Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
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 » Tala Hurons.

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MessageSujet: » Tala Hurons.   » Tala Hurons. Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 19:53

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Tala Hurons ;


Alors, qui es - tu ?

NOM(S)&PRÉNOM(S): Tala Hurons
AGE: 17 ans
NATIONALITÉ: Amérindienne
ORIENTATION SEXUELLE: Zoophile, non dans le sens pervers, juste qu'elle aime la nature.
ANNÉE SCOLAIRE: 2e
GROUPE: ¤ Perfectly Originals ¤
POURQUOI CE GROUPE: As tu déjà croiser quelqu'un qui danse pieds nues sur les toits? Ou bien encore chasser des animeaux fictif dans une mer de bitume? Ou bien te faire peur en dessandant la tête en avant d'un arbre haut de pluiseurs mètres? Non, non et encore non, bah mainteant tu vas connaître!
PERSONNAGE SUR L'AVATAR: San ▬ Mokonoe Hime


Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout.


Que se passe-t-il lorsqu’une peau rouge, une pure et dure rencontre le monde moderne ? Hé bien sa donne moi, Tala Hurons, une véritable hystérique, folle tordue. Attends, viens par ici on va fumer le calumet de la paix et après on va chasser le dîner. Ha bah non y pas de gibier, bon bah ce n'est pas grave on va monter sur les toits en pleine nuit et danser la danse de la pluie, pourquoi car il fait un peu trop sec ici et puis c’est marrant, non ? Attends une minute je crois que j’ai un appelle en PCV pour l’asile, je crois que l’on va éviter de décrocher sinon je suis bonne pour l’enfermement, pourquoi ? Tu vois je suis un comme dans les cartoons avec un petit ange et un petit démon sur chacune de mes épaules, l’un me dit de me clamer et l’autre me dit bien au contraire de continuer dans ma folie. Après tout il est naturel moi d’entendre des voix qui vienne des abysses de Wacondah, attend ne me dis pas que Wacondah ?! Le grand esprit de la terre, non, ignare ! Moi j’aime ses apparitions toujours folkloriques, un lapin qui te parle de ses problèmes, une montagne qui gonfle avant d’exploser ou bien même une tortue qui te montre un chemin plein de délicieuse glace, je vous l’avais pas dit, je suis une cream addict, mais bon il ne faut en abuser, si ? Après tout ce n’est pas tous les jours que l’on part pour faire des grandes expéditions, mais vue que c’est trop bon, on va fouiller dans le tipi du grand chef je sais tout ! Enfin bref, n’est pas peur de moi je ne vais pas te manger, heu sauf si j’ai très faim, mais bon sa te dérange pas, non ? Après tout ce n'est pas de ma faute si j’ai des hallucinations, c’est dû au rituel que j’effectue et puis bonne faux dire que c’est marré de voir des éléphants roses ! La vie au grand air, c’est le pied ! Les petits oiseaux chantent, oups, trop tard ils sont morts, bah oui j’avais faim ils faut bien manger, non ? En bref, courir pieds nus dans l’herbe fraîche, grimper aux arbres et respirer le bon air frais ! Ha non, y trop de de bitume et de tour sans fin, ils sont trop arrogant ces blancs ! Bon ok, ils ne comprennent peut-être pas ma culture, mais certain sont très cool et puis il faut dire qu’ils ont des trucs, vraiment intéressant. J’aime bien leur musique, très entraînante et leur produit qui vous fait rire c’est… Merde alors, je ne trouve pas de mot pour décrire ce sentiment de béatitude ! Hum que dire de plus… Je sais plus moi, je pas une narcissique, moi ! Attend une petite minute, ne reste pas à rien foutre ! Tu vois pas comment il fait beau dehors, bon d’accord il pleut comme vache qui pisse, mais bon tu veux pas prier, non bon alors pourquoi ne pas jouer un tour au autre ? Roh, allez n’est pas peur d’être taquin, mais chut toi petit démon, bon d’accord on vas aider le pauvre jardinier, tu es contant le petit ange ? Non toujours pas ? Je ne vois pas quoi faire dans ce cas là… Chut ! Je veux pas rester les bras croisée à ne rien faire, c’est nul la fainéantise, profite de la vie, après tout même si la vie peut être noir, il faut pas pour autant brouiller du noir. Enfin bref comme dit le dicton, gommer ou masquer, je ne sais jamais, mais on s’en fout, il revient au galop. Donc lève ton cul de cette chaise et viens avec moi, on va faire plein de connerie et rire à en mourir ! Allez viens à la maison tu vas découvrir une vrai sauvage comme il en existe pas, ou très peu.



Je n'ai pas de problèmes avec mon physique de jeune premier.


Dans une foule bondée, je passerais à première vue inaperçu à cause de ma taille. Je mesure 167 centimètres pour 59 kilos, mais pourtant lorsque l'on me prête plus attention on remarque que je suis on ne peux plus différente. Une magnifique peau mate qui dore facilement, laissant refléter de légère marbrure lorsque le soleil touche la surface de mon épiderme. Je possède un visage que l'on pourrait qualifier de standard, mais avec des angles adoucis par des pommettes rondes et hautes, ainsi que par mon petit menton et sa jolie fossette. Cette dernière accentue ma bouche charnue et bien dessinait, d'une couleur bien particulière qui rappelle un peu un abricot bien mûr. En revanche, lorsque vous croisez mes yeux, une véritable sauvagerie s'offre à vous. Allongées et étroites, ils sont presque en amande, encadrés par d'innombrables et longs cils noirs, comme le plumage d'un corbeau. Ces derniers sont envahis par d'immenses pupilles noires entourées par un lisier ambré, qui augmente ou diminue selon l'intensité de la lumière. Mon visage est encadré par de longs cheveux, tellement que cela en est presque onirique. Souple avec une légère frisure naturelle aux pointes, d'une couleur foncée, dense et profonde, où j'éclaircis ces derniers avec une simple mèche bleue qui entoure mon petit front grâce à une frange sur le côté. Rarement bien coiffée, je laisse ma chevelure libre jouant gentillesse avec le vent quelque soit la situation, les rabattants au pire derrière mon oreille. Pour accentuer la sauvagerie de mon regard, je ne sors jamais son mon maquillage qui rappelle ma tribu. De larges bandes bleues, qui rappellent ma mèche, prenant naissance aux coins internes de mes yeux pour prendre fin sur mes temps. Ce qui est remarquable aussi chez moi, c'est ma musculature. Avec des jambes galbées aux cuisses ainsi que les mollets bien dessinaient et puissant, écrasant des chevilles fines. Un ventre plat avec de légers reliefs, dans hanches évasées et une poitrine haut perchée, bien ronde et des bras bien musclés, mais en faire trop. Mais de loin je pense que mon côté sauvage vient surtout de mon style vestimentaire. Puisque dès que je le peux-je me ballade pieds nus, ce qui est plus pratique, je trouve, pour grimper à la cime des arbres ou pourchasser, mais comme l'oblige la coutume à porter des chaussures, je « porte » donc des bottines plates, en peau avec des franges. Aimant être libre de mes mouvements je porte des jupes courtes avec des tuniques un peu plus larges. Toujours en matière naturelle comme le lin, le coton voire même et surtout du cuir. D'un naturel volcanique et surtout par anticonformisme je porte ce genre de tenue en hiver comme en été. Je ne sors jamais sans trois choses, la première étant mon collier que vous étranger appelait « attrape rêve ». La seconde étant mon bandeau où y sont piquées trois plumes, qui sont un souvenir et montre mon mérite au sein de la tribu. La dernière n'est autre qu'un couteau taillé dans une obésienne sacrée, que je garde fixée à la cuisse par une sangle. Une autre particularité chez moi, c'est mon bras entièrement tatoué à la main par les anciens techniques. Pour vous il ne représente peut-être rien, mais pour moi il ne montre que ma force et mon mérite reconnu au sein de la tribu.



Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire. C’est l’histoire qui nous fait.


Que c'est long d'écrire l'histoire de quelqu'un précisément lorsque dix-sept années se sont écoulées depuis sa naissance et pour comprendre ma vie, bah oui c'est de moi dont on parle là, il faut remonter un peu plus loin que ma naissance, disons très loin pour que vous puissiez comprendre mon histoire. Pour planter le décor, imaginé une population rassemblée dans un seul et même endroit, que vous appelez réserve. Plusieurs tipis disposaient en rond autour d'un grand feu, un brasier géant où les jeunes hommes qui viennent d'avoir leur quinzième, deviennent des hommes et pour prouver leur virilité ils dansent nus sous la lune ronde, sous l'oeil vigilant du grand chef de la tribu. Tout le monde était rassemblé, assis en tailleur fumant un calumet remplit d'hallucinogène, passant de main en main, tout le monde égal, les peaux noircis par du sang un seul visage détonnait dans l'assemblée. Celui d'un homme blanc, à ce qu'il parait un universitaire américain, travaillant pour une thèse en anthropologie, sur si les dires étaient vrais, le sujet était « les usent et coutumes d'une ancienne population amérindienne qui ne côtoie que très rarement le monde extérieur. ». Oui ça doit être à peu près ça ! Enfin bref pour faire vite, la fête avait duré très longtemps et les esprits c'était très vite échauffés, l'homme blanc que la tribu acceptée dans leurs rangs, avait passé la fin de la nuit dans les bras de ma future mère, fille du grand chef. Puisque je vous raconte ceci vous vous doutez un peu que cet homme dont je vous parle et bien mon père, mais ce dernier avait quitté très rapidement la tribu, pour repartir dans le monde de métaux.

Neuf mois plus tard, bah oui c'est le temps pour que je sois potable, mais bon par contre c'est peut-être pas mon cas, c'est à vous d'en juger, j'étais née. Non pas dans un hôpital comme un grand nombre de personnes, mais dans la case, ou plutôt le tipi de « l'homme médecine », qui était à l'époque une femme, allez comprendre, mais ça c'est une autre histoire, pour plus tard peut-être... Enfin bref revenons à nos moutons, une multitude de talismanique, d'icônes en bois tapissaient l'intérieur étouffant du lieu de culte. Une odeur puissante d'encens et d'herbes médicinales s'échappait des interstices des pans de peaux tendues vers le ciel, des bruits ou plutôt des cris presque animaux résonnaient à l'intérieur, venant de la jeune femme couchée sur un lit de fortune. Le ventre rond se distordait dans tous les sens, il voulait expulser le corps étranger qui faisait souffrir atrocement son propriétaire. « L'homme médecine » ou plutôt la femme que l'on appellera chaman pour la suite, récitait des prières d'un ancien dialecte, répétant sans cesse les mêmes mots... Après des heures de travail acharnées, j'étais enfin née, recouverte de viscères et de sang on me plaça de suite sur le sein de ma mère qui dans son dernier souffle de vie me donna mon nom, « Tala » qui signifie la louve. Pour faire simple voici comment je suis née et surtout comment ma pauvre mère est morte en couches.

Le temps passe et reste toujours le même, mais bon si je vous dis pas comment était ma vie, vous ne comprendrez jamais rien, non ? Bon alors pour faire simple c'est le grand chef, que j'appelle plus communément je sais tout, qui m'a élevée, comme sa propre fille, mais je dirais plutôt qu'il essayait puisque je jouais plus souvent le rôle du garçon. Je m'explique, dans la tribu, les femmes ont certes une grande importance, mais j'avais besoin de tout faire comme un garçon, chasser, partir faire des retraites et j'en passe. Les journées se ressemblaient, courant avec mes petits camarades dans les herbes folles, jouant à cache-cache, grimpant aux arbres etc. Tous les soirs je venais, enfin je me faufilais dans le lieu où j'avais vu le jour, je voulais écouter sans cesse les histoires du chaman sur mon père, sur la tribu ainsi que sur le monde en général, me laissant de magnifiques rêves s'emparait de moi lorsque la nuit lécher et emporter le soleil. Je crois bien que ces moments de purs bonheurs sans ombre à l'horizon avaient duré au moins cinq hivers, les garçons de mon âge devaient maintenant apprendre les rudiments de la chasse et l'art de la guerre, alors les filles allaient apprendre à tenir une famille et j'en passe. Ceci me déplaisait, je haïssais cette situation, je regrettais amèrement d'être née en tant que femme et j'enviais mes frères.

Très rapidement les enfants étaient séparés en fonction de leurs sexes, les hommes avec les hommes et les femmes avec les femmes, enfin vous avez compris, une attitude totalement sexiste et j'en avais horreur ! Combien de fois je séchais les « leçons » pour me faufiler en douce dans les rangs consacrés aux hommes, je me déguisais en homme, profitant de mon corps pour l'instant asexué, je me couvrais la peau de poussière, un simple caleçon et hop ni ne vue ni connue je devenais un homme le temps d'une journée ou plus. J'apprenais à piéger un lapin, puis ensuite des animaux plus gros et ensuite plus dangereux et après venait l'art de la guerre. Apprendre à tailler des pointes de flèches, à manier la hache et le tir à l'arc et j'en passe. J'étais captivée par cet univers de sang et de sueur, délaissant au passage le savoir-faire féminin. C'est d'ailleurs à cette époque qui a duré jusque mes dix ans, que j'ai reçu mes fameuses plumes, que je chéris chaque jour un peu plus. C'est aussi à ce moment-là que je crois que j'étais tombée amoureuse pour la première fois d'un garçon un peu plus âgé que moi, mais bonne comme la coutume l'exige les hommes avec les femmes et pas de mélange entre sexes pour faire simple adieu l'homosexualité, mais vue que j'étais une « femme » cela ne devais pas poser problème. Ma formation clandestine quant à elle prit rapidement fin lorsque ma poitrine se développa et qu'il m'était impossible de la cacher aux yeux des autres.

Je crois bien que c'est à partir de ce moment-là que tout l'univers que j'avais créée, si onirique, s'effondra petit à petit me laissant dérivée dans les bas fonds des esprits maléfiques. Remplit d'un sentiment dont j'avais déjà fait l'expérience, qui n'est autre que la colère. J'enchaînais à tour de bras les bêtises toujours plus folle, toujours plus saugrenue et plein d'adrénaline. Sauté d'une falaise, simple comme bonjour, désobéir aux règles une habitude, voler dans le tipi de son grand-père, là c'est plus risqué, mais ce qu'il renferme est-ce que l'on pourrait qualifier de saint graal. Le fameux calumet de la paix utiliser dans les grandes occasions se trouvait dans la case du vieil homme, cette dernière était malheureusement bien gardée, presque jour et nuit, mais lorsque j'avais une occasion, je la saisissais et je me réfugiais dans les coins sombres de la forêt, me laissant enfin sombrer dans les plaisirs indescriptibles des hallucinations qui normalement devaient nous ouvrir les portes du savoir de l'autre monde, mais moi je m'en fichais complètement et je préférais garder les belles images dans mon esprit. Toutes ces bêtises m'ont value d'innombrable punition, dont je passerais les détails, mais lorsque je me tenais à peut près à carreau, je peaufinais de mon côté le peu de savoir que j'avais appris et je glanais aussi quelques informations à droite et à gauche auprès de mes anciens camarades de jeu. On pouvait donc dire que j'étais devenue un animal sauvage, un jeune loup sans meute et toujours prêt à faire tourner en bourrique ses congénères.


Allez petit indiscret je vais vous raconter deux passages de ma vie dont je suis fière, je dis deux, mais pourtant les deux sont extrêmement liée, on pourrait qualifier ce moment comme le plus important pour une femme et celui qui ma donnée « ma place » au sein de la tribu. Pour la première chose vous avez besoin d'un dessin ? Par contre, pour la seconde je crois que oui. Bon je ne vais pas vous faire un gros laïus, mais pour faire simple j'ai sauvé la vie du meilleur guerrier, comment et bien c'est assez simple. C'était lors de l'ouverture de la chasse annuel, les jeunes adolescent âgé de quinze ans et comme toujours que des hommes recevaient la bénédiction du chaman pour revenir vivant et auprès de leurs familles, tous se déroulait à merveille et le groupe de jeunes gens partaient enfin. Comme à mon habitude je passais outre des règles et je rejoignais le groupe, mais en restant toujours à l'arrière. Les heures passaient, le groupe se séparait et chacun allait de son côté pour trouver son propre gibier. Sans m'en rendre compte et perché dans un arbre je pourchassais le même gibier que le meilleur guerrier. Un sanglier, une masse de muscles tendus comme le fil d'un arc, féroce et près à bondir, le meilleur guerrier qui se prénommait « Muraco », soit lune blanche, venait de commettre une erreur de débutant et il se retrouvait démunie face à la bête descendue tout droit des abysses de la terre. Je ne sais plus trop bien comment j'avais réussi à le sauver de cette situation, mais je sais seulement que la bête avait périt de ma main et que Muraco et moi-même étions sauf. Il me remercias d'une façon bien particulière, mais qui ne me déplaisais pas, bien au contraire, mais vous n'aurez pas plus de détails, un peu de mystère ne fait pas de mal ! En revanche, pour vous situer dans l'histoire je devais être âgé de quatorze ans.



Peu de temps après cette « bonne » action, la nouvelle fit rapidement le tour de la tribu, pour la première fois de ma vie on me prenait pour ce que j'étais, une personne pleine de courage digne d'un homme, digne d'être un guerrier. Ma récompense, bon autre le fait que Muraco m'est pris ma virginité, était tout simplement le fameux tatouage tribal, que réservait la communauté pour les « héros ». Bon je vous le confirme c'était un cadeau empoisonné, car c'est très douleur, mais on ne refuse jamais un tel cadeau ! Cette année-là je fêtais aussi mes quinze printemps et c'est cette année-là que tout prix fin. Finie la tribu, finie la liberté, finit ma vie. La raison est très simple, mais pourtant si complexe ! Le jeune universitaire qui avait rejoint la tribu que pour un temps et qui au passage était mon géniteur, venait comme par miracle de refaire surface des abysses du monde de métaux. La raison de sa venue était toute bête, c'était la mélancolie, avant de déménager au Japon, avec sa nouvelle famille. Dès qu'il eut franchi la frontière des deux mondes, un silence de plomb régnait dans la réserve, tout le monde se rassemblait et moi j'étais mise à l'écart. De long murmure accompagnait de soupirer envahissait le silence, une heure, puis deux et enfin trois heures plus tard, la vie reprenait son rythme et on me convoquait dans le tipi du grand chef. Une seule phrase raisonnait à mes oreilles « tu pars avec ton père pour le monde extérieur », je n'avais pas eu le temps de répliquer que j'étais déjà mise dehors. Allez savoir pourquoi, je savais bien que je n'étais pas tellement appréciée dans la communauté, mais quand même !? C'est vache de me mettre à la porte de chez moi, j'étais cette fois si un vieux loup au bord de l'agonie qui se fait remplacer par un jeune louveteau.

On peut donc considérer que ma vie se retrouve coupé en deux, avec une « partie peau » rouge qui a duré jusque mes quinze ans et une partie « moderne » qui commence à la fin de la dernière, ce qui est normal jusque maintenant. La seconde partie de ma vie, personnellement, je la trouve moins excitante que la première. Je dus réapprendre à vivre dans une communauté, apprendre un nouveau dialecte et surtout j'ai dû apprendre à vivre avec de parfait étranger. Les histoires que me racontait le chaman étaient bien loin de la vérité ! Cet homme ouvert et compréhensif n'existait pas, j'étais un poids mort pour lui et qu'il allait devoir me traînais jusque ma majorité. Sa nouvelle famille était soudée entre eux, mais moi je n'y avais pas ma place, je suivi en revanche son seul conseil, apprendre comment fonctionne le monde, c'est ce que je fis si je ne voulais pas perdre mon gibier, mais je ne pouvais pas réprimer mon naturel ! Tous les soirs, je montais sur les toits de la ville, je courrais pieds nus, je priais mes dieux et surtout je regrettais amèrement la tribu. Les jours passaient et se ressembler, après les jours se furent les années et lorsque je fus âgé de dix-sept ans, soit en gros maintenant, ma « belle-mère » excédait par mon comportement sauvage et je crois surtout c'est parce qu'elle me prenait pour une folle tordue, enfin bref elle décida de m'envoyer dans un pensionnat. Ce qui revenait tous simplement à enfermer un animal en cage sauvage habituée à sa liberté ! Je ne tiens pas tellement à en dire plus ces deux dernières années de ma vie, je tiens juste à oublier et j'espère retourner un jour chez moi...



Lieutenant X.

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MessageSujet: Re: » Tala Hurons.   » Tala Hurons. Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 20:04

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Rei Akimera

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MessageSujet: Re: » Tala Hurons.   » Tala Hurons. Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 21:10

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