| Sujet: » Sarita Tsukane Jeu 2 Aoû - 4:00 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Sarita Tsukane Alors, qui es - tu ? NOM(S)&PRÉNOM(S): Sarita Tsukane (Appelez moi Sari !) :D AGE: 16 ans NATIONALITÉ: Franco-marocaine ORIENTATION SEXUELLE: Hétéro ANNÉE SCOLAIRE: 1ère S GROUPE: Game Players POURQUOI CE GROUPE: Hou, une longue histoire ! J'aurais voulu être dans les Artistic Talents (j'adore dessiner, faire du théâtre et grapher), mais c'est fermé. De plus, j'ai aussi un petit penchant pour les jeux vidéos (rire) ! Donc ben voilà, c'était long, hein ? :p
PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Ah oui. Ce n'est pas un personnage d'un manga déjà existant (donc personne ne peut avoir le même, non ?), j'aurais aimé la dessiner, mais je n'ai pas de scanner sous la main (holidays oblige >.<) pendant un mois ()... J'ai donc pris une image sur internet qui n'est apparemment affilié à aucun manga, mais il ressemble un petit peu à mon perso ! ^^ [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
|
Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout. Compliqué. C'est le cas de le dire ! En fait, c'est assez, bizarre, car il change littéralement suivant la personne devant qui je parle (ou pas...). Comment dire... Je suis plutôt du genre timide, qui ne parle à personne autour de soi. C'est comme si je n'existait pas. Les seules fois où l'on me parle, c'est pour avoir les réponses au dernier exo de physique. Après, y'a plus personne. Bien sûr, il y a bien des amies (très rares, elles sont) qui m'acceptent comme je suis, avec mon très mauvais caratère à triple variante. Là, ça devient la folle furieuse du coin, toujours en train de rire, mais seulement avec une personne ou deux. Je ne sais même pas ce que c'est des sorties entre potes, avec des sorties Mc Do' ou ciné et des délires. Avec ma famille, ça change encore. Je m'énerve tout le temps pour rien. Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que je veux me défouler sur quelqu'un, que quelqu'un m'écoute, que quelqu'un me voie pas en tant que station essence (qu'on accueille avec plaisir quand on est à sec et qu'on oublie littéralement dès qu'on repart) ou en tant que dico, mais en tant que personne. Avec des sentiments. Avec ses défauts, ses peurs, ses tristesses. Ces personnes comme ça pense que je m'en fous royalement de ce qu'il se passe. Mais c'est faux. J'encaisse, toujours et encore, je me cache derrière mon livre de math ou derrière mon écran...
Je suis parfaite, je suis magnifique, tout le monde voudrait m'épouser. Non, c'est une blague. Ça m'a valu pas mal de complexes, de doutes et de remarques. Que voulez-vous, je peux (peut-être) être belle si je veux, mais je ne veux pas. Ou plutôt, je m'en fous. Comme eux. "On s'en fout de ta vie, t'existe même pas pour nous". Alors pourquoi se casser la tête ? C'est vrai, un dico n'a pas besoin d'être beau, il sert juste pour chercher un mot, et après, on le jette aux oubliettes. De toute façon, derrière ma feuille ou derrière mon ordi, c'est pas ça qui compte. Mais comment voulez-vous parler à une fille ronde, asociale avec des cheveux à l'effet "mouton" ? Bah. Quand je dis ronde, je dis RONDE. Mais je m'accepte. Je ne vais pas arrêter de consommer du Nutella juste pour ces hypocites. "Mets du maquillage, mets ceci, fais cela !" Non. Ce serait vous faire plaisir. Je ne renierais pas ce que je suis, en me cachant sous un pot de peinture ou en me couvrant d'un tissu de marque. Même si parfois, j'ai honte de ces bourrelets qui m'empêche de courir comme les autres, j'ai honte de ces yeux marron qui ne voient pas aussi bien que les autres, j'ai honte de ces cheveux bruns qui ne sont pas parfaitement lisses ou magnifiquement bouclés... Mais tout ce que je veux, c'est qu'on m'accepte comme je suis. Pas comme ce qu'ils veulent que je sois.
Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire. C’est l’histoire qui nous fait. Franchement, l'histoire aurait pu modeler ma vie autrement. Sérieusement. Ça m'en a valu (oui, je me répète >.<), des problèmes...
(Désolée si cette histoire est très longue... ^^')
Dès le début, je n'étais pas normale. Je vivais certes dans une famille normale, avec des parents et une soeur, mais dès la maternelle, j'étais différente. Les autres, ce n'était que des fantômes pour moi. J'avais mon monde. J'apprenais toujours plus vite que les autres. Je voulais le montrer, mais il fallait "laisser les autres répondre". Mais je m'en fichait, des autres ! Il n'étaient rien pour moi. Seule une personne comptait, ma seule amie. Jusque là, je ne me doutais pas que ce comportement allait changer ma vie. Tout allait bien, on se parlait, on s'amusait.
Jusqu'au jour où elle partit, à la fin de la primaire. Elle allait déménager. Je me suis sentie tout d'un coup seule. Si seule... Les autres avaient l'habitude de ne pas s'occuper de moi. Si on disait "Sari", ils répondraient l'intello. C'est tout. Si on demandait ce que j'aime dans la vie, ils n'en sauraient rien. "On ne la connait pas assez. De toute façon, elle s'en fout". C'est faux. Ils ne savaient pas ce que c'est d'être plongé dans la solitude. Ça me blessait, tous ces gens qui allaient et venaient, devant moi, en s'amusant, en délirant, en se racontant des souvenirs des voyages passés... Je n'en avais pas, moi, des souvenirs. C'est quoi, des souvenirs ? C'est quoi, des délires ? C'est magique, il paraît. Mais ça se fait à plusieurs. Mais quels "plusieurs" ? Je suis seule. Et on ne peut rien faire, seule.
Il existait des personnes, qui, elles, n'était pas hypocrites. Enfin, ils ne le montraient pas. Je me méfiais toujours. Je ne voulais pas entrer dans leur jeu mortel. Il l'était assez comme ça, vu de l'extérieur. Ils disaient "Mais viens avec nous, ça dérange pas !", avec ce sourire lourd d'ignorance. Je venais, mais c'était pire. Bien pire. Tous ces délires, ces souvenirs, ces éclats de rires jaillirent en même temps, juste en face de moi. Je le savais, ils voulaient me dégoûter, comme si je ne souffrais pas assez comme ça !
Mais je ne le montrais pas. Je le cachais. Derrière mes livres, mes dessins ou mon ordi. Cet ordi... Il m'a appris ce que c'est des délires, des souvenirs. C'était magique. Vraiment. Ils ne pouvaient pas me juger, sous une apparence faite de pixels. Et cette timidité, cette maudite timidité, est enfin partie. Je pouvais écrire, parler, rire, m'épanouir... Mais ceux-là, ceux de la vraie vie, ceux de cette vie ratée et pleine de rancœur, ne me comprenaient toujours pas. Ils ne me comprendraient jamais, de toute façon. "Lâche ce truc électronique tout de suite, ça va devenir une drogue !", disait ma mère. Mais elle comprenait pas pourquoi. Elle pensait que c'était un jeu, un simple jeu, comme tout le monde. Mais c'était devenue ma vie. Celle que je voulais vivre à chaque instant, cette vie que l'on ne m'a pas offert. Ces délires, ces souvenirs, ils étaient là, devant moi, et je souriais enfin.
Mais ce n'était pas de vrais souvenirs. Il fallait se rendre à l'évidence : je ne vais pas rester cloîtrée devant des pixels jusqu'à la fin de mes jours. Au fur et à mesure, je cherchais désespérément quelque-chose. Une qualité, n'importe laquelle. Je cherchais sans relâche ce quelque chose, pour que quelqu'un enfin me parle, me complimente pour ce que je suis. Et ce quelque chose était sur une feuille. Un dessin. Un manga. J'adorais les mangas dès mon plus jeune âge. Quand, pour la première fois, j'en ai regardé un (j'avais 10 ans je crois), j'étais étonnée de voir qu'un personnage courait vraiment, et non avec des cercles à la place des jambes comme Bip-Bip et Coyote. C'était réel, sans l'être vraiment. Je me rendais compte, plus tard, que c'était réel, mais pas assez pour me rappeler cette vie où l'on m'a enfermée. J'en dessinais, sans relâche, jusqu'à atteindre un niveau suffisant pour avoir enfin des compliments. Ça me réchauffait le coeur quand, sincèrement, ils disant que je dessinais bien.
Il y a une fin à tout. Ils faisaient de moins en moins attention à mes dessins. Ils savent que je dessine bien, et après, ils s'en foutent. Ils avaient une vie à gérer. Pas moi. Je revoyais ces gens. Ils avaient tous des ami(e)s, des délires, des souvenirs. Et je les entendais. Ils disaient tous la même chose. Ce devait être génial d'avoir un petit ami, qui est là pour t'aider, te consoler, t'enlacer. Mais moi, je n'avais pas ça, bien sûr. Qui voudrait de moi ? Personne. Même moi, je n'aurais pas voulu de moi-même. Mais bon, faut faire avec.
Mais lui, il était là. Sa beauté, sa gentillesse, était là, devant moi. C'était Shiro. Je devais me rendre à l'évidence : j'étais un crapaud devant un cygne. Mais ils ne me méprisait pas. Au contraire, devant lui, j'avais l'impression d'être son égale, d'être presque... belle. Il me parlait comme on parlerait à une fille normale, qui avait ses qualités, sa vie, ses amis. Il me libérait de ce cercle vicieux de la vie. Il me regardait, sans honte ni dégoût, avec ces yeux bleus pleins de sympathie, comme si je n'étais pas si moche que ça. Je me disais que ce n'était pas possible. impossible pour moi d'être amoureuse d'un autre. Ces autres. Ceux qui me méprisaient, qui me blessaient. Mais je sais très bien ce que c'est, d'avouer. Ça sert à rien. Juste à te faire du mal. Je les ai vus, les autres. Ceux qui ont avoué. J'admire leur courage, mais ce courage-là est toujours injustement récompensé. Par quoi ? Par un "Désolé, mais tu t'es vue ? Tu crois que je pourrais sortir avec une horreur pareille ?" Et malheureusement, oui. Oui, je me suis vue. Oui, à sa place, je refuserais. Mais c'est comme ça, je n'y peux rien...
Et derrière l'écran?Bah c'est pas beau à voir. AGE: 16 ans, toujours. PAYS: France DOUBLE COMPTE ?: Non. . COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ?: En farfouillant dans ForumActif :D AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ?: Raie Manta vient de passer
|
|
|