Alexis est enthousiaste, joyeux, le bonheur coule dans ses veines. Une vie parfaite ! C'est le meilleur sportif qu'il puisse être et aux cours, il est le premier de la classe. C'est LE chouchou de la famille, qui plus est. Enfant pourri gâté jusqu'à la moelle ! Aucun rapproche, l'homme parfait ... ?


C'est que du baratin, j'en suis tout à fait l'opposé. Je suis loin d'être enthousiaste, je suis un " je m'en foutisme " avec aucune ambition particulière, enfin si mais je ne l'ai juste pas encore trouvé, je suis rarement motivé à faire un effort physique, surtout. Un anti-sportif né, je suis plus intellectuel mais je ne suis pas Einstein, quelqu'un de normal, quoi. Mais un génie peut-être pour esquiver le cours d'éducation physique, un réveil qui ne sonne pas ou un retard à cause x problème est vite arrivé. A part ça, je peux paraître ... En fait, c'est le cas. Je suis quelqu'un peu négligeant, paresseux, superficiel - J'ai un porte-bonheur et alors ? Tu veux savoir, c'est un ours polaire blanc. -, jaloux et égoïste. Défaut avoué, défaut à moitié accepté. Ouais, je sais, c'est pas ça mais on s'en fou continuons. Je suis un tas de défaut que de qualité, on peut juste me féliciter pour mon authenticité. Je suppose que je ne suis pas que du négatif car je suis calme, discret, fidèle à moi-même - bah quoi ? - et plutôt bienveillant avec les quelques personnes avec qui j'ai réussi à faire un lien comme une personne normale peut faire. Associable ? Non, mais je m'engage rarement une conversation sauf pour une obligation de demandé le chemin - Il n'y pas que les filles qui demandent leur chemin. - et des futilités pareilles. Pour finir, je suis quelqu'un de plutôt décontracté, stressé n'est pas dans mes habitudes ou encore de m’inquiéter pour un petit souci. Bref, rien d'anormal, si on peut dire. Un peu typique, un peu trop même pour les gens de ma même catégorie. Bref, j'ai fini. Je peux aller pioncer ? Avant, cigarette.

Alors il fait 30 cm, il est blanc et poilu mais surtout il vient pas du pôle nord mais d'un magasin. Il a de petites griffes et deux billes noires en guise de yeux. Toute les filles veulent lui faire un câlin, d'après elle, il est irrésistible. Il porte toujours une petite veste orange, Son nez est en plastique et toujours frais, ce qui est bien quand je dors avec !

Bien sûr, celui-ci n'est que mon porte bonheur. Je fais 183 cm pour 57 kg tout mouillé et je suis pas poilu, j'ai juste un bouc noir - on est pas tous imberbe - et une touffe de cheveux, aussi noir. Je n'ai pas de griffes mais des ongles toujours coupé à ras, rien de plus répugnant d'avoir des crases en dessous. Des yeux, un peu plus charmant, avec un iris de couleur ambre avec un aspect assez large souvent ressortit avec un crayon noir. Contrairement à ma peluche, j'ai pas toujours ce même succès. Peut-être que sa veste orange fait la différence ... Mais je me contente des sweet et des jeans. Par chance, je dors toujours avec moi aussi. Question fantasy, mes tatouage sur mes bras, mes doigts et la paume de ma main ainsi que les deux paires de boucles d'oreilles me suffissent pour le moment.

Que dire sur ma vie, à part qu'elle a été imparfaite et l'ait toujours. Elle n'est pas plus excitante qu'une autre ou encore plus à plaindre, elle est même emmerdante à mourir. Juste des problèmes familiaux que peut avoir un enfant de 9 ans. Une mère et un père décédés dans un accident de voiture en allant à l'aéroport pour partir en voyage d'affaire laissant la garde de leur enfant à une nounou payée à mi-temps ou encore nourrit par la voisine. Bref la belle vie, quoi. J'ai peut-être pas vaincu dans la pauvreté grâce aux efforts de mes chers et tendre parent que je n'affectionne pas. Étrangement, je les détestais. J'aimais plus ma voisine qui s'occupait de moi en tant qu'enfant et non, comme " simple objet à tendance financière ". Et oui, c'est comme ça que mes parents me voyaient et je le savais, vu qu'ils me le répétaient souvent. Contrairement, aux autres enfant, j'ai pas développé le " Pauvre petit, il doit être tristounet" ou encore le moment de pitié par les élèves. Je n'en ai pas eu l'occasion en fait, un déménagement direct vers le Japon pour retrouver un parent étranger : mon grand-père paternel.

Un homme très charmant, bourré de fric et cinglé par-dessus tout mais vivant d'un un logement dés plus modeste. Et c'est pas de l'ironie, ça n'a pas été le " grand amour " tout de suite mais j'ai fini par l'adopté, en quelques sortes, et lui aussi. Le premier jour où je l'ai rencontre, je devais avoir 10 ans car il fallut un petit temps avant d'identifier les corps et aussi pour que les procédures se fassent et la bonheur de tout, je vivais chez ma voisine, Kimberly pendant ce temps. La première impression qu'il m'avait donné, c'était un retardataire et de plutôt mou. A la ramasse même. Il faut dire, voir quelqu'un débarqué avec une heure de retard encore en pyjama c'était pas le plus courant en Suède. Les jours puis les mois montraient une personnalité de lui un peu plus responsable bien que je ratais souvent les bus ou encore les trains pour aller dans ces écoles privés qui faisaient mouches une par une. Je ne suis ni un génie et je n'avais toujours pas avalé le changement radical de lieu. On ne se parlait presque pas sauf une fois. Quand j'avais 15 ans, si je me souviens bien, on dinait à ce moment là, recevant trop de courrier et de problèmes avec ces écoles, il commençait à se plaindre de ça. Il ne savait plus quoi faire et je glissais subtilement des mots pour le convaincre de me ramener en Suède mai rien à faire. Cette tête de mule me cassait les oreilles avec son baratin, pas mieux que mon père, l'unique côté ressemblante entre deux.

Une nuit entière avait passé - Oui, oui ! Une nuit blanche ! - au point même qu'on avait fini par dormir au sol, comme quoi. Sa décision était que j'aille dans un pensionnat nommé Rayen où je vivrais un peu à ma guise mais avec des restrictions d'écolier, quoi. Que j'étais d'accord ou non, j'avais pas le choix mais je n'étais pas contre, non plus. Ne plus avoir ce vieux fou qui pendant tout ce temps, il n'avait fait que des affaires pitoyable mais qui finissaient par être gagné ... J'adorais ça, le voir bouclé le clapet de certains. Ça allait me manquer, un peu ou pas du tout peut-être, mais avec tout ce temps, j'ai fini par adhéré à son caractère qui a fini par déteindre sur moi. Quelqu'un de lassé de tout effort, ne prenant pas les choses au sérieux. Bref, mon passé a fait mon présent et heureux de ne pas avoir fini comme mes parents.

Au début j'avais dit que j'avais aucun ambition. J'avoue, j'ai menti. Je veux juste ne jamais fini en homme d'affaire et avoir une vie normale. Je crois que j'ai bien résumé mon passé, ça mérite une clope et un dodo. J'e vous avais prévenu qu'elle serait ennuyant mon histoire.