Rencontre [LIBRE]

Akira , assis sur une branche d'arbre et regardant la mer , était là depuis l'arrivée de la damoiselle . Elle marchait dans la solitude et la mélancolie , du moins , c'est ce qu'en pensait le jeune homme . Tantôt elle s'arrêta, tantôt continua : on aurait dit que la jeune lady venait de découvrir l'un des sept perles du monde . Celle-ci finit par se coucher dans le fin et doré sable au bord de l'eau .

Le garçon , intrigué par cette scène si mystérieuse et ébloui par la sensibilité de ce qu'avait fait la princesse du sentiment , décida de faire plus amples connaissances . Il descendit de sa branche , atterrit sur une surface de multiples grains . Ne voulant pas trop l'effrayer , surtout par l'heure tardive avancée , Akira s'approcha doucement , en étant en harmonie avec les flots de la mer s'étendant sur le bord de la plage . Malgré ses efforts , la demoiselle blonde s'était relevé , les yeux ouverts vers sa position actuelle .

Un peu surpris par la rapidité d'exécution de celle-ci , l'adolescent s'excusa au plus profondément de lui avoir fait peur et que cela ne se referait plus . Afin de détendre l'atmosphère , ma foi , tendue mais adoucie par les vagues , il décida de vaincre sa timidité et d'engager le dialogue :

- C'est un bien beau spectacle qui se déroule devant tes yeux . Il serait mieux d'admirer chacun de ses mouvements aquatiques . Chaque soir , le rythme diffère pouvant devenir un rêve ou bien .... un cauchemar .

Cela faisait une journée qu'il était arrivée à l'intérieur des murs du pensionnat et déjà, l'impression d'étouffé l'oppressait. Il n'était pas à l'aise déjà à cause du faîtes qu'il ne connaissait pas la région, mais, surtout dût au faîte qu'il n'avait pas encore réussi à trouver celui qu'il avait suivi jusqu'ici pour pouvoir le remercier de l'aide qu'il lui avait apporté. Même s'il savait que ce dernier ne devrait pas être heureux de le voir dans le même endroit que lui. Peut être allait-il le frapper pour lui rendre la monnaie de la pièce à une moindre mesure pour son bras cassé ? Cela était effectivement envisageable, mais qu'importe, il n'était pas en mesure de l'empêcher de faire ce qu'il voulait de lui, à cause de sa faible constitution.

Il avait décidé de s'isoler un petit peu des autres nouveaux arrivants au pensionnat. Beaucoup de monde pouvait être bénéfique, mais pas en ce lieux, ils semblaient tous se connaître et cela lui était un peu insupportable. Sûrement la jalousie d'être mit à l'écart dés le début de son intégration ? Il ne pensait pas, cela serait beaucoup trop puéril de sa part que d'être jaloux de personne n'ayant aucune connaissance des véritables intentions des autres et faisant ami-ami comme si de rien n'était, il ne voulait pas être considéré comme ces derniers qui ne faisait pas de différence entre le mal et le bien et ne prêtant attention qu'aux bons côtés de la vie.

Marchant doucement en direction de la plage, il avait emprunter un chemin qui ne semblait pas être éclairé, pas que le noir lui fasse peur, mais dût à son passé, il commençait à craindre profondément tous ce qui n'était pas trop éclairé comme la ruelle où on l'avait passé à tabac. Continuant son chemin prudemment faisant attention à tous les sons qui émanaient des alentours du chemin. Ne voulant pas être surpris à son dépourvus, il devait faire attention, jusqu'au moment où il entendit les sons des vagues s'écrasant avec fracas sur le sable fin. Il ne devait être qu'à une dizaine de mètres de la plage qu'il voulait rejoindre pour pouvoir réfléchir un peu à sa décision d'être venu en cet endroit qu'il trouvait à son goût, mais auquel il n'arrivait pour l'instant pas encore à s'intégrer. La seule chose qu'il avait appris était qu'il était dans un dortoir mixte, avec une jeune fille aimant semble t-il la musique puisqu'elle ferait partit du groupes des musiciens. Tant qu'elle lui casse pas les oreilles avec ses instruments et ses compositions, il n'y aurait aucune raison qu'il lui cherche des ennuis, autrement, il aurait une techniques des plus perverses possibles pour pouvoir la faire chanter, mais il n'était pas encore rendu à ce moment. Affichant un sourire carnassier en pensant à ce qu'il pourrait faire en faisant chanter sa colocataire, il manqua de ne pas voir la racine qui n'était pas à sa place originelle, c'est à dire sous la terre. Se rattrapant de justesse à une branche en hauteur. Nichi évita de justesse de salir son costume noire de tâche de terre. Cela ferait un peu négligé s'il revenait plein de terre boueuse à son dortoir et que sa colocataire était déjà rentrée. Il n'en mènerait pas large devant elle, étant en position d'infériorité.

Tout en imaginant la scène, il parvint enfin à la plage dont il avait entendu les sons auparavant. Arrivant sur cette dernière, il enleva ses chaussures et ses chaussettes pour pouvoir sentir le sable fin entre ses pieds et pouvoir apprécier le moment présent. Alors qu'il était en pleine extase de ses sens, il aperçu quelqu'un d' allonger sur la plage en train de regarder le ciel étoilé. Il devait être dans les alentours de vingt heures et demi, il était un peu étonné de voir quelqu'un à cette heure-ci à l'extérieur du pensionnat. S'avançant alors en tenant ses chaussures dans la main droite, il avança à pas feutré en direction de la jeune personne étendue sur le sol. La raison de cela ? Hum, peut être l'envie de faire une petite frayeur à une personne qui n'était pas très prudente de se promener seule aussi tard dans un endroit aussi désert. Mais, cela était sans compter, l'intervention divine qui l'empêcha de mener à bien son plan, marchant silencieusement en direction de la jeune demoiselle, il fût interrompu par l'intervention d'un jeune homme qui avait sauté d'une branche. Heureusement pour le délinquant, il n'avait pas dût le voir et il pouvait finalement mettre son plan machiavélique en marche au final. Un jeune blond et une jeune blonde en train de regarder les vagues s'écraser sur la plage ? Typique des séries américaines de mauvais goûts, enfin c'est ce que pensa le jeune voyou. Il parvînt finalement à leur hauteur sans s'être fait découvert par les deux jeunes gens et d'un coup émit un son semblable à un « bouh ». Affichant un sourire narquois sur son visage, il attendit la réaction des deux autres pensionnaires qui étaient entrain d'admirer les écumes des vagues. Bien sûr, ce sourire était tout ce qui avait de plus faux, mais aucune chance que les deux personnes lui faisant face puissent le remarquer.

"Alors, qu'est ce que font deux personnes comme vous, à l'extérieur du pensionnat à cette heure ? "

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