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| Des colocataires peu ordinaires ~ [Privé Alexis A. James & Axel Collins] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Des colocataires peu ordinaires ~ [Privé Alexis A. James & Axel Collins] Mer 28 Nov - 22:13 | |
| J'étais là, dans la chambre, les pieds plats, enfin posés, ma valise qui me tirait le bras n'avait plus raison de me faire efforcer ce mouvement, j'étais enfin arrivé dans mon nouveau chez moi ! Quatre lits. Ce fut le première chose que je remarquai, quatre lits, évidemment, je devais avoir trois autres colocataire. Un seul ou même deux m'aurait suffit. Quatre serait sans doute de trop pour moi. Bon, j'essaierai bien de m'y habituer, bien que ça risque d'être assez... Compliqué, mentalement, pour moi. Je n'avais en aucun cas l'habitude de vivre en compagnie de plus de deux personnes, je le pouvais, mais il me fallait bien la motivation, et dans le contexte actuel, il suffirait qu'un seul soit trop désagréable pour que j'ai envie de le tuer. Après tout, trop lourd avec moi pourrait faire en sorte qu'il se retrouve au mur, mon coude autour de son cou. Enfin, s'il l'est avec les autres, il ne le sera pas avec moi, chose que je n'accepterai guère. Après, si je m'attache trop à un des colocs, et s'il l'emmerde... Bref, inutile de vous raconter ce qui risque d'arriver, vous le saurez par vous-même.
Je posai mes affaires, mettant mon sac sur un lit que je désignais comme le mien. Autant me mettre en bas, les autres voudront être en haut, à tous les coups. C'est ça, les lits mezzanines. Tout le monde veut être en haut. En y réfléchissant bien, si je me met en bas et que je tombe sur un colocataire plutôt chiant qui se met au dessus de ma tête, je vais supporter les grincements du lit jusqu'à pas d'heure. Et comme je dors relativement aisé, autant me mettre en haut, je verrais si j'échange par la suite. En cas, je tomberai peut-être sur une fille un minimum intéressante qui saurait faire chavirer mon humeur... Bonne chance... Bref, je regardais les lits, sans couettes, ni draps, juste un matelas et un coussin. Ouvrant ma valise, je me dirigeai vers la penderie, mettant mes affaires, avant de regarder mon lit, je changeais les draps, pas grand chose de bien passionnant jusque là. J'avais également rapporté un jeu de fléchette. Pourquoi des fléchettes ? Pour tester mon habileté, tiens. C'est génial, j'arrivai par moment à tirer sans viser. En fait, je pouvais même le faire tout le temps !! Enfin … J'ai pas dis que j'arrivais à l'envoyer où je le voulais quoi. Du moins, que très rarement.
Ce calme simple et paisible me rappelait le jour où j'étais inscris à mon premier bahut. Le même scénario, perdu dans les couloirs, à chercher les dortoirs, quand une fille arriva, et me montra la voie. J'arrivais dans la chambre, déserté et sombre, à peine je pouvais me poser, que ma vie venait de recommencer. Chaque fois que je repensais à cette scène, c'est comme si ma vie changeait, comme si je m'étais coupé les veines, pour revivre juste après. Ce manque de confiance en moi, c'était comme si chaque endroit où j'allais ne m'avait jamais convenu. Par contre, ici, à Rayen, je me sentais comme chez moi, en mieux ! C'était beau, grand, j'avais pas encore entendu de pré-jugés, mais ça, évidemment, il y en a de partout, et il y en aura toujours, comme les pervers, les criminels ou les pédophiles. Mais bon, passons.
Je pouvais enfin retirer mes New Rock. Elle était plutôt légère, celle-ci ne faisait que un kilo et demi, mes Rangers gladiators, elles, faisaient au moins trois kilo et demi chacune, j'avais pas de mal de marcher avec, je sais en tout cas que si on me file des baskets, pas grand monde me rattraperai, peut-être un noir ou un chinois, j'en ai jamais battu un seul à la course. Mais passons, mes affaires scolaires rangées dans mon sac et ma penderie rempli, j'en avais même pas occupé un quart. Remarque, j'avais peu de baggys, un jean et deux veste, trois t-shirt, c'est pas ça qui encombrera les autres. Première chose à faire de faite, je n'avais pas vraiment grand chose à faire, j'avais posé mes affaires, c'est tout ce qui comptait pour moi. J'étais seul, pour l'instant. C'était calme, le paysage était pas moche, j'en profitais donc pour sortir mon PC portable. Ce que j'y faisais dessus ? Trois fois rien. Juste des occupations banales.
Évidemment que je passais le temps sur ça, dehors il faisait frais et je ne me sentais pas de sortir, l'automne, il fait froid, de plus, vu les nuages, il risquait de pleuvoir. Le bruit fin des gouttes d'eau tombant par milliers du ciel, il pleuvait enfin. Mon instinct me dit d'ouvrir le fenêtre pour y passer la tête pour apprécier ce temps si merveilleux et ce torrent sir fort en plein visage, mais je devais me retenir, de plus, il fallait que je me colore les cheveux, mais ça fait un moment que je n'y arrive plus, je n'ai plus l'envie d'aller chez le coiffeur. Bref, squattant mon ordi et jouant aux fléchettes en même temps, j'entendis la porte grincer doucement, quelqu'un rentrait ? Un voleur ? Un agresseur ? En cas, j'envoyais une fléchette à côté de sa porte, avec de gros yeux. D'un ton calme et froid, pourtant bien méfiant, je regardais en coin la porte qui était à peine inclinée ~
« Qui est là ? »
Dernière édition par Cédric Iyoga le Jeu 6 Déc - 0:40, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Des colocataires peu ordinaires ~ [Privé Alexis A. James & Axel Collins] Ven 30 Nov - 8:47 | |
| « C'est à l'appel de l'inconnu que l'homme frissonne. » A lexis venait tout juste d'arrivé au pensionnat, un large sourire à ses lèvres. C'était la première fois de sa vie qu'elle se retrouvait en terres nippones. Ça avait l'air bien. Elle espérait qu'elle s'y plairait. Elle n'avait pas envie de retourner en Angleterre pour le moment. Elle adorait ses grands-parents, mais elle avait envie de voir d'autres choses que son chez-soi et l'Europe. Il lui fallait élargir ses horizons. Bon... Elle n'était pas encore très familière avec la technologie, mais elle pourrait toujours finir par apprendre. Une chose est sûre: Il ne fallait pas lui laisser un ordinateur! Elle ne comprenait absolument rien à tout ces charabias qu'on retrouve là-dessus. La dernière fois qu'elle en avait utilisé un, elle avait complètement changé le bureau, les éléments ne se retrouvant pas dans le bon sens. Comment ça s'appelle déjà? Ah oui! La barre de travail se retrouvait à la verticale et il faut dire que la machine a finit par sursauté. Elle n'avait pas la moindre idée comment cela s'était produit. À chaque fois qu'elle y pensait, elle se sentait désolée pour son cousin. Après tout, c'était lui qui avait eu le malheur de lui prêter son ordinateur! Elle l'avait remboursé avec les économies qu'elle avait accumulées avec le temps.
L'adolescente observa quelques instants le pensionnat avant de s'y avancer avec ses nombreuses valises. Ouais... Elle en avait des babages! Mais il était hors de question qu'elle parte sans tout ses vinyles, ses cds et sa table tournante! Elle n'avait pas la moindre idée si ses colocs aimeraient. Sinon, elle pourrait toujours leur faire découvrir son style de musique. Elle espérait que cela se passerait bien avec ses colocs. Elle devait s'avouer qu'elle avait hâte de les voir, de faire leur connaissance. Elle avait toujours aimé rencontrer les gens, mais pas à doses constantes. Une fois de temps en temps, un peu de solitude ne causait de tords à personne. L'hippie grunge espérait que ceux qui pârtageraient sa chambre seraient sympas ou qu'au moins elle réussirait à s'entendre avec eux. Elle s'amusa même à les imaginer. Elle alla même jusqu'à imaginer certains avec des oreilles de lapin et des moustaches de chats. Elle éclata de rire lorsque ses images s'imposèrent à son esprit. Oui, elle arrivait à être absurde comme ça. C'était en fait du Alexis Autumn James à l'état pur. Selon les dires de certains, il était rare que l'on s'ennuyait en sa présence.
Alexis pénétra dans le Hall de Rayen en observant tout ce qui l'entourait en traînant tant bien que mal ses bagages. C'est alors qu'elle ressentit une sensation au creux de son estomac. C'était comme si son estomac se nouait de nervosité et d'exitation. Il faut dire que c'était les deux qu'elle ressentait. Elle plongeait tête première dans l'inconnu. C'est justement ce qu'elle appréhendait le plus. Elle croquait à pleine dents dans la vie, alors il valait mieux prendre toutes les occasions qui se présentait à elle. Pour ce qu'elle en voyait, le pensionnat était agréable pour les yeux. Elle s'y sentait un peu comme chez elle. Elle s'avança, puis s'arrêta au bout de quelque pas et lâcha ses valises. Elle souffla un peu, le temps de laisser un peu ses bras se reposer. Elle décida de s'asseoir sur la vasile qui contenait ses vêtements. Elle regardait le plafond. Une hippie grunge entourée de bagages et assise sur l'un d'eux en plein Hall, une habitude pour tout le monde quoi. Ce qu'elle portait à ce moment qui la faisait détonné dans le décor? Son chandail de Nirvana qu'elle avait couper pour en fait une camisole à endroits inégaux, le bas surtout et ses sarouels noires ainsi que ses très vieilles converses rouges elle était crédible. Elle portait sa veste un peu grande brun gris par dessus le tout. Elle avait des tas de bracelets brésiliens à son poignet gauche.
L'anglaise ferma ses yeux et se laissa balancer, comme si elle suivait le rythme d'une chanson quelconque qu'elle semblait être la seule à entendre, peut-être une qu'elle avait en tête. Elle essayait de se détendre. C'est alors qu'une voix retentit devant elle. On lui demandait ce qu'elle faisait là, si elle avait besoin d'aide. Cette irruption eut l'effet d'une douche froide sur la jeune fille. Bordel! Elle qui était si près de se détendre enfin! Elle se leva et reprit ses valises, malgré les supplices de ses bras. Elle s'enfonça dans les couloirs de Rayen en compagnie de sa guide. En chemin, Alexis se mit à fredonner une chanson qui lui semblait étrangement approprié à la situation. Va savoir pourquoi, elle lui était venue spontanément en tête. C'était Free As a Bird des Beatles.
« Free as a bird, it's the next best thing to be. Free as a bird. Home, home and dry, like a homing bird I'll fly as a bird on wings. »
Elle s'arrêta finalement devant la porte de la chambre qui était maintenant la sienne. Elle posa sa valise qu'elle tenait dans sa main droite et ouvrit lentement la porte en continuant de chatonner.
« Whatever happened to the lives that we once knew? Can we really live witho... »
Elle sursauta en voyant une fléchette se planter dans le mur juste à côté de la porte ensuite une voix masculine s'adressa à elle pour lui demander si quelqu'un était là. Son sursaut ful tel qu'elle en échappa sa valise par terre et répandant le contenu sur le plancher et ouvrant ainsi la porte de la chambre au grand complet. Pour une entrée remarquée, c'était plutôt réussit. Elle observa le bazar et poussa un profond juron en anglais avant de poser son regard sur l'occupant de la chambre. Un jeune homme aux allures propres aux gothiques devant un PC.
« Qui est là? Le pape bien sûr! » s'excalama-t-elle sarcastiquement, pour essayer de détendre l'atmosphère. « Merde! »
Autumn resta dans l'entrée de la chambre et se pencha pour ramasser ses vêtements. Heureusement pour elle qu'elle n'avait pas de gêne et qu'on voit ses sous-vêtements ne l'importunait pas tant que ça... Tout le monde en possède après tout. Elle regarda de nouveau le garçon.
« Pourquoi cette fléchette? Je ne t'aurais quand même pas violé! »
Malgré les précédents événements, un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle espéra que les autres n'allaient pas débarqués maintenant. Elle bloquait un peu l'accès à la chambre à cet instant. Et puis, ils attendraient. En espérant qu'ils soient compréhensifs. |
| | | | Sujet: Re: Des colocataires peu ordinaires ~ [Privé Alexis A. James & Axel Collins] Sam 1 Déc - 11:02 | |
| J'arrivai dans le hall d'entrée du Pensionnat tout mouillé, la pluie avait décider de tomber juste avant que j'ai eu le temps de rentrer dans le bâtiment. Je regarde autour de moi avant de remarquer des sièges ou je peux relaxer enfin. Je laisse mes deux valises à côté de moi et mon sac à mes pieds. J'aurais tout donner pour avoir une valise en plus. Ma plus grosse est plein de tout mes vêtements, sous-vêtements et mes produits santé-beauté. Ma seconde contient mon Alienware et tous mes accessoires pour mes MOBAs et MMORPGs. Il y a aussi mon calepin de dessins a moitié complété. Dans mon sac il y a mes trucs de sports avec mes souliers Puma nouvelle technologie et mon ballon de basket fétiche. Bref, j'aurais vraiment eu besoin d'une autre valise.
Après avoir regarder autour de moi, je remarque à côté du corridor, le secrétariat. Après avoir expliqué mon arrivée et donner mes infos personnelles pour faire ma fiche sur l'ordinosaure qui sert comme ordinateur principal, la vieille au cheveux gris me donne enfin mon numéro de chambre et mes papiers scolaires. J'aurais voulu dire ma façon de pensée de cette vieille boule à mites et du merveilleux accueil qu'elle me donne, mais je me suis résigner, restons polis avec l'administration pour la première journée. Je prends mes papiers et y lis la description du pensionnat, de mes cours et de mon dortoir.
«Super, ma chambre est au deuxième; des marches à monter!»
C'est dans les escaliers que je me pose finalement des questions par rapport à mes colocs. Vont-ils être tolérables où tout simplement casse-pieds? J'essaie d'oublier ses détails non-importants qui ne font que gâcher encore plus ma journée. Je tourne un couloir et vois les portes des dortoirs. J'analyse les portes et remarque que la mienne est à un dizaine de portes plus loin et qu'elle est grande ouverte.
«Youpi, je me tiens avec des gens qui sont trop sociables et qui laissent la porte ouverte comme si c'était un lieu public!»
J'arrive à mon dortoir et réalise qu'il y a une fille tout droit sortie des poubelles en plein millieu du cadre de porte, qui pose des questions idiotes à un mec aux allures sataniques et avec des gouts de vampires. Je vois qu'elle le fixe et n'as pas l'air de vouloir s'enlever du passage, je décide donc de passer avec mes bagages en la bousculant et me faufile pour rentrer.
«D'habitude, on reste pas en plein milieu du chemin»
C'est là que je remarque qu'il y a une fléchette plantée dans le cadre de porte. Ça y est, je vais mourir tué par une bande d'ados rebelle... Je vois donc le punk d'un côté de la pièce, à-côté d'une mezzanine et des valises dans un autre coin de la pièce. Je décide donc de prendre le lit du bas de l'autre mezzanine et dépose mes valises tout près. Je pris le temps de les regarder comme il le faut avant de lacher un:
«Mon dieu, vous vous habilliez vraiment mal!»
Il fallait que je leur dise, de peur qu'ils croient vraiment qu'ils sont beaux. Avant de voir sortir leur visage de stupeur, je continue:
«Bon, on va mettre les choses bien au clair: c'est mon lit, personne touche à mes trucs et tout le monde peut vivre pour le moment, d'accord? J'ai pas le gout, moi non plus que sa commence mal alors vous feriez mieux de me flatter dans le bon sens du poil pour qu'on parte sur un bon pied.»
J'allais pas laisser une bande d'enfants avoir le contrôle du dortoir tout de même...
Si eux ressemblait à ÇA, j'ai peur de voir la troisième... j'espère qu'il y en aurait au moins une qui ait du gout et qui n'essaie pas de faire peur au gens qui la regarde...
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| | | | Sujet: Re: Des colocataires peu ordinaires ~ [Privé Alexis A. James & Axel Collins] Jeu 6 Déc - 3:08 | |
| En guise d'attente, je m'étais tapé du bon son, un peu de Rock ne fait jamais de mal, alors, quand le premier colocataire, enfin, la colocataire arriva, et que j'avais lancé ma fléchette, le son de la musique bien entendant, je la regardai d'un air plus ou moins amusé. Elle avait l'air comme perturbé, stressé, j'avais l'impression de lui avoir fait effet. Bon, se faire accueillir avec une flèche, à côté de la tête, c'était pas forcément des plus cool, surtout que j'aurais pu la tuer juste en éternuant un peu. Bref, elle avait l'air surprise. Mais de qui je parle ? Certes, il est vrai que je pars du fait que c'était une fille aux abords hippie, grunge, underground, enfin, je sais pas trop en fait, c'était l'impression qu'elle me donnait. Si elle n'avait pas cet air si spécial que je ne saurais décrire, je l'aurais prise pour une accro' de Bob Marley. Rasta Reggea, quoi que ça pourrait aussi bien lui aller, cheveux long et très légèrement enroulés, elle n'avait pas l'air méchante, et je n'avais pas décidé de faire mon dur, pour une fois. Surtout qu'en plus, elle avait l'air sympathique. Bref, sur ces premiers mots tendres qui se firent directement portée sur moi-même, je me mis à rigoler doucement
« - Qui est là ? Le pape bien sûr ! suivi d'un petit : Merde...
- Autant pour moi... On ne sait jamais. » Puis d'un air assez amusé, je la regardai, elle avait l'air de s'être vite calmée. Elle ramassa ses affaires, je pense qu'elle n'avait pas de gêne à ce qu'on voit ses sous-vêtement, vu comment elle se tenait, et personnellement, je n'avais pas de gêne à regarder, surtout qu'en sachant que ça ne m'intéressait tout compte fait pas plus que ça. Après tout, je ne suis pas un pervers. Baissant un peu le son de mon précieux Iron Maiden, The trooper, mon titre favori de ce groupe, je la laissais finalement posait sa question qui ma foie, me laissait sourire légèrement. Cette légère sensation de bonheur d'avoir une colocataire plutôt cool... Ca changeait de voir quelqu'un avec un sourire, un vrai, un agréable, une qui donne une sensation de fraîcheur... j'avais bizarrement plus envie de la connaître, sans vraiment de raisons apparentes, elle n'avait pas l'air branché métal, Hard Rock ou autre, mais juste son sourire m'attira. Elle avait vraiment, mais vraiment l'air d'être heureuse, juste à son visage ça se voyait.
En suivant, sa petit touche d'humeur me plut, elle me dit en souriant légèrement, d'un air assez moqueur, mais néanmoins gentil :
« - Pourquoi cette fléchette? Je ne t'aurais quand même pas violé !
- Fais gaffe, t'as dis que t'étais le pape, j'ai des doutes, moi ! » suivit d'un léger rire. Cette fille me plaisait bien, elle avait l'air d'avoir un minimum de sens de vie, un minimum de gentillesse, un minimum de bon sens. En plus, elle n'étais pas moche, au contraire, elle avait même l'air le genre de Hippie plutôt cool. Bon, et là on en vient au problème suivant ? Que se passerait-il, si à l'alliance de deux colocataires qui pourraient bien s'entendre, vient s'ajouter un troisième, hyper chiant, casse-bonbons et qui critique les deux, en plus de ça ? Eh bien, ça donne ce qui risque de se passer dans peu de temps... Jusque là, je m'attendais à parler un peu plus longtemps avec ma nouvelle colocataire, me rendant compte qu'il ne restait en fait que deux places. L'une d'elle était déjà prise. Au drap à peine plus clair. Je m'en étais rendu compte pour la simple et donne raisons que les tiroirs étaient fermés, et l'un deux à clés. Parce que oui, je vérifiais les tiroirs en même temps que je lui parlais. Là venait d'arriver un autre gars, un chieur, je le qualifierais ainsi. Pourquoi ? Constatez par vous-même...
« - Youpi, je me tiens avec des gens qui sont trop sociables et qui laissent la porte ouverte comme si c'était un lieu public ! » Mais écoutez-moi ce gars... Enfin, je vous laisse devinez qu'il n'a pas dit ça avec le sourire, au contraire même. Voici donc les deux colocataires que je devrais me coltiner, hein ? Bon, comment décrire l'autre colocataire ? Il avait un look assez personnel, je dirais. On aurait dit un futur prof, ou un futur scientifique, rien qu'à sa sale gueule. Sale gueule ? Non, je n'aimais pas comment il nous regardait, de plus, il bousculait ma nouvelle amie pour passer... Celui-là, je ne le porterais pas dans mon cœur.
« - D'habitude, on reste pas en plein milieu du chemin
- D'habitude on est poli et on dit bonjour. » Ce mec manquait vraiment de politesse, non seulement, la gentillesse et la politesse ça lui passait au dessus de la tête, du genre, vingt mètre plus haut, mais en plus, il se permettait de faire des remarques et de s'imposer directement ? Eh ben tiens donc. Bon, autant l'ignorer, il n'en veut pas la peine. Il me regardait, il regardait la fille devant moi... Ça faisait presque peur... Il était bizarre ce mec, moi je vous dis, un jour je vais le taper sans raisons. Bref, s'imposant et nous observant, nous avions de nouveau eut le droit à une critique, des plus joyeuses, en plus !
« - Mon dieu, vous vous habilliez vraiment mal ! »
- Ouais, et alors ? Qu'est ce que ça peut te foutre ? Je me fiche bien de ton avis, ça me plaît à moi. Si ça te plaît pas, pas grave, ton avis est aussi important que celui de n'importe quel autre individu idiot sur cette terre. »
Je répondis avec un sourire bien ironique, comme j'en avais l'habitude. Lui, il allait vite se prendre un poing dans la gueule. Enfin, non, c'était bien qu'il donne son avis, mais sa façon de parler. Un sale fils de riche, comme il en existe tant d'autre... Je déteste ces mecs, ils se la pètent, ils se croient tout permis, ils pensent pouvoir critiquer tout le monde en pensant que tout le monde soit d'accord avec eux. Ils sont vraiment cons, parfois, de plus, la plupart se croient intelligent, certes, ils le sont, mais je doute que celui-ci le soit plus que d'autre. Pourquoi donc ? C'est simple.
« - Bon, on va mettre les choses bien au clair: c'est mon lit, personne touche à mes trucs et tout le monde peut vivre pour le moment, d'accord? J'ai pas le goût, moi non plus que sa commence mal alors vous feriez mieux de me flatter dans le bon sens du poil pour qu'on parte sur un bon pied. » Je ne répondis rien, mais je n'avais envie que d'une chose, me foutre de sa gueule, royalement. Il n'avait pas trop le choix, le premier lit était installé, il s'était mit en dessous de moi, l'autre lit avait apparemment était prit du regard par la demoiselle, elle serait en dessous de celle qui s'était déjà installé au-dessus, de plus, s'il avait bien remarqué, il n'avait pas trop le choix. Je laissais mon rire moqueur sortir de ma bouche, avant de me ré-adresser avec la seule personne avec un minimum de bon sens dans cette chambre. Tournant ma chaise un peu plus vers le sens opposé de là où elle était, je m'installai finalement confortablement, mettant du Nirvana à fond, juste pour bien faire chier l'autre, puis je demandais à la demoiselle en souriant légèrement :
« - Et sinon, tu viens d'où, toi ? Comme tu es la seule personne de cette chambre à avoir un air un minimum sympathique, amical et pas trop chiant ou borné... » [HR¨- Blair ne nous suivra pas dans le Rp car elle a beaucoup de mal en ce moment. Je fais passer le message o/] |
| | | | Sujet: Re: Des colocataires peu ordinaires ~ [Privé Alexis A. James & Axel Collins] Mar 11 Déc - 8:52 | |
| « On peut traiter tout le monde d’imbécile, tant qu’on le fait avec respect! » S i Alexis se fiait à la première impression, ce jeune homme aux allures de gothique lui semblait sympathique. Bon… L’échange qu’ils avaient eu avait été bref, mais il ne lui semblait pas hostile. Ce qui lui semblait être un bon départ en soi. C'était un bon pour Rayen. D'accord... Elle n'avait pas encore vu les deux autres. Peut-être qu'ils seraient faciles à vivre. Par contre, un événement repassait en boucle dans sa tête. La fléchette. C'était quand même à cause de ça qu'elle devait ramasser tout le contenu de sa valise. Elle regardait son colocataire, une question lui brûlant les lèvres.
« Pourquoi cette fléchette? Je ne t'aurais quand même pas violé ! »
« Fais gaffe, t'as dis que t'étais le pape, j'ai des doutes, moi ! »
Cette réponse eu pour effet de faire rire l'adolescente. En plus, il avait un bon sens de l'humour. Un bon point pour lui. Un très bon point, même. C'était plutôt bien partit pour qu'elle puisse s'entendre avec lui. De plus, il l'intriguait. Son séjour à Rayen s'amorçait plutôt bien à son goût. Elle allait lui répondre par une réponse tout aussi absurdes que ce qu'elle avait pu dire jusqu'à présent. Hm... C'était peut-être plus absurde encore. Par contre, les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. Alors que la hippie ouvrait la bouche, elle fut interrompue par une voix sortie de nulle part.
« Youpi, je me tiens avec des gens qui sont trop sociables et qui laissent la porte ouverte comme si c'était un lieu public! »
Elle n'avait pas eu le temps de se tourner pour mettre un visage à cette voix qu'elle fut bousculée par son propriétaire. Elle ses composa un sourire plutôt mauvais alors qu'elle observait le nouveau venu. Déjà à sa façon de parler, elle ne l'appréciait guère. Elle n'avait pas l'intention d'en faire son ennemi, mais elle n'en ferai pas son ami non plus. Disons... Une connaissance, sans plus? Non. C'était son colocataire... Il fallait donc trouvé un terrain d'entente. Elle allait quand même devoir passé son année avec lui et elle n'avait pas envie de se faire jouer un sale coup par lui si jamais elle se le mettait à dos. Pas que cet adolescent très désagréable lui faisait peur, au contraire, mais elle essayait la plus part du temps d'être en bon termes avec la plus part des gens.
« D'habitude, on reste pas en plein milieu du chemin. »
« D'habitude on est poli et on dit bonjour. »
Avec cette réponse que son nouvel ami venait répliquer, elle n'avait rien d'autre à ajouter. Elle n'aurait pas pu dire mieux. Il avait un sens de la répartie en plus. Un autre bon point. Alexis observa les deux garçons et se concentra de nouveau sur ses vêtements, ramassant les derniers morceaux qui jonchaient le sol. Ouais... Ce troisième coloc' totalement détestable lui rappelait ces gosses de riches qui ont toujours tout eu dans leur vie et qui se croient tout permis. Ces sales cons qui achètent les derniers vêtements de grandes marques confectionnés par des enfants à salaire totalement ridicule. Ça, ça ne passait pas pour l'adolescente. De plus, le respect, il n'avait pas l'air de connaître. C'était à croire qu'il n'avait pas été élevé. Un sale morveux, un enfant roi, quoi. Pourri de l'intérieur.
« Mon dieu, vous vous habilliez vraiment mal ! »
Ça, c'était une réplique typique de gamin superficiel. C'est d'ailleurs ce qui fit sourire la Hippie Grunge. Il la faisait bien marrer au fond. Ouais, elle avait eu raison. C'était un gamin roi chez lui. Elle n'allait cependant pas se plier à ses quatres volontés. Bien évidement, la remarque du "king of fools" ne l'avait pas blessé. Elle n'était pas suceptible à la base. Elle se contenta de le regarder, un beau sourire sur ses lèvres, dévoilant ses dents droites et blanches.
« Ouais, et alors ? Qu'est ce que ça peut te foutre ? Je me fiche bien de ton avis, ça me plaît à moi. Si ça te plaît pas, pas grave, ton avis est aussi important que celui de n'importe quel autre individu idiot sur cette terre. »
Encore une fois, elle appuyait les propos de cet adolescent qui lui semblait de plus en plus sympathique à mesure qu'elle était en sa présence. Elle aimait sa façon de penser et de plus, ce qu'elle pensait à ce sujet était plutôt similaire à ses propos. Autumn se leva finalement, son éternel sourire aux lèvres. Elle alla se planter devant le crétin au cheveux blancs en plongeant son regard brun dans le sien. Elle était donc à un peu moins d'un mètres de lui.
« Tu crois vraiment avoir été blessant, mon cher? Il faudrait que tu révises tes insultes, jeune homme! Au fait, être dans le moule dans lequel la plus part des gens sont confectionnés est totalement ennuyeux. Pourquoi être comme tout le monde, quand on peut se permettre de sortir de la masse, d'être différent? Malheureusement, ce terme semble être une chose que tu ne connais pas. Je ne prends pas un vocabulaire trop étranger pour toi? Ça ne sors pas trop de ta zone de confort? Tu me suis toujours? Oui? Parfait. De plus, tu t'es regardé? T'as l'air d'un intello. Est-ce que je viens te faire chier avec ta tronche de nerd? Non. Bon alors respect, mon frère! »
Sur ce, elle émit un petit rire. Elle se foutait complètement de sa gueule. Avec ce rire, elle lui montrait qu'elle riait de ses propos de nerd superficiel. Elle n'avait rien contre les nerds, mais lui... Bordel qu'elle avait du mal à le supporter, mais dans un sens, il pourrait lui servir de divertissement. Il était si fermé d'esprit que c'en était désolant et drôle à la fois. Elle n'attendit pas sa réponse et se retourna, allant chercher ses bagages. Il fallait bien qu'elle continue à s'installer, même si un emmerdeur de première venait de débarquer.
« Bon, on va mettre les choses bien au clair: c'est mon lit, personne touche à mes trucs et tout le monde peut vivre pour le moment, d'accord? J'ai pas le goût, moi non plus que sa commence mal alors vous feriez mieux de me flatter dans le bon sens du poil pour qu'on parte sur un bon pied. »
Mais pour qui il se prenait celui-là?! Il se prenait vraiment pour le roi de la chambre. Il ne manquait pas de culot de celui-là! Il s'enfonçait vraiment dans le pathétisme. Alexis n'aurait pas cru que cela était possible, mais il y a toujours de quoi pour vous surprendre dans la vie. Le king of fools la surprenait considérablement par sa stupidité. Tôt au tard, il faudrait qu'il se fasse remettre à sa place. Il aurait mérité un sacrée raclée. Certe, ce n'était pas elle qui allait lui donner. L'adolescente se tourna vers le nerd.
« D'accord, mon chaton! Je viens justement de te trouver un superbe surnom: Boule de poil! » Déclara-t-elle sarcastiquement.
Elle lui adressa un sourire moqueur et échappa un rire alors qu'elle se dirigea vers le lit qu'elle convoitait. Elle commença à vider sa valise en à étendre ses couvertures au couleur chatoyantes. Elle fit aussi pendre des foulards au couleurs chaudes et terreuses et ornés de motifs indiens avec le lit qui se trouvait juste au dessus du sien. cela donnait l'effet qu'elle mettait un rideau de couleur autour de son lit. Elle ne cachait pas tout son lit, mais cela donnait un très bel effet. Elle allait prendre la valise qui contenait ses vêtement, lorsqu'elle reconnut aussitôt une chanson de Nirvana. Un sourire se dessina sur ses lèvres, alors qu'elle chantait les paroles. Du Nirvana, c'était la vie.
« Et sinon, tu viens d'où, toi ? Comme tu es la seule personne de cette chambre à avoir un air un minimum sympathique, amical et pas trop chiant ou borné... »
Alexis se retourna vers le jeune homme aux cheveux sombres et s'assit sur son lit, le regardant. Bon, il la trouvait sympathique. Bien. Elle lui adressa un joli sourire. Elle avait tendance à avoir un sourire assez communicatif, comme le disait certains.
« Je suis d'accord sur le fait que certains sont particulièrement insolents. » Déclara-t-elle en tournant son regard vers leur colocataire qui se prenait pour le roi. Elle reporta ensuite son attention vers le seul qui était agréable ici. « Moi, je débarque tout droit de Londres! Et toi d'où tu viens? Au fait, moi c'est Alexis! »
Elle se recula sur son lit et se coucha sur le ventre, pliant ses jambes et croisant ses chevilles. Elle croisa ses bras en l'observant. Au moins, lui se montrait respectueux et sympa. Au fond, il lui plaisait bien. Rayen lui semblait bien, si elle oubliait le rebut qui allait partager leur chambre, tout partait du bon pied. Tout ne peut pas être parfait dans la vie, après tout. |
| | | | Sujet: Re: Des colocataires peu ordinaires ~ [Privé Alexis A. James & Axel Collins] | |
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| | | | Des colocataires peu ordinaires ~ [Privé Alexis A. James & Axel Collins] | |
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