Personnellement ? Je suis plutôt simple et complexe à la fois. Douce contradiction, mais qui pourtant colle si bien à ma personne. La conclusion de ces premières phrases seraient donc que je suis quelqu'un de bipolaire, qui change facilement de personnalité, ce qui est le cas. Tel le jour et la nuit, je passe du rire aux larmes en un clin d'oeil. Il suffit souvent d'une simple étincelle pour allumer un brasier dans une forêt. Pour ce qui est de ma personnalité c'est pareil, il suffit d'un seul mot de travers pour faire changer mon regard et ma personne. Bien entendu, on est pas bipolaire ainsi, pas comme ça pour le plaisir, il y a souvent des raisons et celles-ci sont simples. Le passé. Ce qui forge la personne.

Aux premiers abords, je suis calme, posé, réfléchit, bref, une personne qualifiable de charmante et sympathique. Ce qui n'est pas faux. Boire, fumer, baiser, mais pas me droguer, voilà le train train de ma vie en temps normal. Les bonnes choses de la vie, je ne m'en prive pas, tout comme les mauvaises. Après tout, il faut fumer la vie avant qu'elle nous fume, alors pourquoi se retenir. Même si dit ainsi, je peux aller dans certains extrême, chose qui n'est pas toujours mon cas. Le sourire aux lèvres, c'est souvent ainsi que vous me trouverais. Quand on me croise, on croirait voir une personne normale, sans soucis, une personne qui croque la vie à pleine dent, qui n'a aucun soucis, bref... Un simple citoyen comme un autre qui n'est qu'une fourmis docile au milieu d'une colonie de fourmis. Mais en réalité, ma personne est comme un train... Si facile à faire dérailler. Passez outre le physique, les apparences sont trompeuses et cela n'a jamais été aussi vrai. Ce regard posé, calme tel un lac n'est autre qu'un masque... Un masque qui sert de protection. Car livrer ses sentiments, ses émotions sur un plateau d'argent aux autres, c'est devenir faible. Or s'il y a bien une chose que je refuse, c'est d'être faible.

Ainsi donc, outre ce côté monsieur tout le monde faite pas attention à moi, se trouve un comédien, cachant ses véritables facettes, ne les montrant qu'en cas sûr ainsi qu'en cas opportun. Même si la dévoiler une fois et avoir une affiche ensuite, cela m'importe peu. Après tout, contrôler n'est pas si mal en fin de compte. Certes, certains ont des remords, pour ma part, user d'une personne à ses fins , cela ne me fait ni chaud ni froid. Après tout, ce n'est pas comme si j'étais capable d'user d'une personne comme bouc-émissaire lors d'une exécution. Là, j'aurais des remords... Quoi que.
Mais au fond, pourquoi porter un masque ? Après tout, il n'y a pas de fumée sans feu. La réponse cité plus haut n'étant qu'une explication foireuse. La vérité est tout autre, c'est pour cacher une sorte de complexe. Celui d'être impuissant à certains moments. Notamment dans le passé. Au lieu d'assumer cela, je préfère jouer un rôle, quitte à ce que ma vie soit un mensonge, plutôt qu'affronter la vérité. Douce colère qui est en vérité la mienne contre ma propre personne. Fuir la réalité et taper ce qui bouge pour me sentir moins coupable, voilà ma raison d'être.

En conclusion, bipolaire par instinct, joueur, manipulateur, fier voir arrogant par moments, et surtout obstiné dans ce que je fait, voilà ce qui me résume le mieux. D'ailleurs, les échecs et la guitare ainsi que la boxe ou autre sports de combats ( kendo aussi ) font partit de mon quotidien.

Comment je suis ? Prend une photo et regarde du gland... Bon oki, par ce que tu es saoulant à vouloir entendre ma voix. Alors, le plus classique. Je fait un bon mètre quatre-vingt et cette belle taille pour un poids de soixante-dix kilos. Et oué, suis grand et en plus mon IMC est bonne... Bref, outre le côté classique et général, je vais décrire le reste pour que tu te fasses une idée de ma personne.

Du haut de mon mètre quatre-vingt, la première chose que l'on remarque, c'est ma chevelure. Notamment sa couleur. Et oui, je suis un roux et alors ça te pose un problème ? Sincèrement, qu'est-ce qu'ils ont tous avec leurs délires de ginger have a soul. Non mais ça craint quoi. Passons... Oui, donc ma chevelure est rousse, peigné de la même manière chaque jours. Légèrement en pétard, chacune de mes mèches finissant en pointes. Sauf deux qui contournent mon visage. Une coiffure qui me va bien, justement parce que je le vaut bien...

Passons à la suite et le plus intéressant à mes yeux. Le visage. Celui-ci est agréable au regard d'après les autres, pour ma part, je le trouve normal. Un front plat, pas de quoi inquiéter les génies et non, j'ai pas le cerveau d'Einstein, du moins pas la taille. Plus bas, on tombe sur mes sourcils, fins, claires puis en dessous les yeux. Là, on attaque le lourd. Puisque ceux-ci dorés foncé, couleur ambre pour être précis. Parfois on peut les confondre et croire qu'ils sont oranges, mais seul la lumière du soit fait cet effet. Ils sont ambre et étrangement, on raconte que mes pupilles sont presque comme celles d'un chat. Au passage il est impératif de préciser que la couleur de mes yeux est dû à des lentilles de contact, la couleur naturelle de mes pupilles étant marron chocolat.
Mais ceci n'est que détail. La suite... Mon nez est peu marqué, pas de nez comme une pastèque ( comme le Tsuchikage dans Naruto par exemple ). Un nez fin et discret, pas comme ma personne. Mais viens par la suite la bouche. Normale, deux lèvres fines, rosées, viennent orner ma bouche, lui donnant un aspect presque... Désirable ? À vous de juger. Quoi qu'il en soit, j'aime enflammer les gens et les passions. Et enfin au final, mon menton, légèrement arrondi, entre rond et marqué en v.

Maintenant que le visage est fait, passons au reste. Le corps en général. Mes épaules laissent imaginer des bras plutôt imposants ce qui est le cas. Bras et jambes sont entretenus ET entraînées pour me permettre force et endurance, sans être superman pour autant. Mais je possède suffisamment de muscle pour jouer le rôle que je joue, c'est à dire un mec qui te pétera la tronche si tu me gaves * pigé ? *. Le sport, c'est primordial pour moi, user lors d'exercices pratiques encore mieux. Le buste quant à lui est doté de pectoraux qui se voient une fois torse nu, mais là aussi, rien d'excessif.

En conclusion, je ne suis pas monsieur muscle 2012 ou je ne sais quelle année. Juste une personne dite séduisante d'après certain(e)s. Pour moi, je suis normal. Et je sais rester humble à mes heures.

Toute vie commence par une naissance. La mienne a été lourdement classique. Dans une famille normale, ni trop riche, ni trop pauvre. En Angleterre. Mon père étant Nipon, j'ai eu cette nationalité par droit. Sans quoi, ma mère est anglaise. Ainsi donc est expliqué le fait que je me dise Anglo-Japonais.

Bref, né dans les années 93, j'ai vécu dans une petite contré d'Angleterre, au sud du pays. Proche de Ashford. Là bas, je vécu mes dix premières années, ce qui n'est pas plus mal. Je grandissais normalement, ne manquant de rien. Mon père menant une société qu'il essaie de faire connaître dans le monde et ma mère menant une boutique de vêtements. Ainsi donc, je commençais mes études et blabla et blabla, je vous épargne les diapositives de moi étant enfant. Quoi que la seule chose que je peux préciser est que j'étais très proches de la nature. Notamment des forêts. Ainsi je vous offre droit de voir une photo de moi enfant : ( http://static.zerochan.net/Lagi.El.Nagil.full.976853.jpg ). Bref.

Tout changea à l'âge de mes onze ans. Ma mère avouant que son entreprise allait être délocalisé. Pour des raisons économiques. Préférant tester un nouveau marché, c'est avec l'accord de mon père et surtout son soutient que ma famille revint à ses origines à savoir, le japon, plus précisément Tokyo, la capitale. Là, je rencontrais des gens plutôt sympathique. Mais malheureusement, alors que tout se passait bien, une chose allait changer ma vie. En effet, malgré le fait que je m'attache aux gens, jamais je ne m'étais accroché autant à une fille. Son nom ? Natsu, mais c'est un nom que je me refuse de répéter et pour cause.
Alors que nous nous apprécions, souvent certains venaient nous emmerder, nous menaçant ou autre. Jalousie et autres raisons sont pour cause. C'est ainsi que je me fit une petite case dans la tête comme quoi le monde est parfois injuste. Pourquoi ceux qui n'ont rien fait de mal se voient emmerdés ? Justice ? Logique ? Non, je n'acceptais pas la voie que la vie nous faisait prendre parfois. Et c'est ainsi que j'encaissais moi comme Natsu les moqueries, ou autres actes qui nous étaient donnés pour essayer de nous séparer.

Jusqu'à ce qu'un soir, sans que ce soit désiré tout dérape. Je me baladais avec la demoiselle. Celle-ci m'ayant donné rendez vous. Nous nous baladions tranquillement, la demoiselle étrangement silencieuse, comme pensive. Sans rien dire, je commençais à traverser le trottoir et là, elle m'interrompit, m'interloquant. Me stoppant au milieu de ce trottoir, je l'écoutais. Mais là.. Tout devint floue et rapide. La demoiselle avait fait quoi déjà ? Écarquillée les yeux, crié puis sauter pour me pousser de ma position et prendre la mienne ? Oui voilà... Une voiture arrivait à toute allure et je n'y avais pas fait attention. Mais là, c'est elle qui pris ma place, se faisant percuter de plein fouet. J'avais beau essayer la secourir au sol en lui parlant, elle ne fit que me dire quelques mots alors que pour la première fois de ma vie, je me sentais inutile.

«  T...Tai... Tu n'as rien ? »
«  Non... M.. Et toi ? »
«  J...J'ai mal... M... Mais bon... Contente que tu n'es rien... »
«  Idiote.... N... Natsu... Je vais appeler les urgences puis on va soigner tout ça va... »

Alors que je prenais mon portable, la belle me pris la main doucement, le sang coulant le long de ses lèvres, les yeux mis-clos.

«  Non... Il est déjà trop tard... Retient juste que.... Que... »
«  NATSU... »
«  Je t'aime... Taito... »

C'est ainsi qu'eu lieu ma seule déclaration d'amour. Avant que la personne n'en meurt... Suite à cet épisode, je changeais du tout au tout. Osant passer les barrières, osant tout ce que je n'osais pas. Le raisonnable devenant déraisonnable et ainsi de suite. Bref. Une sorte de penseur brutal à ses heures était né. Mais malgré ce changement, je ne m'affichais pas comme tel, usant de ruses et mensonges pour camoufler ce nouveau moi;

Mes études continuèrent et pas réputation, mon père m'envoyait dans ce pensionnat, convaincu que je retrouverais mon sérieux qui commençait à s'estomper...