Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
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 « C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien ; c'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. » [Cassi]

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MessageSujet: « C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien ; c'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. » [Cassi]   « C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien ; c'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. » [Cassi] Icon_minitimeDim 20 Jan - 16:04

« C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien ; c'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. » [Cassi] 40101644rp

Mon corps pressé contre le sien, nous nous embrassions encore et encore, à bout de souffles. Reculant doucement mon visage du sien, nos lèvres se détachèrent alors que les miennes s’étiraient en un sourire empli d’un amour innommable et sans failles.

« Je t’aime… » Lui murmurais-je au creux de l’oreille avant de déposer un ultime baiser dans son cou si tendre et de m’écarter d’elle pour m’adosser contre le mur du bassin des thermes dans lesquels nous étions retournés depuis tout ce temps.

Un soupir de fatigue mêlé d’un bien-être indescriptible s’échappa doucement de mes lèvres, disparaissant entre ces murs qui nous offraient une vue imprenable sur un paysage enneigé au décor typique de l’ancien temps. Le bruit de l’eau parcourait ces lieux où régnait une sérénité et une quiétude incroyable dans lesquels toutes nos tensions s’apaisaient par le chant de l’eau qui glissait sur les galets de pierre, ondulant autour d’orchidées et autres plantes de mon pays.
Appuyée contre moi dans une étreinte, son beau visage reposant contre mon épaule, les paupières de ma Cassiopea s’étaient refermés pour profiter elle aussi de ce merveilleux moment que nous passions et avions passé dans les bras l’un de l’autre en laissant notre amour s’exprimer une nouvelle fois dans un corps à corps magique et délicieux.

Ma main glissait sur sa peau entièrement dénudée dans une tendre caresse tandis que mon regard se perdait sur ce paysage grandiose et parsemé de neige, comme lors de notre première fois. Première fois que nous avions d’ailleurs faites ici, dans ces mêmes thermes après une journée que nous avions passé plus d’un an auparavant dans la forêt qui entourait Rayen. Après une idée subite de Cassiopea qui avait grande envie de se détendre dans une eau bien chaude après une bataille de boules de neige pour le moins mouvementée nous avions décidé de nous rendre ici. Une vielle femme en tenue traditionnelle nous accueillit alors en nous proposant un forfait de couple que Cassiopea avait aussitôt accepté sans que nous en connaissions pour autant les modalités. Et après avoir été séparé pour rejoindre nos thermes que je pensais être respectifs, nous nous étions en réalité retrouvé dans le même. Et si la surprise avait été un peu gênante au début, ce fut pourtant l’un des plus beaux moments que j’avais pu vivre de toute ma vie. Et aujourd’hui, alors que nous fêtions nos deux ans, nous avions décidé de revenir dans ce lieu que nous avions tant apprécié, nos deux êtres s’abandonnant dès lors à cet amour indéfectible qui nous unissait.

Après de longues minutes passées ici à nous détendre, je déposais un baiser sur le front de ma belle italienne et lui proposais :

« Dis-moi, et si nous faisions un petit tour sur la plage ? Avec ce temps elle doit être magnifique. » Lui proposais-je.

Sortant alors de l’eau, nous enroulâmes nos corps nus dans les serviettes fournies par le service et, après un dernier baiser passionné, nous retournâmes dans les vestiaires pour nous rhabiller chaudement afin de nous apprêter à ressortir dehors.
Enfilant mon boxer noir et mon jean de la même couleur, bien entendu, j’enfilais un pull au col légèrement en V sur lequel des écritures gothiques étaient inscrites de la couleur grise. Puis enfilant mes chaussettes et ma paire de rangers, je mis ma veste et séchais rapidement mes cheveux pour éviter d’attraper une crève « de la mort qui tue ». Sortant dans le couloir décoré dans une ambiance zen, j’enroulais mon écharpe noire autour du cou en attendant que Cassiopea ne me rejoigne quelques minutes plus tard, fin prête. Echangeant avec elle un sourire plein d’amour et de complicité, je glissais ma main dans la sienne et entremêlais nos doigts avant que nous nous dirigions vers l’accueil pour payer.

« Vous avez passé un agréable moment ? » Nous demanda poliment la vieille femme.

« C’était parfait, je vous remercie. » Lui répondis-je en payant, contenant un sourire dont seuls Cassiopea et moi connaissions la signification.

Puis nous saluâmes la vieille femme et ressortîmes au-dehors, la neige continuant sa chute comme c’était presque sans cesse le cas depuis plus de deux semaines à présent.
Enfilant mes gants pour éviter de me congeler à moitié, je passais ensuite mon bras autour de la taille de Cassi et nous marchâmes en toute sérénité vers ce lieu que nous apprécions tant.
Arrivant une quinzaine de minutes plus tard sur la plage, nous marchâmes tranquillement, mes cheveux noirs légèrement emporté par le vent qui soufflait en faisant tournoyer les flocons de neige avec lui.

« Ça va, tu n’as pas trop fois, mon cœur ? » Lui demandais-je, posant mon regard d’azur dans l’or imprenable du sien.

Puis nous arrêtant sur la plage presque déserte en ce jour alors que quelques couples seulement venaient s’y promener ainsi que deux joggeurs courageux, je me glissais derrière elle et passais mes bras autour d’elle, croisant mes mains devant elle. Lui tenant chaud en même temps que je l’enlaçais, j’admirais d’un regard rêveur et paisible, dénué de toute pensée négative la mer qui se déchaînait avec violence, s’écrasant sur les rochers en laissant son écume glisser à leur surface.
Le ciel était d’un blanc pur tandis que la neige continuait de s’abattre autour de nous avec douceur, faisant de cette journée un modèle-même de perfection.

Les lèvres près de son oreille, je lui dis alors avec douceur et intimité :

« Je suis tellement heureux que tout se soit enfin apaisé entre nous. Depuis des mois à présent je passe des moments merveilleux avec toi, et même bien plus que je n’aurais jamais pu l’espérer. Je pense que tout cela nous a fait du bien au fond, qu’en penses-tu ? » Lui dis-je en fermant lentement les yeux, profitant de cette nouvelle journée de pur bonheur tandis que le parfum de Cassiopea emplissait mes poumons de son odeur enivrante.

J’étais totalement dingue de cette jeune femme, et cela ne changerait jamais, depuis deux ans déjà, et jusqu’à la fin…
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MessageSujet: Re: « C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien ; c'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. » [Cassi]   « C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien ; c'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. » [Cassi] Icon_minitimeDim 20 Jan - 18:14

Le temps passait si vite à ces côtés que je n’avais pas pris conscience ce matin en me levant que cela faisait déjà deux ans que nous nous étions rencontrés et autant de temps que nous nous aimions. C’était plus qu’incroyable à mes yeux bien que j’aime cet homme comme une folle, je n’arrivais à croire que nous avions surmontés toutes les épreuves qui nous étaient arrivées en pleines. Avec une force indéterminable et une foi en nous incassable, il faut croire que nous avions réussi, non sans mal, à ne plus voir la douleur dans les épreuves mais à remarquer constamment l’amour dans nos cœurs.

Et pour fêter ces deux ans d’amour infaillible, nous nous étions rendus aux thermes. Ah les thermes… Ils étaient remplis de souvenirs à mes yeux et encore aujourd’hui nous les avions remplis de nouveaux souvenirs plus doux et fantastiques les uns que les autres.
Mon corps serré contre le sien, nous nous embrassions avec amour et passion quand Rin recula son visage, me lançant un sourire amoureux et sublime, il me dit dans un murmure :

« Je t’aime… »

Il vint ensuite déposer ses fines lèvres chaudes dans mon cou tandis que je fermais les yeux profitant de ce contact apaisant avant de lui répondre d’une voix mielleuse et surtout heureuse :

« Moi aussi mon ange à moi. »

Il s’écarta de moi pour aller s’adosser au rebord des thermes alors que je me laissais plonge sous l’eau bouillante. Le calme qui nous entourait me faisait tellement de bien après toutes ces épreuves qui n’avaient pas arrêtées, ne nous épargnant jamais. Ressortant la tête de l’eau, je vins me coller contre mon amant de toujours, posant ma tête sur son épaule et fermant mes yeux dorés tandis que j’entendais son cœur battre en chantant dans sa poitrine à la peau finement blanche. J’aimais tellement profiter de ces instants de calme à ces côtés, c’était bien plus reposant que n’importe quelle sieste.
Nous avions passés l’après-midi dans les bras l’un de l’autre, répétant un peu la scène de cette première fois où sur un coup de tête je nous avais fait retrouver dans le même bain sans le vouloir. J’avais bien ri au début en voyant l’air gêné de Rin, dont je me rappellerai toute ma vie, avant que nous nous étreignions pendant de longues et magnifiques heures.
Les doigts de Rin descendaient et remontaient le long de mon dos auquel mes longs cheveux s’étaient collés sous l’effet de l’eau. Je profitais de ce moment de répit pour ne pas bouger de là, bien trop à l’aise dans les bras de l’homme de ma vie.

Après une bonne de minute d’inactivité passées à être accrochée au cou de mon homme, je sentis ces lèvres se poser sur mon front avant qu’il ne me demande de sa voix douce :

« Dis-moi, et si nous faisions un petit tour sur la plage ? Avec ce temps elle doit être magnifique. »

Me redressant lentement, je m’étirais en lui répondant, un grand sourire aux lèvres :

« Oui pourquoi pas ?! Ça fait longtemps que je ne suis pas allée me promener sur la plage avec toi ! »

Nous prîmes donc le chemin de la sortie, sortant de l’eau, Rin s’amusa à m’enrouler dans une serviette bien trop grande pour moi tandis qu’après un long baiser passionné, nous rentrâmes chacun dans nos cabines respectives pour nous parez de nos habits chauds.
Je commençais par sécher les longs cheveux aux reflets roux avant de d’enfiler mes sous-vêtements ainsi que débardeur blanc. Je mis mon jean noir taille haute avant de mettre par-dessus mon débardeur un pull long à maille épaisse blanc ainsi qu’une écharpe en laine noire et blanche. Je mis mes bottes plates noires en cuir avant de prendre mon bonnet noir que je mis sur ma tête historie de ne pas trop souffrir du froid qui régnait dehors. Je rejoignis Rin qui était m’attendait devant ma cabine avant de me laisser prendre la main pour que nous rejoignîmes la dame à l’entrée, vêtue d’un costume traditionnel japonais. J’adorais ces vêtements et tous les tissus qui étaient utilisés ici, toute leur culture était tellement riche… J’étais toujours ébahi devant leur culture et leurs rites même si j’habitais ici depuis presque deux ans. Rin régla le prix du forfait quand la vieille dame nous demanda :

« Vous avez passé un agréable moment ? »

« C’était parfait, je vous remercie. » lui répondit Rin qui me lança un sourire entendu auquel je répondis, retenant un rire révélateur.

Agréable n’était même pas un mot assez fort pour désigner les heures pour le moins… Torride que nous venions de passer.
Nous sortîmes, affrontant le froid glacial et la neige qui recouvrait Matsuyama d’un épais manteau de neige. Marchant lentement dans celle-ci, nos doigts se quittèrent pour que Rin vienne passer son bras autour de ma taille tandis que j’en fis autant, passant mes doigts dans la petite accroche de ceinture pour caler mes doigts.
La neige encore bien poudreuse flottait autour de nous donnant une impression féerique à ce paysage déjà si beau sous son manteau blanc. Nous avançâmes tranquillement tandis que mes yeux ne lâchaient pas un quittant ce spectacle grandiose. Je me sentais si bien à ces côtés et dans ces lieux que je n’aurai échangé ma place pour rien au monde.
Nous arrivâmes sur la plage où nous nous avançâmes prudemment tandis que la neige recouvrait le sable, l’écume balayant de longues traînées de neige fraîches. Je sentis Rin se coller contre mon dos tandis qu’il passa ses bras autour de moi, me demandant gentiment :

« Ça va, tu n’as pas trop fois, mon cœur ? »

Je me mis à sourire en tournant légèrement la tête vers lui, avant de lui répondre en rigolant légèrement :

« Ah non, collée à toi je ne risque pas d’avoir froid. »

Nous observions tranquillement le paysage hivernal qui s’étendait à perte de vue sous nos yeux. Je posais mes mains sur les siennes, écoutant le bruit des vagues sur cette plage glacée crier leurs chants de sirènes bien qu’aucun courageux n’ose s’y jeter.

« Je suis tellement heureux que tout se soit enfin apaisé entre nous. Depuis des mois à présent je passe des moments merveilleux avec toi, et même bien plus que je n’aurais jamais pu l’espérer. Je pense que tout cela nous a fait du bien au fond, qu’en penses-tu ? » me demanda Rin dans un tendre murmure.

Me retournant pour me mettre face à lui, je levais la tête, plongeant mes yeux dans ces océans d’un bleu envoûtant avant que je ne lui réponde :

« Effectivement, on en a bavé tous les deux, mais aujourd’hui on est heureux et c’est ce qui compte. C’était dur mais tout ce chemin en valait la peine, car quand je vois tes yeux briller d’amour comme ça, je me dis que même tout l’or du monde ne vaut rien à côté de cela ! »

J’étais tellement heureuse et épanouie à ce côtés depuis que nous remontions la pente que je ne laisserai, ou du moins je ferai tout pour que plus jamais rien ne puisse ébranler notre amour si parfait.
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MessageSujet: Re: « C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien ; c'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. » [Cassi]   « C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien ; c'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. » [Cassi] Icon_minitimeVen 1 Mar - 2:21

Sortant des thermes dans lesquels nous avions passés des heures aussi fantastiques qu’inoubliables, ce fut l’esprit léger et bienheureux que nous partîmes main dans la main, bien décidé de continuer à fêter notre anniversaire comme il se doit. Et pour cela, une idée m’avait traversée l’esprit : la plage. Cela faisait un bon moment à présent que nous n’y avions pas remis les pieds ensemble, et pour être honnête ça me manquait sincèrement, ne serait-ce que parce que ce lieu fut notre premier lieu de véritable rendez-vous. Du moins à l’extérieur de notre chambre où nous nous étions rencontrés véritablement et nous étions embrassés pour la première fois, mais sincèrement la perspective de passer toute une journée enfermée dans notre piaule ne me tentait pas des masses.

Bien d’avis de sortir nous balader encore, flottant sur notre petit nuage d’une quiétude enfin bien méritée, je passais mon bras autour de la taille de ma belle italienne avant qu’elle n’en fasse de même, agrippant ses doigts frais à l’un des passants de ceinture de mon jean noir. L’un contre l’autre, nous marchions paisiblement dans les rues enneigées de la ville, les flocons continuant de tomber à notre passage pour saupoudrer ce décor en le rendant plus beau encore qu’il ne l’était déjà. Tout était calme autour de nous, aucune voiture ne circulant par ce temps, ou presque. Une chose était certaine en tout cas : tout était parfait. Les quelques passants qui s’étaient décidés à affronter le froid resplendissaient d’une gaieté et d’une bonne humeur communicative, s’envoyant une flopée de boules de neiges en éclatant vivement de rire.

Souriant à ce spectacle, je posais un instant mon regard sur ma douce avant de déposer un baiser sur son front tout en continuant de marcher jusqu’à notre destination, à laquelle nous arrivâmes une quinzaine de minutes plus tard, tout au plus.
Déjà, le bruit des vagues qui l’éclataient contre les rochers nous parvenaient. Puis peu à peu nos pas s’enfoncèrent dans l’épaisse couche de neige qui recouvrait le sable d’ordinaire fin et ocre qui bordait cette mer aujourd’hui déchaînée. Nous arrêtant de marcher à quelques mètres au bord de l’eau, je me glissais derrière celle que j’aimais, l’entourant de mes bras aimants et protecteurs tandis que je fermais doucement les yeux, profiter avec plaisir du bruit apaisant des vagues qui s’étalaient sur la berge, à quelques centimètres de nos pieds.

« Ça va, tu n’as pas trop fois, mon cœur ? » Lui demandais-je avec douceur, mes lèvres près de son oreille.

Son doux et léger rire cristallin me parvint lorsqu’elle tourna la tête vers moi pour me répondre avec malice :

« Ah non, collée à toi je ne risque pas d’avoir froid. »

Mon rire se joignit alors au sien à cette réflexion. Posant mon menton sur son épaule tout en continuant de l’enlacer, nous continuâmes d’admirer ce magnifique décor qui semblait nous offrir par sa beauté un avant goût de ce qu’était le paradis et que je ne pourrais vivre qu’avec une et une seule personne : ma Cassiopea. M’égarant un instant dans mes pensées, je ne pouvais m’empêcher de me dire que pourtant tout n’avait pas toujours été rose entre nous, et ce jusqu’à il y a peu de temps encore. Certes tous les couples vivent des passages de crise, j’en avais conscience, mais pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir fier en me disant que malgré tout ce que nous avions traversé, toutes ces épreuves nous avaient montrées une chose : que malgré tout notre amour en ressortirait plus fort que jamais. Alors cela pourrit sembler mièvre et cul-cul la praline de penser cela, mais c’était pourtant une certitude que je possédais à l’intérieure de moi, tout comme celle qui ne me faisait jamais oublier que Cassiopea était véritablement la femme de ma vie.

Alors bien sûr on pourrait se demander qu’est-ce qui nous laisserait vraiment penser une telle chose, mais à cela je n’avais qu’une seule réponse à donner : le cœur. J’avais beau ne pas être devin ni être doté d’un quelconque pouvoir de voyance, il y avait un je ne sais quoi en moi qui me répétait sans cesse que ce serait à jamais elle et pas une autre. Je n’avais aucun argument sous ma manche pour pouvoir le défendre, mais tout ce que je pouvais dire c’était qu’intérieurement je le savais. J’en étais aussi certain que deux et deux faisaient quatre.

Alors, sortant de mes pensées, je lui dis :

« Je suis tellement heureux que tout se soit enfin apaisé entre nous. Depuis des mois à présent je passe des moments merveilleux avec toi, et même bien plus que je n’aurais jamais pu l’espérer. Je pense que tout cela nous a fait du bien au fond, qu’en penses-tu ? »

Desserrant légèrement mon étreinte que je maintenais toutefois pour qu’elle se retourne et me fasse face, Cassiopea plongea ses superbes yeux d’or dans les miens, et d’une voix naturellement envoutante elle me répondit dans un bonheur sincère et véritable qui m’allait droit au cœur :

« Effectivement, on en a bavé tous les deux, mais aujourd’hui on est heureux et c’est ce qui compte. C’était dur mais tout ce chemin en valait la peine, car quand je vois tes yeux briller d’amour comme ça, je me dis que même tout l’or du monde ne vaut rien à côté de cela ! »

Mon sourire s’agrandit un peu plus à ses propos, tandis que j’acquiesçai d’un hochement de tête. Oui, il était vrai que nous en avions véritablement vu de toutes les couleurs, et cela en peu de temps là où d’autres couples auraient déjà passé une éternité ensemble. Et pourtant, malgré notre âge, nous étions toujours parvenus à nous en sortir, ce qui, une fois de plus, ne pouvait que me prouver que nous étions faits pour être ensemble.

« Oui c’était dur, mais on s’en est sorti, et sincèrement je ne vois pas ce que l’on pourrait vivre de pire après tout cela. Pourtant je t’aime depuis le premier jour, et chaque seconde qui passe bien plus encore que la dernière. Alors je sais que cela ne fait que deux ans, bien que ça soit déjà pas mal, on ne va pas se mentir ! Je sais que nous sommes jeunes, que nous avons toute la vie devant nous, mais je voudrais te demander une chose : est-ce que tu accepterais de devenir ma fiancée ? Peut-être que cela fait tôt, c’est vrai, mais nous avons tout le temps devant nous, mais… je sais que je veux passer le reste de mes jours avec toi. Qu’importe à quel âge cela pourrait se concrétiser si tu le désires, j’aimerais simplement savoir si tu veux bien devenir un peu plus que ma petite-amie. » Lui demandais-je, le cœur battant la chamade.

Ça n’était pas là une demande en mariage, mais déjà un premier grand pas que nous pourrions tous deux faire, si seulement elle le désirait.

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MessageSujet: Re: « C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien ; c'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. » [Cassi]   « C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien ; c'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. » [Cassi] Icon_minitimeDim 10 Mar - 18:05

Nous avancions main dans la main, marchant sur cette neige blanche presque immaculée qui recouvrait le sol d’un fin manteau précieux. J’étais au côté de l’homme que je considérais être celui de ma vie, et qui avait compté pour moi depuis mon arrivée. Notre rencontre un peu hasardeuse, notre baiser dès le premier soir de mon arrivée, toutes ces révélations qu’il m’avait faites, toutes ces choses qui faisaient que nous n’étions pas de simples amoureux. Certes nous étions jeunes et avions toute la vie devant nous, mais je sentais au plus profond de mon cœur que rien ne serait jamais pareil sans Rin.
J’avais énormément souffert en retournant en Italie, la distance qui me séparait de lui m’avait déchirée, avait presque fait de moi une femme que je n’étais pas. Mais depuis que j’étais revenue, j’avais retrouvé ma joie de vivre et surtout la raison qui était à l’origine de toutes ces batailles qu’avaient menées mon cœur pour survivre si loin et si seule sans cette âme profondément bonne et douce. Je l’aimais ! Oh oui, je l’aimais de tout mon cœur, il était mon âme sœur, mon double, une partie de moi-même… Bref mon cœur était à lui et inversement proportionnel.

Alors que j’avais passé mes doigts dans l’un des passants du jean de mon Rin d’amour, il me prit par la taille, continuant d’avancer, un sourire perché sur mes lèvres comme sur les siennes. Quelques rares personnes étaient dehors, s’affrontant en rigolant dans une bataille de boules de neige visiblement acharnée au vue de l’état de certains.
Rigolant légèrement, je sentis les lèvres de Rin se poser sur mon front, me faisant relever le regard vers lui, déposant un léger baiser sur sa joue alors que je lui offrais un grand et tendre sourire. Nous arrivâmes quelques instants plus tard face à la mer, le bruit de l’eau m’apaisant grandement même si celle-ci semblait bien agitée en cette journée blanche. Les courants emportaient quelques parcelles de neige qui fondaient automatiquement à leur contact.
Avançant tranquillement, nos pieds s’enfonçant dans le sable recouvert de neige, nous arrêtâmes à quelques mètres à peine de la mer, mon amoureux venant se coller derrière moi, ses bras passant autour de ma taille alors que je posais mes mains sur les siennes. Posant l’arrière de la ma tête sur son torse, je fixais tranquillement la mer qui s’agitait dans une danse lente et voluptueuse face à nos êtres blottis l’un contre l’autre.

« Ça va, tu n’as pas trop froid, mon cœur ? » me demanda avec douceur mon amant.

Rigolant légèrement à cela, je lui répondis aussitôt d’un air enjoué :

« Ah non, collée à toi je ne risque pas d’avoir froid. » lui répliquais-je en souriant.

Se mettant lui aussi à rire, il posa son menton sur mon épaule, nos rires s’effaçant lentement face à cet horizon blanc comme la craie.
Me perdant dans mes pensées, je revoyais toutes ces images, tous les instants que nous avions passés l’un auprès de l’autre, qu’ils soient bons ou mauvais, nous avions toujours réussi à tout affronter pour en ressortir encore plus fort et encore plus amoureux. Je n’avais jamais éprouvé un si grand amour pour qui que ce soit. Or pour Rin, tout était différent, j’étais prête à tout et maintenant que j’avais été contrainte de m’éloigner de lui pendant des mois, je m’étais largement rendue compte qu’il était indispensable à ma vie. Il était le seul à réussir à me faire sourire et même rire, avec lui je voyais que la Terre tournait rond, sans lui j’avais l’impression d’avoir atterri en plein chaos. Il était l’homme de ma vie, je n’avais pas peur de le dire.
Aussi fou que cela puisse paraitre, je n’avais certes que 16 ans, mais depuis ma naissance je n’avais connu que la solitude et l’amour en demi-teinte d’un père qui ne m’accordait d’importance qu’en cas de besoin. Contrairement à lui, Rin m’avait toujours aimé et chérit peu importe ce qu’il en découlait ensuite pour lui. Bref… J’étais certaine qu’il était l’homme parfait et que personne mieux que lui n’arriverait à me rendre heureuse. Peut-être me trompais-je, peut-être pas, je verrais bien ce que la vie nous réserverait plus tard, mais une chose était sûre : Je ne l’abandonnerais pas, jamais plus.

« Je suis tellement heureux que tout se soit enfin apaisé entre nous. Depuis des mois à présent je passe des moments merveilleux avec toi, et même bien plus que je n’aurais jamais pu l’espérer. Je pense que tout cela nous a fait du bien au fond, qu’en penses-tu ? »

Souriant alors que je sortais tout juste de mes pensées, je me retournais face à lui, lui répondant d’une voix douce et chantante dû à mon accent qui décidément ne me quitterait jamais :

« Effectivement, on en a bavé tous les deux, mais aujourd’hui on est heureux et c’est ce qui compte. C’était dur mais tout ce chemin en valait la peine, car quand je vois tes yeux briller d’amour comme ça, je me dis que même tout l’or du monde ne vaut rien à côté de cela ! »

Totalement heureuse et amoureuse, je ne quittais pas ces prunelles bleues, la profondeur qu’elles incarnaient était aussi insondable et inconnue que le fond des crevasses du Pacifique. Mais j’aimais tellement ce que son regard dégageait que j’aurais pu passer des heures entières à essayer de comprendre ce qu’il s’écrivait, hormis l’amour et le bonheur flagrant qui s’y dessinait, réellement.
Son sourire s’agrandissant après mes dires, il continua alors, sa voix respirant clairement l’amour.

« Oui c’était dur, mais on s’en est sorti, et sincèrement je ne vois pas ce que l’on pourrait vivre de pire après tout cela. Pourtant je t’aime depuis le premier jour, et chaque seconde qui passe bien plus encore que la dernière. Alors je sais que cela ne fait que deux ans, bien que ça soit déjà pas mal, on ne va pas se mentir ! Je sais que nous sommes jeunes, que nous avons toute la vie devant nous, mais je voudrais te demander une chose : est-ce que tu accepterais de devenir ma fiancée ? Peut-être que cela fait tôt, c’est vrai, mais nous avons tout le temps devant nous, mais… je sais que je veux passer le reste de mes jours avec toi. Qu’importe à quel âge cela pourrait se concrétiser si tu le désires, j’aimerais simplement savoir si tu veux bien devenir un peu plus que ma petite-amie. »

Mon cœur se mit à exploser de joie dans ma poitrine. Je m’attendais à tout sauf à cela de sa part. J’étais tellement heureuse, véritablement heureuse. Mon sourire s’illumina aussitôt, mes yeux brillant comme jamais auparavant. Je me retenais de pleurer de joie et lui sauta au cou.
Le serrant de toutes mes forces, je ne pus tout de même pas m’empêcher de verser quelques larmes. Replongeant mon regard dans le sien, je lui répliquais alors, la voix tremblante d’émotion :

« Comment veux-tu que je dise non alors que c’est la plus belle proposition du monde ?! En plus, si c’est l’homme de ma vie qui me demande ça, je n’aie absolument aucune raison de dire non !
Alors oui, c’est oui ! Je veux devenir ta fiancée !!!! »


L’embrassant avec passion, je m’écartais ensuite de lui, me mettant à danser comme une hystérique au milieu de la plage vide. Je rigolais, je dansais, je chantais telle une folle à lier, mais j’étais tellement heureuse. Puis je me retournais vers lui en rigolant, lui lançant dans un clin d’œil complice :

« Cassiopea Nakamura, ça en jette grave je trouve ! »

Rigolant encore et toujours, je retournais me blottir dans ses bras, mon corps vibrant de bonheur alors qu’on aurait dit que j’avais mis les doigts dans la prise tellement j’étais extravagante.
Mais je m’en fichais, et après tout, c’était aussi pour ça que Rin m’aimait.
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