Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
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 On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]

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Jolene Evans

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MessageSujet: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeLun 17 Sep - 21:40

Un matin. Une matinée de plus sur laquelle j'ouvrais mes yeux. Je frottais mes yeux, et me levai. Depuis mon arrivée, j'avais fait tout le tour du pensionnat, de la ville, et des boutiques. Et j'avais la fâcheuse habitude de vite me lasser. La seule "chose" dont je ne m'étais pas lassée était... Non. Pas dès le matin, je ne devais pas commencer à m'enfoncer dès mon réveil. Je me levai, et allait directement m'habiller. Mais pour quoi faire? Pour aller en cours. Oui, j'avais décidé d'aller en cours, histoire de voir à quoi ressemblaient les salles. Non, je n'y avais pas encore mit les pieds, mais il y a toujours un début à tout, n'est-ce pas?

Je me levai et fit un grand sourire a Ikura, qui ne devait pas comprendre pourquoi j'allais en cours. Je m'habillais simplement, pour une fois. Une robe, pas trop longue ni trop courte, verte. Comme mes yeux. Puis j'attachai mes cheveux en un chignon épais, histoire d'éviter la guerre habituelle avec mes folles boucles blondes. Hum. Maintenant, un sac. J'en pris un noir, en bandoulière, dans lequel je mis une trousse et mon agenda. Ainsi que mes oreillettes et mon iPod, on ne savait jamais. Au cas ou les cours étaient vraiment trop ennuyeux. Je chaussai des ballerines noires, et je me dirigeai vers les salles de cours.

~ Some hours later ~

Dieu que la journée fut longue. Autant en cours de français - ma langue natale - Je ne m'en étais pas trop mal tirée, je n'avais baillé qu'une dizaine de fois, mais en mathématiques... Je n'avais même pas les bases, ce qui posait problème. Et pas seulement à moi, au prof de maths aussi apparemment. Ça m'avait au moins fait un peu de distractions, parce que pendant les autres cours, je devais l'avouer, j'avais fini ma brève nuit. Mais pourquoi avais-je été en cours alors que quasiment toute la nuit dernière, j'avais passé des heures sur l'ordinateur, a rechercher des musiques. Au moins, j'en avais trouvé. Toute les dernières nouveautés, les dernières chansons sorties, je les avais écoutées. Je regardais dans mon sac, et y vit un trou. Pile dans la poche ou mes oreillettes étaient. Oh non! Je m'étais amusée à les customiser. Et puis même. C'était Kakeru qui me les avait offertes. J'y tenais. Je retournais vers la salle ou avait eu lieu ma dernière heure de cours, mais la porte était fermée, et il y avait trop de monde pour que je me permette de forcer la serrure. D'ailleurs, où avais-je appris à crocheter les serrures? Hum... Cela remontait à loin. Très loin. Avec Ka, nous étions sortis, et pour rentrer chez moi, aux aurores, comme j'avais oublié mes clés, il m'avait apprit à forcer les serrures, avec une simple barrette. Le stéréotype c'était donc avéré vrai.

De retour dans ma chambre, je balançais mon sac dans un coin puis me jetais littéralement sur mon lit en soupirant. Si j'avais été en cours hier, les profs pouvaient toujours courir pour que je fasse mes devoirs, ou même que j'y retourne demain. Mais tout dépendrait de mes humeurs. Le seul cours auquel j'avais été à peu près assidue, était celui de sport. Je voulais entretenir un minimum mon corps. En parlant de corps, j'allais diner rapidement et aller à la douche. En espérant que pour une fois j'aie de l'eau chaude. Je fis un détour par le réfectoire ou je mangeais rapidement. Faisant un crochet par ma chambre, je pris ma serviette, mes shampoings et mon pyjama.

D'après moi, il n'y avait jamais rien eu de mieux qu'une douche brûlante. Ça avait toujours eu le don de me détendre et de me faire oublier mes soucis. Mais je ne perdais pas mes oreillettes, de vue. J'irais les récupérer après. Je quittais donc le plaisir que me procurait cette douche, pour enfiler mon pyjama, une nuisette prune, sous laquelle j'avais enfilé de la lingerie rouge. Par habitude. Je savais que super poussin appréciait. Une odeur de fraise flottant derrière moi, la faute a mon shampoing, je déposais ma serviette dans ma chambre, et décidait que je n'aurais pas le temps de me sécher les cheveux. Humides comme ils étaient, si je ne les attachais pas ils seraient secs d'ici une heure ou deux.

Une épingle à la main, je retournais dans les couloirs, puis dans ma salle. Je crochetai la serrure, puis lorsque j'y arrivais, je pénétrais dans la salle, n'allumant pas la lumière car la clarté de la lune entrait largement par les grandes baies vitrées. Fermant la porte derrière moi, je commençais à rechercher la place ou j'avais été durant la journée, ce qui n'était pas une mince affaire. J'entendis la porte s'ouvrir derrière moi et lâchait un "Merdeee!" en me cachant derrière une table.


Dernière édition par Ichigo Niji le Ven 22 Fév - 22:44, édité 2 fois
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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeMar 18 Sep - 1:38

Quand on n’a pas d’occupation, il faut croire que l’on s’en fabrique. De toutes pièces, parfois. En cherchant à droite, à gauche, souvent. Pour ma part, même si ça n’avait pas été particulièrement difficile, j’avais du prendre sur moi, me montrer aussi poli et aimable que possible, sérieux et irréprochable, pour avoir droit à mon nouveau statut. C’était certes, très temporaire, et plutôt hasardeux, mais le sort m’avait justement aidé. Je passais donc le plus clair de mes nuits, à défaut de mes jours fort pris par mes habitudes absentéistes, à rôder dans les couloirs. Le seul truc, le petite plus, c’est que j’en avais plus ou moins l’autorisation. Je dirais même que j’en avais le droit, sinon le devoir. Sans être un surveillant, mon boulot de mauvais-élève-dénonciateur était de veiller à ce que personne ne se promène la nuit sans une raison valable. Et si cette tâche aurait du s’arrêter à une simple ronde, elle devenait plus attrayante avec la subtilisation des clés universelles. Je pouvais ouvrir toutes les portes. J’étais le maître des lieux, à moitié sponsorisé par les profs et la direction avec qui j’en avais parlé, à moitié par ma propre volonté. Je circulais comme bon me semblait. C’était toujours mieux que passer mon temps à boire. Quoique l’un n’aurait pas nuit à l’autre.
Toujours est-il que, cette nuit-là, comme d’autres depuis plusieurs jours, se déroulait au rythme de mes pas. Cet espèce de service étudiant, que je rendais à la communauté, me faisait me lever plusieurs fois à diverses heures, ou simplement ne pas dormir. Enfin bon, je n’allais tout de même pas être déjà assoupi, sitôt le soleil couché. Il n’était jamais que l’heure de regagner les dortoirs pour beaucoup, et de finir leurs douches pour le reste. Ce moment, je l’aimais bien. Ni aussi encombré qu’en journée, ni totalement mort. Juste avant l’extinction des feux. Juste avant ma réelle prise de pouvoir…
Deux ou trois fois seulement, j’étais tombé sur des pensionnaires réveillés, qui gagnaient les toilettes ou faisaient un peu trop de bruit. Autant de circonstances m’avaient poussé à rencontrer des surveillants ignorant mon travail. Certains m’avaient toisé avec un air peu confiant, d’autres avaient accepté cela d’un hochement de tête las. De toute manière, je m’en fichais bien, et parvenais à répondre qu’il fallait bien que quelqu’un fasse le boulot à leur place, ou que je n’avais que cela à faire. Je trouvais toujours, quoi qu’il en soit. Sauf que ce soir, précisément…
Ce n’était pas un excès sonore qui m’avait fait venir. Ce n’était qu’une ronde des plus simples. C’étaient mes pas, qui avaient décidé de venir à la rencontre de ce lieu hautement banal. Un couloir tout ce qu’il y a de plus classique. En dépit du fait qu’il n’y avait d’élèves, évidemment. À part moi. Et celle que je devais trouver bientôt. Clenchant toujours les portes des salles, comme si j’espérais en trouver une ouverte par magie, et pouvoir me livrer à une exploration distrayante de l’endroit, j’étais tombé sur ce pseudo-rêve. Bien sûr, ma clé porte-bonheur, volée à l’administration un jour où j’étais particulièrement un mauvais garçon, aurait pu ouvrir toutes les classes, si je l’avais souhaité. Mais qu’aurais-je trouvé, sinon du vide. Alors que là… Aussitôt que la clenche s’était abaissée, j’en avais senti la mollesse et le manque de résistance. Je ne pouvais m’être trompé. C’était ouvert. Je n’avais, de ce fait, eu qu’à pousser, pour entrer. Et que pouvais-je voir, juste là ? Rien. L’obscurité de la pièce, seulement combattue par la lumière venant de dehors, était insuffisante pour que je démasque quoi que ce soit. Mais, dans le fond, j’en étais sûr. Un bruit de pas, ou de déplacement. Un bruit humain. Un bruit que seule une présence peut produire, mais que je ne savais identifier que comme venant d’un individu. J’étais tombé sur quelque chose, à n’en pas douter. Alors, avant que l’éclairage ne revienne, je devais fermer la porte.
Lentement, sans me retourner ni quitter des yeux l’entièreté sombre de ce lieu de savoir, je clôturais l’unique moyen de sortir d’ici et entrait la clé dans la serrure. C’était à mon tour d’utiliser l’un de mes rares avantages. Je pouvais rendre cette classe hermétiquement close et en faire mon terrain de jeu. Qui que ce soit qui se terre ici, qu’il me saute à la gorge ou au visage, il ne pourrait fuir sans me reprendre mon pass. Alors je mettais cette clé dans ma poche et quittait l’entrée à pas de loups. C’était décidé, je n’allumerai pas. Je n’ouvrirai rien. Pas plus le courant que la porte, en fin de compte. Mais j’avançais. Passant ma main sur la table que je distinguais près de moi, je la longeais, la contournais. Peu à peu, mes yeux allaient s’habituer à l’ambiance et à cette obscurité. J’y verrai bien mieux. Pour le moment, néanmoins, je progressais vers la rangée de fenêtre, centimètre par centimètre, en sentant mon cœur palpiter tout de même. Si quelqu’un se trouver bel et bien là, qui sait où il pouvait se terrer. Certainement pas là. Peut-être derrière ça, ou ça. Dans cette rangée ? Je n’avais encore vu. J’atteignais juste une fenêtre pour l’ouvrir sans me presser. Elle glissa latéralement sur sa charnière, sur un demi-mètre, pour laisser passer un courant d’air frais et agréable. Du coin de l’œil, je scrutais autour de moi. Déjà, je pouvais mieux voir. Bientôt… je saurais.
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Jolene Evans

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 19 Sep - 13:18

Je retenais mon souffle, ne voulant pas me trahir. J'espérais que l'intrus, repartirait rapidement, et surtout, surtout qu'il ne rentrerai pas. Je crus d'abord que la personne était repartie, car la lumière était toujours éteinte. Mais peut-être était-ce un élève, tout comme moi après tout. Un élève tête en l'air qui avait oublié quelque chose. Je l'espérais de tout coeur. J'allais me relever, et recommencer à chercher mes oreillettes, lorsque la porte se ferma. J'entendis le verrou puis un bruit de pas. Qui se rapprochait. J'étais donc enfermée dans une salle de classe sombre avec un inconnu - oui, un, rien qu'a entendre les pas, j'avais tout de suite identifié le sexe de l'intrus. Je n'aimais pas être enfermée. J'étais légèrement claustrophobe. Cette peur remontait à lorsque j'étais beaucoup plus petite, et que, pour me punir, mes grands parents m'enfermaient à la cave. Et ils me laissaient comme ça plusieurs heures, dans le noir. Une fois, ils m'oublièrent même, j'avais passé toute la journée ainsi enfermée, ils ne s'étaient rappelés de mon existence qu'au diner. Car je m'étais mise à hurler et à pleurer. Mais je n'allais pas recommencer, pas pour le moment. L'homme passa devant ma rangée sans me voir, et je pus ainsi distinguer sa silhouette. Épaules larges, haute stature. Hum. Mais il n'avait pas un physique de prof. Et j'avais suffisamment croisé et eu affaire aux surveillants pour les connaitre. Il ne restait donc que deux options. Soit c'était un "nouveau", soit c'était un élève. J'avais entendu parler d'un élève qui avait un passe-partout, et qui faisait des rondes, peut-être que c'était lui. Il alla ouvrir la fenêtre, et lorsqu'un courant d'air s'engouffra dans la pièce, je frissonnais. Les nuisettes, ça tient pas très chaud! A mon grand regret. Si ça ne tenait qu'à moi, je suivrais les saisons, surtout l'été, je n'aimais pas le froid. L'hiver, la grisaille et tout ce qui allait avec me démoralisaient. Je n'aimais pas avoir plus de deux ou trois couches de vêtements sur ma peau. Pas que dans mon pays d'origine, la France, il fasse très chaud, mais il faisait déjà meilleur qu'ici, le soir.

Un doute m'assaillit. Devais-je sortir et me montrer, ou rester ici et attendre qu'il parte ? Si ça continuait, j'allais me mettre a claquer des dents tellement il faisait froid, en plus, avec mes cheveux encore humides, c'était pire. Bon. Et puis au pire qu'est-ce que je risquais? J'allais encore m'en prendre plein la tête, mais peu m'importait. J'allais rappeler que j'étais juste venue chercher un objet qui avait une grande valeur pour moi, parce que je l'avais oublié en cours. De mon point de vue, j'étais intouchable. J'avais été en cours! J'avais presque envie de demander une médaille pour cet "exploit". Depuis quand n'avais-je pas fait une journée complète de cours? Longtemps. Depuis avant Kakeru. Tout le temps qu'avait duré notre relation, j'avais fait l'école buissonnière, pour être avec lui. Après qu'il m'ait abandonnée, pendant toute ma phase de "dépression", je n'étais pas sortie de mon lit. Et puis après... Eh bien après, j'ai passé pas mal de temps dans les toilettes du lycée à m'amuser à frustrer les garçons qui me couraient après, et qui couraient surtout après ma poitrine.

Je me levais. Et m'approchait de la fenêtre, de l'inconnu. Du froid. Je croisais les bras sur ma poitrine, le décolleté étant quelque peu... Indécent. Mais pourquoi étais-je venue en nuisette? Je n'étais vraiment pas douée. En même temps je n'étais pas à blâmer non plus. Je n'étais pas supposée croiser quelqu'un.

« Hé! Qu'est-ce que tu fais la? »

J'avais beau ne pas être petite, sa carrure m'impressionnait. Mais, ayant décidé de la jouer en provocatrice, je n'avais absolument pas l'intention de me laisser intimider. Dans le pire des cas, je ferais un peu de charme. J'ai bien dit un peu, point trop n'en faut. Quoique... Il était plutôt charmant. Ne quittant pas mon rôle "inquisiteur", je posais une main sur son torse pour l'écarter légèrement, afin de pouvoir fermer la fenêtre. Pour le regarder droit dans les yeux, je dus lever la tête. Un air de défi était affiché sur mon visage, et mes bras n'étaient plus croisés. Il avait une vue imprenable sur ma nuisette et les "surprises" cachées en dessous, mais je n'avais pas honte de ça. Et hop, je m'adossais à la vitre, les poings sur les hanches, le défiant toujours du regard.

« Il fait froid, tu ne trouves pas? »

Je le tutoyais volontairement. Histoire de le titiller un peu plus. J'étais d'humeur provocatrice ce soir, la douche brûlante m'avait bien revigorée, peut être un peu trop. Je ne savais pas pourquoi mais je sentais que j'allais m'amuser avec ce jeune homme.
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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeVen 21 Sep - 0:06

Je ne sais qui elle est. Je ne sais d’où elle vient. La seule chose que je pourrais prétendre « sûre et certaine », c’est qu’elle est sortie de nulle part pour décider de ce qu’il fallait faire. Elle a fermé la fenêtre. Et sa présence s’est faite sentir. Assez fortement, je dois dire. Cette inconnue, qui s’est démasquée subitement en faisant retomber ce voile de ténèbres, ne fait pas dans la demi-mesure. Je crois que, si je n’étais pas ce genre d’être, sa prestance aurait pu m’impressionner. Oui, elle aurait pu. Le conditionnel a le dos large et lui laisse presque le champ libre. Si cette blonde, assombrie par la nuit, avait pu me faire face et me tenir en respect, je n’aurais discuté ses mots. Je n’aurais même pas répliqué. Mais là… elle était cachée dans ce néant. Elle s’en est extirpée, dieu sait comment, pour arriver là, à se tenir dans mon aire, dans mon champ d’attraction. Un coup de force, et le jeu changerait de maître. Alors, compte t-elle vraiment me tenir tête ainsi, et vouloir jouer à celle qui pose les questions ?

« Ce que je fais là… »

Demandais-je doucement, mon regard forcé de la zyeuter de haut en bas lentement. Evidemment, me semble t-il, je me suis attardé sur ces courbes seyant si bien aux damoiselles, prenant le temps pour revenir à ses yeux. Je n’ai de commentaire à faire à ce sujet. Mais la question porte bel et bien sur la raison de sa présence. Tout comme elle pourrait être à propos de sa tenue, ou encore de la façon dont elle m’accoste. Je suis celui qui dicte les règles, ici, ne l’a-t-elle pas compris lorsque la clé a tourné dans la porte ? D’ailleurs, je l’observe un bref instant, cette porte close, comme pour m’assurer que rien ne peut venir troubler ce détail. Tout est parfaitement comme je l’ai désiré. Mon piège est en place. Ainsi, c’est elle. J’espère qu’elle était bien… seule.

« Il aurait plutôt tendance à faire chaud. »

Un commentaire qui n’apporte pas grand-chose, mais pourrait convenir pour contredire le sien. La vue de sa nuisette me laisse penser qu’elle n’a que peu de choses à cacher. Ou, à l’inverse, que peu de choses pour cacher ce qu’elle a. Et qu’a-t-elle ? Ce n’est pas compliqué à savoir. Un air juvénile, déjà. Une allure de jeune fille bien portante, d’humeur tardive, en vadrouille pour faire je-ne-sais-quoi, mais je sais au moins où. Lentement, je me déplace donc autour d’elle, l’approchant sans l’approcher, pour la contourner et vérifier que la pénombre ne rend pas une autre présence toute aussi mystérieuse que la sienne.

« Tu es… seule ? »

Ai-je demandé en revenant derrière elle si soudainement, et d’une façon si semblable à celle que j’imaginais, qu’il n’est pas possible de paraître plus inquisiteur et offensif à mes yeux. En un instant, j’ai franchi les barrières qui nous éloignaient l’un de l’autre, pour paraître juste auprès de son oreille, quasiment effleuré par cette chevelure d’or et cette aura d’inconscience. Je cherche toujours à savoir ce qu’elle est. Mais son odeur ne m’est plus étrangère. Il m’apparait même qu’elle est admirablement propre et sent bon. Sans doute vient-elle de sa douche. Sûrement est-elle en bonne voie pour rejoindre son lit. Et je suis le seul obstacle.

« Je te cherchais. Je savais qu’il existait une élève comme toi, rôdant dans les couloirs et précédant chacun de mes pas. Ne me suffisait que de rattraper cette distance nous séparant… »

Je brode. J’invente. Je susurre. Et je me redresse un peu. Je n’ai pas forcément envie de passer pour un pervers serpentesque à peine tombé sur elle. Ce serait trop agressif pour commencer. Nous n’en sommes, après tout, qu’aux préliminaires de cette rencontre de fortune. J’ai encore tant de choses à lui demander, après avoir répondu à ses questions. Il va me falloir du temps. Pour une fois que je tiens quelque chose. Même s’il ne s’agit que d’une piste, d’un coup de chance, et d’une rencontre que le hasard façonne, nous avons bien forcé le destin à devenir telle-quelle. Alors agissons en conséquence. Je tourne encore autour d’elle, lentement, jusqu’à venir m’appuyer sur une table et m’y asseoir, sans la quitter des yeux un instant, de mes pupilles prêtes à la transpercer de part en part…
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Jolene Evans

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeMar 2 Oct - 18:59

J'étais la, ne le quittant pas des yeux et dos à la fenêtre que je venais de fermer, me posant toute sorte de questions. D'abord, il y avait celle que je lui avais posée, soit, que faisait-il ici? Après, subsistait le mystère de son identité, de son âge, de ses occupations... Je mourrais d'envie de lui demander, de le harceler avec toutes mes questions, mais je me retenais. Ca ferait trop agressif. Trop curieuse... Une bouffée d'espoir m'emplit lorsque sa voix, grave et sonore emplit toute la pièce. Pour simplement répéter la question que je lui avais posée. Mon impatience était mise à rude épreuve. Tout comme mon corps. Je sentais le regard de l'inconnu glisser sur moi, comme un serpent glisserait sur le sable. Revenant plonger ses yeux dans les miens, il reprit, disant qu'il faisait chaud. Que cherchait-il au juste? Voulait-il jouer au jeu des contradictions? Ah. S'il savait, il risquait de perdre. J'étais très douée la dedans. Il commença à me tourner autour, dans le sens propre du terme. Il faisait comme un chasseur qui traquait sa proie. Avec lui dans le rôle du chasseur, et moi dans celui de la proie. Ce rôle ne me plaisait absolument pas, il allait falloir que j'y remédie, vraiment. Durant son petit tour, il me demanda si j'étais seule. HUM. Quel était le but concret de cette question? Ca faisait penser à un gros méchant pervers, et puis, avec le tour qu'il avait fait autour de moi, il avait du remarquer que j'étais seule. La rhétorique, telle était la nature de sa question d'après moi. Soudain, je sentis sa chaleur dans mon dos, il venait de franchir "la limite" qu'il avait lui même fixée en tournant autour de moi. Sa voix, plus suave cette fois ci, susurra dans mon oreille qu'il me cherchait et il poursuivit sur sa lancée. Je réprimais un petit éclat de rire. En général lorsque quelqu'un me cherchait, il me trouvait sans difficultés, et plutôt deux fois qu'une d'ailleurs. Même sans me retourner vers lui, je sus qu'il s'était redressé. Je me sentais vraiment toute petite, et pour un peu, ses mains se seraient posées sur mes hanches que ça ne m'aurait pas surprise plus que ça, mais non. Il reprit son "petit tour du propriétaire" autour de moi pour aller s'asseoir sur une table non loin de là. C'était donc à moi de jouer? A moi d'inverser la tendance? Rien qu'à l'avoir vu, je savais qu'il serait le dominant et moi la dominée... Mais en quoi? Je souris, et m'approchais légèremnt de la table où il s'était assis, sans pour autant me mettre trop près de lui.

« Tu sais, je peux faire en sorte que l'ambiance soit, soit glaciale, soit bouillante... Mais tout dépendra de toi... »

Une de mes mains attrapa le devant de son t-shirt, sans brutalité aucune, juste pour le provoquer un peu plus. J'ajoutai, sur le ton de la plaisanterie, une lueur taquine dans mon regard.

« Et puis, au pire, si tu as si chaud que ça, tu n'as qu'à retirer une ou deux couches de vêtements...»

Lachant son haut, je commençai à me faufiler entre les tables, me dirigeant vers le tableau et donc le bureau du professeur. Je n'avais pas encore répondu à sa question, mais que lui dire? Que j'étais seule? Où, qu'au contraire quelqu'un d'autre se cachait dans la pièce? Ce qui ne serait pas logique, étant donné que, si une tierce personne avait été présente, elle aurait déjà réagit, rien qu'en entendant sa dernière réplique. Arrivée à mon "but", je me posais sur le bureau, croisant les jambes et parcourant la salle du regard, comme si j'allais retrouver mes oreillettes ainsi.

«Hum.. La solitude est une bonne compagne figure toi..»

Je m'interrompis un instant, pour me relever du bureau dans un petit bond, afin d'aller vers la porte. Fermée. J'avais bien entendu quelque chose se verrouiller, mais je ne m'attendais pas vraiment à ça... J'étais donc "prise au piège"?

« En général, quand on me cherche, on me trouve très rapidement cher inconnu... Sauf si ce n'est pas dans un but louable.»

Je jouais distraitement avec une de mes bouclettes, tentant de masquer mon trouble. Qu'allais-je faire dans une salle de cours avec un inconnu? Ralala... Je dépassais la porte, puis slalomait entre les tables, roulant des hanches. Bon, Ichi, ou tu sautes par la fenêtre ou tu l'allumes en beauté pour pouvoir lui piquer les clés qu'il a du mettre dans une de ses poches, s'il est un tantinet logique.La première option étant totalement inenvisageable, la deuxième s'imposait. Mais dans quel but avais-je fait ce plan? Dans celui de fuir, de m'en aller? Et si, au contraire, au lieu de fuir - pour une fois - j'affrontais mes "problèmes" - si tel était comment on pouvait appeler l'inconnu - en face. Je finis ma petite balade, me mettant face à lui, un air de défi peint sur le visage. A moi de susurrer. Une main sur son torse, mon corps quasiment collé à la table.

« Mais ton but est louable, n'est-ce pas?»

Ma main glissa le long de son torse et se posa juste devant son "endroit stratégique" sur la table.


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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeMar 2 Oct - 21:56

À quoi est-ce que je joue ? À quoi est-ce qu'elle joue ? À quoi est-ce que nous jouons, tous les deux ? Je l'ignore. Toujours est-il qu'une affirmation m'apparaît comme étant indéniable : c'est dangereux. Pas physiquement. Ni pour mon esprit. Pas plus que pour le sien. C'est autre chose. ça se passe sûrement au niveau de l'éthique, ou quelque chose comme ça. Je me suis approché d'elle pour l'observer, et jouer mon rôle dans cette obscurité qui nous enveloppe. C'est tout. ça s'arrête là, a priori. À moins que je ne veuille avouer la triste vérité. Cette petite blonde - parce que c'est ainsi qu'elle m'apparait - n'est pas inintéressante. Et la chose la plus étonnante, que je pourrais qualifier de désagréable en devenant mensonger, c'est qu'elle en dit trop. Beaucoup, diraient certains. Mais pour moi, c'est un excès. Avec de telles paroles, comment pourrais-je me permettre de ne rien rétorquer, lorsqu'elle m'approche tant et tant que nos corps s'effleurent ? Je n'ai rien demandé, si ce n'est son statut. Et encore, c'était plus pour meubler qu'autre chose. Elle est belle et bien seule. Tout comme moi. Sauf qu'ici, je suis le chef. Je rôde, je surprends, je domine la situation. Comme un grand.

" Mes désirs, quels qu'ils soient, sont toujours louables. Il en va de même en ce qui concerne mes services. "

C'est à mon tour d'être exubérant. Je deviens expansif et cherche à en dire plus qu'il ne le faudrait. Sans doute est-ce à cause de son regard. Ou bien du temps que je lui ai laissé pour s'éloigner, revenir à la charge, et se trouver là. Je lui ai permis de construire une situation qui ne la désavantagerait pas de trop. Et, puisqu'elle a su revenir avec de nouvelles cartes en mains, je ne vois pas pourquoi je ne tenterais pas un petit coup de bluff.

" Mais tout dépend de ce que tu espères, et quelles preuves tu es prête à m'apporter pour me prouver ton innocence..."

Innocence. Voilà bien un mot qui ne veut rien dire. Il n'a pas la signification la plus adéquate, en tout cas. Ici, personne n'est tout blanc ou tout noir. Personne n'a raison ou tort. La culpabilité devrait tous nous ronger. Et le seul exutoire devrait être la permission que nous avons de nous racheter. Si nous agissons bien en ce monde, en évitant de devenir plus mécréant encore que nous ne le sommes en acceptant ce cycle de vie, dans un état si délabré, nous pourrions bien gagner en grandeur. Pour ma part, c'est ce que je recherche. Je ne lui veux aucun mal. Ou bien, si je cherche à l'atteindre, à la blesser, ce n'est que pour la voir briller de mille feux par la suite. La douleur est une moindre souffrance, dans cet univers qui suinte la sueur, le sang et les larmes. Souffre un peu, petite étudiante aguicheuse, et tes jours n'en seront que plus roses. Je ne connais pas spécialement Epicure, mais je suis sûr qu'il n'aurait pas été contre cela.

" Qu'est-ce que tu fais là ? Et qu'est-ce que tu comptes y faire, maintenant ? "

L'avenir. Qui sait. Je commets ce geste irréparable, mais au moins délicat, de lui soulever le menton de mes doigts. Doucement. J'avance ma main, faisant vaguement plus que de frôler sa joue, pour pouvoir sentir cette chair tendre et féminine. Je veux pouvoir me souvenir de ce regard, mais aussi de ce visage. Il me faut pouvoir le décrire. C'est un combat qui vaut la peine d'être vécu. Donc, je caresse légèrement sa peau de mon pouce, réalisant la pureté de cette adolescence à ce contact.
Pendant un temps, je laisse filer les secondes. Il est question de connaître ses intentions pour y adapter les miennes. Je dois apposer ma marque en ayant conscience des enjeux. Si elle décidais d'aller plus loin, juste parce que j'ai les clés et qu'elle m'appartient, j'aurais évidemment tous les droits. Si elle s'arrêtait là, peut-être les aurais-je aussi. Mais, puisqu'il vaut mieux prévenir que guérir, je vais lui laisser une chance. Une seule. Si elle ne la saisit pas, sûrement que cela pourrait devenir d'autant plus appréciable pour elle. Il n'y a pas grand risque. Toutefois, elle n'est pas forcément habilitée à tout comprendre du premier coup. Je tends la perche, elle sautera la hauteur souhaitée. Puis je ferai ma démonstration, je lui montrerai ce que je suis capable de faire et de tenter pour assurer ma pérénité. Car oui, le temps. Toujours le temps. Passé, présent, à venir. Il ne peut pas rester de zone d'ombre. Je me relève avec lenteur, repoussant de mon corps sa main trop avancée. J'entre en contact avec ce bras, cette taille juvénile mais certainement divine, qui se frotte à moi. Je la fais reculer sans rien faire pour. Je veux juste me redresser et me tenir debout, face à elle. Alors, faisons-le. Bientôt, mes pupilles auront encore l'ascendant sur elle, et l'occasion de la contenir de toute leur intensité. Je sais parfaitement que je peux la maîtriser rien qu'ainsi, parce que je suis de ce sexe fort conditionné à ne rien craindre. Je suis arrogant, orgueilleux, plein d'envie, et amusé par cette situation. Alors, parce qu'elle me tente, je ne vais quand même pas faiblir face à elle.

" Il est de mon devoir de jouer les super-héros et de punir les enfants qui ne sont pas sages."
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Jolene Evans

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 17 Oct - 18:43

Chaque instant qui passait, chaque regard qu'il me lançaient n'étaient faits que pour me provoquer. Je connaissais mes limites, mais pas les siennes. Je connaissais mon corps, mais pas le sien. Je me connaissais, mais lui, m'apparaissait comme un inconnu. Et pour moi il n'y avait pas meilleur moyen de connaître une personne que de la provoquer et de la pousser dans ses derniers retranchements. Nos regards se confrontaient. J'essayais de lire dans le sien, mais il était indéchiffrable. Ses intentions, ses pensées n'étaient pas lisibles, et son corps n'en montrait rien non plus. Il avait tout d'un joueur de poker, mais je saurais le faire céder, le faire ployer pour savoir de quoi il en retournait. J'avais bien compris le rôle qu'il se donnait, et lequel il m'attribuait. Certes, à côté de lui je pouvais paraitre fragile, mais il ne faut jamais se fier aux apparences. Tout comme il ne faut jamais dire jamais. Mais je n'étais pas le genre de personne à respecter tous ces adages. Je ne respectais plus rien d'ailleurs. Même plus moi même. Tss... Mais ce n'était pas le moment de penser à Kakeru. Je soupirai. Quand cesserais-je de constamment me remémorer des moments que nous avions vécus? Quand cesserais-je de m'autodétruire à toujours ressasser cela? Le grand blond reprit la parole, parlant de services et de d'innocence, ce qui m'arracha un sourire... Cela faisait bien longtemps qu'on ne m'avait parlé d'innocence. Cette innocence perdue, que j'avais tenté de retrouver, mais, désormais je savais, que jamais plus je ne pourrais la récupérer. Tout comme ma dignité. Mais, au moins, ma dignité s'était reconstruite peu à peu, de manière à ce que j'ai pu devenir celle que je suis à présent.
Il continua à parler, me posant la même question que moi, celle que j'avais posée quelques instants plus tôt. Nous nous regardions toujours, et sa main avait entouré mon menton en toute délicatesse. Puis il fit un geste qui me surprit encore plus. Il caressa ma joue de son pouce, avec une douceur et une lenteur excessives. Je frémis. Pour un jeune homme de sa stature, pour quelqu'un qui se donnait des airs de prédateur il était étonnamment délicat. Mais ça ne dura qu'un temps, pas assez longtemps à mon goût. Cela dura jusqu'à ce qu'il se lève, me faisant ainsi reculer, son corps chaud contre le mien, imposant, de nouveau. Un premier pas en arrière, puis un deuxième. Il ne m'avait pourtant pas poussée, mais c'était sa prestance qui m'avait forcée à faire ces gestes de recul... Et puis, si nous étions trop proches, j'allais être tentée de faire des... Bêtises. Sa dernière réplique fut de se comparer à un super héros, ce qui ne me fit que sourire de plus belle. Quasiment immédiatement, je répliquais.

« Qui te dit que je suis un enfant pas sage? Qui te dit que je ne suis pas innocente? »

Lorsque j'avais prononcé ces paroles, ma voix était pleine d'ironie. Je le regardais en minaudant, lui faisant des yeux de chien battu. Ce regard en avait fait flancher plus d'un. Quelques battements de cils plus tard, je repris, dans un petit éclat de rire.

« Et au fait... Je pense être plus proche de la damoiselle en détresse qu'autre chose... Et n'est-ce pas le rôle du super héros que de me sauver? »

J'étais fière de moi, mais la chaleur de son corps avait été plus qu'appréciable. Mon seul problème était de savoir qu'est-ce que j'allais faire. Je commmençais à me rapprocher de lui de nouveau, chaque pas était comme un risque nouveau que je prenais, mais le risque était une tentation quasiment inévitable. A laquelle je savais qu'un homme - ou un jeune homme - ne pourrait résister. En théorie. Une fois que ma poitrine se mit à effleurer de manière plus que légère son torse, je me dressais sur la pointe des pieds, approchant mes lèvres des siennes, sans pour autant oser les toucher. En un souffle j'étais repartie dans ma provocation...

« Un geste brusque, et je m'évapore... Méfie toi... »

J'aimais le provoquer, et le contraire me semblait être vrai. J'en profitais, et comptait bien en profiter jusqu'à ce qu'on atteigne les limites.
Des limites. Mes limites. Celles que je m'étais fixées. Soit, ne plus m'attacher, mais pour le reste, je lui en ferai baver. Je souris, et commençais à tourner autour de lui, comme il l'avait fait quelques instants auparavant, et, dans mon mouvement, je le saisis par l'épaule en douceur pour qu'il se retourne en même temps que moi, et m'assis sur la table. La même que celle où il était quelques instants, sauf qu'au lieu de simplement m'y appuyer, je m'y assis en tailleur, ce qui fit remonter ma nuisette, dévoilant mes cuisses blanches à la lueur blafarde de la lune. Le regardant droit dans les yeux, je lachais chaque mot comme une bombe, sachant très bien que ce que j'avançais était faux.

« Alors, on a perdu sa langue mon cher? »
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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeJeu 18 Oct - 16:37

Que faut-il faire, au bout du compte ? Cette logique, dans laquelle je me suis inscrit, ne peut mener qu’à la provocation. Un peu plus, encore et encore, toujours davantage. Nous nous sommes enfermés dans un cercle. Après, qu’il soit vicieux ou vertueux, je n’en sais rien. Ma seule assurance et son manque d’ouverture. Nous ne pouvons fuir. Surtout pas elle.

« Perdre ma langue ? Ce devrait être à toi de te méfier. Héros ou non, elle est peut-être justement à même de faire cette différence entre innocence et déraison, entre ce calme que tu affiches maintenant et ce qui pourrait t’arriver… »

Suis-je en train de lui répondre, alors qu’elle m’échappe un instant, puis m’invite de nouveau à lui faire face. Je n’ai qu’à me trouver devant cette table, à pouvoir la jauger de toute ma hauteur, et constater son agréable présence. Cette fille n’est pas rien. Elle ne parle pas sans savoir ce qu’elle reste, j’imagine. Pourtant, son air reste assez serein, et suffisamment attrayant pour me distraire et m’attirer. Voilà pourquoi je ne suis pas loin. Voilà pourquoi aussi j’évoque ma langue et viens poser délicatement ma main sur sa cuisse.
Ce n’est pas un geste mal effectué, me semble t-il. C’est une approche tout ce qu’il y a de plus retenue et calculée. Je suis collé à cette table, de nouveau en contact avec ce tissu si fragile qui me sépare de cette inconnue. Et pourtant, mes doigts sentent qu’au-delà de cette nuisette se trouve une peur pâle, qui pourrait sembler froide, mais ne l’est point du tout.

« Et même si tu étais une jeune fille sage, qu’est-ce que cela changerait ? Faudrait-il agir autrement que maintenant ? »

Je me retiens, probablement. Je ne vais pas trop loin et, même si l’on ne peut nier que je la touche légèrement, il n’y a là rien qui puisse choquer la morale. Elle n’a pas fuit. Nous sommes dans des circonstances qui auraient pu amener à cela, la pousser à vouloir s’éclipser. Mais, si elle s’est assise de nouveau sur cette table, ce n’est vraisemblablement pas pour rien.
Doucement, sans me hâter, je caresse sa cuisse comme s’il s’agissait d’un acte purement naturel. Mes yeux dans les siens, un léger sourire aux lèvres, je finis par approcher mon visage de ses traits si fins et angéliques. Jusqu’à ce que ma main libre arrive à effleurer sa chevelure, en fait. Jusqu’à ce que je puisse jouer avec ses mèches blondes, tout en ne restant qu’à quelques centimètres de ses joues, de sa bouche, de son nez, de cet air indescriptiblement enfantin et admirable.

« Je devrais t’en faire baver, tu ne crois pas ? Rien que pour rendre cette escapade nocturne divertissante et mémorable… »

Faisant de lents cercles de mon index, j’enroule une mèche blonde et la fait paisiblement boucler, sans quitter un seul instant ce regard sorti de la nuit. Nous sommes deux étudiants égarés, comme perdus dans ce pensionnat endormi. Que pourrait-il y avoir de mieux que de rendre ce moment inoubliable, pour ne pas dire interminable… ?
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Jolene Evans

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeDim 28 Oct - 16:19

Je le provoquais, il me provoquait, nous nous provoquions mutuellement. Ce n'était pas comme si je n'étais pas habituée à jouer à ce genre de jeu, mais cette fois-ci, ça me semblait différent. Ce jeune homme me paraissait plus... Fier et sur de lui que mes autres "victimes". Il répliqua à ma pique, et sans ce qu'il venait de dire, j'eus l'impression qu'une "menace" planait sur moi. Évidemment, pas une menace au sens propre du terme, pas comme s'il avait envie de... Quoique. On ne savait jamais. Ce que j'avais voulu dire, c'était que, même s'il avait des intentions qui pouvaient sembler sombres, il ne devait pas être bien méchant. Après tout, il se qualifiait bien de héros, n'étais-ce pas vrai? Donc techniquement je n'avais rien à craindre. Sauf sa main sur ma cuisse. Certes, la position dans laquelle je m'étais installée était ambigüe, voire même quelque peu lascive sur les bords, je m'étais attendue à tout, sauf à cela. A tout, sauf à ce geste, démesurément délicat. Comme pour contrebalancer cela, il fit une réflexion sur l'attitude à adopter, sur ce que j'étais. Sage, ou pas. S'il continuait sur sa lancée, à caresser ma cuisse ainsi et à se rapprocher, il s'apercevrait bien vite que je n'étais pas "sage". Mais tout dépendait de ce que l'on voulait dire par "sage", bien évidemment. Si l'on pensait à ce terme dans le sens de rester sans bouger, sans profiter de la vie, alors je ne voulais pas l'être. Je n'avais qu'une vie, que j'avais déjà commencé à bousiller, et maintenant j'en profitais. Au maximum. Sa main ne cessait de frôler ma cuisse, et il finit par me dire qu'il devrait m'en faire baver, et rendre cette escapade mémorable. Hum... Cherchait il la guerre? L'amusement? Mais surtout, que voulait-il dire par "m'en faire baver"? Pour l'instant, avec son visage proche du mien, une de ses mains toujours sur ma jambe, et l'autre jouant avec une de mes boucles, c'était tout le contraire. S'il continuait comme ça, les rôles s'inverseraient et ce serait lui qui finirait par en baver, mais pour l'instant ce sujet n'était pas ce qui m'importait le plus. Ce qui m'intéressait, c'était cette joute verbale, que nous avions entamée dès notre rencontre. Comment le titiller? J'entrais en piste, effleurant le bout de son nez avec le mien, et lui répondant dans un murmure.

« Ah oui? Et que pourrait-il m'arriver? Ce calme dont tu parles ne me quitte que très rarement, et encore. Seulement dans des situations extrêmes. Mais tu n'as pas l'intention de me confronter à une telle situation, n'est-ce pas? »

Un sourire en coin me creusant la joue d'une fossette, je glissais mon visage un peu plus bas, pour le cacher dans son cou, en profitant pour sentir son odeur. Forte, masculine, ça c'était sûr. Repensant à la mienne, à celle que je dégageais, je reculais légèrement. L'odeur de fraise, qui pour moi caractérisait les petites filles flottait autour de moi, autour de mes cheveux comme une aura d'enfance. Ce qui collait plutôt bien avec l'image d'innocence que je voulais me donner, mais pas avec celle de "grande fille" que je préfèrerais avoir. J'étais contradictoire, pour changer. Le jour et la nuit, l'obscurité et la lumière, tout était si différent mais si semblable à la fois. Mi-figue, mi-raisin. Voilà comment j'allais me comporter avec ce jeune homme. Mi-ange, mi-démon.

« Comment veux-tu agir? Quelles différences veux-tu faire? »

Je savais que ça faisait beaucoup de questions, et que, en tant qu'homme il ne suivrait pas. Je l'embrouillais volontairement, ou du moins j'essayais, dans le but de pouvoir mieux m'amuser après. Un homme confus vaut mieux que deux hommes avertis. Tel était mon dicton, ma pensée, ma logique. Je me redressai un peu, plaçant mon dos bien droit. Allais-je pousser la provocation jusqu'au bout ou me contenterais-je simplement de le frustrer? Tout dépendrait de lui, mais pour l'instant, l'issue de notre "jeu" m'apparaissait clairement. Enfin, plus ou moins. Je rejetais mes cheveux en arrière, comme dans une certaine pub pour des cosmétiques, et me rapprochait du bord de la table, faisant glisser mes fesses vers ce grand blond, dépliant mes jambes pour les passer de chaque côté de son corps.

« M'en faire baver? Je ne crois pas non. Ce serait plutôt toi qui finirait par en baver... »

Encore un petit coup du bassin et j'y étais. Collée contre le bord de la table, collée contre son corps. Mes jambes s'enroulèrent autour de lui, et je relevais le visage pour le regarder droit dans le yeux, mes mains se posant sur son ventre, remontant sur son torse musclé, pour finir leur course sur ses épaules.

« Pour que je me rappelle de quelque chose, il faut qu'il y ait de la matière. Et du plaisir. Je n'aime pas me rappeler des mauvaises choses... »
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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeLun 29 Oct - 1:36

Le but de tout ceci, quel était-il ? Devais-je opérer à un rapprochement ? Devais-je compter arriver à quelque chose de particulier ? Comme, peut-être, à une proximité si réduite qu’elle semblerait ne pas exister ? Comme à présent, finalement. Si nous arrivions si vite à nous trouver si unis, j’imagine qu’il ne serait pas bien compliqué d’avoir dès à présent quelques ambitions plus élevées à atteindre. Je pourrais donc très bien m’en tenir à cela. Rien qu’à voir ces yeux, c’est même une tentation assez forte. Elle me distrait, rien qu’avec sa voix. Elle me tente, juste en m’effleurant de son souffle. Simplement en se trouvant si prête de me frôler, en m’attrapant à l’aide de ses jambes, je suis tout ouïe.
Fort heureusement pour moi, l’attention est un détail qui ne me quitte que rarement. La situation serait-elle plus folle encore, je ne pense pas qu’elle deviendrait incontrôlable. Du moins, pas totalement. Il existe toujours, chez ma personne, une vigilance qui m’incite à plisser les yeux, à garder à portée de main une issue de secours. Je peux sans cesse m’en sortir. Seulement, je doute de le vouloir maintenant…

« Un seul geste. Un seul mouvement de moi suffirait très certainement à te faire perdre ce calme que tu arbores si joliment. »

Et, disant cela, je laisse ma main et mes doigts monter un peu plus le long de sa cuisse. Se faisant chatouilleuse, ou plus entreprenante, elle monte le long de sa peau délicate, pour gagner centimètre après centimètre. La progression se fait lente, à mesure que le tissu de sa chemise de nuit se frousse. Mais c’est toujours ça. Et je ne quitterai pas ses yeux des miens. Dans le fond, je souris d’avoir fait cela. Je m’en amuse, tout en sachant qu’il ne s’agit que d’un acte relativement bien tenu de ma part. Je prononce plus de mots que je n’en fais vraiment. Pour le moment, possiblement.

« Je serais heureux de te donner cette chance de m’en faire baver. Alors, disons que, quoique je fasse, j’attendrai de ta part une vengeance digne de toi, à la hauteur de ce que mes actes malencontreux… »

Mon front est collé contre le sien, au moment où je prononce ces paroles. Et mes mains, elles, continuent leurs affaires. Sauf que, de sa blonde chevelure, j’en viens à caresser sa joue, restant posé un instant dessus. Puis, je suis la courbe de son menton, jusqu’à pouvoir descendre dans son dos. Là, je ne fais que l’attoucher du bout des doigts, sans me presser, en venant finalement plus bas. Sa gorge s’offre. Je lui relèverais bien la tête. Je ferais bien ce qu’il me plait. Et c’est évidemment là que se trouve tout l’intérêt : je suis déjà en train de le faire. Mon index se met à suivre le tracer entre ses seins, passant outre le col de son vêtement bien léger, pour m’amuser en toute modestie.

« Permets-moi de t’offrir tant de bonnes que de mauvaises choses. Du genre de celles que tu n’auras pas envie d’oublier. »

Ce n’est pas forcément très sain de dire cela. Mais mes lèvres venues près de son oreille le lui murmurent. Elles soufflent pour aller ensuite au coin des siennes. Elles en arrivent à la commissure, ne l’embrassant pas tout à fait, sans pour autant reculer. Je respire aussi calmement que possible, mais ce n’est pas des plus simples. Mon doigt ayant atteint son nombril ne bouge plus. Ceux qui remontent le long de ses cuisses ne font que sentir sa chaleur. Tout cela ne va pas bien vite. Mais je continue. Je souris lentement.

« Débats-toi maintenant, ou soumets-toi à jamais… »
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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeLun 29 Oct - 20:48

J'étais plutôt fière de moi. Depuis que j'étais entrée dans cette pièce, depuis qu'il m'avait "prise au piège", j'avais l'impression d'être un pantin, un jouet entre ses mains. Ce que je ne voulais pas être. Je voulais qu'il soit mon jouet, ma distraction, mon attraction. Après pour les sensations fortes, il faudrait voir. Mes pensées totalement déplacées me firent sourire, et il reprit ses "menaces". Un geste? Mais quel geste? Sans que j'aie pu lui demander, je sentis sa main remonter le long de ma cuisse, remontant par la même occasion ma nuisette. Il me proposa un compromis, chose qui m'arrangeait bien, surtout qu'il ne devait pas se douter qu'il repartirait perdant.. Ou gagnant. Plus les choses allaient, moins j'étais confiante, moins j'étais sûre de moi. Mais toutefois, une chose me perturbait dans ce qu'il venait de dire "actes malencontreux?" Hum... Je devrais alors être vigilante. Surtout que plus ça allait, plus il était entreprenant, et je n'arrivais plus à le regarder dans les yeux sans loucher, son front contre le mien. Ses mains couraient, glissaient sur mon corps, par dessus cette nuisette. Puis, me parlant de ce qu'il allait me faire, il passa une main entre mes seins, la laissant toujours descendre.
Puis je sentis son souffle chaud près de mon oreille, qui glissa sur ma joue, avant que je ne le sente sur mes lèvres lorsqu'il me mit face à un choix. Me soumettre à lui, ou bien me dérober à ses mains. Mon sang ne fit qu'un tour. Ne se rendait-il pas compte de l'affront qu'il me faisait? J'eus envie de répliquer, mais une autre tentation m'empêcha de céder. Ses lèvres proches des miennes. Je tournais mon visage vers le sien et nos lèvres s'effleurèrent un court instant avant que je ne commence à mordiller les siennes. Non pas méchamment, mais simplement de manière un peu inquisitrice. Je mourrais d'envie de l'embrasser pour de bon. Mais non, pas tout de suite, il fallait y aller pas à pas. Mes lèvres se posèrent sur sa joue, et déposant de légers baisers sur ses joues, remontant jusqu'à une oreille, lui susurrant.

« Me soumettre? Tu espères vraiment que que je me soumettes? Tu me déçois bel inconnu... Je pensais que tu m'avais déjà cernée un peu mieux. Jamais je ne me soumettrai, mais ce n'est pas pour autant que je vais me débattre.. »

Je mordillais le lobe de son oreille, ignorant la chair de poule sur mon corps. Cela faisait bien longtemps que l'on ne m'avait pas touchée ainsi. Quand un homme avait envie de moi, en général il ne faisait pas dans la subtilité ni dans la douceur. En général, il me déshabillait à la hâte afin de pouvoir assouvir ses envies bestiales sur moi. En général je me laissais faire, refusant de passer pour une fille frigide. Ce qui faisait que, du coup, je passais pour une fille facile. J'étais un "coup d'un soir", toujours. Je n'avais jamais eu deux fois le même partenaire. Un soupir franchit mes lèvres, et je posais mon front dans le cou du jeune homme.

« Comment sais-tu quelles choses je peux avoir envie d'oublier ou pas? Oses-tu avancer que tu sais ce que j'aime? Ou vas tu... Tatonner? Ou même improviser...? »

Entre chacune de mes questions, j'avais déposé mes lèvres dans son cou chaud. Sur sa jugulaire, sa pomme d'adam. J'avais envie d'aller plus vite, mais non. Il languirait. Attendrait. Un petit peu, évidemment. Juste sous mes lèvres, je sentais son pouls. Je ne sais combien de temps je restais ainsi, tout ce que je sais, c'est que, j'en profitais pour lui caresser le torse, mes petites mains posées à plat dessus.

« C'est d'accord pour moi, mais j'espère que tes actes ne soient pas trop malencontreux... Tu ne peux même pas imaginer à quel point je peux être rancunière... »

On sentait le sourire dans ma voix, et je relevais mon visage vers lui, me redressant pour lui faire face de nouveau. Je desserrais légèrement l'étreinte de mes jambes autour de lui, lui laissant une "marge de manœuvre" un peu plus importante que celle qu'il avait actuellement. Je reculais légèrement mon bassin, gardant un œil sur sa main qui commençait à s'approcher de manière un peu trop dangereuse de la dentelle affriolante de ma culotte. Je lui souris et l'embrassait pour de bon cette fois ci, ma retenue passant à la trappe pour le simple plaisir de sentir ses lèvres chaudes sur les miennes. Mes mains s'enroulant autour de sa nuque.
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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeLun 29 Oct - 22:40

Intéressant. Voilà comment il conviendrait de résumer ce moment, cette situation. Tout ce qu’il pouvait se passer à présent ne serait me faire perdre cette impression. Un semblant d’intérêt. Une obligation. Ce ne pourrait être un choix. Il fallait que chaque seconde se rapporte à ce constat. Le résultat serait toujours le même, quoi qu’il arrive entre nos deux corps. Que nous nous rapprochions, nous écartions, ou trouvions de nouvelles pistes à explorer, je n’aurais qu’une seule et même idée en tête. Une réflexion : « intéressant ».
Il est vrai que, jusque-là, j’ignorais tout de cette gamine. Je ne l’avais jamais croisé, me semble t-il. Son visage, qui maintenant se trouvait forcément proche et capable de baiser mes lèvres, ne m’était apparu qu’il y a une dizaine de minutes, pour la toute première fois. Et quelle première fois. Une première rencontre inoubliable. Tout finirait ici que ce n’en serait pas moins mémorable. Cette blonde, je l’ai embrassé. Ou peut-être est-ce l’inverse. Mes mains ont certes progressé, allant jusqu’à caresser ses cuisses et le bord de ses fesses assises, alors que ses lèvres se sont emparées des miennes. Que devrais-je faire de plus ? Lui offrir un peu plus de peur ? De tendresse ? De douceur ou d’agressivité ? Répondre à ses questions, et peut-être à ses attentes. Je l’embrasse alors également. Je clos mes yeux un instant, goûtant la particularité de sa bouche, de son odeur, de toute cette partie à la fois chaude et humide de son être.

« Tu es… une petite coriace ? »

Ai-je avancé, en reculant mon visage, la seconde suivant notre embrassade. Mes doigts ne se sont occupés que de toucher son dos gentiment, durant ce temps. Mais dorénavant, ils se joignent à mon sourire, en effleurant sa joue avec affection.

« Je ne te promets pas de savoir me tenir bien longtemps. Après tout, tu as mérité de te retrouver dans ces circonstances, non ? Alors, quant à savoir si je vais improviser, ce pourrait être distrayant…»

À ces mots, je me penchais pour embrasser son cou, glissant vers sa nuque, pour lui susurrer encore à l’oreille.

« Et pour ce qui est de la rancune, c’est un sentiment fort intéressant qui vaut mieux que l’indifférence. »

Sa nuisette ne me gêne pas réellement, alors que je frôle le tissu de son ultime sous-vêtement. De ce fait, je peux en profiter pour remonter entre ma main. À mesure qu’elle évolue, la distance avec son nombril se réduit. Son ventre chaud est d’une douceur à laquelle je ne m’attendais pas vraiment. Ma caresse se fait lente et précise. J’embrasse son épaule, sa clavicule, et descend vers le haut de son buste des plus profond. Sur ses côtes, puis ses hanches, je maintiens une emprise simple mais efficace. Sans me faire autrement qu’insistant, je l’incite à reculer, à se laisser aller en arrière. Elle n’a pas vraiment le choix, à mesure que je me dresse et la pousse peu à peu. Est-ce que ce moment tant attendu, et finalement redouté, de me mettre à la prendre selon mes convenances va venir ? Deviendrais-je bientôt un prédateur, après avoir passé du temps à trouver mes marques et pister ma proie ? C’est bien possible, mais rien ne me force à y aller dès à présent. Je peux très bien patienter encore, et la laisser apprécier ou non ce moment. Je peux faire ce qui me plait, parce que rien ne pourra venir nous troubler. Rien, ni personne. Alors, j’accède enfin à sa poitrine, venant me poser, attraper, soupeser son sein à travers le tissu. Il reste beaucoup à faire. Mais les jeux sont sans doute déjà fait.
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Jolene Evans

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeMar 30 Oct - 16:14

Tout d'abord, j'avais cru avoir été trop loin en prenant possession de ses lèvres ainsi, en l'embrassant de manière aussi directe. Mais non. Sa réaction -ses mains sur mes cuisses, juste sur le bord de mes fesses et la réponse à ce baiser- me démontra le contraire. Il m'avait laissée frustrée par ce contacts bien trop bref à mon goût de nos lèvres, j'aurais aimé pouvoir m'amuser avec sa langue, le titiller et l'agacer comme je savais si bien le faire. Ça resterait pour plus tard donc... Tout vient à point à qui sait attendre, n'était-ce pas ce que l'on disait? Tout ce que je pouvais dire pour le moment, c'était que mon compagnon de fortune, lui, n'aimait pas attendre. À peine avait-il dit que j'étais "une petite coriace", -ce qui me vexa quand même un peu- que, ses doigts quittèrent mon dos pour venir sur ma joue. Il souriait. C'était tellement étrange quand on y pensait bien. Quand j'étais arrivée, il était menaçant, et me donnait presque une impression de violence. Alors que là, nous étions bien loin de tout cela. Sauf verbalement, évidemment. Quoique, ce n'était ps de la violence, mais juste de la provocation. Il reprit. Parlant de se distraire, d'improviser. Que je méritais ce qui allait m'arriver. Et, quasiment immédiatement à la fin de sa phrase, il plongea son visage dans mon cou, y déposant des baisers avant de me susurrer à l'oreille qu'il préférait la rancune à l'indifférence. Pendant ce temps, ses mains avaient bougé. L'une d'entre elles c'était aventurée sur mon ventre, me forçant à le rentrer. Même si j'avais un physique "de barbie", comme on me le disait si souvent, ça ne m'empêchait pas d'être complexée... Sa main sur mon ventre était chaude et me caressait avec une lenteur impressionnante. Ses lèvres glissèrent de mon cou à mon épaule, de mon épaule à ma clavicule, de ma clavicule a mon buste. Je le sentis me maintenir, me contrôler tout en se redressant, me faisant basculer en arrière, lentement, mais ne me laissant pas d'autre choix que celui de reculer. Une de ses mains engloba mon sein, me redonnant l'impression d'être un jouet entre ses mains. Je contractais mes abdominaux, me refusant à être totalement allongée sous lui, a ne plus croiser son regard. Dans ma poitrine, les battements mon cœur s'étaient accélérés, amplifiés. Mes doigts couraient sur son visage, suivant la forme de sa mâchoire, de son nez, de ses pommettes, avant de glisser dans son cou.

« Moi? Une petite coriace? Méfie toi... Je vais me vexer... »

Comme pour illustrer mes propos, je m'étais finalement laissée aller sur le dos, enlevant mes mains de son visage, mais ce que je n'avais pas prévu, c'était que cette table était aussi petite. En me faisant reculer, il m'avait fait décaler mes fesses du bord de la table, ce qui, par conséquent, faisait que j'avais a moitié basculé en arrière, dans le vide en me rallongeant. Heureusement que j'avais eu le réflexe de m'accrocher à ses bras, et que je m'étais rattrapée in extremis du coup, j'avais pu me redresser de nouveau. Je posai ma main sur ma nuisette, attrapant la sienne, sur mon ventre pour la faire passer dans mon dos, afin de pouvoir me coller de nouveau contre lui.

« Ooups. Cette table est un peu... Trop petite. Mais comme tu sais improviser tu vas bien trouver une solution, non? »

J'étais tout sauf fière de moi. Quelle empotée je faisais! Mais bon... Mis a part le sourire amusé sur ses lèvres, l'inconnu ne semblait pas trop me prendre pour une cruche. En plus, avec sa main sur mon sein, et avec mon cœur qui battait aussi fort, j'étais quasiment sûre qu'il le sentait. Mais tant pis.
Je fixais encore une fois un sourire provocateur sur mon visage et commençais à caresser son torse. J'avais glissé une main sous son haut, et suivais la ligne de ses muscles, le regardant droit dans les yeux. Ma frayeur était déjà oubliée. J'étais la, toute émoustillée, toute proche de lui. Je savais avec certitude à présent qu'il allait finir par me posséder, m'avoir d'une manière bien particulière. Goulûment, je le ré-embrassais, mais cette fois ci, avec beaucoup plus de fougue, de passion. Ma langue de faufila entre ses lèvres pour aller rencontrer la sienne, pour jouer avec, et durant de temps, j'avais glissé une de mes jambes entre les siennes, mine de rien. Quand je le sentis un peu plus réactif au baiser, je le rompis et reculais un peu mon visage en souriant, avant de le glisser dans son cou pour le mordiller, et lui laisser une jolie marque avec un suçon. Me connaissant, je savais que je lui en ferais d'autre. J'aimais laisser des traces de mon passage. Je lui soufflais à l'oreille, amusée.

« Je suis passée par là... Tu ne pourras pas m'oublier dès demain...»

Et je retournais sur mon suçon, pour accentuer la marque que je lui laissais. Mon genou remontait tout doucement entre ses cuisses, jusqu'à arriver à son entrejambe, comme si c'était tout ce qu'il y avait de plus naturel.

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeMar 30 Oct - 18:41

Les choses se passaient bien. Très ou trop. La jeune fille, dont j’ignorais réellement le nom, n’opposait pas plus de résistance qu’il ne le fallait, en fin de compte. Car, jusqu’à présent, seuls nos mots s’étaient affrontés. Nos corps, eux, s’étaient tant et si bien rapprochés, dans ce délectable combat, que nous n’avions jamais été si proches. Moi, j’avais la main sur son sein. Sur le tissu, certes, mais cet attouchement n’était en rien innocent. Et elle ? Me tiendrait-elle si facilement, s’il n’existait entre nous qu’une rivalité ? Elle avait glissé, certes, et faillit m’entrainer à sa suite vers les limbes. Mais là n’était pas la question, ni le souci. Nous nous amusions l’un de l’autre et tâchions de faire preuve d’imagination dans notre provocation. Quoi qu’on en dise, néanmoins, au bout d’un moment, il faudrait obligatoirement en arriver à passer au-delà des termes. Nous devrions bientôt en arriver à ce qui s’ensuit, lorsque la parole à prit. Après la réflexion, le partage et les échanges, l’heure était venue d’agir avec sérieux. Sa langue quittait la mienne, lorsque je la saisissais autrement. Mes doigts enserraient son poignet. Les deux, même. Je faisais redescendre ses mains et ses bras, les lui plaquant le long du corps, non sans accepter ce suçon qu’elle m’offrait.

« Oh… t’oublier ? Il n’y a pas une once de chance que ça arrive. Je vais au contraire tout faire pour que ça n’arrive pas. Parce que tu vas rester là, avec moi, tant que j’en aurai envie. »

Les propos comme « toujours » et « jamais » sont assez éloquents, il est vrai. Tantôt outranciers, tantôt utopiques, ils ne sont pourtant qu’une marque d’assurance. Si je lui disais cela, c’était seulement pour qu’elle comprenne. Je l’avais entre mes mains, mon corps contre le sien, son goût dans ma bouche et sa marque sur mon cou. Ne me rester alors qu’à lever un peu la tête et les yeux pour lui parler, plisser ces derniers et sembler hautain, pour faire à ma guise.

« Si tu as la mémoire trop court et le caractère trop sauvage, le froid du carrelage pourrait bien te calmer, et te rafraichir les idées. »

Profitant de mon avantage physique, et de l’emprise que j’ai sur elle, je la fais soudainement pivoter. Passant mon bras en travers de son buste, tout en ne la lâchant pas son poignet, je la garde contre moi. Dos contre mon torse, mes muscles la tenant agissant comme le ferait une ceinture de sécurité en voiture, j’ai bientôt libéré sa main droite pour poser la mienne de nouveau contre son ventre. Elle ne m’échappera pas. Je caresse lentement ses flancs, son abdomen, et remonte sur sa poitrine pour la malaxer sans me presser. Sauf que là, petite nuance, je suis passé sous sa nuisette. Le tissu remonte, suivant mes mouvements, et je crois bien que son bas-ventre est à découvert. Si un courant d’air passait, il ne la laisserait probablement pas indifférente. Et si je la laissais tomber sur le sol, ce ne serait pas mieux. Néanmoins, sa peau m’apparait enfin réellement. Je peux l’apprécier à sa juste valeur, tout comme le renflement assez peu modeste de son buste.

« À moins que je ne te colle contre le mur, pour m’assurer que tu résisteras à ma possible violence… »

Le murmure est lâché. Je hume sa chevelure et palpe chaque recoin de son corps qui m’est offert avec plaisir. Je respire dans ses mèches blondes et entraine lentement la main que je tiens vers son propre entre-jambe. L’inciterais-je à se glisser n’importe où ? Qui sait… et pourquoi pas ?
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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 31 Oct - 0:04

J'avais l'impression que les choses étaient en train de changer. Peut être l'avais-je vu dans son regard? Ou peut-être que simplement, il était temps que les choses évoluent. Temps que la situation ne fasse un grand bond en avant. Sans que je ne puisse comprendre ce qu'il m'arrivait, je sentis qu'il agrippait les poignets avec force faisant retomber mes bras le long de mon corps, me les maintenant ainsi. Il me regardait en plissant les yeux. Me prenait de haut. Ce qui me faisait bouillir de l'intérieur. Bon... Il y avait bien une autre raison à cette chaleur qui m'envahissait, mais je ne devais pas m'emballer. Inspiration, expiration. Lentement. Me rassurant sur le fait qu'il ne m'oublierait pas, avant d'embrayer sur une phrase qui sonna comme une menace à mes oreilles. Quoique... Quelle agréable menace... Passer toute la nuit ici, avec lui, sous entendait une nuit blanche. Ou du moins je ne le laisserait pas dormir. Il m'avait provoquée, et je ne le laisserait pas s'en tirer comme ça, à moins que ce soit moi qui ne puisse me tirer de cette situation. Il embraya sur le fait que je si j'avais la mémoire trop courte il me mettrait contre le carrelage pour me rafraichir les idées. Tss... Qu'il essaye pour voir, avant que je ne me rebelle pour de bon, avant qu'il ne comprenne la grossièreté de son erreur. Je n'eus que le temps de lui lancer un regard noir avant de finir sur mes deux jambes, enserrée par l'étau de ses bras musclés, mon dos contre son torse. Mon dieu, quelle idiote je faisais! Il me maitrisait complètement. Non seulement il avait de la prestance physique, mais il était très fort. Il m'avait prise par surprise, et me bloquait. Il faudrait que... Non, il fallait que j'échappe à son étreinte, que je lui montre de quoi moi aussi j'étais capable, sans quoi il croirait que je m'étais soumise à lui. Il me maintenait ainsi, mais relâcha un de mes poignets pour me caresser le ventre, passant par dessous ma nuisette. Je retins mon souffle, m'apercevant en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, qu'il m'avait délestée de ma culotte. Mon intimité était donc totalement à sa merci? Non... Pas déjà... Surtout qu'il ne lui faudrait pas beaucoup de temps pour s'apercevoir que la situation ne me laissait pas totalement indifférente. Sa main remontant, il s'attaqua à ma poitrine la malaxant avec franchement peu de douceur. J'étouffais un petit soupir de douleur, ma poitrine étant hypersensible. J'avais mal. Mais je ne pouvais arrêter sa main, en même temps, je ne le voulais pas vraiment non plus. Je fermais les yeux, posant ma tête sur son torse, espérant qu'il baisse un peu sa garde. Sa voix résonna à mes oreilles, disant qu'il risquait de devenir violent. Même pas peur me dis-je. Sauf que... Avec ma main qu'il tenait toujours, il se mit à descendre, suivant mon ventre, descendant de plus en plus. Je compris assez rapidement son idée... Avec ma main libre, je desserrais l'emprise qu'il avait sur mon sein.

« Heey.. Tout doux.. La violence ne risque pas de te mener à ce que tu veux avec moi.. »

Me tendant au maximum, je relevais la tête, et le mordillais sous le menton. Tout doucement. Et je me retournais face à lui, posant ma main "prise" pile sur son entrejambe, avec un grand sourire. Malgré l'air innocent que je voulais me donner, je savais encore me débrouiller avec les hommes. Je caressai tout doucement cet endroit clé, du bout des doigts, faisant des mouvements circulaires, le regardant en attendant une quelconque réaction. Mes lèvres se posèrent la où je l'avais mordu quelques instants plus tot. Sentant qu'un léger renflement sous ma main commençait à se former, je remontais mes mains tout doucement, attrapant le bas de son haut pour le remonter et lui enlever. Il opposa quelque résistance, mais je ne cédais pas. Je le déshabillais quand même. Tentée de balancer son t-shirt, je le posais en fait tout simplement sur la table derrière moi. J'entortillais une de mes boucles autour d'un doigt, souriant toujours autant. Autant dire que je dévorais son corps du regard. Il était extrêmement musclé et je retournais poser mes mains sur son corps, avec envie. Je frôlais, caressais, effleurais chaque partie de son torse, de son abdomen. Mes lèvres déposaient une pluie de baisers aussi légers que des gouttes d'eau dans son cou, tout en douceur. Puis, remontant mordiller son oreille, je lui soufflais, sans pour autant ralentir ou même cesser les mouvements de mes mains.

« Ne te méprends pas sur mon compte.. Je. Ne. Me. Laisserait. Pas faire. Sauf si... Tu es tout doux. Gentil avec moi... »

J'avais lâché mes mots un à un. Au compte goutte, ne voulant pas épuiser ma provocation. Mais ce qu'il avait dit quelques instants auparavant. Le mur ou le sol? Je ris légèrement. Il me laissait le choix des armes. Charmant... Plaquant encore une fois mes lèvres sur les siennes, mes mains agrippées à lui, à ses flancs, je l'attirais vers moi, l'entrainant vers le bureau. Impressionnant de voir comment, dans ce genre de situation j'arrivais à réfléchir à toute vitesse, trouvant une solution de repli. Je n'avais aucune envie de me retrouver sur ce carrelage froid, et sale qui plus est. Hors de question que ma nuisette ne serve de serpillère... Et quant au mur eh bien... Je suppose que ça doit avoir son charme de se faire prendre contre un mur, mais certainement pas avec un jeune homme tel que celui que j'avais en face de moi. Ça serait lui donner une position de dominant, encore plus, et pour moi, c'était hors de question. Je ne lui laisserai plus la moindre chance de me dominer plus que de raison. Je n'aimais pas me senti inférieure... Le gardant tout contre moi, je le fis grimper sur l'estrade, posant à peine mes fesses dessus. J'interrompis ce baiser un court instant, le temps de lui murmurer d'un air satisfait.

« Je pense que le bureau est bien mieux.. Surtout si l'on considère que j'ai l'intention de te garder ici jusqu'au bout de la nuit... »

J'avais volontairement dit que je voulais le garder. Du coup, je laissais de nouveau glisser ma main sur la bosse de son pantalon. Je l'embrassais tout doucement, de manière totalement différente que mes précédents baisers.

« Alors... On est à l'étroit? Hum... Rien que le goût de tes lèvres ne me donne pas envie d'oublier cette charmante soirée... »
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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 31 Oct - 1:02

Je l’avais entre mes mains. Durant quelques instants, pour un moment suffisamment long pour me l’attribuer réellement, j’avais gardé cette petiote en ma possession. Je l’avais saisi, peloté, malaxé, caressé à ne plus savoir qu’en faire. Ses formes généreuses s’étaient faite ressentir sous mes doigts entreprenant. Mais il ne fallait apparemment pas que ça dure. Elle avait l’air de désirer autre chose que ce contact pur et brutal. Elle ne voulait pas être possédée si facilement. Voilà quelque chose d’à peu près compréhensible pour moi. Pourtant, comment aurais-je pu l’accepter ? C’était totalement hors de propos. Elle aspirait à une situation qui n’avait rien de comparable au moment présent. Elle voulait un fait conventionnel. J’étais tout autre chose. J’étais en train de la déshabiller, tant mentalement que physiquement.
Du coup, lorsqu’elle avait repris un semblant de contrôle, en me renvoyant à je ne sais quel statut, mais me faisant au moins lâcher un peu prise, je n’avais pas résisté. J’acceptais au moins de pouvoir me trouver en confrontation. Voir une petite compétition qui n’était pas pour me déplaire. Qu’elle agisse selon son bon gré. Qu’elle me repousse, se retourne, se redresse, et tente de faire son possible. Qu’elle essaye, au moins. Qu’elle essaye…
Et elle essayait. Elle y arrivait même, bien que modestement. En peu de temps, ses faits et gestes lui avaient permis de me mener jusqu’à l’estrade, près du tableau. Tout cela pour que je vois là l’occasion de l’installer sur le bureau. Ou bien, peut-être, pourrais-je la tenir contre la surface destinée à la craie. Ou, possiblement encore, que je lui inculque quelques fondamentaux, saisissant au passage la grande règle destinée normalement aux professeurs. Cette salle réservait bien des surprises et des possibilités. À quoi bon s’en passer ?

« Craindrais-tu la violence, alors que je promets de prendre néanmoins soin de toi ? Aurais-tu peur que je ne me montre trop agressif, empressé ou volontaire, dans ce projet qui me mènera inévitablement à te soumettre ? »

La dominer était un défi qui ne pouvait réellement être nommé ainsi. Parce qu’il n’y avait pas grand enjeu. La suite logique impliquait qu’elle devrait s’agenouiller face à moi. Elle n’avait pas le choix. J’étais son maître, dès à présent que la classe était devenue sa prison. Je possédais les clés, la détenue, et une puissance totale sur mon environnement. De son côté, qu’avait-elle ?

« Je pourrais faire saigner ces petites lèvres qui sont tiennes, et tâcher de goûter plus intensément encore ton parfum que tu ne l’as fait avec le mien. Ou bien, que dirais-tu si je t’épuisais tant, te poussais tellement à me supplier, que la saveur de ta sueur et tes larmes n’auraient plus de secret pour moi ? »

Je souriais, forcément, car fier de mes paroles. Elle avait beau m’avoir entraîné jusqu’à ce point plus haut de la pièce, et tenir sous ses doigts ma virilité, elle n’avait encore rien vu. Tchac, déjà, mes mains claquaient sur ce fessier de jeune fille si peu vêtue. Elle, qui s’était montrée peu à peu plus calme mais désireuse d’en venir aux mains, se trouvait en contradiction avec mes intentions annoncées. Je la soulevais rapidement, mes bras sous son derrière, pour l’asseoir sur le bureau. Et là, enfin, j’avais le droit de me dévêtir un peu, retirant mon pantalon pour finir en caleçon. Il était temps, juste après, de revenir à la charge.

« Allonge-toi et laisse-moi être celui qui te mange. Ou bien c’est toi qui va déguster. »

Que d’agressivité dans mes paroles, certes. Mais, penché contre elle, au-dessus d’elle, je lui dérobais un baiser et ne me montrais pas si méchant que cela. Seule ma main venait se poser sur son bas-ventre pour descendre lentement. J’y allais, non sans attendre son acceptation. Même si j’irais néanmoins, quoi qu’il arrive, son acquiescement m’aurais au moins intéressé. C’est pourquoi, avec une grande lenteur, je m’accroupissais devant ce bureau, prenant ses jambes pour l’attirer le long du bord, et humer la chair si tendre de son bassin. J’approchais de cet endroit si chaud de son être, poser mes lèvres sur ses cuisses, doucement, pour m’orienter là où je lui donnerais du plaisir…
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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 31 Oct - 16:44

Tout compte fait, peut-être que l'avoir entraîné vers le tableau, sur cet estrade, cet espace surélevé, était une mauvaise idée. Hélas pour moi, je ne m'en aperçus que lorsque je le vis avec la grande règle des professeurs. Qu'avait-il l'intention de faire avec? Mes pensées s'emballaient. Il n'allait quand même pas oser me frapper avec cet instrument? Ne se rappelait-il as de ce que nous avions dit? De ce que lui même m'avait proposé? Je devrais lui rendre chaque "coup", chaque geste malencontreux comme il l'avait lui même dit. Il ne fallait pas qu'il oublie ce qu'il avait dit. La lueur de provocation dans mes yeux s'était éteinte, laissant plutôt la place à une de panique. Dans quoi venais-je de m'embarquer? Au lieu de m'attaquer avec cette règle, il frappa un grand coup avec les mots. Oui je craignais la violence. Les rares contacts que j'avais eus avec elle m'avaient laissée marquée à vie. Les quelques gifles et fessées que j'avais reçues dans mon enfance avaient amplement suffit pour que je ne recommences pas les mêmes erreurs. Prendre soin de moi? Quel ironie. Ne venait-il pas de dire qu'il avait l'intention d'être agressif? A moins que je n'aie mal compris ou que je ne déforme chacun de ses propos. Quant à me soumettre, il devrait se douter que c'était hors de question. J'émergeais de mes pensées juste à temps pour l'entendre poursuivre. Me faire saigner? Cela ne confirmait que trop bien mes peurs. En même temps, je devais reconnaitre que je n'avais pas été tendre avec lui. Dans son cou, trônait encore la superbe marque de mes dents, juste à côté du suçon encore bien rouge que je lui avais fait. Il faudrait que je pense à prévenir, la prochaine fois, que je mordais. Son parfum était savoureux, son odeur enivrante, et je ne pouvais m'empêcher d'avoir envie de replonger mon visage dans son cou, pour planter à nouveau mes quenottes dans cette chair tendre, musclée mais pourtant fragile. Un large sourire éclaira son visage, et, sans que j'y comprenne grand chose, sa main avait atterri sur mes fesses à moitié dénudées, avec une force qui m'arracha un petit cri de douleur. Voila ce à quoi je pensais un peu plus tôt. Les caresses, la tendresse? Il ne connaissait donc pas? Il me posa sur le bureau, avec déjà un peu plus de ménagement, avant d'enlever son pantalon. Mes yeux ne fixaient plus que son corps. j'étais devenue incapable de me concentrer sur autre chose. Je me laissais aller en arrière, sans me faire embarquer dans le vide cette fois ci, et je le sentis me tirer vers le bord, me tenant par les jambes. Il posa encore une fois un trop court instant ses lèvres sur les miennes, me lachant une dernière petite phrase avant que je ne le voie disparaitre derrière le bureau entre mes jambes. J'allais me relever lorsque je sentis ses lèvres sur mes cuisses. Cela m'électrisa totalement. Comment lutter? Je pouvais lutter contre un ennemi, un méchant, mais pas contre quelqu'un qui explorait mon corps avec ses lèvres.
Il remontait le long de ma cuisse. Devais-je l'arrêter? Non. Et même si j'aurais du, je n'aurais pas pu, mon corps ne m'obéissait plus. Lorsque ses lèvres arrivèrent à mon endroit sensible, ce lieu secret qui avait pourtant été découvert par bien des jeunes garçons, je me redressai brusquement. Il ne me posséderait pas déjà! Il devrait attendre. Un peu. Je posais mes doigts sur son front, glissant sur ses joues et sur son menton.

« Je ne supplie que lorsque la douceur me frustre. Les larmes ne coulent que lorsque le passé me torture, il n'y a que lui qui sache me faire vraiment souffrir. »

Je remontais son visage, le faisant se relever pour qu'il revienne face à moi. Je me forçais à croiser mes jambes, même si je n'en avais aucune envie. C'était juste pour réussir à me concentrer sans que ses mains baladeuses ne viennent m'en empêcher. J'obéis à mon désir, et le mordais encore dans le cou, avant de mettre de tous petits coups de langue dessus

« Tu est vraiment... Bon. Ta peau est brûlante et pourtant, je ne me brûle pas la langue. Tu serais déçu de mon parfum, je te l'assure. Il est très loin d'être aussi intéressant que le tien... »

Quand j'avais dit "bon", c'était bien évidemment une splendide antiphrase. Enfin tout dépendait du sens dans lequel on avait pris le mot.
Bon dans le sens du goût, c'était alors vrai. Il était épicé, piquant. Tout ce que j'aimais et je savais que nous n'en étions qu'au début. J'espérais que cette rencontre... Fracassante me mènerait bien plus loin que l'aurore.
Bon dans le sens du caractère, c'était totalement faux. Il était violent, provocateur. Même si ce deuxième trait de caractère n'était pas un défaut... Ou du moins, un défaut que j'aimais. Qui m'intriguait, et qui m'appelait en son sens. Je pinçais son membre au travers de son caleçon, m'aidant de mes ongles. C'était donnant donnant. Chaque geste qu'il faisait vers moi, j'aurais le même vers lui. Une vengeance à ma hauteur. Je ne voulais pas me laisser faire, je voulais avoir le dernier mot, comme toujours.

« Qui est-ce qui va déguster? Ce n'est pas parce que tu est plus fort physiquement que tu obtiendras de moi chaque chose que tu désires... Je t'assure que si tu étais beaucoup plus doux, mon corps serait déjà tiens... »

Comme pour lui démontrer que s'il faisait ce que je lui demandais, je ferais ce qu'il me demandait, je pris tout doucement une de ses mains, la posant tout doucement sur mon sein avec délicatesse avant de l'embrasser langoureusement.
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Iaroslav Karamazov

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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 31 Oct - 18:14

La violence est le dernier refuge de l’incompétence, dit-on. Pour ma part, même si j’y crois, je ne peux pourtant vivre sans. L’avantage physique, l’utilisation de la force, sont des choses qui déterminent bien souvent la posture d’un individu dans la société. Les faibles, en général, font appel aux forts pour les protéger. Lorsqu’ils en ont les moyens, la seule chose qu’il recherche est de devenir fort, par l’intermédiaire des autres ou par soi-même. Et bien souvent, un faible abusé par autrui cherchera à se venger, une fois devenu plus puissant. C’est pourquoi, tant que la violence est là, disponible, et tant qu’elle n’est utilisée qu’avec parcimonie, alors elle doit exister. Je ne suis pas violent sans but. C’est toujours pour quelque chose, pour une cause que j’estime, que j’y fais appel. Après, peut-être n’est-ce pas à moi de juger. Mais ma violence protège. Ma violence sécurise. Ma violence est là uniquement pour le bien de celui qui la subit.
Alors je me mords légèrement la lèvre quand elle cherche à me faire mal à son tour. Elle m’a relevé sans me laisser le choix. Je ne peux même pas lui faire du bien sans qu’elle m’en empêche. C’est comme ça depuis le début. Décidément, quel jeu jouons-nous.. ?

« Devrais-je réellement vouloir ton corps, ou simplement satisfaire le mien, mes envies et possibilités.. ? »

Je prends le temps, en lui posant cette question. Mes yeux l’observant longuement, après avoir profité de ce baiser que nous échangeons, je ne quitte son regard que pour voir mes doigts, ma main, malaxer lentement son sein plein et ferme.

« Tu as quel âge ? »

Je me doute un peu de la réponse, estimant qu’elle doit tourner autour des dix-huit ans. Mais ce n’est pas une petite fille. Ce n’est pas n’importe quelle gamine qui m’est tombé entre les mains. Elle est même plutôt grande, fine, svelte, bien pourvue. Une poupée, en quelque sorte. Oui, mais… ai-je réellement envie de jouer à la poupée ? Ne souhaiterais-je pas plutôt la casser ? Les jouets en plastiques sont fait pour être utilisés, parfois détruits, remontés. Il n’y a pas grand intérêt à s’adonner à l’amusement sans jamais en finir. Comme un gamin, je suis plutôt du genre à vouloir changer constamment de divertissement, alors… Mes pupilles viennent se greffer à nouveau dans les siennes, et je lèche mes lèvres.

« Dans la vie, on ne cherche à avoir que ce que l’on n’a pas. Ce n’est donc pas comme si je cherchais à te posséder puisque je t’ai déjà, ni à faire de toi ce qui me plait… »

Je laisse glisser mon regard sur son ventre, plus bas, observe ses hanches en me penchant légèrement, prenant appui sur le bureau. Et, de ces œillades, je remonte vers son visage, ayant une étrange envie de serrer les poings, mais les relâchant, les refermer, à tour de rôle. Je me frotte les doigts avant de venir prendre son menton subitement.

« Décide maintenant de ce qui va arriver. Fais ce que tu veux, avant que je n’ai l’occasion de le faire. »

Voilà, ma condition expresse est posée. Qu’elle se dépêche, en fait. Parce que je n’arrive qu’à sourire légèrement en coin, caressant sa joue pour venir poser ma main dans sa nuque, jouant un peu avec ses cheveux, tandis que je presse encore doucement ce sein qui m’est offert.
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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeJeu 1 Nov - 16:23

Je ne savais plus quoi dire, plus quoi faire. Je n'osais plus bouger. Pourquoi avais-je été mettre sa main sur un des endroits les plus sensibles de mon corps? Je respirais à peine, comme si je ne voulais pas qu'il entende mon souffle. Il avait recommencé à m'observer de son regard perçant, ce qui me mettait mal à l'aise, mais je ne baisserai pas les yeux. Ça non. Il me posa une première question. Devait-il désirer mon corps ou bien satisfaire le sien? J'aurais rit, si à ce moment, sa main ne s'était pas mise à pétrir mon sein. Même lentement ça n'était pas agréable. Je fermai à demi mes yeux, ne voulant pas qu'il y voie ma douleur. Je m'étais crispée, mais n'osais toujours pas me mouvoir. Il me demanda quel âge j'avais. Qu'est-ce que ça y changerait de toute façon? Enlèverait-il ses mains de mon corps, me laisserait-il m'en aller s'il me trouvait trop jeune à son goût? J'étais sûre qu'il était plus âgé que moi. Oh, pas de beaucoup, évidemment. Il n'était plus âgé que moi que de deux ou trois ans tout au plus. Il s'humecta les lèvres en disant qu'en général on ne convoitait que ce que l'on avait pas, et que du coup, comme il me possédait déjà il n'avait pas besoin de me convoiter. Hum. S'il m'avait déjà possédée, je l'aurais su, je m'en serais rappelée au moins. Ses yeux glissèrent le long de mon corps, sur mon ventre, mon bas-ventre, mes hanches. Il s'était penché et appuyé sur le bureau. Mon regard commença par suivre le sien avant de dévier sur ses mains. Il serrait les poings, les desserrait. Se frotta les doigts et attrapa mon menton, me relevant le visage brusquement. Je devais décider de ce qui allait se passer. Voulait-il dire que je pouvais m'en aller? Le contact de sa main sur ma joue me surprit. Une fois de plus, avant qu'il n'aille jouer avec mes bouclettes sur ma nuque, son autre main pressant -avec douceur- mon sein enveloppé de la dernière barrière qui nous séparait. Enfin. Elle ne nous séparait pas vraiment, étant donné que la transparence et la finesse de la dentelle n'empêchaient en rien ses mains de s'approprier ma poitrine. Etait-il prestidigitateur, magicien ou autre? Aucune idée. Tout ce que je savais, c'était qu'il avait réussit à faire disparaître et ma culotte, et ma nuisette, me laissant nue et à sa portée. Je glissais avec lenteur mes mains dans mon dos, dégrafant et enlevant mon ultime sous vêtement, faisant ainsi descendre la main du jeune homme sur mes côtes.

« Un âge certain et un certain âge. Je suis suffisamment jeune pour de permettre de dire que "jeux de mains, jeux de vilains", mais suffisamment vieille pour dire que je sais ce que je fais et que je dois assumer les conséquences de mes actes. »

Je regardais droit devant moi. J'avais beau ne pas être petite, je ne lui arrivais pas bien haut non plus. Mon regard portait à peine plus haut que son épaule, d'ici, je pouvais voir l’extérieur du pensionnat, la lune. Aurais-je pu être dehors, si je n'étais pas tombée sur cet attirant inconnu? Je fis un pas en avant, ma poitrine frôlant son torse. La situation ne devait plus m'échapper, je ne voulais pas finir sous son joug, sous sa domination. Je ne me soumettrais pas à la violence mais à la douceur. Chose antithétique, étant donné que se soumettre à la douceur était inutile. Du moins, je me comprenais. Me dressant sur la pointe des pieds, je lui murmurais à l'oreille.

« Ton corps ne sera entièrement satisfait que si le mien t'appartient... Crois moi. Quant à me posséder, tu en es loin, très loin... Pour l'instant. »

A défaut de ne pas savoir ce que je faisais, je savais ce que je disais. Profitant d'être juste à coté, je lui mordillais le lobe de l'oreille, finissant par me coller contre lui. Sans que je sache pourquoi, le fin duvet blond qui couvrait mon dos se hérissa, et mes mains partirent explorer celui de l'inconnu, suivant les lignes de ses muscles, montant, descendant, tantôt je le caressais du bout des doigts, tantôt mes ongles râpaient légèrement sa peau. Écartant mon visage du sien, je le regardais dans les yeux.

« Es-tu en train de dire que, si je le souhaite, je peux récupérer les clés et m'en retourner dans ma chambre comme si je ne t'avais pas rencontré..? »

Et hop. Je reculais. D'un pas, d'un deuxième, comme si j'allais vraiment m'en aller. La vérité était qu'à présent je ne voulais plus partir, que je voulais passer une nuit plus longue et plus attrayante que celles que j'avais passées dans ce pensionnat depuis mon arrivée.

« Sauf si tu insinues que tu as l'intention de me manger toute crue, sans que je ne puisse me défendre ou appeler à l'aide... Et que alors, nous passions une nuit vraiment inoubliable... »

Ma main droite s'enhardit, laissant ma main gauche posée sur sa joue. Elle descendit le long de son torse, et se glissa sous l'élastique du caleçon, allant rencontrer le loup...
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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeJeu 1 Nov - 19:18

La nuit promettait d’être longue. D’ores et déjà, nous nous affrontions dans un jeu qui n’avait que trop duré. Le doute surgissait en moi. Et si tout ce qu’elle avait dit était vrai. Si j’avais fait fausse route jusque-là. Si je m’étais totalement fourvoyant en voulant la piéger, la peloter, me jouer d’elle. Et si… Si seulement…

« Admettons que tu aie raison. »

Je me retrouvais collé à elle sans grande explication. C’était peut-être simple. Nous pourrions en être arrivés dans cette situation par des chemins tant divers que variés. Qu’importe. Mais le tout était que rien ne s’était produit par hasard. Elle m’avait agressé, parce que je l’avais fait également. Elle m’avait rencontré, bloqué, parce qu’il avait fallut en arriver là. Alors, maintenant, que faire ?

« Tu pourrais très bien retourner dans ta chambre sans que rien de tout cela n’existe. »

Seulement, elle m’avait attrapé. Plutôt que de me repousser, c’est la voie inverse qu’elle avait choisi. Sa décision était prise. Je tressaillais légèrement. Mon ton, qui jusque-là s’était cantonné à une stature haute et froide, avait fini par s’atténuer pour me laisser presque flancher. Ce que j’allais dire maintenant tremblait presque. Néanmoins, je m’appliquais pour prononcer correctement mes propos.

« Si je devais m’y prendre comme un conquérant, que ce soit en faisant main-basse sur ton corps par la force, ou par de délicats subterfuges, il va sans dire que ce ne serait pas pour te laisser filer si facilement… »

Je me mordillais une seconde la lèvre pour en arriver à baisser de nouveau mes yeux sur son corps. Après avoir libéré son visage et consulté son regard, je caressais lentement son sein, faisant glisser mes doigts sous la pointe de ce dernier, pour descendre peu à peu et soupeser cette forme parfaite. Puis, ce sont ses hanches que je tenais, l’attirant contre moi d’un geste prompt. Jamais je n’aurais pensé me trouver dans une posture si réduite, si proche, en cette soirée. Cette salle me réservait décidément une drôle de surprise. C’est pourquoi, afin d’en profiter, et ne pas me laisser dépasser par les évènements, j’en revenais à caresser sa chevelure tout en longueur, écartant mes doigts comme si je passais un peigne entre eux. Paisiblement, je tâchais de me concentrer dessus et rester calme, attendant qu’elle fasse de moi ce que bon lui semble. Après tout, elle avait décidé de me pousser à faire ce qu’elle souhaiter. Il m’aurait donc fallut faire preuve de douceur pour arriver à la satisfaire. Abandonner ma violence et brusquerie naturelle pour lui permettre d’être à l’aise ne me dérangeait pas vraiment, bien qu’il me faille aller contre mes principes de base. Qu’avais-je à y gagner ? Cette demoiselle ne m’avait parut farouche, et pourtant…

« Est-ce que tu as peur ? »

Lui caressant les cheveux, je glissais derrière ses oreilles, pour les remettre en place, et observer longuement les traits féminins de sa personne. Mes lèvres se posaient sur son front, de même que je fermais les yeux, et attendais patiemment qu’elle fasse ce que bon lui semble.
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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeVen 2 Nov - 16:57

Les secondes filaient à toute vitesse. Mes pensées s'évadèrent, vers le passé, vers l'avenir. Que ferais-je demain? Est-ce que je pourrais bientôt quitter ce pensionnat? Voler de mes propres ailes? Réussir à me débarrasser de tous ces souvenirs douloureux. D'après les dires du jeune homme, en admettant que j'aie raison, je pouvais repartir. Sans aucun motif apparent, cette phrase me blessa. Pouvais-je retourner dans ma chambre et effacer ce qu'il venait de se passer de ma mémoire? Je ne pensais pas. Je resterais frustrée de ce trop peu, j'aurais l'impression de ne pas avoir été jusqu'au bout de mes "objectifs". Il m'attirait, son corps m'attirait. La faute à qui? La faute à quoi? Tss... Je le savais plus que bien. Ce qu'il m'avait dit m'avait intriguée, et réveillé en moi des idées pas forcément très... Pures et innocentes. Sa voix, moins sûre que ce que j'avais pu entendre sur ses précédentes répliques parvint à mes oreilles. La force ou d'autres moyens plus doux pour avoir mon corps. Voilà qui me remotivait légèrement. Par contre, ce qui restait un mystère pour moi, était cette étincelle étrange dans la voix du jeune homme. Quand ses doigts caressèrent mon sein, le touchant de manière beaucoup plus douce que précédemment, un frisson me parcouru. Je ne croisai que ses yeux qu'un bref instant, avant que je ne ferme les miens et que ses mains ne me saisissent par les hanches pour m'attirer à lui, bloquant donc ma main entre nos corps. Ses mains passaient dans mes cheveux, comme pour les démêler, un geste qui m'avait toujours rassurée.. Je me rappelais de quand j'étais petite, que ma mère me berçait en caressant mes cheveux pour que je m'endorme. Des moments que je ne pourrais jamais revivre à cause de ma relation malsaine avec Kakeru qui avait tout gâché. J'étais loin, très loin dans mon enfance, dans les bons souvenirs lorsqu'il me demanda si j'avais peur. Je me creusais la cervelle, me posant la question à moi même car je ne connaissais même pas la réponse. Oui j'avais eu peur, mais son brusque changement d'attitude me rassurait... Quoique. Étais-ce un stratagème pour me faire ployer? Pour me soumettre? Ses lèvres sur mon front coupèrent court à mes pensées.
Je restais ainsi, un long moment, sans bouger avant de lui murmurer, sans vraiment espérer qu'il l'entende.

« Je ne sais pas à vrai dire. Tu... Un coup tu me dis que tu veux employer la violence, et un coup tu... Tout doux! »

Sur la fin de ma phrase j'avais relevé la tête, le regardant dans les yeux en esquissant un infime mouvement en arrière. Ma main droite, dans son caleçon bougea tout doucement.

« Pourquoi ce revirement? »

Je posais mes lèvres sur les siennes, l'embrassant longuement. Très longuement. Trop longuement. Ma langue se faufilant avec lenteur pour aller rencontrer la sienne. Ma langue jouait avec la sienne, comme ma main jouait avec sa virilité. Avec une lenteur délibérée, j'arrivais à enlever son caleçon.

« Tu pourrais donc me laisser partir maintenant... Mais si, à présent je voulais rester, juste pour profiter de... Ce moment. »

Je soupirai longuement, puis glissais mon visage dans son cou, l'embrassant avec douceur et empressement. Avec tendresse et désir. Avec langueur et envie. Un peu plus bas, sur sa clavicule je le mordillais. Et lui refis un suçon, laissant encore une marque. Glissant ma main libre sur sa joue, je l'effleurai doucement, puis mon pouce passa doucement sur ses lèvres, lorsque je lui murmurai.

« Et donc, si je partais, je n'aurais pas le droit a cette inoubliable nuit..? »
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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeVen 2 Nov - 17:43

« Comptes-tu te réveiller ici, demain matin, dans mes bras, nous deux enlacés dans un coin de cette salle de cours ? »

Voilà les mots qui m’étaient venus. Voilà ce que j’avais pensé, pesé, en l’observant longuement, après qu’elle ait relâché mes lèvres. Ses baisers étaient doux. Toujours et continuellement, on aurait dit que cette jeunette avait besoin d’être rassurée, câlinée, prise avec une douceur maladive. Je n’en revenais pas moi-même, mais je savais au moins faire ça. Je pouvais le faire, la caresser, prendre le temps, me montrer tendre et limite romantique. Je pouvais essayer et lui donner une chance. Une seule. Si ça ne marchait pas, avec les efforts qu’elle me faisait faire, alors ce serait tant pis. Je reprendrais comme avant. Un peu comme j’avais envie de le faire maintenant. Je poussais le bouchon un peu plus loin. Elle-même l’avait fait en me tenant par ce qui était à la fois mon point fort et mon point faible. Alors mes doigts, de ses hanches, se glissèrent sur ses fesses. Et de là, arrivèrent encore plus bas, entre ses jambes. Ses cuisses chaudes m’attiraient comme le miel le ferait pour une abeille. Je devais et voulais la butiner.

« S’il existe une seule et unique manière de t’amener à me suivre pour en arriver là, je l’emploierai, quelle qu’elle soit. Mais à la moindre incartade, si tu devais faillir ne serait-ce qu’un seul instant, j’en profiterais pour prendre irrémédiablement le dessus. Et saches que ce n’est pas loin d’arriver… »

L’une de mes mains, déjà, se resserrait sur ses fesses. Elle n’y allait pas méchamment, mais avait tout loisir de prendre son temps. Et, à mesure que cela arrivait, je me retournais pour prendre un peu plus le contrôle de la situation. Je venais la plaquer légèrement contre le mur. Amenant ses épaules contre le tableau, je l’embrassais à mon tour, mais ne laissais pas les choses en suspens. Effleurant son arrière-train de mes doigts, j’atteignais tout juste l’entrée de son antre de plaisir. Allais-je le titiller. Allais-je faire plus que présentement, c’est-à-dire jouer avec ces lèvres délicates et si basses ?
Il n’y avait plus besoin de mots pour évoquer cette situation et son déroulement. Alors mon sourire réapparaissait pour ne plus s’en aller. À quelques centimètres de son visage, mélangeant agréablement la tendresse et un semblant d’agressivité, du moins selon mon goût, je me délectais de chaque instant. Aussi, il fallait que je réponde comme il faut à ses « coups et blessures » sur ma personne. À ses suçons, ne devrais-je pas moi aussi lui laisser quelques marques rouges ? Et à ces attouchements, à la façon dont elle m’avait saisi et caressé, ne devrais-je pas laisser mon index glisser sur la chair rosée qu’elle m’avait interdit de gouter ? Oui, probablement. Je ne la forçais pas encore, mais mes gestes parlaient pour moi. J’avançais irrésistiblement vers un rapprochement des plus intenses. Je humais sa chevelure une nouvelle fois, avant de mordiller son oreille et son lobe calmement. Mon souffle allait à sa rencontre, la chatouillant peut-être. Ne me restais que cette envie. Lui donner la chance de ressentir. De frémir. De savourer le plaisir.
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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeVen 2 Nov - 22:34

Si j'avais attaqué cette rencontre d'une attitude plus ou moins détendue, je sentais mes muscles se contracter, se crisper au fur et à mesure que nous avancions, que la soirée avançait. Que ses mains avançaient sur mon corps et que les miennes avançaient sur le sien. Dans ma tête, une petite voix me houspillait, me hurlant que c'était une très mauvaise idée que de rester ici et faire ce que lui et moi désirions. Mon côté de petite fille sage ressortait-il après plus de trois ans d'absence? Qu'il ressorte, tiens. Que je l'ignore superbement comme s'il était mon ennemi. Trois ans durant lesquels je m'étais battue, seule, contre moi même, et avais même surmonté une dépression. Et ma voix e la raison dans tout cela? Ha. Haha. Hahaha. La seule personne à avoir été là pour moi à ce moment là avait été Yuki, mon cher petit Yuki, qui ne comprenait pas pourquoi sa grande sœur pleurait tout le temps et ne parlait plus. Je me demanderais toujours comment il a appris ce que j'avais fait. Je ne lui avais jamais rien dit sur les causes de mon changement brutal d'attitude même si j'étais consciente que les rumeurs sur mon compte avaient circulé bon train durant mon "année sabbatique" durant laquelle je n'avais plus parlé à personne. Oui, pour moi, une grève de la parole était le meilleur moyen de récupérer celui que j'avais perdu. Et ma virginité. Celle qu'il m'avait prise si brutalement. J'étais quasiment arrivée à la frontière de me mettre à pleurer quand mon interlocuteur, que j'avais presque oublié dit une chose fort singulière qui me surprit. Tiens. Il connaissait le mot "enlacer". Tss. Quelle ironie. Une fois de plus, il me surprenait de par ses paroles, mais plus par ses actes. Quoique... Ses doigts passèrent de mes hanches à mes fesses, et de mes fesses à... Ouh. À un endroit clé. Précis. Sensible de mon corps. Pendant que ses mains étaient descendues jusqu'à cet endroit si stratégique de mon anatomie, il avait parlé. Disant que si je faiblissais il prendrait le dessus. Ne l'avait-il pas déjà? Ne l'illustrait-il pas en me collant à cette surface froide et sèche qu'était le tableau? Qui était en totale opposition à son baiser. Je n'y comprenais plus rien, mais pour le moment, je tentais simplement de suivre, et de sauver ma peau, sachant qu'au moindre de mes faux pas il en profiterai pour me manger toute crue. Me manger. Ses dents allèrent à la rencontre de mes oreilles. Je frissonnais une fois de plus en relâchant lentement ma prise sur son point fort. Je ne savais plus quoi dire, plus quoi faire. Son souffle chaud dans mon cou compensait le froid du tableau. Remontant légèrement mes mains le long de son dos, j'attirais son corps contre le mien, l'enlaçant avec un semblant de tendresse. Je tremblais de tout mes membres, mes souvenirs me coupant mes forces. Ça me faisait toujours aussi mal même avec le temps de penser à ces moments que j'avais tant appréciés. Mes lèvres se posèrent une fois de plus dans son cou.
Ichi, calme toi. Ce n'est que le passé. Ne panique pas. Oublie-le, fait comme d'habitude, refoule tes souvenirs. Fais comme d'habitude. Tu te laisseras aller en retournant dans ta chambre. Mais pas pour le moment. Respire.
Et je fis comme d'habitude. J'essuyais mes yeux d'un geste bref puis plantait mon regard dans le sien, me forçant à sourire en coin.

« Parce que tu me garderais dans tes bras jusqu'à demain matin? »

J'espérais de tout cœur qu'il n'aie pas repéré mon trouble, qu'il ne fasse aucune remarque que ma voix tremblante de petite fille. Je frottais doucement mes yeux, avant de venir jouer avec ses cheveux à lui. J'avais été tellement obnubilée par son corps, ce que j'allais lui dire, et son corps que je n'avais remarqué la longueur de ses cheveux. Je les entortillais autour de mes doigts

« Je ne faillirai pas. Ne compte pas trop la dessus. Et quand bien même je faiblirai que tu ne remarquerais rien. »

N'étais-ce pas ce qu'il venait de se produire? Ne venais-je pas de me laisser emporter par un flot de souvenirs, sans qu'il ne réagisse?
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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeSam 3 Nov - 1:52

Il y avait eu comme une absence. Quelque chose s’était passé, mais je ne pourrais dire quoi. Du moins, pas dans un premier temps. J’avais attrapé cette fille, si l’on puis dire, et ne comptait pas la lâcher. Je m’en étais emparé comme s’il avait s’agit de la coincer dans une toile d’araignée. Et plus elle se débattait, plus elle s’enroulerait dedans. Plus elle chercherait à m’échapper, plus les liens entre nous se trouveraient étroits, serrés, inextricables. Je ne comptais peut-être pas la garder à tout jamais. Mais un rapprochement s’imposait, envers et contre tout. Mes doigts l’affirmaient. Mon étreinte en amplifiait l’injonction. Cette petite ne pouvait s’enfuir. Alors, qu’elle le fasse en songe ? Etrange… Etonnant, même.
Que lui était-il arrivé pour que, d’un seul coup, son esprit s’évade, et revienne dans des circonstances transformées ? J’avais beau la posséder, elle disait le contraire. Je pouvais fort bien la tenir, la caresser avec tant de douceur que d’avidité, elle s’efforçait de n’en rien laisser paraître. Elle était loin, quel que soit son prénom. Elle était partie pour lutter encore et encore. Mon regard plongea dans le sien, le buvant pour tâcher de comprendre.

« Tu as déjà faibli. Alors ne lutte pas. Laisse-toi faire. Abandonne-toi. Je prendrai soin de… »

De quoi, finalement ? D’elle ? De son corps ? De son cœur ? De son âme ? Qu’importe ce qu’elle avait à m’offrir, puisque je prendrai tout. Alors, également, j’imagine que je m’occuperais de tout. Elle n’avait plus besoin de se retenir, maintenant. Mon index sentait la chaleur humide de son point faible de velours. Penché contre elle, gardant sa nudité à même mon torse et tout mon corps, je profitais de chaque millimètre possible et atteignable. De l’autre main, cependant, il n’était question que de caresser sa peau attrayante. De ses épaules frêles mais agréables, je glissais sur ses bras. Puis, dans le haut de son dos, sur ses hanches, ses reins. S’il n’y avait pas là d’agressivité. Mes gestes répétés à son encontre, manifestement au niveau de son entre-jambe, m’amenait à plier peu à peu les jambes. Je me baissais, couvrant de baisers son cou, ses épaules, pour venir sur son buste et descendre encore. Moins de quelques secondes plus tard, j’embrassais son ventre, effleurant ses cuisses de mes doigts agiles tout en faisant cela. Toujours, je me tenais à elle. Je la saisissais calmement, de sorte qu’elle ne parte qu’en voulant véritablement me contredire, non pas par une simple envie de m’échapper. Il en faudrait plus que ça pour échapper à mes désirs perpétués.

« Me donnerais-tu ton ventre ? »

De ma position, légèrement en retrait, devant lever la tête, parce que plus bas qu’elle, je l’interrogeais des yeux et de la voix. Un mince sourire sur mes lèvres, je les posais à nouveau sur ce que je lui demandais de m’offrir. Caressant son bidon plat de gamine qui prend soin d’elle, je baisais son ventre souple, jusqu’à ce que me vienne une idée nouvelle. Si elle n’avait rien de révolutionnaire, mon intention d’enfin sortir ma langue pour laper son corps d’une façon amusée me ravissait. Je léchais pour le plaisir. J’allais selon mon gré, au rythme de mes envies, forcer le destin et le choix de ma captive.
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Jolene Evans

Jolene Evans
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MessageSujet: Re: On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ]   On peut faire des rencontres intéressantes après la fin des cours... [Iaroslav] {X} [TERMINÉ] Icon_minitimeSam 3 Nov - 15:53

La tête me tournait. Les souvenirs se bousculaient. Puis repartaient. Je voulais profiter de l'instant présent, des instants à venir sans pour autant tout gâcher à cause de ce trop plein d'émotions que je savais bien trop destructrices. Nos yeux se confrontaient une fois de plus, comme si nous cherchions chacun a cerner l'autre, rien qu'en croisant nos regards. De mon côté, je n'arrivais pas à le cerner. Avec lui, c'était tout ou rien, douceur ou violence. Je ne m'en plaignais pas plus que ça, malgré le fait que ça ne m'aide pas vraiment. Mais m'aider à quoi? Et dans quel but? Voilà ou se trouvait le problème, j'étais perdue. D'après lui, j'avais déjà faibli. Non je ne lutterai pas, mais je ne m'abandonnerai pas non plus, il ne fallait pas trop en espérer non plus. Je m'étais soumise une fois. Une seule. Mais je le regrettais toujours. J'avais beau ne pas être une "lumière", je n'étais pas non plus masochiste, et je connaissais plus ou moins mes limites. dans les limites du possible J'étais encore capable de me surprendre et de ne pas comprendre mes propres gestes, mes propres actions, mais ça n'arriverai pas là. S'il avait pu s'apercevoir de mon malaise alors que je pensais l'avoir caché, alors je ne devais plus céder à mon éternelle faiblesse. Si j'y arrivais. Une chose me perturba. Il n'avait pas finit sa phrase. Prendre soin. Voilà une bien étrange expression. Au fond, qu'étais-ce prendre soin? Protéger envers et contre tout? Relever lorsqu'on tombait? Sécher les larmes? Cette expression avait donc un sens bien vaste. Sur laquelle je ne pus méditer plus longtemps, car le jeune homme s'enhardissait de plus en plus. Entre mes cuisses, son index frôlait cette zone si tendre. Mais son autre main caressait mon corps, partout ou elle le pouvait. Elle descendait, lorsque ses lèvres se posèrent sur chaque parcelle de ma peau. J'avais l'impression que, à chaque endroit ou il m'embrassait, mon corps se mettait à bruler. Pourquoi? Pourquoi est-ce que toutes ces sensations me paraissaient si étrangères et si connues à la fois? Si agréables et dérangeantes? Un simple contact sur mon ventre suffisait à me gêner. Je ne savais pourquoi, cette partie de mon anatomie me faisait tellement complexer. Alors, quand il demanda si je lui donnerais, une envie de hurler un non retentissant me prit, mais son regard m'en empêcha. On aurait dit qu'il.... Me demandait l'autorisation, oui, c'était cela. Il me demandait l'autorisation. Oula. Comment pouvais-je lui refuser quoi que ce soit alors que sa langue courait sur mon ventre. Un tout petit soupir s'échappa d'entre mes lèvres, et mes mains, glissèrent sur son visage, sur sa nuque avant de le prendre doucement par les épaules pour qu'il se redresse. Mes dents se refermèrent sur sa langue, un bref instant avant que je ne la libère.

« Mon ventre, seulement? Je croyais que tu voulais posséder mon corps... »

Je savais que j'étais prise au piège, que je ne pourrais m'en sortir que si je le fuyais. Mais la fuite n'était plus la bonne solution, je le savais. Ou plutôt, mon corps le savait, mon désir le savait. Tout était relatif, mes envies, mes espérances, mes pensées. Tout est, inéluctable... Tout est inévitable, surtout dans cette situation, nous allions forcément finir par faire ce qu'il voulait, il allait forcément réussir à me faire faire ce qu'il voulait. Et ce que je voulais aussi.

« Ne suis-je pas déjà en train de me laisser faire? »

Tout doucement je l'embrassais, en souriant. Jouant toujours avec ses cheveux. Quitte à me laisser faire, autant en profiter au maximum.
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