Enfin un moment pour souffler, c'est vraiment de la torture de faire travailler des professeurs à ce point là, c'est vrai quoi ce sont aussi des humains. Vous ne pouvez pas savoir à quel point cela peut être fatiguant de devoir expliquer ce que l'on sait à des élèves qui ne sont même pas intéressé par le sujet. Ils préféraient crier, discuter et lancer des boulettes en papier sur les autres élèves. Et c'est comme ça pendant 2 longues et interminables heures. 2 Heures comme enfermé dans la salle de cours, 2 heures à scrupter les posters fantaisistes accroché un peu partout dans la pièce. Ahlala une vraie plaie se fût aujourd'hui.

Yahiko sortit dans la cour, lâchant un énorme soupir de satisfaction. Il pouvait sentir la douce caresse du vent frais lui chatouiller les narines, il pouvait sentir un sentiment de liberté. il n'y avait vraiment rien de mieux qu'un bon bol d'air frais lorsqu'on a passé un bon bout de temps coincé dans une pièce étroite. Yahiko avait prit le temps d'emporter sa guitare qui dormait à l'instant dans son étuit gris et noir, Le jeune professeur s'asseya sur l'un des nombreux bancs qui peuplaient la grande cour. Il prit ensuite sa guitare dans les mains, la contemplant un instant, ses cordes tirés jusqu'à son parfait accord, son bois dont il ignorait la provenance qui reflettait tant les rayons du soleil.

Yahiko commençait à jouer un peu, ça le détendait beaucoup, ça lui permettait de s'évader et d'oublier tous ses petits tracas et surtout de s'amuser et de se détendre. Faisant vibrer les cordes, le blondinet entamait une petite mélodie enfantine, sonnant comme une simple berceuse chanter pour faire dormir un enfant. Pourtant il aimait bien, et ses paupières devenaient de plus en plus lourdes, et sans s'et rendre compte, il venait de s'endormir, une bulle se gonflait et se degonflait dans l'une de ses narines au rythme de ses inspirations et expirations. La chaleur de l'énorme boule de feu l'enveloppait tendrement, comme une couverture bien douillette. Mais il fallait avouer que c'était rare qu'une personne s'endorme d'un seul coup comme ça.

" Ameuh ... Nya ... COOKIE !!! .."

Contrairement à ce qu'on pouvait penser le jeune homme ne s'était pas réveillé, non, il parlait dans son sommeil. Oui oui c'est très bizarre, surtout en public, mais bon cette jeune personne était unique et n'avait aucunement honte de son caractère, il était vraiment naturel, et ce n'est pas la présence d'une foule inconnu ou pas qui allait le changer. Lentement, Yahiko commençait à perdre l'équilibre, entraîné par son propre poids, il finissait par s'effondrer par terre sans se réveillé pour autant. Que voulez-vous il était comme ça.

J'étais toujours de bonne humeur. La plupart du temps, j'avais le sourire aux lèvres et chantonnait un peu partout mes chansons préférées, les écouteurs bien ancrées dans mes oreilles. J'étais tellement perdue à longueur de journée que les gens, la plupart du temps, n'osaient prendre la peine de venir me voir pour me parler, puisque la manoeuvre demandait de s'approcher de moi, de me toucher ou de crier très fort près de mes oreilles, pour que je jette un coup d'oeil autour. Malgré cela, mon émerveillement était toujours au rendez-vous. Et puis j'adorais passer du temps à l'extérieur.

Bref, aujourd'hui, je me sentais légèrement maussade, comme s'il y avait de gros nuages gris dans le ciel et que la lumière ne pouvait parvenir à moi. Dès la matinée, j'avais entrepris d'aller courir dehors, afin de retrouver mon énergie absente. Après mon léger jogging, je m'étais changée et j'étais sortie dehors, mon ipod en main. Je marchais au gré du vent quand un détail dans la cour me fit sourire.

Une personne était couchée en tas par terre, juste à côté d'un banc, une guitare à mi-chemin du sol. Je m'approchai doucement de cet énergumène et m'assis sur le banc, sans dire un mot. Je pris délicatement la guitare des mains de l'homme endormi et l'observa. Ce visage me rappelait quelqu'un, mais je ne pouvais dire qui. Juste au moment ou j'allais essayer d'inventer une partition complètement nulle, vu mon inexpérience en guitare, j'entendis l'endormi s'exprimer.

Je ne pu m'empêcher de rire, puisqu'il était toujours en plein sommeil. Puis, j'eu une merveilleuse idée pour réveiller l'inconnu de son rêve. Je pris la guitare, puis fit un vacarme fou avec des notes désastreuses. Mon solo de guitare dura quelques minutes, mais je ne vis aucun résultat, il était toujours complètement absent. Je fus donc la seule chose qui me semblait pouvoir le réveiller, je lui pris les épaules et le secouai sans ménagement.

-AU FEU, AU FEU, L'ÉCOLE BRÛÛÛLE!