Peter K. György
Messages : 2 Age du perso : 18 ans. ♥ Côté coeur : Argent.
Carte d'identité ♣ Année scolaire: J'aime Kim. ♣ Colocataires: J'aime Kim. ♣ Relations: | Sujet: » Peter K. György. Mer 5 Déc - 5:08 | |
| Alors,qui es-tu ?- Noms & prénoms : Peter Konstantin György. - Âge : 18 ans. - Nationalité : Hongroise. - Orientation sexuelle : Bisexuelle. - Année scolaire ou profession : Troisième année. - Groupe : Run Again - Pourquoi ce groupe : Peter joue au Volley depuis son enfance. - Personnage sur l'avatar: Inconnu. Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout, non? Je ne sais pas si j'arriverais exactement à me décrire, comme tout être humain je voudrais me décrire avec des qualités exceptionnelles, des réactions incroyables et des actions dignes de grands super-héros. Hélas, je crois que ce n'est pas le cas, alors je vais essayer d'être le plus réaliste possible tout en essayant de vous faire croire que je suis un mec cool.
Je ne me qualifie pas d’intelligent, loin de là. Mais comme tout être voulant se donner un petit côté philosophique je pourrais me questionner sur la question de l'intelligence. (Ce que je ne ferais pas, finalement, sûrement parce que j'ai la flemme et que je manque de raisonnement logique.) Alors je vous dirais que je suis stupide, sot... Bref, tous les adjectifs pouvant qualifier quelqu'un manquant de connaissances et surtout de déductions. Les grandes théories, les grandes recherches, tout ce joli petit monde, ce n'est pas fait pour moi.
Je ne sais pas quoi vous dire, je ne sais pas quoi dire. Mais à quoi bon vous décrire comme je suis ? Comme la plupart des gens, je vais sûrement vous écrire un beau petit texte que finalement je ne respecterais pas. Mais bon, je ne suis pas courageux, ni brave, je n'aime pas aider les autres et je trouve que les filles qui sont fans de Twilight sont insupportables.
Je n'ai aucun talent artistique, je ne sais pas chanter, danser et je dessine comme un pied. Mais je le vis bien, c'est tout un Art de ne savoir rien faire. (Oui, je dois bien me rassurer !) Mais je joue du volley depuis que je suis petit. Je ne m'en vante pas, mais j'en parle souvent. Ah et oui, j'adore l'argent. Je suis du genre avare un peu comme le Capitaine Krabs dans Bob l'Éponge (Oui le GROS crabe qui a une baleine en guise de fille.) Je n'aime pas les personnes qui qualifient les autres de « méchant » ou « gentil. », c'est comme si on rentrait les gens dans des cases.
Je n'aime pas perdre ou avoir tort, mais bon, je ne fais pas dans l'originalité, rare sont les gens qui adorent perdre et qui aiment ne pas avoir raison. J'agis souvent sans réfléchir, je ne pense pas aux conséquences et je trouve toujours des excuses stupides qui pour la plupart du temps ne me sauvent pas. Mais bon, l'espoir fait vivre, j'ai toujours l’espérance qu'un jour j'aurais des arguments aussi solides que ceux d'un avocat.
Bref, je ne suis pas intéressant et en plus je suis débile. Je n'ai pas de problèmes avec mon physique de jeune premier.Peter mesure 1m79 et son poids reste inconnu. Il est musclé mais ce n'est pas un détail vraiment intéressant. Il a des cheveux bruns et des yeux marron, il a de grandes mains. Ses cheveux sont coupés n'importe comment car sa mère refuse toujours de l'emmener chez le coiffeur et préfère tout couper elle-même. Peter a un petit front qui est caché derrière son immense frange qui tombe parfois devant ses yeux mais, cela ne le trouble pas vraiment. Ses sourcils, camouflés par sa frange, sont fins, longs et de la même couleur que sa chevelure.
Il n'a aucun piercing et aucun tatouage. Peter ne porte rien de clinquant, brillant, ni du toc et encore moins de la camelote. Il ne porte que très rarement du noir, il trouve que c'est déprimant d'en porter. Il ne porte aucun bijoux. En revanche, il porte toujours une montre à son poignet gauche, c'est essentiel pour lui. C'était un cadeau de son père (nul ne connaît sa valeur mais, elle doit être à un prix exorbitant.)
Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire. C’est l’histoire qui nous fait. L’histoire de ma vie mérite-t-elle vraiment autant de place? Voyons, c'est assez ordinaire, pas vraiment original et je ne la juge pas forcément intéressante. Je crois, qu'il y a eu peu d'événement marquant à retenir, elle est simple, si simple que je retiens trop de souvenirs qui seraient bien mieux oubliés. Par exemple... Le visage de ma mère lorsque j'ai eu un 20/20 en Hongrois. La colère de mon père. Le vide dans les yeux de ma sœur. À mon avis, les expressions faciales sont sûrement les premières annonces d’une bonne ou d’une mauvaise nouvelle. Je ne comprenais pas pourquoi, du jour au lendemain, mes parents ont divorcé. Toutefois, je me souviens parfaitement des larmes sur les joues de ma mère, du sourire mesquin sur les lèvres de mon père et de l’air constamment vide dans les yeux de Rita. Bonne ou mauvaise nouvelle, ça n’avait aucune importance, je savais que tout allait changer dès maintenant. Mon père, comme bien des hommes a fini par s'égarer et il a fini tromper ma mère. Il n'avait même pas cherché à cacher les preuves, comme s'il souhaitait que tout le monde voie la chose horrible qu'il avait faite. Ma mère était effrayée à cette idée, elle avait peur d'être abandonnée et c'est ainsi, que progressivement, tout ce qu'elle avait mis en place s'est effondré comme un simple château de cartes qui serait tombé sous le souffle d'une personne. Du jour au lendemain, oui. Tout a changé. Je n'y connaissais rien, je ne m'y intéressais pas. Après tout, le monde merveilleux de mes soldats de fer me semblait bien plus intéressant et chaleureux que la situation que je vivais à la maison.
À peine les papiers de divorce déposés, j’avais deux habitations. Ça faisait nouveau, d’avoir deux chambres, mais encore deux parents. J’étais entré dans ce monde constant de comparaison. Quand j’étais chez maman, elle parlait contre papa, quand j’étais chez lui, il disait à quel point il aura mieux qu’elle. Étrangement, le changement quotidien s’était transformé en routine, en répétition. Tous les jours, c’était pareil. J’allais à l’école, faisais ma journée, rentrais le soir, soupais, dormais. Tout ça pendant une semaine, ensuite, je changeais de maison, de chambre, de parent. Ridicule de devoir tout refaire. Même à l’école, les choses se répétaient. Les gens, les profs, les cours, même la matière. Bizarrement, ça ne m’affectait pas. Le monde continuait d’avancer comme il l’a toujours fait.
Bizarrement, j’ai cru qu’un événement majeur changerait tout, ferait changer le jeu que j'avais en main. Malheureusement, les événements mineurs vont et viennent sans que je n’en porte grande attention. Ils n’étaient pas importants, ils ne changeaient rien. Cependant, au décès de ma grand-mère, j’ai cru que mes parents pourraient enfin avoir une discussion. Triste, joyeuse, colérique, je m’en foutais, je voulais juste qu’ils se parlent. Je les aime, mes parents. J’aime aussi Rita. La pauvre n’était à peine au courant les choses qui se produisaient autour d’elle, autour de sa petite personne minuscule et fragile. Quand Mamie Rosa est décédée, mon père est allé à l’enterrement par respect. Il m’a demandé de l’accompagner, avec Rita. Je n’ai pas trouvé les mots pour lui dire non, alors je lui suivis sans rien dire. Ma mère y était déjà, accompagnée, elle aussi. Une personne inconnue se tenait là, devant elle. Je ne pouvais pas faire autre chose que de la fixer. Un grand mec, avec un de ces sourires fendant qui font mal aux yeux tellement ils sont propres, beaux, plastiques.
Les présentations faites, je comprenais maintenant quel évènement allait faire en sorte que mes parents allaient se parler. Ils allaient forcément devoir se voir au futur mariage de ma mère. Du moins, ça serait la moindre des choses que mon père lui souhaite ses félicitations. Stupidement, je pensais cela. Mais qu'est-ce que j'en savais ! Mon père pouvait autant avoir envie d’y aller que de cracher sur l’invitation que ma mère lui tendait à l’instant présent. Rita et moi, on était encore une fois pris entre deux clans qui grandissait. Ma mère rigolait des êtres à son côté de la famille, alors que mon père, désespéré et désespérant, nous vivait le scénario d’une vie d’ennuyer, seul une semaine sur deux.
Lozlo, le nouveau mari de maman, était un chic type, qui me montrait les sports. Rapidement, ce petit hobby devint mon occupation principale. Tellement que j’en oubliais les autres trucs importants de la vie. Tout s’effaçait, sauf ma sœur, qui restait sur le bord du terrain à chacune de mes pratiques. J’avais beau lui expliquer qu’elle n’était pas dans une zone sûre, elle devrait plutôt aller sur les estrades, elle s’obstinait à rester sur le terrain. Quand elle se prit un ballon en pleine figure, elle s’est laissée tomber au sol, molle comme une poupée de chiffon. J’ai couru vers elle et l’aidais à se relever. Elle allait certainement avoir une vilaine bosse sur le front après s’être pris ce ballon de volley en pleine tête. Quand je lui ai demandé si ça allait, elle m’a répliqué, de sa petite voix frêle « Ça va, j’aime ce ballon ». Je regardais le ballon en question et je ne pus m’empêcher de sourire en coin. Savait-elle ce que c’était, ce ballon? Sûrement pas, mais mine de rien, pour elle, je commençais à jouer au volleyball. Car chaque fois qu’elle me voyait jouer, elle souriait. Elle riait aussi. Habituellement, elle est muette comme une tombe, l’air passif, mais quand elle me voit avec ce genre de ballon dans les mains, elle se met automatiquement à sourire comme une vraie petite fille. À mes yeux, elle n’était pas trisomique, elle était même trop brillante, encore plus que moi.
Juste pour elle, j’ai commencé à jouer réellement. Je me suis rendu compte que j’aimais ça, que ça me défoulait, que ça me faisait oublier que la vie n’était pas toujours rose. J’aimais tellement ça que j’embarquais dans l’équipe, devenant rapidement l’un de leurs meilleurs joueurs. À chaque match, Rita n'était là, souriante, accompagnée de mon père, ou ma mère et Lozlo, mais jamais les trois en même temps. C’est d’ailleurs ma mère et Lozlo qui m’ont accompagnés dans mon tournois. On était rendu tellement bon qu’on s’était qualifié pour les mondiales, qui avaient lieu, cette année-là, au Japon. Je suis tombé en amour avec la ville, la paix qui y régnait.
Maintes argumentations plus tard, j’ai enfin réussi à convaincre mes parents de m’inscrire dans un pensionnat qui offrait, comme programme, sport. Ma mère était d’accord, mon père un peu retissant. Cependant, il a craqué, après quelques semaines, deux jours avant la fin des inscriptions. À la fin de l’été, j’étais ici, au Japon, loin de ma sœur. J’allais devoir jouer au volleyball et espérer qu’elle rirait quand même, sachant que je le fais pour elle. C'est l'heure d'enlever les masques.. !- Prénom ou surnom : Peter, c'est parfait ! - Pays : Pays Imaginaire. - Âge : 18 ans. - Comment avez-vous trouver notre forum ? Merci Kim. - Prouvez-nous que vous avez-lu le règlement : Code bon.
Dernière édition par Peter K. György le Jeu 21 Fév - 4:26, édité 8 fois |
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