"Mon caractère ? Ne le devines-tu pas en lisant mes lignes, mes mots coloré de rouge, rouge comme le sang, rouge comme le regard haineux des personnes que tu fais souffrir ! Je crie bagatelle a ceux qui prétendent avoir la main sur le cœur ! Je l'aurai moi aussi, mais ce ne sera que pour te l'arracher ! Le monde n'est que menteur, les Dieux que dresseurs ! Je ne veux pas de ses fils qui me tienne en tant que marionnette ! Je ne veux pas être un pion sur l'échiquier qui fait la vie ! Et je dis que je me rebelle mais sans vraiment le faire car jamais, au contraire de vous, je ne fis poser sur le jeu, jamais mais dés ne firent lancés ! Personne ne me contrôle ! Je ne suis ni objet, ni animal ! Vous si ! Admettez-le ! S'asseoir sur une chaise, face au professeur, face à un tableau, blanc, vert, noir, quelle importance ?! Nous regardons les abysses ! Jamais je ne vous suivrai le dedans ! Qui un jour a prétendu que s'était mieux d'être en classe que d'apprendre seul ce qu'est la vie, la dure réalité.
Ne dites pas que ce que je dis ne suffit pas, car pour moi si, et si après ça vous n'avez pas compris ce que je suis, c'est que vous n'êtes que des idiots." Par écrit, elle peut être agressif avec un air de supériorité, mais en réalité elle est assez froide, cependant, elle ne peut s'empêcher de dire franco ce qu'elle pense, c'est une personne à qui il ne vaux mieux pas chercher les embrouilles, au risque de se faire détruire psychologiquement. "La violence est une faiblesse, les mots sont les armes les plus efficaces", elle n'a pas tord à vrai dire... Et tout ceux qui ont eut à faire à elle peuvent en témoigner. Mais, si nous creusons plus profond dans sa personnalité, on y découvre une personne sympathique avec une pointe d'humour, le plus souvent noir !
Il y a autre chose à savoir sur elle, un point non pas important mais qu'il est bon de savoir dans une fiche de présentation, je vous l'expose : Cette gamine ne connait pas vraiment la timidité, ou le fait d'être embarrassé. En effet, elle est ainsi capable de se changer devant des personnes quelques soit leur âge. Je l'admet, son caractère n'est pas si intéressant que cela, mais à vrai dire, elle extrêmement difficile à décrire, il s'agit tout de même d'une personne lunatique, donc, son humeur change souvent et on ne peut pas dire qu'elle soit très "vraie". J'aurais put décrire chaque petites parcelles de sa personnalité en partant du côté capricieux à l'affection sans oublier l'enfantin et le pervers, mais à quoi bon la connaitre ? Ne serait il pas mieux de se faire une idée d'elle simplement en faisant sa connaissance ? Si un personnage n'a plus de secret, la rencontre serait en quelque sorte déjà toute tracée...

"Mon physique a-t-il tant d'importance, me voir en face de toi, te transpercer d'un regard non pas noir mais aussi vide que le néant pourrait l'être, ne te suffit guère ? J'ai bras, jambes, cou et tête, que veux-tu de plus ? Non ! Ne répond pas ! Tait toi et regardent tes pieds ! Regarde le sol immonde que tu souilles à chacun de tes pas ! Va laver ton âme avant de me questionner sur quelque chose ! Répugnante créature que tu es ! Hors de ma vue !"
Taylor D. Jones est une demoiselle albinos, en effet ses cheveux blanc et légèrement ondulé ne sont pas un choix pour être en harmonie avec son style disons... excentrique, au contraire, elle les maudit mais au fil du temps, a appris à les accepter bien que les moqueries de ses camarades n'aident pas forcément ...
Ce visage aux traits assez fins et blanc pâle reflète de la mélancolie et une enfance quelques peu perturbée. ses yeux teintés de rouges reste encore et toujours caché sous ses lentilles de couleur noir ou grises foncées. Elle tient ses un mètre soixante-dix de ses longues et fines jambes. Un ventre plat, une poitrine ni trop grosse ni petite, bref une allure de princesse.

"À toi qui lis ses lignes, toi qui t'aventure sur le chemin de mes mots sans avoir peur des risques qui pourront aller à ta rencontre et barrer ta route. Surpasse ta haine et ta tristesse, oublie tes sentiments et ton entourage, vie seule sans objectif, n'est pas peur de la mort, attire là. Affronte ta vie, nie le hasard, défie les lois de la nature et retrouves-toi libre à jamais. Égorge tes géniteurs, éventre ceux qui croient être tes maîtres, ampute les personnes qui croisent ton regard. Avance dans ce monde de haine et de sang, forme ton empire et vis y en tant que Dieu. Tu es le Dieu, que ceux qui disent le contraire soient guillotinés ! Nul n'a le droit de t'affronter ! Nul n'a le droit de te regarder ! Nul n'a le droit de te juger !
Vous ! Humain insignifiant que vous êtes ! Périssez sous le poids de mon infinie puissance ! Que votre sang tache cette feuille blanche de pureté qui s'agite au-dessus de vos âmes nue et fragiles !
Haïssez les hommes, haïssez les démons, haïssez ceux qui possèdent cœur, poumons et cerveau !
Que la terre s'ouvre sous vos pas ! Que mère Nature, bonté divine cette légende qui jamais n'a vraiment été là, s'agenouille devant votre tête couronnée d'un or éclatant, de diamants flamboyants !
Que dis-tu ? N'est ce pas une histoire suffisante ? Qui es-tu pour l'affirmer ! Une histoire doit avoir sens et ponctuation ! Tout y est et si tu n'y comprend rien, c'est que tu ne sais pas lire et comprendre !" Ces quelques lignes n'étaient ni plus ni moins que le premier véritable texte écrit par Taylor lors de son enfance. Bien entendu, ce n'est pas la peine de préciser que les géniteurs de cette môme furent extrêmement surpris quand ils eurent enfin le temps de le lire suite à une demande de son professeur principal dont le nom m'échappe actuellement.
Elle devait avoir neuf, non, huit ans quand sa main gauche guida son crayon rempli d'encre jusqu'à cette feuille sur laquelle pesa le poids de ses mots. Il y eut une grande discussion entre le père et la mère, ces papotages dans le salon, porte fermée pour ne pas que la demoiselle ne puisse ouïr et comprendre une simple phrase. Au final, la sentence tomba, et celle-ci s'appelait ... Madame Smith, une pédopsychiatre qui prit plus ou moins Miss Jones sous son aile.
Les années s'écoulèrent et la jeune fille grandit, mais seul le physique évolua, car, dans sa tête, la gamine rebelle demeurait et demeura surement toujours. Entre-temps, ses parents divorcèrent, l'homme qui trompe la femme pour une plus jeune, comme toujours... La vie n'est pas si précieuse, et le destin est plutôt vicieux, n'est ce pas ?
Les affirmations plutôt "hard" et répétés de son enfant commencèrent à agacer fortement l'ancienne madame Jones, elle décida donc de jouer les lâches, et de laisser sa fille dans un pensionnat, mais pas en Amérique où Dylan naquis, mais au Japon, effectivement, après le divorce, la reste de la famille y déménagèrent, "ta ville natale me rappelle trop de mauvais souvenir... pardonne moi" avait déclara la génitrice.