Je suis une fille plutôt sympa, enfin je crois. En tout cas je n’hésite pas à proposer mon aide a ceux qui la souhaiteraient. Ou qui en aurait besoin.
Bon après je n’aime pas qu’on me cherche. Mais ca ne me sera d’aucune aide que j’aime ou pas parce que je ne sais tout simplement pas me défendre. C’est assez énervant quand on y pense. Une fille sans défense…Oh la la je fais pitié. Bref…

Je n’aime pas vraiment voir les gens souffrir. Je trouve trop chou des trucs bizarres. Et je suis une fille qui a pas beaucoup de…. Logique plutôt. J’aime bien faires des choses débiles parfois. Je bois un peu mais je ne fume pas. Je suis végétarienne et daltonienne. Ouah c’est vraiment super dur de trouver des trucs à dire sur soi-même…
Ah oui, la plupart du temps, j’aime beaucoup parler avec les gens. Mais quelquefois je suis dans ma bulle, rien ne peut m’en sortir. Dans ces moments la, je pense au passe. Il n’est pas rare de me voir toucher mes cicatrices quand ca arrive, et mon pendentif. Je déteste qu’on me parle de ce que j’ai fais a mes 8 ans…

Je déteste qu’on touche à mes affaires sans ma permission. Ne serais-ce que pour un stylo. Je ne supporte pas c’est tout. Que dire d’autres …. Bah j’adore lire, écouter de la musique…
Quelquefois quand tout va mal mais que je ne veux pas que tout le monde, je revêtis le masque. C’est mon visage qui se transforme pour ne laisser paraitre que ce que je veux.

Mais comme je l’ai dis au début, je suis une fille simple ! (enfin je crois) et j’aime beaucoup avoir des amis.
(Votre caractère, 250 mots au minimum. )

Je suis une de ces filles pas vraiment grande et pas vraiment petite non plus. Je suis mince mais pas maigre, ne faut pas abuser. Nan je te jure ! Ce n’est pas pour faire genre ! Donc je reprends. J’ai les cheveux longs, châtains et boucles, y en a qui dise que j’ai des reflets roux mais je pense qu’ils sont juste bigleux. Des yeux marrons ou vert, ca dépend des fois. Non je n’ai pas de mono sourcils.
Des lunettes que quand je travaille. Et souvent des barrettes dans les cheveux. Ou alors, lorsque je les enlève, je les mets sur le col de ma robe ou de mon haut.
Bah voila, j’ai dis mon style vestimentaire. Toujours de robes ou des jupes, jamais de jeans ! J’aime bien m’habiller de toutes les couleurs.
Niveau corps, on peut dire que la nature ma bien aider. Mais stop ! Je n’en dirais pas plus !
Bref je suis une fille normale. Ah oui j’allais oublier. Mon bras gauche est garni de cicatrices de couteaux … ca gâche un peu l’effet
(Votre physique, 150 mots au minimum. )

Salut ! Moi c’est Lullaby. En tout cas c’est mon prénom pour un petit moment j’espère. J’ai 18 ans maintenant et toujours toutes mes dents ! *ok je sors*…. En tout cas je n’ai plus aucune famille en vie, à part celle chez qui je suis en ce moment. Bref, mon histoire est mouvement, alors autant la commencer maintenant. Par le début bien sur, lorsque ma vraie vie a débutée.

***
Nice, 2002
Il faisait chaud, trop chaud. La piscine était ouverte et mon frère et moi nous amusions à jouer dedans tranquillement. Surtout à mettre l’eau dehors avec nos sauts. Un visage est apparu à la fenêtre de la cuisine.
« April, Chris ! Venez vite, il faut rentrer maintenant ! »
April, c’était moi, mon prénom de l’époque, 8 ans. Et voila mon frère Chris, 10 ans. Comme on était des enfants obéissants, on est sortis bien sagement dans la piscine, pour rentrer ensuite dans notre maison de vacances. Une maison de campagne type d’ailleurs. Palmier, couleurs des murs chaudes, lézards, jardin immense… Bref, le paradis.

Quand on est entres, mon père tenait ma mère par la taille, un sourire immense colle au visage. Et derrière eux, il y avait un carton enveloppés dans du papier cadeau dores. Je me suis écriée, toute contente
« Oh papa maman merci ! Je savais que cette année vous n’oublieriez pas ! »
Et oui ! Aujourd’hui c’étais mon anniversaire, j’ai 8 ans. Depuis 6 heures 3 du matin. Chui une lève-tôt moi !

En tout cas, je me suis précipitée vers mes parents pour les serrer dans mes bras. Mais ce qu’a dit ma mère m’a arrêté tout de suite.
« Oh non nous ne l’avons pas oublie. Mais ce cadeau la est pour ton frère April. »
Ca ma fait l’effet d’une douche froide ca…Heureusement mon père a rajoute
« Ton cadeau à toi est la haut. Ton frère va rester ici en attendant qu’on revienne ma…puce »
Alors on est tous les trois monte à l’étage, moi devant et mes parents derrière, un étrange sourire aux lèvres…
J’aurais du me douter de quelque chose, quand mes parents m’ont ordonnes de rentrer dans la baignoire pleine toute habillée. Mais non j’étais trop innocente a cette âge. Cette naïveté m’aura coute la vie, c’est ce que je me suis dis lorsque j’ai sentie la première lame de couteau me pénétrer le bras.
La douleur ma envahi, mes parents riaient. De grosses larmes coulaient sur mes joues, mon nez, me brouillant la vue pour aller finir leurs courses dans l’eau de la baignoire qui commençait a prendre une teinte rosée. Et à chaque fois qu’une nouvelle lame me torturait le bras, l’eau devenait plus rouge encore. Et ma mere me disait

"April, tu n'es qu'une enfant, mais une enfant qui n'a pas ete desire ! J'ai attendu ce moment longtemps, pour pouvoir te faire aussi mal que tu ma fais!"

Et soudain tout s’est arrêté. Il ne restait que la douleur. Mon frère se tenait devant la porte, les yeux arrondis d’effroi. Mon père et ma mère le regardait le visage sculpté dans un masque d’étonnement et d’amour, les couteaux sanglants a la main. J’ai alors compris que mes parents, s’ils ne m’avaient pas aime, portait mon frère dans leurs cœurs, si impitoyables soient-ils.
« Mon chéri… » Commença ma mère.
Ce fut ces derniers mots sur cette planète. De mon bras valide, j’avais réussi a attrape un des couteaux et l’avait enfonce dans la poitrine de ma mère qui se tenait le plus près de la baignoire, je m'acharnais sur elle, plongeant et replongeant la lame. Son dernier geste envers moi fut un regard empli de haine. Mon père regarda le corps, puis hurla et se jeta sur moi. Mais mon frère avait su se servir de son nouveau cadeau. Une batte de base-ball. Il avait frappe mon père à la tête. Nous sommes restes quelques minutes ainsi. Lui tenant la batte d’un air effraye et moi, a genoux dans la baignoire, les cheveux et les vêtements gorgées de sang et d’eau, le regard vide.
Je me suis repris la première. Je suis sortie de la baignoire, prit tout les pansements que je trouvais et me suis bande le bras comme j’ai pu. J'avais en tout 3 entailles sur le bras, elles saignaient mais ca guerirait. Ils avaient commences des veines du poignet, une chance que mon freres soit arrives. Ensuite, j’ai entrepris de ne pas marcher dans les flaques de sang et de ne pas écraser mon père assommé. Lorsque Chris est lui aussi sorti de sa transe, il est allé prévenir la police et nous avons attendus dehors, assis sur les marches du perron, la suite de notre vie.

Paris, 2005

Ca faisait deux ans que mon frère et moi vivions maintenant a Paris, chez des personnes d’âges murs. Ce matin, le journal annonçait « Famille Oblivian, porte-t-il malheur ? »
En effet ce matin, nos nouveaux parents étaient morts, par balle, chez eux, alors qu’ils faisaient leur jardinage tranquillement.


Lyon, 2010

Ce matin, mon frère et moi sommes allés chercher du pain a la boulangerie près de chez nous. Enfin plutôt chez nos parents adoptives. Tandis qu’on remontait la rue. Une voiture jaune est arrivée a toute vitesse. Je n’ai rien vu arriver. Rien. Je l’ai perdu si vite… Mes cris déchiraient le silence de la ville, alors que la voiture continuait sa route comme si de rien n’était. Seulement le conducteur avait laisse quelques choses derrière lui. Mon frère, Chris, mort. Chris, mon frère, le seul humain qui connaissait mon histoire. Je n’arrivais pas à imaginer que ca lui était arrive a lui… Qu’il ne serait plus jamais la pour moi. Que, maintenant, j’étais une vraie orpheline.


Lyon, 2010, deux mois après la mort de Chris.

Et voila, encore une autre famille liquidée… Mais ce n’est pas moi qui les ai tues ! Je n’ai jamais rien a voir avec leur meurtre ! Ca aussi tout le monde le savait. Mais maintenant j’étais l’enfant maudite pour tout le monde. Ou devrais-je dire « L’Orpheline maudite a encore frappe » comme l’affiche le journal ! J’ai repris le chemin d’un orphelinat, comme d’habitude.

***

Retour au lieu de départ. Ma nouvelle famille habite Nice aussi. Enfin nouvelle famille, pas vraiment, ils ont décidés de m’envoyer dans un pensionnat ! Le pensionnat Rayen pour être précise. Parait que je porte malheur et qu’ils ne veulent pas mourir…

La seule chose qu’il me reste de mes parents sont plusieurs cicatrice sur le bras gauche. Et mon frère, lui, ma laisse emporte un médaillon, avec une de ses mèches de cheveux à l’intérieur. J’ai décidée de changer de prénom a la mort de Chris. Comme pour enlever toute trace de mon passe.

Voila, c’est mon histoire, j’avais bien dis qu’elle était mouvementée.
(Votre histoire, 400 mots au minimum. )