Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
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 Seul l'éphémère dure... [PV]

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MessageSujet: Seul l'éphémère dure... [PV]   Seul l'éphémère dure... [PV] Icon_minitimeDim 11 Nov - 2:46


    Un jour de pluie
    "Une nuit de fantaisie"


    Tap.. Tap… Tap… Ce fut ainsi que je fus réveiller aujourd’hui. L’heure de la sonnerie de mon réveil était encore dans longtemps. Je ne pouvais plus dormir à l’entende du bruit. Des gouttes d’eau qui tapait contre la fenêtre. Il pleuvait. Je n’ai jamais su pourquoi ce bruit me fascinait encore, mais quand il pleuvait, le silence régnait en maitre absolue dans la pièce, seul l’eau battante avait le droit de chanter sa mélodie. C’était ce qui différencier la pluie de la neige. Quand il neigeait, ce matelas blanc absorbait tous les bruits, laissant le silence maître de tout. Comment ne pas résister à l’envie de sortir avec ce temps-ci. C’est ainsi alors qu’il était encore tôt que je décida de sortir dehors. Sans passer par l’étape de la coiffure, j’enfilai un t-shirt quelconque, un jean noir, des bottines & un manteau. Finalement, je laissai mon manteau sur mon lit. Sans réveiller les autres dans la chambre, je sorti en douce pour dévaler les escaliers toute heureuse. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de jour de pluie pour me ressourcer. Comme il était tôt, je me mis à marcher jusqu’au parc pour profiter pleinement de ma pause détente.

    La pluie résonnait comme un morceau de musique à mes oreilles. Seuls les fous comme moi pouvaient percevoir ce rythme. Chaque goutte qui s’écrasait sur une surface offrait un son toujours différent du précédent. La pluie n’était pas régulière, cela voulait dire qu’elle n’allait pas durer toute la journée. Quelle triste nouvelle. Hâtons nous vite fait au parc. A cette heure-ci, j’étais la seule personne à me promener dans les rues de Matsuyama. Bonne nouvelle cette fois-ci. Je ne tenais pas à croiser quelqu’un, surtout un adulte pour me sermonner car je sortais en t-shirt sous la pluie et que je risquais d’être malade. Après tout, je faisais ce qu’il me plaisait. C’était le seul moyen que j’avais pour respirer un coup, et aussi pour me coiffer…

    Arrivée au parc, déjà trempée jusqu’au os, je vis un petit aire de jeu pour enfant. Chouette, il y avait une balançoire. Je me hâtais vers ce jeu, comme si je craignais que quelqu’un puisse prendre ma place. Il n’y avait vraiment personne autour de moi, mais ça ne me fit point ralentir. Une fois assise sur la selle mouillée de la balançoire, je me mis à me balancer, laissant la pluie s’infiltrait dans la couche épaisse de mes cheveux qui n’était pas totalement mouillée. La poisse. J’étais là. Seule. Sous la pluie. Seule. Les gouttes de pluie glissèrent sur mon visage, formant des larmes qui coulaient sur mes joues. J’avais l’air triste. Je l’étais en vérité. J’aurai peut être du rester au lit.

    Etant seule, ma voix fluette et mal accordée se mit à s’élever dans les airs pour fredonner une mélodie. C’était une chanson que j’adorai étant petite. Le fredonnement se transforma en mot, je chantais la chanson. « You can’t tell me it’s not worth tryin’ for. I can’t help it, there’s nothing I want more. I would fight for you. I’d lie for you. Walk the wire for you. Yeah I die for you. You know it’s true. Everything I do, I do it for you. » A la fin de ma chanson, une vraie larme mélangé à la pluie coula sur ma joue, s’écrasant sur mon épaule après. J’étais triste. Tellement triste. Je n’avais personne pour qui offrir ces belles paroles.

    Seule. Avec ma balançoire.



    Il faut commencer par éprouver ce que l'on veut exprimer
    " Vincent Van Gogh "


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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: Seul l'éphémère dure... [PV]   Seul l'éphémère dure... [PV] Icon_minitimeLun 12 Nov - 12:03

Quelques souvenirs. Quelques brides de ces jours derniers, de cette aventure qu'est la vie, des aléas du direct et des temps à venir. Voilà bien une semaine que les nuits sont trop courtes. Ou trop longues. Cela dépendra du point de vue. Pour moi, elles ont une langueur qui me met mal à l'aise. Je ne sens pas le bien-être du réveil le matin. Pas plus que m'endormir le soir ne puisse être un soulagement. Je tourne et retourne chaque seconde que le monde fait. Je ne peux pas rester là, étendu encore, à scruter ce plafond silencieux. Les respirations, autour de moi, ne vont pas pour me rassurer. Parce qu'ils dorment, eux, ces inconnus qui partagent mon quotidien. J'ignore qui ils sont, mais leurs noms ne me sont pas étrangers. N'est-ce pas étonnant ? Habituellement, avec ne serait-ce qu'un prénom, j'aurais tout su, tout vu, tout donné et tout pris. Mais aujourd'hui...
Je me lève. Parce qu'après tout, c'est la seule chose à faire. Me départissant de ma fainéantise, je parviens à me hisser hors de mon lit. C'est comme si je glissais. Je quitte ce matelas moelleux pour me retrouver d'abord au sol. Puis debout. Puis grand, étiré, baillant et craquant. Si rien ne m'avait interrompu, je crois bien que ma journée se serait passée ainsi. C'est vrai, dans le fond, tendre les bras pour ressentir ce merveilleux engourdissement, entre le rien et le tout, donne un instant d'infini. Les yeux se ferment, les oreilles se bouchent, et le corps s'abstient. Il attend. Il est là et sait que la suite va venir. Mais, pour le moment, il profite. Je baille.

Me voici dehors. Le matin est une des choses que je préfère. Enfin, le soir aussi. Il m'arrive d'aimer cette période si brève du jour où les ténèbres ne se sont encore enfuies. Tout est lent et calme. On ne voit encore pleinement la laideur de cette planète. On ne se retrouve pas encore vraiment face à cette stupide réalité. Les véhicules ont la bonne idée de se faire rares. Les bruits ont le bon goût de ne pas exister. La nature seule domine. Elle tombe du ciel. Alors moi, avec un soupçon d'hésitation, je lève les yeux pour scruter l'horizon. Si ma longue chevelure devait être mouillée, si je devais prendre une douche maintenant, qui sait ce qui arriverait.
De toute façon, maintenant que je suis grand, j'ai acheté un parapluie. Oui, je ne suis plus un gamin qui trouve cela trop vieux. J'ai enfin pigé qu'il convenait d'être protégé des intempéries et de se sentir au sec. J'aime ça. Je l'ai déplié. J'ai avancé. Quel agréable sentiment...

Regardant mes pieds, pour remarquer qu'ils restaient à l'abri de la pluie, j'ai continué pendant un certain temps. Il est bon de savoir que l'eau ne s'infiltrera pas dans mes chaussures. Il est appréciable d'avoir un manteau chaud, un jean qui ne soit pas trempé, une mine encore un peu endormie mais aimant tout cela. J'ai prit le chemin du parc. C'est préférable, pour trouver un café. Par là-bas, il y aura mon bonheur, j'en suis certain. J'ose espérer qu'aujourd'hui le soleil ne se lèvera pas, pour me permettre de jouir encore de cette nuit, de cette pluie, de ce monde imparfait et non-fini. Un seul détail m'a stoppé, finalement. Qui eut cru que je trouverais quelqu'un là ? Il n'est certes pas dans mes habitudes de m'occuper des inconnus mais... j'ai craqué. Mon côté observateur m'a forcé à la voir. Mes pas m'ont poussé à la rejoindre. Mon penchant inquisiteur m'a obligé à arriver derrière elle. J'ai tout à fait saisi cette mélodie. Je la connais également et... voilà. Durant les quelques secondes qui suivirent, j'ai observé cette brune ruisselante, aussi humide que la pluie elle-même, et a fini par me venir ce geste inopportun. Qu'importe que ce soit trop tard ou inutile, j'ai levé mon parapluie au-dessus d'elle. Mon silence est resté, succédant au sien. Ainsi va la vie.
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MessageSujet: Re: Seul l'éphémère dure... [PV]   Seul l'éphémère dure... [PV] Icon_minitimeDim 18 Nov - 1:24


    Tant de mains pour transformer ce monde
    & si peu de regards pour le contempler


    La pluie s’infiltrait dans la couche sèche & épaisse de mes cheveux rebelles à la couleur rouge. Mes barrettes glissaient vers le bas à cause de l’eau. Les frissons parcouraient mon corps, me procurant une sensation de froid alors que j’avais chaud. Mes yeux verts scrutaient la vue à la recherche de quelque chose à fixer pendant que mes jambes se balançaient pour créer un mouvement de rotation au niveau de l’attache de la balançoire. Alors qu’en temps normal mes cheveux virevoltaient au rythme de ce mouvement, là, alourdis par la pluie, ils restaient collés à ma joue et sur mon dos.

    Quand j’eu fini ma chanson, la pluie cessa soudainement, sans rayon de soleil. Mais mes yeux voyaient toujours de la pluie tombait face à moi. Mon premier reflexe fut de lever les yeux au ciel pour voir ce qu’il s’y passait. Un trou dans les nuages juste au dessus de ma tête ? Non pas tout à fait. Une masse sombre au dessus de moi bloquait ces gouttes faites de milliers d’atomes. Ma tête bascula en arrière tout en me tenant à la chaine de la balançoire pour voir à qui appartenait ce parapluie. C’était un jeune homme aux longs cheveux blonds qui était très grand. Alors que j’allais le remercier pour son geste très gentil même s’il ne servait à rien, ma réaction fut tout autre. Ma main droite repoussa le parapluie vers lui dans un moment d’inquiétude car j’étais déjà trempée mais pas lui. Un peu affolée, je perdis l’équilibre, chutant de mon attraction, atterrissant la tête la première dans la boue.

    En me relevant de ma flaque d’eau mélangée à de la terre, j’essuyai tant bien que mal l’arrière de ma tête qui était maintenant sale, me mettant de la boue plein les mains. Mon regard se posa sur le personnage que j’avais face à moi. Pour regarder son visage, je devais lever la tête. Mon deuxième reflexe fut de lui crier presque dessus sans savoir pourquoi. « Protégez-vous au lieu de le faire pour moi… Ca n’est plus très utile maintenant ! Vous allez être malade à cause de moi après… ! » Je pouvais parler, de nous deux, la première personne qui allait tomber malade, ça allait être moi, fragile comme je suis. Mes mains frottèrent de nouveau mon crane, mais cette fois ci pour faire passer la douleur du choc. J’étais sous la pluie, lui sous son parapluie. J’avais l’air d’une idiote…

    C’est ce que je suis…




    Il ne sert à rien d'ouvrir votre parapluie en attendant qu'il pleuve
    " Alice Caldwell Rice "



[HRP; désolée c'est court ;w;]
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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: Seul l'éphémère dure... [PV]   Seul l'éphémère dure... [PV] Icon_minitimeLun 19 Nov - 11:37

L’ignorance est un fléau. L’ignorance divise les hommes. L’ignore les pousse à s’entretuer, se massacrer. L’ignorance, c’est la peur de l’autre, et donc le manque de communication. Qui vit dans l’ignorance ne peut savoir et juge avec un cœur irascible. Celui qui ne cherche à comprendre et agit sur le coup de l’émotion, dans une impulsion subite et violente, finit toujours par se heurter à quelque chose. Moi, je ne veux pas ça. Parce que je me connais. Parce que je sais ce que je risque, et ce qui arriverait si ma prévenance s’effondrait. Qui voudrait voir cela arriver ? Personne, j’imagine. Alors je n’ai pas bougé. Je n’ai pas reculé d’un pas. Pas même lorsque cette gamine inconnue a repoussé mon parapluie. Lorsqu’elle a fait cela, de toute façon, elle a chu. Je l’ai regardé. J’ai admiré ce spectacle pitoyable. Si ce n’est de la honte pour elle que j’ai ressentit à ce moment, qu’était-ce alors ? Sans être stupide, ce n’était pas glorieux. Sans être dérisoire, ce n’en était pas moins une défaite. Pathétique. Qui émeut. Je n’ai pas bougé. Aurait-elle crié, par hasard ?
Un petit « Hu », un amusement déguisé, est sorti de ma gorge d’une façon presque moqueuse, lorsqu’elle s’est adressée à moi. Qui était-elle pour penser pouvoir me parler ainsi ? Et moi, qui étais-je ? Je n’allais tout de même pas prendre la quinte pour si peu. Je ne pouvais ni avancer, ni reculer. Alors je finissais accroupi.

« Et toi, ne serais-tu pas malade là ? »

Je pointais son front et appuyais mon doigt dessus un instant, pour soutenir mes mots. Ma question avait certes du sens, à voir comme elle se trouvait maintenant. Savoir qu’elle était une gamine sale, trempée, seule et tempétueuse m’avait empêché de me retenir. Je regardais pourtant mon index, tandis qu’il la touchait. Il me fallait le reculer lentement, sans pour autant lâcher ses yeux, et la questionner ainsi.
Allais-je la prendre ? La relever ? M’enquérir de sa santé, qu’elle soit mentale ou physique ? Probablement que non. À quoi bon faire plus ? L’observer ainsi et attendre était la meilleure des choses à faire. À moins que… je ne prenne quelque chose pour l’aider. Un peu vaut mieux qu’un rien, j’imagine. Et comme j’étais assez chaudement vêtu, retirer ne serait-ce qu’un habit pour elle ne serait pas du luxe. Bientôt, je lui tendais mon manteau, alors. Je le posais sur sa tête, sans lui demander son avis, et fermais correctement ma propre veste par-dessous. Remettant également mon écharpe, pour ne prendre froid en aucune manière, je me redresse définitivement et lève les yeux au ciel. Je ne peux rien faire de plus. Je n’en ai pas spécialement envie, quoi qu’il en soit. Il est donc l’heure de m’en retourner. M’en aller… où ? Par là. Autre part. Dans une direction qui n’a ni sens ni intérêt. Je dois juste m’éloigner d’elle. Boire un café pourrait me faire du bien. C’était le but, de toute façon. Et puis, je retrouverai bien cette petite rousse un jour. Ou bien serait-ce l’inverse…
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