Kwacks martiaux. [Pv Stephane Harris]

Kwacks martiaux
With Stephane Harris

Je rentrais par l'une des fenêtres du vestiaire avec mon sac de sport sur l'épaule. Il était tellement chargé de tout plein de trucs qu'il m'empêchais de pouvoir entrer. Je poussais de toute mes forces, puis j'ai fini par pénétrer à l'intérieur. La fenêtre était quand même à 2 mètres du sol, ça a donc quand même fait un gros coup. J'ai également déboulé en tombant. Finalement, je me suis retrouvé assise, la tête qui tourne. Puis l'idée que ma blessure sur le ventre s'était ouverte me vint en tête ... Je me suis donc tout de suite relevé, prenant appuit sur le mur avec ma main droite, soulevant mon chandail de la main gauche. Le bandage était tout blanc, ça ne saignait pas, ça signifiait donc que ça ne s'était pas ouvert. J'ai soupiré de soulagement. Et puis de toute façon ... Je l'aurai sentis si c'était le cas ! Je m'en faisais un peu pour rien, et puis, je n'avais pas envie de retourner à l'hôpital en même temps ... Bref, vous vous demandez probablement comment j'en suis arrivé pour entrer dans les vestiaires par la fenêtre, n'est-ce pas ? Et bah je vais tout vous racontez ... C'était .. TÉ-RI-FIANT.

Alors ... J'étais en classe, & je dormais sur mon pupitre ... Enfin ... Roulée en boule sur ma chaise avec mon canard dans mes bras. ~~Je bavais aussi, mais ce n'est qu'un détail.~~ Puis, le remplaçant de notre enseignant habituel a tapé sur mon bureau, ce qui ne m'a pas fait sursauter. Je continuais de dormir en parlant dans mon sommeil ... De royaume magique de canards ... De sorbet à l'orange, fraise, citron ... Je parlais de gâteaux aux chocolats ... J'avais l'air même entraine de manger dans mon sommeil. M'enfin bon, là n'est pas le principal. L'homme a recommencé, puis je me suis enfin réveillée, me demandant se qui se passait. Je me gratouillais l'oeil du revers de ma main, en le regardant d'un air innocent.

« .. Hm .. Qu'est-ce qu'il y a .. ? » (zwz)

Il m'a répliqué qu'il fallait que je suive le cours en avant, et non celui dans mes rêves. Je l'ai simplement fixé, sans rien dire, d'un air neutre, puis il est retourné à son bureau, s'est assis, et m'a demandé de ramener ma peluche en avant ... (Cet être ... enfin .. ce MONSTRE, me faisait peur. Pourquoi ? Il avait plein de manies bizarre, grognait par moments et plein d'autres trucs, et ses ongles étaient looong et jaunâtres ! UN SIGNE QUE C'ÉTAIT UN MONSTRE. Et en plus, il avait le hoquet, et c'était aiguë. Sa voix était cassante, et il avait les cheveux tous blancs !) À ce moment même, j'ai fait non de la tête, resserrant de plus en plus ma peluche contre moi. Il avait peut-être faim ... & voulait manger ma peluche-kwack ! Ah non, je me laisserais pas faire ! Il avait même insister 3 autres fois, parmis lesquels j'ai encore refusée ! Ah ça non, hein ! J'ai déclaré que c'était un état d'alerte. J'ai ouvert un zipper qui était dans le ventre de ma peluche, et j'y ai enfouis ma main. J'en ai sortis 2 mini pistolets à boissons gazeuses, & non à eaux. Je me suis levée sur mon pupitre, je lui ai tirée dessus et je me suis barrée en courant pour sauter par la fenêtre & donc me retrouver hors de l'établissement. Suite à quelques minutes, je me suis rendue compte que j'avais oublié mon sac de sport en classe. (Je mettais aussi mes cahiers dedans ... C'est fou comment ce truc en contient des choses !) J'ai alors grimpé le mur, entré dans la classe, prit mon sac, balancé dehors & j'ai sauté ensuite en kwackant.

Et voilà ... Je ne trouvais plus de fenêtres ouvertes pour re-rentrer à l'intérieur, la seule que j'ai vue, c'était celle du vestiaire. Je me suis dit que je pourrai en profiter pour bouger un peu, ça faisait longtemps ... puisque le médecin m'avait demandé de ne pas faire de sport pendant un certain temps (dont je ne me souviens plus combien d'ailleurs).

Étant désormait dans le vestiaire, j'ai fouillé dans mon sac, recherchant mes vêtements de sports, ne les trouvant pas. J'ai donc soupiré, me disant que je devrai rester avec mes habits de l'instant, c'est-à-dire, jeans blancs, chandail orangé pâle à manches courtes & veste de cuir blanche. J'ai donc ôté ma veste & mes bottes beiges, restant en chaussettes, que j'ai mis dans mon sac, et je me suis dirigée vers le gymnase. Cherchant la porte,qui contenait les ballons & autres bidules, du regard, je m'amusais à glisser sur le sol, vu que j'étais en bas(= chaussette), je pouvais le faire, & je dois avouer que je m'amusais bien, comme une idiote. Je riais toute seule en plus. Arrivant devant la porte, j'ai tenté de l'ouvrire, mais elle était barrée. D'ailleurs, je commençais à sentir une autre présence dans le gymnase, pourtant, je n'étais pas seule il y a quelques minutes ? Et de toutes façons .. Qui viendrait ici à une heure pareil, ce n'était même pas une pause ou une pause d'activitées ... Je me suis donc soudainement arrêté de tenter d'ouvrire la porte, mais gardant tout de même mes mains dessus.

« .. k-k .. k-waaack .. ? » Marmonnais-je. [Ce qui ne voulait absolument rien dire en passant.]

_ Allô, maman ? Joyeux anniversaire ! Comment ça va là bas, tante Marie va mieux ? Haha, si elle continue à manger du réglisse elle va devenir un gros bonbon géant ! Non mais c'est cool, elle a retrouvée l’appétit au moins, y a pas de soucis de chimio, elle supporte le traitement ? C'est cool alors, et comment va... Ah euh Rikia ? Ouais, euh, c'est compliqué en ce moment, ouais je sais, je sais, j'ai pas trouvé de moment pour lui parler, on se croise rarement en dehors d... Non non elle m'a pas jetée dehors t'inquiète pas, c'est une fille cool. Ha... Hum sinon, je t'es envoyé ton cadeau par la poste, tu devrais le recevoir dans la semaine... Nan j'te dis pas ce que c'est, tu verras bien ! Tu ferras de gros bisous au petit Tom, j'ai envoyé une figurine pour lui en même temps que ton cadeau, tu pourras le lui offrir de ma part ? Super... Euh ouais pas de soucis, gros bisous à tout le monde là bas, je t'aime maman, bisou, ouais bisou.

Je raccrochais en soupirant, fixant le wallpaper de mon téléphone portable, Rikia surprise à se changer... Je devrais songer à changer ça maaaaais pas pour le moment. On s'étaient engueuler pour une broutille, sauf qu'elle avait très mal pris le fait que j'ai abîmé le chapeau de son cousin et m'avait tout simplement viré dehors, depuis je loge dans un hôtel miteux mais au moins, y a le chauffage et l'eau chaude. Je devrais pouvoir regarder pour un appart à ma prochaine paye, si je fais quelques heures supp' et si je lèche les bottes du sous dirlo ça devrait passer.
Je rangeais mon portable dans ma poche et descendit les gradins avec mon sac de sport en me dirigeant vers les vestiaires, il n'y avait personne dans le gymnase, mais s'il y a des vestiaires, autant les utilisés. J'enfilais donc un maillot de corps blanc, un jogging blanc et jaune et un survêtement de sport de la même couleur que je laissais ouvert, simple question de confort. Aussi, j'enroulais des bandes de boxes rouges sur mes deux poings, avec l'habitudes, cela me pris moins de deux petites minutes et rejoignit à nouveau le grand gymnase. Frapper dans un sac me ferrait le plus grand bien, n'ayant plus de court à donner pour aujourd'hui et ne sachant pas trop quoi faire du reste de ma journée...

En ouvrant la porte qui joignait les vestiaires et le gymnase, je ne m'attendais pas à voir... Une course d'aéroglisseur ? Quelque chose était passé rapidement devant moi en "flottant" sur le sol lisse et propre de la salle.

_What the... [ô_o]

Je regardais à gauche puis à droite, personne, sauf cette étrangeté qui riait comme une gamine, elle avait l'air de bien s'amuser. Je décidais de m'approcher d'elle, voyant qu'elle galérait à ouvrir la réserve, sans les clés c'est difficile ! C'est quand elle se tourna vers moi pour prononcer quelque chose que je ne compris pas que je la reconnu. Cette petite suivait mes cours, comment s’appelait-elle déjà... Ah... Ahri ? Aril ? Avril ? Ap... Ouais ! April ! Une sorte de magnaco-dépressive des poulets ou je sais plus quoi... Hum, mais que faisait-elle ici ? Les cours sont déjà terminés ? Dans tous les cas, j'étais assez troubler de la voir ici et me parler dans un langage qui m'était inconnu.

_Dawson-chan ? Je peux... Hm... Je peux t'aider ?

Je la regardais sans cacher mon étonnement, j'étais troublé, et ça devait se lire sur mon visage, moi qui voulait simplement taper un peu, j'avais kwack-women qui était entre moi et le sac de frappe, dans la réserve. J'étais près à ouvrir la pièce, la clé dans la main droite.

J'entendais réellement quelqu'un arriver. J'étais peut-être une fille paranoïaque, mais de là à avoir des hallucinations alors que je ne faisais pas vraiment quelque chose de mal... Je me prendrais pour une folle (R'gardez un peu qui qui parle) ! En bref, je me suis retournée de façon à être de dos à la porte, les mains derrière moi toujours sur la poignée. J'avais sursauté en entendant une voix grave qui n'était pas supposée se trouver ici.

_Dawson-chan ? Je peux... Hm... Je peux t'aider ?

En fait, bien au contraire de ce que vous pourriez bien croire ; je n'avais pas peur, je n'étais pas paniqué non plus qu'un enseignant m'ai surpris à faire ça. Pas du tout. Je ne connais pas ce genre de peurs. Moi, ce dont j'ai peur, c'est les gros monstres et les kidnappeurs de canards ! Ça, c'est vraiment avoir peur ! C'est d'ailleurs ce que je croyais entendre arriver, quelques secondes plus tôt, c'est pourquoi je paranoyais.

En le regardant, tout aussi étonnée que lui, j'ai secoué la tête reprenant aussitôt un sourire tout content et je me suis finalement exclamée.

« Oh, monsieur ! Vous êtes mon sauveur ! »

En apperçevant les clés dans sa main droite, je les lui ai arrachées en me tournant face à la porte et j'ai commencé à tenter de la débarrer mais en tournant la poignée du mauvais sens, comme si de rien était. Je continuais de parler.
« Je crois que si vous n'étiez pas v'nu, monsieur, que je serais morte, au sol, ici, en essayant d'ouvrir désespérément cette porte ! », je plissais les yeux en fronçant un peu les sourcils, me demandant pourquoi elle ne s'ouvrait toujours pas, même avec l'aide d'une clé. Suite à quelques autres essais, j'ai plaqué la clé contre le front du m'sieur, prit une mine boudeuse en croisant les bras et j'ai dit d'un ton pas très compréhensible ; « Elle fonctionne pas, votre clé, m'sieur. C'est pas la bonne. Kwaaaack... »

Je disais ça comme s'il avait précisé que c'était celle-là. Qui me disait que ce n'était tout simplement pas la clé de la porte du gymnase ? Ou encore de son local de cours ? Je me prenais toujours des conclusions sans réfléchir. En d'autres termes, c'est ce qu'on appelle la stupidité.

Moi, tout ce que je voulais, c'était le ballon qu'il y avait à l'intérieur que j'avais vu la dernière fois... Il était si joli; tout jaune, comme un gros soleil, il avait des spirales oranges aussi, c'était comme un canard transformé en ballon ! Il rebondissait tellement haut en plus ! Je n'avais jamais vu un ballon rebondir si haut ! C'était comme s'il avait des ailes magiques qui le laissait s'emporter dans les airs puis retomber comme une plume au sol quelques secondes plus tard... Je suis sûre que si je lui montrais ce ballon il serait aux anges le p'tit monsieur-qui-est-en-fait-plus-grand-que-moi !

Kwacks martiaux. [Pv Stephane Harris]

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