Rien qu'en faisant sa connaissances, quelques secondes suffiront à vous donner l'idée principale de son caractère : cet homme est d'un froid implacable. Kiyoshi parle peu, il n'aime pas s'embêter de paroles inutiles et quand il l'ouvre, ce n'est pas pour dire de la merde, si vous voyez ce que je veux dire. Son air hautain en a fait s'énerver plus d'un, et ça il l'assume très bien. Pourtant, il ne se croit pas supérieur, seulement le besoin de dire certaines choses lui semble nécessaire et certaines attitudes restent naturels pour certains. Donc vous devinerez qu'il aime bien titiller, tout le monde à déjà subit au moins une de ses petites provocations. Il déteste mentir après tout. D'ailleurs lorsque le mensonge a besoin d'être dit, il se tait, simplement, un vent, ou une tempête, comme si le sujet n'avait jamais été soulevé.

Néanmoins Kiyoshi n'est pas quelqu'un de méchant, il peu même lui arriver de tomber amoureux si une fille attire suffisamment son attention dans le bon sens du terme. Évidement ça n'arrive pas souvent... Autrement il reste fidèle aux amis qu'il juge de valeur, vous savez le genre d'ami qui est vraiment présent quand vous en avez besoin. Mais avant cela, il faut réussir le « test », certaines erreurs peuvent avoir un goût amer et Kiyoshi cherche absolument à éviter ce genre de sentiment, du genre avoir eu confiance en un lâche qui te laisse tomber à la première occasion.

Passons ensuite à ce qu'il aime. Peu de choses, mais une chose lui tient à cœur : la peinture. Son niveau artistique n'est pas forcément très bon, il ne saura pas donner autant de détail dans ses dessins que Da Vinci mais son observation est son point fort et tout ce qu'il voit il l'étale sur la toile, de manière originale, car les idées sont « abstraites » et les formes aussi « moches » que du bad painting. Chaque sentiment, interprétations d'éléments de sa vie y passent. Une journée de cours bien chiante pourrait être représenté chez lui par un fond blanc avec une trentaine de dégoulinures noires représentant les élèves vides suivant le cours comme une passoire attrape de l'eau. Si le prof est horrible il pourrait même le représenter par une sorte de faciès machiavélique, souriant de toutes ses dents crochus si il lui semble qu'il y prend plaisir, et bien sûr mis en évidence au dessus de ce tas de taches dégoulinantes et d'une taille plus importante pour montrer sa puissance hiérarchique dans l'école, comme un tas de briques sensés former une pyramide, fondant sous un soleil imposant.

Pour finir, il y a évidemment énormément de choses qu'il déteste. Tout ce qui est faux, essayant horriblement de s'ajouter un petit brin de valeur en délaissant ce qui est essentiel. Les pom-pom girls par exemple, l'un des rares groupes le poussant à avoir des préjugés. Autrement il y a aussi le sport, bien qu'en activité ça ne le dérangerait pas, c'est le système de notation qui lui pose problème. Il y a plein de points négatifs et rien que le fait d'être noté sur une activité l'agace. C'est aussi pour ça qu'il c'est toujours entêté de faire le pire possible dans les matières artistique. Beaucoup de devoirs en art on été marqués de seulement une énorme croix au centre de la feuille et néanmoins, si le sujet l'intéressait, il faisait le travail de son côté.

De loin, Kiyoshi est un jeune japonais banal, se fondant la masse, ne provoquant aucune vague.
Pourtant de plus près, on peu lui trouvé des points originaux, sans forcément faire de lui quelqu'un d'incroyable. Déjà il est un peu grand pour un japonais, 175 cm. Ridicule pour un étranger, mais il reste tout de même japonais. Sa peau est légèrement pâle, même si il garde cet aspect légèrement jaunâtre dût à ses origines. Le reste de son corps en général est normal, il n'est pas une bête de muscles, et il n'est pas non plus une bête de sac d'os.

Ensuite son visage, des yeux typiques, perçant et une perle d'un noir profond lui servant d'iris. Seulement lorsque son regard se pointera sur vous, vous comprendrez. Il vous témoignera dela froideur de l'individu, montrera à quel point il pu vous sembler hautain, même si il doit lever les yeux pour vous fixer dans les yeux. Autrement, le reste est peu intéressant et semblable aux gens banals. Il ne reste que ses cheveux, noir évidemment, et non-teint évidemment car c'est un procédé qu'il n'aime pas vraiment, même si il le trouve passable. Il ne jugera jamais quelqu'un là-dessus, juste que ce n'est pas fait pour lui.

Enfin son style vestimentaire, assez original cette fois-ci. Par exemple il met souvent ses lunette d'aviateur sur ses cheveux, et ce n'est évidemment pas des ray ban dont il est question, même si la forme lui plait, il n'en mettrait que pour le soleil. Ensuite ses vêtements peuvent sembler « délaisser », ou « terne ». En effet parfois il peu y avoir des petites tâches de peinture, des trous, ou tout simplement le vêtement qui est délavé. Non pas qu'il soit sale, d'ailleurs il met toujours des vêtements lavés, propres, seulement certaines tâches ne partent pas.

Kiyoshi est né dans une famille tout à fait normal, soit un enfant comme les autres. Son père est un homme viril aux allure de jeune Yakuza, à la différence que son corps n'est pas tatoué et que son casier judiciaire est vide, tandis que sa mère est plutôt le genre à ressembler à une Nadeshiko, une véritable petite poupée japonaise. L'histoire de leurs rencontre n'est évidemment pas le sujet, néanmoins c'est alors qu'ils avaient tous les deux 25 ans, après un an de mariage, que Kiyoshi naquit. L'un est mécanicien, et l'autre est secrétaire dans une entreprise du quartier.

Au départ, comme beaucoup d'enfants, Kiyoshi jouissait de la vie, chaque découvertes l'émerveillait et il avait même comme rêve de devenir pilote d'avion afin d'être le premier homme à découvrir un nouveau continent dans la ciel. Comme quoi les enfants peuvent parfois mal interprété les choses. Dans son école maternelle il était déjà un peu plus grand que les autres, mais sans paraître pour un géant pour autant. Les petits ne se soucient de rien, le mal ou le bien est pour eux seulement représenté à travers des justiciers qui combattent les méchants, donc naturellement lorsque la petite starlette a balancée d'un élan de dégoût « Beeeh, ta des yeux bizarres ! Ils font peur. » avec de grands yeux écarquillés, tout le monde a immédiatement suivit, le pointant du doigt. Moqueries sur moqueries, il aurait pourtant suffit de laisser couler pour que les gosses oublient et passent à autre chose, mais le souvenir d'un conseil de son père lui revint « Ne te laisse jamais faire... ». Seulement, la suite, elle, n'étais pas revenu : « Tes poings doivent seulement te servir à protéger ceux que t'aime. » alors il ne suivit que la moitié de ses conseil.

Ce fut le début des problème, il était immédiatement fiché comme associable, danger pour les autres enfants. Dès lors dès qu'un enfant le cherchait, il le fit plier par les poings. À cette époque, il rentrait toujours avec un pansement sur le visage, donnant un air de caïd sur cette petite tête. Heureusement au fil des années il se calma, dommage qu'il n'ait pas pu se réintégrer facilement, le faisant devenir plutôt taciturne, se refermant sur lui même. Se sont ces moments là qui font grandir un enfant plus vite qu'il ne le devrait, la vision du monde avait monté d'un cran, bien que pas encore mature. Déjà à l'école il avait commencé à bluffer ses professeurs avec une logique peu habituel dans le domaine du primaire.

Puis vint le collège. C'est là qu'il a fait la découverte de la peinture en faisant un court sur l'art abstrait. Sûrement que les mots de son professeur à propos de son sens ou de ses techniques l'avait touché, car le soir même il s'y essaya. En une seule image il avait résumé ses années précédente : sur un fond soir, se trouvait d'un coté se trouvait énormément de tâches multicolores, alors qu'à l'opposé se trouvait une seule tâche, d'un gris claire, transparente et isolée. La séparation entre les deux était marqué par un jet « brutal » de peinture rouge, traçant une ligne de sang dispersé. Puis à force de peindre, il se rouvrit aux autres, mais pas forcément de la bonne manière. Ce fut l'arrivé de son sale caractère actuel. Un mec bien chiant, qui te sors tes défauts à la gueule, légèrement hautain, semblant sans cesse se moquer de toi.

Puis vint tout le reste, une petite interlude amoureuse n'ayant pas vraiment durée, quelques véritables amis, le lycée. Le lycée montre un nouveau cap dans une vie, on rentre un peu plus dans la cours des grands, et la maturité de Kiyoshi continua de grandir. Seulement son ancien il n'y ai resté qu'un an. Un petit caprice sûrement, il avait envie de se détacher loin de ses parents, pourtant il les aimes bien à sa manière, sauf que vivre un peu plus en autonomie lui correspond sûrement mieux. C'est alors qu'il choisit le pensionnat Rayen pour sa seconde année de lycée...