augustus Aimée Hiroito. Ven 25 Mai - 1:27 | |
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Hiroito Augustus Aimée ; Alors, qui es-tu ? NOM(S)&PRÉNOM(S): Hiroito Augustus Aimée. [Mes parents avaient décidés de me maudire dés ma naissance. Résultat probable du traumatisme de l'accouchement.] AGE: 28 ans NATIONALITÉ: C'est partie: Norvégien et suédois du côté de ma mère avec un peu de sang polonais. Mais un tout petit peu. Et suédois et japonais du côté de mon père. ORIENTATION SEXUELLE: Ne posez pas de question dont vous ne voudriez pas connaître la réponse. ANNÉE SCOLAIRE: ça date tout ça ! GROUPE: Personnal POURQUOI CE GROUPE: Je suis le sous-directeur. Il est donc normal que je prenne celui-ci. Si j'avais été élève, on aurait pu me mettre dans le groupe...un peu tous à la fois si vous voulez mon humble avis. Mais ce n'est qu'un avis. PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Gilgamesh >> Fate Stay Zero
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Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout. Vous connaissez l'expression "I am a looooser" ? Non ? Alors peut-être aurez-vous déjà utiliser celle-ci "Putain, j'ai la loose". Pour ceux qui ne connaissent vraiment pas, petite explication.
looser : Mot anglais signifiant "Perdant". Peut-être utilisé contre les autres : C'est trop un looser ce mec. En plus il est laid. (Les boutonneux, ceux qui essaient de se donner un style qu'ils n'ont pas, ceux qui sont nuls en tout. Oui voilà "NUL"). Peut-être également utilisé dans un autre sens, qui signifierait plus : Je suis une merde. Je suis dans la loose en ce moment : Je suis dans la merde. La looose j'ai oublié mes clés: La merde, j'ai oublié mes clefs.
Alors quoi ? Cela ne vous dit toujours rien ? Allez. Vous finirez par comprendre. Je suis donc...un looser. Né dans la loose, avec un prénom à nul autre pareil. Mieux, je devrais être nommé roi de la loose. Ceux qui ne me connaissent pas, diront que je ne devrais pas être si pessimiste, voire même, si méchant avec moi-même. Mais mes amis le diront "Oh ce n'est pas lui qui aura choisit de se faire appeler comme ça, c'est la loose qui l'aura adopter comme porte parole" Et croyez-moi, eux, n'abusent jamais. La loose me colle au basque comme une vieux chewing-gum. J'ai un don. Ce n'est pas possible autrement. Croyez-le. Mais ce n'est pas la loose, comme je l'explique un peu plus haut, dût à un souci physique, à un troisième téton ou je ne sais pas quoi, mais bel et bien à une malchance qui doit être le résultat d'un karma merdique. Je n'ai jamais su comment et je ne saurai jamais probablement, mais j'ai dût avoir une vie antérieure vraiment mauvaise pour avoir un karma pareil dans cette vie-ci. Donc ouais, la loose, c'est mon truc. Je suis maladroit, à croire que j'ai deux pieds gauches en guise de main. Et deux pieds gauche qui ne savent même pas marcher, si vous voyez ce que je veux dire.Déjà, réflexe zéro ! Mais alors quand je dis zéro, c'est pas le petit zéro juste avant le un. Non. C'est le zéro qui est suivit par tout un tas de juron et de bleu. On me lance quelque chose, sauf si le but est de rattraper avec la gueule ou après que l'objet et fait un rebond sur le sol, auquel cas je serais le meilleur, à tous les coups, c'est cassé. On évitera donc de m'envoyer des trucs de valeurs, comme un portable, une télécommande, un verre. Et si, par bonheur, je rattrape, alors on dirait que mes doigts décident de devenir mou, genre pris d'une grosse fatigue ou transformé en une sorte de matière caoutchouteuse, je lâche. Faiblesse, maladresse, appeler cela comme vous le sentez. Alors de là, on se dit souvent: Bah ça arrive, ce n'est pas si dramatique. Sauf lorsque la poisse s'abat sur d'autres parties du corps. Alors là, je me demande souvent. Est-ce que c'est moi qui ne suis définitivement pas doué, est-ce que le fait que je sois trop grand fait de moi un éternel adolescent ou est-ce que ce sont les objets ? La dernière explication me soulagerait assez. Car à force de me taper le petit orteil, à force de me prendre les jambes dans les meubles, coin de la table basse, pied de chaise, porte de buffet ouvert...on se dit que deux choses l'une. Soit, le mobilier à décider de se démarquer par des petits coups de putes, soit mes membres sont définitivement des détecteurs de bords de coin de table et de coin de portes. Après, c'est peut-être moi qui suis parano...ou simplement définitivement...pas doué. I'm a looser. A ce demander comment j'ai fait pour parvenir à un poste si bien pourvu. La sous-direction d'une école. Cela demande souvent de la persévérance, une bonne dose de courage, de la patience, une certaine rigueur au travail et surtout, le sens de l'ordre et de la loi. Il ne faut pas non plus avoir peur des petits jeunes...En bref, il faut être ce que je ne suis pas. Lassitude, flemme, angoisse et surtout, une tête en l'air qui a vraiment l'air pleine de vide. Car oui, je suis une personne qui se lasse très vite. Si on me fait chier trop longtemps, si je vois que la discussion n'avance pas, que le jeu n'amène à rien, que la queue de la supéret' est trop longue, que le type en face est trop lent. Je me las. Mes petites amies, c'est pareil. J'ai tendance à me lasser trop vite. Elles flippent alors en sachant ça. Mais qu'elles se disent que peut-être c'est qu'elles n'étaient pas les bonnes, simplement.Bref. Mes histoires amoureuses viendront après. Là, c'est pour le boulot. La flemme, aurait put être mon second prénom. J'aime ne rien faire. La douceur des petits moments de tranquillités dans une journée. S'asseoir dans un canapé et fixer une pendule en fumant, se poser dans un parc, dans l'herbe, sous un arbre ou même sur un banc et regarder les nuages qui défilent ou les étoiles une fois la nuit tombée. Des petits moments comme ça où ne rien faire devient un plaisir sans égal. Mais ma flemme s'étend partout. S'insinue dans les moindres replis de la vie. Car au travail, si je fais bien mon boulot lorsque je m'y met, je m'y met...rarement. Là est tout le problème. Je suis partisan de tout ce qui permet d'écourter les heures de travail, qui permet de ne pas travailler tout court, tout ce qui me permet de faire semblant d'être fatigué après une longue journée de boulot. Oui, c'est tout moi ça. Il est vrai que parfois, je met vraiment la main à la pâte, mais c'est uniquement lorsque je dois le faire pour quelqu'un d'autre, quelqu'un qui aurait du mérite. Mais le côté social de ma personne, légèrement "prince charmant" il est vrai, viendra plus loin. Donc oui, il m'arrive de mettre la main à la pâte, mais malheureusement, j'ai tendance à oublier certaines choses, plus ou moins importante, car je suis du genre tête en l'air. J'oublie de donner une dossier, de mettre à jour, des rendez-vous en heure colle pour des élèves, j'oublie même parfois de me rendre dans des classes où je devais faire ma petite inspection. Je ne me souviens que difficilement des prénoms et c'est sans parler de me souvenir d'une date d'anniversaire, même celle de ma mère, c'est dire. Mais je suis aussi assez doué pour aller jusqu'à oublier de mettre un pantalon, d'enfiler des chaussures, de retirer le film protecteur d'une bouteille neuve avant de boire, ou au contraire, oublier de mettre le bouchon avant de la ranger. Je suis également assez doué pour oublier de payer, chose qui m'arrive heureusement plus rarement, tout comme de me tromper dans l'heure ou le jour, le mois et même, cela m'est arrivé une fois et une fois seulement, la saison. Après, il m'arrive également de ne pas faire d'étourderie dans une journée...oui...je crois que cela m'est arrivé. La patience. Celle-ci, par contre, je l'ai un peu. Je ne hurle pas si je ne parviens pas à faire quelque chose, j'abandonne tout simplement, mais avec un calme olympien. J'ai aussi parlé d'angoisse il me semble. Angoisse ? Oui c'est assez le mot. Je ne suis pas un être terriblement angoissé, qui peine à faire deux pas sans flipper, qui se met à hurler au moindre petit souci, qui tremble comme une feuille dés qu'une porte claque. Mais j'angoisse souvent à cause des élèves. Vous y croyez ? Je ne fais pas ce job parce que j'aime les jeunes. Je ne fais pas ce job parce que je voulais travailler avec des jeunes adultes et des adolescents. Au contraire.J'ai été un ado moi aussi, je le sais bien, un putain de petit con en plus. Mais c'est justement parce que je sais de quoi j'étais capable, que j'ai peur de voir ce qu'ils me réservent. Heureusement pour moi, j'ai un côté moins sympathique, mais je vais le décrire après.
Après la partie plus sociale de ma personne. J'ai parlé, si vous vous en souvenez, de "prince charmant". En fait, c'est simple, je n'en ai pas que la blondeur et l'accent quelque peu chantant. J'en ai également la stupidité. Non c'est pas vrai. Je n'aurais pas pu faire sous-directeur si j'avais été une bille en cours. Mais bref. Je suis donc charmant ? Oui un peu. J'ai le dont d'attirer la loose, mais lorsque je la vois chez quelqu'un d'autre, je sais la reconnaitre et je ne supporte pas de ne pas aider. Généreux donc le blond ? Oui. Très. Peut-être trop. J'aime partager, ce n'est pas de ma faute si ? Par contre, il ne faut pas abuser de ma gentillesse. Je ne suis pas aussi crédule que l'on pourrait le croire, bien que parfois je joue au con, et risquer de me faire péter un plomb n'est pas une bonne idée...mais c'est ma part d'ombre et vous en saurez plus plus tard. Patience. Donc je suis gentil. Serviable aussi. Ma serviabilité m'aura attiré l'ennui de me retrouver sous directeur dans ce pensionnat. Je voulais rendre service à un ami et me voilà. Je n'ose que moyennement dire non, sauf si cela déroge au règlement et à l'éthique. Ca y est, je vous vois venir avec vos conneries de "Encore un de ces pet de sec pince sans rire de sous directeur qui ne jure que par le règlement." FAUX. Je suis quelqu'un qui garde un rapport particulier avec les règles de vie. De un, je peine vraiment à les retenir, c'est vrai. Et ensuite, je n'ai jamais aimé suivre ça. Et finalement, j'ai vraiment un souci avec les lois. Quand j'étais gosse et ensuite adolescents, je ne suivais que peu les règles d'ailleurs. Je me contentais juste de suivre un peu de-ci de-là, ne pas transgresser les règles pour ne pas finir de l'autre côté de la barrière. Alors non, je ne suis pas à cheval sur le règlement. C'est juste que je n'aime pas faire des choses qui sont vraiment trop...comment dire. Exemple: Sortir avec une mineur, une élève du pensionnat ou même une collègue de travail. Avec mon âge, mais ma gueule de gamin, je peine à trouver la bonne personne, c'est vrai. Je papillonne donc de gauche et de droite, mais je reste quelqu'un de romantique. J'aime les petits moments de silence entre deux personnes, les petits moments embarrassants où elle rougit. J'aime les choses simples en fait. Les femmes trop modifiées, que ce soit par la chirurgie ou le maquillage, très peu pour moi. Car si j'aime m'habiller de manière correct, j'aime la mode, c'est vrai, si j'aime les belles choses, ayant essayé de surpasser un peu ma flemme naturelle pour gagner de quoi me payer un peu de luxe, j'aime beaucoup la nature. Quoi de plus beau ? Que ce soit chez la femme, ou dans la vie de tous les jours. J'aime tant le silence d'une forêt, le calme d'un parc la nuit...A m'entendre, on dirait que je suis comme ces vieux qui se baladent, mains croisées dans le dos, dans des endroits calme. Ou alors a un satyre qui guette dans la forêt, attendant sa proie...mais je suis juste un flemmard rêveur. Rien de plus, rien de moins. Un rêveur qui aime passer du temps avec les autres aussi. C'est vrai que je suis assez, voire très sociale. Tactile aussi. Sans tomber dans l'obscénité perverse, j'aime le contact physique, caresser une joue, une main, les cheveux, les hanches. Il m'arrive même de l'être avec des garçons. C'est pousser le vice n'est-ce pas ?
Maintenant que le rose est passé, que vous savez que je suis un type bien, serviable, adorable, avenant et protecteur, il y a le côté moins glorieux de ma personne. On a tous une part de sombre en soit. La mienne est bien cachée lorsqu'on me regarde. Elle est bien maquillée lorsqu'on me parle et elle ne sort que rarement. Elle doit être timide, ou alors elle aura trop peur de ma loose. En tout les cas, cette part d'ombre est tout de même là. Je suis très patient et calme en général, mais si on me pousse trop à bout, je peu devenir un être froid et cruel, méconnaissable. Un être aussi froid d'ailleurs que les contrées d'où sont originaires mes parents. Ma voix passe alors de douce et chantante de gentil idiot à celle moins gentille d'un bourreau sans cœur. Je ne répond plus de rien lorsqu'on pousse le vice jusqu'à faire mal non pas à moi ou ma fierté, car j'en ai une, même si elle est planquée, mais à quelqu'un auquel je tiens particulièrement. Ou pire, à quelqu'un de ma famille. Je peux même devenir violent, bien que ce soit plus rare, faisant mal avec les mots plus qu'avec les poings. Et les mots, je sais les manier. D'ailleurs, j'use des faiblesses de mon vis-à-vis pour les lui renvoyer en pleine tête, l'enterrer, le laisser ensuite pleurer à terre, l'achevant parfois. Mais je n'aime pas ça. Je ne me sens que rarement, voir pas du tout, fier lorsque je tombe dans cela, dans le vice. Le vice de la colère. Un vice qui me fatigue atrocement, car juste après, je me sens pris d'une lassitude sans borne, préférant souvent aller dormir pour oublier. J'ai cette tendance à fuir en somme, le danger potentiel que je représente. C'est que mine de rien, je ne suis pas une crevette ou un nain. Alors si je me contrôle pas...je préfère ne pas y penser. Dans le travail par contre, c'est différent. Les élèves auront tendances, j’imagine, à me voir comme un imbécile sur qui on peu marcher, avec qui on peu parlementer, pour ne pas avoir d'heures d'arrêt. Mais c'est faux. Je ne suis pas le copain, le pote, l'ami. Je suis le sous-directeur. Par contre, c'est vrai que je suis assez sympa, car je sais ce que c'est d'être jeune, je sais ce que c'est d'être en galère et je n'aime pas, en plus travailler. Alors les heures d'arrêt, il faut savoir que c'est du travail pour moi aussi.
Voilà. Peut-être devrais-je un peu vous parlez de ma manière d'aborder l'amour et l'amitié. Juste un peu alors. Car parler de moi me fatigue. En amitié, je suis quelqu'un de totalement fiable. Je ne supporterais pas que l'on me trahisse, alors je ne trahis pas. Je deviens très rancunier d'ailleurs. Le hic, c'est que protecteur étant, je peine à laisser mes amis tranquillement croupir dans leur merde. Quitte à me mettre en danger, je fonce tête baissée. En amour par contre, c'est très différent. Comme je l'avais dit plus haut, j'ai tendance à me lasser très vite. J'ai brisé beaucoup de coeur avec ces conneries. Je peine tellement à dire ce que je ressens. Autant parler de mon enfance, de ma famille, même de moi tout court, passe encore, mais dire des mots d'amour, parler de mes potentielles petites amies, je ne le ferai que difficilement et encore, sans rester sérieux. Oui. les moments où tout devient gênant, j'ai cette tendance à partir dans des délires, à perdre les mots, à les mélanger. Un imbécile bégayant. Voilà qui me résume lorsque je commence à devoir partir dans la sensiblerie.
Je n'ai pas de problèmes avec mon physique de jeune premier.Je pourrais commencer par: Je suis un dieu. Et je pense que ce serait bon. Mais je pense aussi et surtout que se serait prétentieux de ma part. Je le suis un peu, certes, mais n'abusons pas des bonnes choses. Tout d'abord, il faut savoir que mon sang japonais n'est pas très visible, voir pas du tout visible sur mon physique. Je n'ai rien, absolument rien de nippon. Ou alors peut-être le zigouigoui ? *out*. Plus sérieusement, j'ai carrément tout prit du nordique comme on s'en fait des idées. Vous savez, Thor en moins musclé, un viking en moins poilu, un nain en moins petit. Je dirais que la Norvège et la Suède tiennent une place aussi énorme dans mon cœur que dans mon apparence physique. A commencer par la taille. Géant des steppes c'est parfait pour me décrire. Mon mètre quatre-vingt-dix-sept ne passe pas inaperçu, d'autant que je vis dans un pays où la moyenne d'un homme c'est souvent un quatre-vingt, pour faire large. La plupart, d'après un sondage, tournerait autour du mètre soixante-dix-sept ou dix-huit. Donc clairement, je vois pas mal de crâne depuis où je suis. C'est probablement pour cela d'ailleurs que j'ai autant la loose avec les objets. Vous savez, comme quand on est ado et qu'on grandit trop vite. On n'est pas encore habitué à notre nouvelle taille, ce nouveau corps plus long, ces bras et ses jambes plus longs aussi. Alors on se cogne partout, on à l'air parfois de ne pas savoir quoi faire de nos membres. Comme si un troisième avait poussé et qu'on ne saurait trop à quoi il sert. Voilà, c'est moi. Je ressemble parfois à cet adolescent. Je me cogne, je lève les bras pour les laisser retomber. je fais des gestes qui sont mues par une volonté propre. Un peu d'ailleurs, comme les jambes de Claude François quand il danse. C'est probablement parce que j'ai grandi d'un coup, alors que j'atteignais l'adolescence. La puberté m'est tombée dessus avec la violence d'un Tsunami. Je suis passé du petit blond innocent et adorable à un grand échalas. Par contre, côté pilosité, c'est venu très tard. Et aujourd'hui, je n'ai pas grand-chose de plus. Car malgré mes origines, j'ai très peu de poil. Une ligne entre le bas ventre et le nombril, quelques poils sur le torse, un peu sur les bras, des poils broshinguer ! Comme sur mes jambes d'ailleurs. Le tout est blond. Ce qui fait qu'on pourrait croire que je suis quasiment imberbe.
Imberbe malgré mes trente balais, malgré mes petits défauts et inconvénients d’homme adulte. Un vieux pour les lycéens et collégiens, un jeune pour les cougars de soixante-dix, quatre-vingts ans. Oh je n’ai pas encore de cheveux blanc…il ne faut pas abuser. J’ai toujours ce blond ébouriffés qui habille mon crâne, ma tête au menton volontaire, au visage anguleux. Mais je peine à garder ce corps d’athlète, qui perd facilement les abdos bien dessinés, laissant apparaître un début de poignées d’amour sur mes hanches. Je dois donc faire beaucoup d’exercice pour garder mes épaules larges, mon dos et mon torse massif, ma taille fine. Par contre, mon visage est un certain inconvénient dans l’autre sens. Ce visage de jeune éphèbe, comme le dit souvent ma mère. Mais c’est sûrement parce qu’elle est ma maman qu’elle dit ça. Mon métissage est parfaitement équilibré, du grand nez nordique, étroit, mais pourtant rond des asiatique, mes yeux en amandes de nippon, mais d’une couleur beige-marron, clair, des nordiques. Il y a aussi mes lèvres, charnues et pleines, asiatiques, bien dessinées, définies, nordiques. Alors oui…je suis un type qui est bien mélanger, avec un plus de Norvège que du Japon. De Suède que de Pologne.
Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire. C’est l’histoire qui nous fait. Je suis né dans un petit village au nom imprononçable dans le Sud-Ouest de la Norvège. Mes parents se sont rencontrés en Suède, leur pays natal à tous deux. Ils étaient au mariage d'un ami de leurs pères, tous deux originaires du pays. Papa et maman formaient et forment encore aujourd'hui, un couple totalement opposé. Par le passé d'ailleurs, dans leur enfance, lors de leur première rencontre, tout un chacun pensaient que les deux allaient se faire la guerre et non pas l'amour. Car papa avait la rigueur, la dureté et la froideur de sa mère, japonaise, alors que maman avait une jovialité toute Norvégienne, ainsi que le caractère dur des polonais, du côté maternel. Et pourtant. Après être sortit ensemble pendant deux ans, avoir été au bal de promo, s'être séparé un an et retrouvé, trois ans après, alors qu'ils n'avaient que vingt ans, ils firent un enfant. Au départ, le couple ne savait pas comment voir les choses. Le côté maternel étant assez pieux, mine de rien, un enfant hors mariage serait vu comme un affront. IL fallait marier les deux jeunes adultes. Ce qui se fit rapidement, tout aussi rapidement que ma conception. Et les jeunes mariés, qui étaient encore en étude, durent prendre leur responsabilité. Papa, qui faisait des études de droit, les stoppa et se trouva un petit travail dans une usine en Norvège, là où il avait accepté de suivre ma mère, ayant hérité de la maison familial, une énorme demeure avec plusieurs chambres et un grand terrain. Mon père, par contre, refusait que ce soit l'argent des parent qui leur payent quoi que ce soit, aussi, accepta-t-il de prendre sur son salaire pour payer les études et que ma maman réalise son rêve de devenir médecin. Elle prenait donc le temps, entre deux tétées, d'apprendre ses cours, ses exams, répétés, écrire, lire. On pourrait croire alors que j'ai eu une enfance difficile, des parents qui auraient pu avoir quelques problèmes avec leur enfant qui leur avait en quelque sorte volé leur jeunesse. Mais c'est faux.
J'ai grandi dans ce même petit village. Papa et maman, malgré leur jeune âge, étaient très protecteurs et aimant. Ils le sont encore d'ailleurs. Ils me gâtaient malgré le peu de moyen et la taille de la maison me permettait de me faire par moi-même. J'étais le petit prince, dans son château. L'école du coin était intéressante, certes, mais mes grands-parents, que ce soit paternels ou maternels, étaient contre le fait que j'y aille. Ils acceptaient de ne pas donner d'argent à leurs enfants, mais refusaient de laisser leur petit fils dans une école publique. J'ai donc eu...la chance (?) de faire ma scolarité dans un des meilleurs collèges du Japon. Un petit clin d'oeil à ma grand-mère paternel. Les voyages, j'en ai donc fait énormément. Car papa et maman refusaient de me voir si loin de la maison tout le temps. Aussi, on dut trouver un compromis, puis finalement, le jet de mon grand-père paternel, qui avait fait sa fortune grâce à une usine à chaussettes (comme quoi il n'y a pas que le pétrole dans la vie...) devint ma troisième maison, la seconde étant celle de mes grands-parents paternel basé à Tokyo. Beaucoup aurait trouvé cela pénible, mais pas moi. Car j'avais une partie de ma famille au Japon, que je voyais souvent, et j'arrivais dans mon château en Norvège, retrouvé le reste de ma famille et Dieu sait que nous sommes une famille immense. Alors non, je n’ai jamais eu le temps d’être malheureux de cette situation. Comment faire avec des cousins, cousines, oncles, tantes…aussi envahissant ?
Toutes mes études se sont donc déroulées au Japon. Entre temps, maman était devenue médecin, papa profite désormais de l’argent de maman pour reprendre des études de droit. Chacun son tour ! Et moi, he bien j’ai eu une scolarité facile. Je ne me mets pas en avant si je dis que je suis quelqu’un de naturellement intelligent, cultivé, mais je trouve que c’est après tout un bien que je mérite, avec tous les malheurs qu’ils m’arrivent. Et ça aura commencé tôt, très, trop tôt. Je ne vais pas vous raconter chaque anecdote, car je peux vous dire que cela tiendrait pour une bible. Mais croyez-moi au mot si je vous dis que mon karma est pourri. Alors oui, j’ai au moins le droit à une once d’intelligence. Donc je passais haut la main les différents cours, les examens et ait donc pu faire mes études dans les meilleurs écoles. Par contre, le métier que je pensais faire…je n’en avais aucun. Je ne suis pas une personne ambitieuse. Les études, je ne travaillais pas vraiment, passant le plus clair de mon temps à courir dans mon château en compagnie des autres enfants de la famille, faire la fête, dragué, nagé dans le petit étang de la propriété…et tant d’autres choses. C’était vraiment grâce à ma faculté d’apprentissage que je restais dans les rangs. C’est pourquoi je suis si fainéant. Vous savez, les hommes cultivés n’ont pas besoin d’être travailleur. Voilà tout. C’est ainsi que je suis devenu instituteur dans un lycée au Japon. J’étais un jeune professeur et ai mis mon temps à me faire une place en tant que prof’ et non ami ou potentiel petit ami. Oui, j’étais ce genre de professeur qui couche avec ses élèves, mais c’est bien parce que j’avais presque le même âge qu’eux. Par contre, au bout de 7 ans, j’ai commencé à me lasser de mon poste. Je n’en pouvais plus de les voir tous les jours, de devoir hausser le ton, mettre des punitions et j’en passe. J’ai donc pris une année sabbatique ou je voyageais beaucoup. Un mois en Inde, deux en Thaïlande, une semaine en Chine, deux trois an Amérique du Sud. J’en ai vu des choses pendant cette année. Et des femmes également. Des femmes de tout horizon. J’aurais pu me casé deux ou trois fois définitivement, mais j’ai toujours fini par me lasser. Et ma vie de célibataire me sied à merveille.
Puis est venu l’âge d’or pour un homme. Trente ans. Que faire pour parfaire sa vie ? J’avais ce que je voulais, une famille aimante, de l’argent, la beauté *tousse* et des diplômes. Pour tout vous dire, je ne savais pas. Marre de voyager, je voulais trouver un endroit où poser mes fesses et y rester. Un petit job, une petite maison, une petite femme peut-être un jour. Alors j’ai accepté. Quoi ? Oh pas grand-chose, si ce n’est un poste de sous-directeur. J’ai après tout ce qu’il faut pour. Jeune, dynamique, une expérience dans l’éducation et avec les ados, bien qu’aujourd’hui encore, je peine avec eux parfois… Alors ? Banale la bio non ? Hey. On ne peut pas être parfait en tout.
Et derrière l'écran ? AGE: 21 ans PAYS: France DOUBLE COMPTE ?: Non COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ?: Je sais plus trop AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ?: Raie Manta est passée par là ♠ |
Dernière édition par Augustus A. Hiroito le Mar 12 Juin - 2:22, édité 19 fois |
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