Killian est un jeune garçon timide et plutôt effacé. La cause de tout cela est qu'il ne fait pas confiance aux autres, ni à lui même. Il est facilement intimidable, et se montrera presque soumis face aux autres, obéissant facilement aux gens qui l'impressionne. Cela en fait quelqu'un de docile, qui se rebelle rarement. Parfois, il semblera tenter de résister, mais le fera avec la peur au ventre. On dirait presque un cliché, il est le genre de personne à énerver facilement, donnant envie de le secouer pour qu'il se bouge enfin et arrête de se laisser faire. Très peureux, il est facile à surprendre et à effrayer, d'autant plus qu'il est très crédules quant aux histoires qu'on raconte pour l'effrayer. Il n'est par contre pas du tout superstitieux.

C'est le genre de personne qui pourra vous expliquer sans sourciller les classiques trucs : « le monde est cruel, l'homme est un loup pour l'homme, la terre est une immense jungle, les plus forts attaquent les plus faibles ». Et il se considère comme faisant partie des plus faibles, et que « c'est comme ça et puis c'est tout ». Une autre de ses phrases classiques sont Il fait foi d'un « réalisme » en vérité presque irrationnel, du type « la vie est comme ça, faut l'accepter ». Il lui arrive parfois de soupirer sur « l'absurdité totale de la vie », et le fait qu'il se pose la question classique « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » Mais ce n'est pas tout pour ses thèses bizarres. En effet, le jeune garçon estime que les scientifiques n'ayant jamais vu d'atomes, ils n'ont aucune preuve de leur existence. Il fait foi d'un scepticisme radical, presque irrationnel, mais qui sert surtout à alimenter ses thèses pessimistes. Et bien qu'il ne soit pas spécialement intelligent, il pense l'être à cause de cela.

Mais il n'est pas dépressif pour autant, à la grande surprise des gens qui n'ont entendu en premier que ses thèses. Quand il ne pense pas à ses thèses, et une fois qu'il vous connais un peu, vous pouvez atteindre son véritable caractère : Un jeune homme poli et serviable, qui aime bien que les gens autour de lui se sente bien. Connaissant parfaitement l'étiquette dût à l'éducation fournie par sa mère, Killian sera également quelqu'un qui vous aidera volontiers en cas de problème, quel qu'il soit. Par contre, si on fait remarquer toutes les contradictions entre ce qu'il dit et ce qu'il fait, il aura tendance à tenter de dévier la conversation, se mettant presque à bouder ! En effet, le jeune irlandais est très susceptible sur ce genre de point !

Et pour finir, le dernière trait de caractère important est le fait que Killian soit quelqu'un de plutot inactif : Il a souvent tendance à ne rien faire, et à ne pas agir quand personne n'a besoin de son action. Il n'agira pas pour se sortir d'une situation difficile, et quand il s'ennuie, il a souvent tendance à rester dans son ennui sans rien faire. Au final, on peut dire une chose important : C'est un pauvre jeune garçon paumé parce qu'il n'arrive pas à comprendre la vie, et ça le fait flipper.

Oh, dernier détail : Killian a un petit coté otaku et nerdy, mais pour une raison simple : Etant quelqu'un de renfermé, même avec sa tendance à l'inaction il était bien obligé de s'occuper juste un peu. Il n'est cependant ni un génie en informatique (il sait utiliser un ordi et jouer au jeu vidéo), ni un grand connaisseur de tout les mangas. Ce sont justes des activités qu'il a tendance à faire. En contrepartie, il n'est absolument pas sportif, ni cultivé niveau culture populaire.

Killian a 18 ans, mais on remarque très facilement qu'il semble faire beaucoup moins. En effet, le jeune irlandais est à la fois petit et chétif, ce qui ne l'aide pas à être pris au sérieux. Si on ajoute à cela le fait qu'il ne soit pas des plus viril, l'effet est parfaitement achevé. S'il cherche à se battre, la bataille se finira rapidement en game over pour l'adolescent. A part cela, Killian se remarque aussi avec ses cheveux flamboyant mi-long constamment décoiffés, comme s'il ne se coiffait presque jamais ( ce qui est au final le cas ), et son visage constellé de tâches de rousseurs, traits que l'on pourrait qualifié presque de clichés. Il a des yeux bleu, ni grand, ni petit, qui restent généralement derrière une paire de lunette aux montures fines et noires. Quand à son teint, il est plutôt pale, étant donné que le jeune sors peu, et bronze difficilement. En été, il n'est pas rare de le voir avec de sacré coup de soleils.

Niveau vêtement, il n'a pas véritablement de style défini. Il porte énormément de jean (généralement plutôt clairs) et de tenues presque ringardes, composés de gros pull vert, ou rouge foncé. Tout ses vêtements sont d'ailleurs généralement unis, sans aucunes marques dessus, aucun symboles. Le jeune homme aime bien en effet les couleurs unies, claires, et vives. Les seules tenues non-unies qu'il porte sont rayée, parce qu'il aime bien aussi les rayures

Il n'y a en fait pas tellement à dire de la vie du jeune garçon. Née d'une famille irlandaise passionnée par le japon, ses parents y déménagèrent il y a treize ans. A cinq ans, Killian arriva donc avec ses deux frères (qui sont jumeau) de cinq ans ses ainés, ayant quitté toutes ses connaissances pour arriver dans ce nouveau pays, bien qu'il y avait été préparé depuis sa toute petite enfance.

Comment fut donc son enfance en Irlande ? Pas si spéciale, en fait. Il avait quelques amis, mais pas tellement, et restait beaucoup dans son coin. Quelques maitresses d'écoles remarquèrent cela, et alertèrent les parents, tout en estimant qu'il s'ouvrirait avec le temps. Il n'y a rien d'autre à dire de sa vie en Irlande, qui fut courte et presque « ennuyante », ce qui fait qu'il en garde très peu de souvenir.

Mais arrivé au japon, Killian eut tout de même un peu de difficulté à faire la part des choses entre sa culture d'origine et celle de ce nouveau pays, bien que ses parents l'avaient préparé. Il fallait dire que le jeune garçon avait très peu écouté ce qu'on lui disait, donc eut un peu de mal au début, bien que sa maitrise du japonais arriva très rapidement. Il eut donc une certaine difficulté à s'intégrer, et subit quelques brimade dans sa jeunesse. Le problème fut que cela le conduisit à se fermer progressivement presque totalement à ses camarades. Le jeune garçon a également développé des tendances otakus voir presque parfois à s'enfermer dans sa chambres. On peut même dire que si ses parents ne le forçaient pas à aller en cours, il aurait tout fait pour sécher. En effet, il y eut tout de même donc un « choc » pour le jeune homme dût. Mais au final, il s'y est habitué, et se sent presque bien dans la culture japonaise, et se dit que cela aurait été aussi le cas en irlande, et partout dans le monde.

Mais voici la seconde composante de son enfance : ses parents estimaient qu'un bon fils avait à être poli, obéissant et serviable. Il vécu donc entre l'école ou il évitait les autres – même ceux voulant l'aider, être gentil avec lui – et chez ses parents, ou il eut une éducation assez sévère, bien qu'il ne pouvait légitimement s'y déclarer malheureux. À coté de cela, les deux grands frères de Killian, jumeaux et de cinq ans ses ainés n'eurent aucun mal à s'intégrer, et taquinaient souvent le jeune Killian, sans se rendre compte qu'ils étaient parfois un peu dur. Trouillard, petit, parfois « petite soeur », les surnom du jeune garçon par ses deux frères furent légion. Mais au final, ce n'était pas si difficile, et les deux grands frères du jeune garçon étaient toujours présent quand il en avait besoin.

Ce fut à quinze ans que le jeune garçon se mit à lire des écrits de philosophies de comptoirs sur internet parlant de la cruauté du monde et tout... Et il en devint fan. Il passa son temps à en lire, tout les jours. Cela remplaça petit à petit le « choc originel », qui fut presque oublié. Le monde était cruel, et puis c'est tout. Le jeune homme développa petit à petit ses thèses pessimistes, ce qui agaçait les rares gens qui s'attachaient à lui, qui parfois même s'énervait pour qu'il arrête et les abandonne. Remarquant cela, le jeune homme devint alors progressivement docile en apparence, tentant sans vraiment s'en rendre compte tout pour compenser cela, sans jamais renier ce qu'il disait. Un autre moment marquant de la vie du jeune homme fut quand une de ses amies s'amusa à le déguiser en fille, et de l'utiliser presque comme « poupon » pour diverses tenues et tout. Voyant que cela amusait son amie, le jeune garçon se dit que c'était une bonne idée de se laisser faire par les gens qu'on aime – parce que cela leur faisait plaisir – tout en ignorant ceux qui nous haïssaient.

Il y a un an, ses parents, vivant toujours à Tokyo, se dirent qu'être dans un internat l'aiderait peut être à s'ouvrir plus vers les autres. Il fut donc inscrit dans ce pensionnat, dût à sa réputation qui plaisait aux parents. Et voilà donc le petit irlandais, parlant l'anglais, l'irlandais et le japonais, près à vous servir !