Les premières années qui suivirent la naissance de Lune furent banales, rien d’exceptionnel. Née un jour d’hiver particulièrement froid dans un hôpital de Los Angeles d’une mère riche héritière d’une grande famille américaine et d’un père possédant sa propre entreprise depuis peu. Pendant dix ans se fut une routine que vive tous les personnes normaux, un début de vie banale parmi tant d’autres. Elle se passionna très tôt pour le dessin et d'ailleurs Luna était très douée dans ce domaine. Dix années après la naissance de Luna, ses parents et elle déménagèrent au Japon pour raison professionnel, se fut à partir de là que tout commença à changer. Finis la belle petite famille, la petite maison bien joyeuse remplis de joie et de bonne humeur.
Les relations entre son père et sa mère commençaient à se dégrader, pas comme quand les parents finissent par divorcer, elles se dégradaient plus gravement. Durant deux années, le père de Luna se contenta d’insulter sa mère. La troisième, il passe au stade supérieur en faisant du harcèlement moral à sa mère. La quatrième année, la violence apparut, son père battait sa mère et Luna qui à l’époque n’avait que quatorze assistait à cela complètement paralyser par la peur. Jusqu’au jour où son père s’en prit à Luna :

-Qu’est-ce que tu fais là toi ? Je me casse le c*l à trimer toute la journée pour que tu ne fasses rien et que tu joues dehors ? Je ne crois pas jeune fille ! Monte dans ta chambre et va faire tes devoirs !

-Mais…pa-papa j’ai déjà fais mes devoirs avec ma maman il y a une heure…et et elle m’a autorisé à sortir, répondit Luna tremblotante.

Une gifle claqua sur la joue de Luna qui s’effondra en pleurs au pied de son père.

-Silence ! Tu es bien la fille de ta mère à toujours des excuses partout ! Tu te tais et tu files dans ta chambre avant que je m’énerve.

Luna ne bougea pas apeurée tremblant au sol, des larmes coulantes sur ses joues. Son père l’attrapa par le col et la releva avant de la frapper de nouveau et de la jeter sur le sol avant une telle violence que Luna laissa échapper un cri qui alerta sa mère qui se précipita soudainement dehors avant de s’interposer entre son père et Luna.

-Laisse la tranquille ! Dégage d’ici sinon j’appelle la police !

-Sale traînée je te nourris et c’est comme ça que tu me traites !

Le père de Luna frappa sa mère qui pour une fois ne se laissa pas faire certainement grâce à l’amour qu’elle portait à son enfant. Sa mère se jeta sur son père l’occupant tant qu’elle pouvait avant de crier à sa fille :

-Luna court chez les voisins et dis leur d’appeler la police ! Vite ma chérie part, enfuis-toi tant que tu le peux.

Luna se précipita chez les voisins, un couple de jeunes retraités qu’elle aimait bien. Elle passait souvent les voir.

[…]

Malheureusement, le temps que la police arrive la mère de Luna était morte tué par son père, par son propre mari. Luna n’a jamais su comment il l’avait tué et elle ne veut d’ailleurs par le savoir. Elle venait de perdre sa mère et elle ne s'en remit qu'à l'âge de quinze ans et encore comme toute personne elle ne s'en remettra jamais vraiment Mais pourtant elle préfère avancer et garder le sourire pour que sa défunte mère soit fière d'elle quand elle la regarde de là haut. Elle fut recueillis par les voisins vers qui elle avait courus demander de l'aide jour-là. Aujourd'hui elle a dix-huit ans et elle avance sans repenser au passé, elle repense juste au moment de bonheur passer avec sa mère. Là voilà qui maintenant arrive dans ce nouveau pensionnat loin de tout ce qu'elle a connu. Pourquoi l'envoyer là? Pour qu'elle puisse revivre en communauté et retrouver une vie avec d'autres jeunes, pour recommencer à zéro et ne pas exprimer sa solitude que dans ses dessins.