Le pensionnat Rayen. Ça y est, j'y étais enfin. Après avoir pris l'avion pendant je ne sais pas combien de temps, en dormant à moitié. Après j'ai pris le train, et marcher pour avant arriver jusqu'à ma destination finale, avec l'aide de passants bien sûr, sinon je serais perdue il y a bien longtemps.
Me voilà devant la grille. Bon, ça à l'air pas mal. Je dois avouer que c'est même plutôt joli. Mais bon, ça c'est le devant, c'est pour attirer les gens. On verra de l'autre côté.
Je passa la grille, puis me dirigea vers ce qui semblait être l'entrée principale. Je respira un bon coup et entra. La première chose que je fis c'est de détailler l'endroit. C'était un grand hall, très joli aussi. C'était le matin et il était tôt, il n'y avait pas grand monde. Tant mieux, j'aime pas la foule. Bon, je savais que ma chambre était la numéro 38, au deuxième étage. Ici, les chambres étaient mixtes et quadruples. Bon, j'espérais que les colocataires soient sympa. Si je devais vivre avec des personnes que j'apprécie pas, ça va être un peu problématique. Mais bon, je m'y habituerait vite je pense.
Le plan. Il devait bien il y avoir un plan du pensionnat quelque part non ? Je chercha des yeux. Non. Rien en vue. Soit il y en avait pas, soit il était bien caché. Dans les deux cas, c'est un problème pour moi.
Une ou deux personnes passèrent, mais m'ignorèrent complètement. Pas la peine de leur demander de l'aide.

Et bah. Ça commençait bien. Je m'asseyait sur un banc, ma valise à côté de moi. Réfléchir. Où avaient-ils bien pu mettre ce satané plan pour qu'il soit accessible par tous ? J'ai jamais eu un bon sens de l'orientation. Et là j'en aurais bien besoin. Pitié, si seulement une gentille personne passait par là pour m'aider...

Par cet belle journée ensoleillé comme notre demoiselle les adore (même si les jours de pluie restent ces préféré), elle allait sortir profitait des patio des jardin pour envoyer des messages à Naoki sans que personne ne la dérange (enfin presque) où ne la regarde de travers à cause de ses yeux (enfin c'est pas sur ça non plus vu les gens curieux du pensionnat qui la regarde toujours de travers à cause de cela). Depuis qu'elle était arrivé au pensionnat, c'est-à-dire il y a une semaine, elle s'était très peu d'ami(e)s à part Aika Tsumetai qu'elle considérait un peu comme un grand-frère protecteur qui avait une douleur dans le cœur qui ne disparaître pas de sitôt malgré les années comme notre petite demoiselle.

Revenons au présent, notre demoiselle était dans le hall et se dirigeait vers le dehors, elle avait ses écouteur dans les oreilles le sourire au lèvres et ne se souciait pas de ce qu'il y avait autour d'elle quand elle remarqua une jeune fille blonde toute seule dans un coin...une nouvelle surement qui devait être perdue comme l'était notre demoiselle à son arrivée donc Katie décida de remettre sa journée « message à Naoki » pour plus tard. Elle enleva ses écouteur et se dirigea vers la jeune fille puis se pencha vers elle en disant d'une voix claire et gentille :

-Tu as besoin d'aide ?

La jeune fille avait l'air dans ses pensée il fallait juste attendre qu'elle en sorte, heureusement que Katie est patiente sinon elle aurait laissé  tombé la demoiselle. Et katie espère aussi qu'elle ne s'enfuira pas à la vue de ses yeux rouge...

Franchement, dés le premier jour, et même la première heure de mon arrivée à Rayen, j'était perdue. Quand je suis pas douée, je l'suis jusqu'au bout moi. Je l'ai toujours été. Mais là si quelqu'un passait, il le saurait, et ça m'arrangerait pas. Passer pour une idiote devant tout le monde..ohlala la galère.

J'étais perdue dans mes pensées, quand j'entendis une voix venant d'au dessus. Je releva la tête très rapidement, manquant au passage de me cogner dans la personne. Je la regarda. Elle avait de courts cheveux noirs lui arrivant aux épaules, ainsi qu'une frange. Elle portait des lunettes, et avait des yeux rouges. C'est curieux, mais ça peut être du à des lentilles. Je ne crois pas que ce soit possible à la naissance, mais bon, tout est possible avec la génétique. En tout cas, ça ne me fait ni chaud ni froid, même si ça doit être dur de supporter le regard des autres. Moi, je la trouve normale, en apparence. Après, je ne la connais pas encore. Toujours est-il qu'elle m'a proposer son aide, alors je l'apprécie déjà.
Je me releva tout en remettant mes cheveux en place et m'époussetant. Je ne sais pas si ça fait longtemps qu'elle est ici, mais elle doit savoir quelques trucs quand même.

- Bonjour. C'est gentil d'être venue me voir, je devais avoir l'air bête.

Je lui souris. Si elle est venue me voir, c'est que je devais être pitoyable. Faut que j'essaye de m'en sortir dignement, sans m'enfoncer d'avantage dans la honte.

- En fait, je suis perdue, je n'arrive pas à trouver un plan, ou quelque chose pour m'indiquer la route.

Elle devait connaître le pensionnat, donc elle pourrait m'aider. Mais à vrai dire, je ne sais même pas où je veux aller, alors si elle me pose la question, j'aurai l'air bête, encore une fois. Je lui souris une nouvelle fois. Heureusement qu'elle est arrivée quand même, je ne m'en serait jamais sortie.

Gentiment, elle me dit qu'elle allait me guider à l'administration pour finaliser mon inscription, et qu'après elle me ferai visiter le pensionnat.
Parfait, c'est exactement ce qu'il me fallait. Je la remercia et la suivit jusqu'au bureau. Elle se retourna et se présenta, Katie Sasaki. J'aime bien ce prénom.
Je lui souris et me présenta à mon tour :

- Elizabeth Carter, enchantée ! Je te remercie encore une fois de m'aider, c'est très gentil de ta part.

Je lui souris, tout en faisant bien attention à me souvenir du chemin, pour la prochaine fois, qui n'était pourtant pas bien compliqué. Je ne comprend vraiment pas pourquoi je n'y suis pas arrivée. Peut-être que c'est du au stress de mon arrivée. Je ne sais pas.
Quand nous arrivons devant le bureau d'administration, je pus voir un écriteau avec écrit "fermé". Ça tombait mal, j'espère qu'il n'y en a pas pour longtemps, j'avoue que la patience n'est une de mes meilleures qualités.
Katie se retourna et me dit qu'on va devoir attendre que ça ouvre, tout en s'adossant contre le mur.

Je hocha la tête. Tant pis, peut-être que ça pourra me permettre de mieux la connaître. Je remarqua trois sièges, et m'assis sur le plus proche de l'entrée. Je soupira, et réfléchit à ce que je pourrais lui demander, sans paraître indiscrète. J'exclus ma question sur la couleur de ses yeux. Je trouve cela mal placé et extrêmement indiscret de demander ça. Je viens de la rencontrer, autant éviter de passer pour horrible curieuse dés le début.
Peut-être que je pourrais demander d'autres choses, en rapport avec le pensionnat.

- Je ne voudrais pas me montrer indiscrète, mais depuis combien de temps est-tu ici ? C'est bien ?

Je lui souris, pour paraître plus aimable. J'avais pleins de questions en tête à lui poser. Mais mieux vaux me restreindre que de lui faire peur. En Angleterre, on le surnommait la machine à questions. J'en suis plutôt fière, comme d'habitude, mais pour une première rencontre, c'est pas idéal. Et puis, je ne suis plus en Angleterre. Je suis à Rayen maintenant, loin de mon ancienne vie.