Cette demoiselle aux allures de diva donne l'impression d'être une peste sans nom, superficielle et arrogante. Pourtant, sous cette apparence ignoble, la jeune fille est en réalité compréhensible et gentille. A l'écoute des gens, elle a beau être toujours à la mode, elle sait comprendre et réconforter. Elle sourit souvent et est très gourmande. Elle affectionne particulièrement les palmitos et en mange assez souvent. Elle en a toujours un paquet sur elle. Elle n’accorde que très peu sa confiance aux gens mais sait garder des secrets. Pourtant, elle dit souvent la vérité qui peut parfois être très crue, mais elle n’aime pas faire du mal à autrui. Elle ne ment pas et adore ses véritables amis qui sont très rare. En y pensant, elle n’a jamais dit quoi que ce soit de personnel à quelqu’un, plutôt triste, non ? Elle sait draguer et se sait jolie, elle se joue rapidement de ses charmes naturels et fait autant qu’elle le peut remarquer qu’elle est belle ! Elle a souvent multiplié les conquêtes, mais n’a jamais « trouvé chaussure à son pied » comme on dit. Sakura est très susceptible et se froisse pour un rien, attention à vos propos, elle, elle déteste les vérités blessantes. Elle peut parfois énerver car elle est légèrement narcissique mais avec sa mine triste, on peu vite lui pardonner ses erreurs. Elle est assez rancunière, surtout lorsque ça touche à ses proches. Elle déteste parler de son passé douloureux et ne supporte pas les blagues sur la violence.
Elle regrette d’avoir agit comme elle l’a fait en étant plus jeune.

Elle a une couleur de cheveux plutôt hors du commun et pas très naturel, en effet, c’est elle qui a décidé de la faire après avoir vu une de ses idoles la porter. Elle porte souvent ses deux couettes hautes nouées avec des élastiques noir et blanc. La couleur de ses cheveux clairs s’accorde parfaitement avec ses yeux bleus qui lui font son charme.
Ce qu’elle préfère chez elle ? Ses mains toujours bien entretenue et son sourire colgate. Elle n’est pas très grande, un mètre soixante trois et n’a pas beaucoup de forme, elle ne pèse que quarante cinq kilos. Et c’est ça qu’elle se reproche, de ne pas grossir, pourtant, avec tous les paquets de gâteau qu’elle s’engloutit, elle devrait pouvoir. Elle s’habille toujours comme dans les magazines qu’elle lit, pour recopier ses idoles françaises ou américaines telles que Angélina Jolie. Elle porte beaucoup de talons pour gagner quelques centimètres et met de temps en temps du crayon et du mascara.

Née dans un coin perdu de Tateyama, la jeune demoiselle a commencer par vivre dans une grande difficulté financière. Elle ne vivait qu’avec son père grièvement malade. Elle a fait se premiers pas dans le HLM près du lac et y a prononcé ses premiers mots. En mille neuf-cent quatre vingt dix-neuf, elle rentre pour la première fois à l’école, à la maternelle. Déjà, là-bas, elle séduisait des enfants et savait obtenir ce qu’elle voulait. Elle était égoïste et violente et n’hésitait pas à insulter son professeur qui se demandait comme elle apprenait toutes ses vulgarités. Ce fut lors de la visite médicale réglementaire à l’école que la vérité tomba. Des marques de séquestration et de coups étaient présent un peu partout sur son corps. Niant s’être fait battre, elle couvra son père pendant deux longues et interminables années. Etant un grand alcoolique, il n’était pas toujours conscient de ses actes et même si il la frappait quand il était soûle, il l’aimait énormément. Se jurait-elle. Mais un jour, elle risqua réellement sa vie et décida qu’il était temps de dire la vérité. Le procès fut long et douloureux pour la jeune fille qui n’avait que cinq ans à cette époque là. Le verdict tomba le vingt-huit janvier deux mille deux, soit près d’un an après et la jeune demoiselle fût placée en foyer d’accueil. Elle ne s’y plaisait pas là-bas, elle avait peur et ne voulait pas se mêler à ces autres gens qui la plupart du temps ne faisait que se plaindre alors qu’elle, elle s’efforçait de garder la tête haute et de sourire, bien qu’un sentiment d’abandon l’envahissait instantanément, et que dès qu’elle ouvrait la bouche, elle sentait qu’elle allait fondre en larmes. Personne ne voulait comprendre qu’elle souffrait, et personne ne semblait vouloir plus s’occuper d’elle que les autres qui étaient lâchement abandonnés. Cette expérience fut traumatisante, et à partir de ce jour là, elle se promit d’aider ceux qu’elle rencontrerait. Sa vie bascula le vingt-quatre décembre deux mille trois. Après avoir passé plus d’un an en foyer, elle décida de fuguer, pile le jour de Noël, alors que la neige dansait dans le ciel. Vêtue légèrement, elle eut très froid rapidement et tomba dans les bras d’un inconnu qui s’avérerait être son sauveur. L’homme âgé alors d’une trentaine d’année et connu sous le nom de Hitaru, recueilli la jeune demoiselle dans sa demeure pour la nourrir et la réchauffer. Après avoir appelé les services sociaux qui lui expliquèrent toute son histoire, Hitaru décida d’en faire sa protéger et de l’adopter. Pour eux deux, ce fut le meilleur noël de leur vie. Après encore cinq mois de démarche administrative et juridique, Hitaru devint enfin le tuteur légal de Sakura et l’éleva comme sa propre fille. Pendant sept ans, elle aura vécu une vie de princesse.
Professeur à la fac, il fut rapidement muté dans la petite ville de Matsumaya où il avait passé son enfance. Là-bas, il inscrivit Sakura au Pensionnat-Rayen.