Lucy est quelqu'un qui, malgré les épreuves de la vie cherche encore à croire en la lueur d'espoir que peu de gens savent lui donner. Pour le reste, elle est quelqu'un qui n'arrive pas à se défaire du mal, donnant plus d'importance aux problèmes qu'on lui jette à la gueule qu'aux personnes voulant la faire rire. Ce coté à se faire aveugler par la rage provoque chez elle des moments de tension où elle envoi chier et part en bad complet, quitte à penser à faire des conneries ou à chercher un peu de bonheur dans l'oublie de l'alcool, l'euphorie de la fumette ou encore l’apaisement des médicaments. Enlevé ce coté auto-destructeur, elle est une fille cultivée et intelligente, mais qui n'a jamais vraiment eu de chance dans la vie. Coté sexe? Douillets s'abstenir ! Car la prédatrice n'hésitera pas à faire couler le sang si ces désirs le demande, mais ça, c'est pour les autres qui n'ont aucune importance, dans d'autres cas, elle préfère de loin faire l'amour tendrement, mais voilà, quand la vie ne vous offre que de la douleur, vous ne faites que du mal, et la douceur des sentiments passent malheureusement bien après...
En faite, elle pourrait être la fille la plus heureuse du monde, si sa vie n'avait et n'était pas jonchée de ronces et ronger par la maladie qui a évolué bien plus vite que prévu... En effet la jeune fille souffre de schizophrénie, ce qui l’empêche de vivre sa vie pleinement et de se libérer de ses entraves invisibles.

Notre jeune fille est assez petite pour son âge étant donné qu’elle ne mesure qu’un mètre quarante sept pour trente cinq kilos, ses mensurations sont proportionnelles à sa taille mais il n’empêche qu’elle reste tout de même très bien formée. Un dos fin avec une légère cambrure qui met en valeur ses fesses, des jambes légèrement musclées à force de marcher, des épaules étroites. Ne vous attendez pas à voir ses bras car elle est souvent en mitaines ou en manches longues à cause des cicatrices qui strient son corps frêle. Elle a de longs cheveux noirs qui lui arrivent au niveau des reins, le plus souvent lâchés et cachant sa peau d’une pâleur extrême frôlant parfois le « cadavérisme » comme certains le qualifieraient et pour clore le passage sur sa coiffure elle possède une frange qui lui tombe légèrement devant les yeux. Ceux-ci étant en forme d’amandes et de couleur marron avec quelques pointes de rouge selon son humeur. Quelques signes particuliers est qu’elle possède un piercing à la langue et quatre tatouage dans le dos. Le premier étant dans sa nuque : un kanji signifiant le mot espoir, le second sur son omoplate gauche : un papillon s’envolant avec sur son aile visible un as de pic, le troisième sur son autre omoplate : un même papillon mais ayant une différence avec l’autre, sur son aile visible est dessiné un as de cœur et pour finir au creux de ses reins et tatoué le symbole Biohazard avec, tout autour écrit « annihilation ».

L’histoire de Lucy pourrait se résumer très brièvement, à vrai dire même elle préfère essayer de l’oublier mais bon les souvenirs restent toujours ancrés quelques parts… ses parents sont morts alors qu’elle n’avait que dix ans. Des parents aimants qui auraient tout fait pour le bonheur et l’épanouissement de leur unique trésor, leur fille. N’ayant pas d’autre proches que sa grand-mère maternelle ( trop âgée pour pouvoir s’occuper de l’enfant) Lucy fut placée dans différent foyer tous plus lugubre les uns que les autres. Maltraitances, moqueries de la part de ses « frères ou sœurs » parce qu’elle se passionnait pour des langues oubliées ou tout simplement non parlé dans le pays et bien d’autres choses encore. Plus elle avançait et plus sa vie se détériorait, doucement mais surement. Sombrant dans l’automutilation à l’âge de 12 ans puis dans l’alcoolisme à ses quatorze ans. Certaines assistantes sociales décidèrent donc de l’ « exhiber » devant un psychiatre qui n’eut d’autre choix que de la mettre sous antidépresseurs, pensant que ces idioties d’adolescentes pourraient disparaitre comme elles étaient venues. Le monde n’est pourtant pas magique mais notre jeune fille trouva néanmoins une chose à laquelle elle pouvait s’abandonner totalement : les arts. Elle apprit donc à jouer du violoncelle et de la basse puis se mit à écrire son journal intime et enfin se décida à se lancer dans la peinture. Son cauchemar continuait mais pourtant elle se sentait plus forte pour l’affronter jusqu’au jour où, peu après ses quinze ans sa grand-mère, la meilleure amie qu’elle n’avait jamais eu, décéda. Un nouveau coup dur pour la fragile jeune fille qui se perdit un peu plus encore dans les ténèbres de son âme… C’est ainsi que la maladie la frappa de plein fouet. Et un homme en qui elle croyait au début se servit d’elle, des plus amères façons. Cet homme profita de son état d’extrême fragilité pour se servir d’elle en la violant et la battant, faisant de Lucy sa chose et rien d’autre. Un cauchemar sans fin s’installa alors, vacillant entre crises d’hystéries, tentatives de suicide. A la suite d’une énième tentative pour mettre fin à ses jours elle fut envoyer en hôpital psychiatrique ce qui ne l’empêcha pas de continuer ses bêtises, au bout de deux jours elle fut mise en chambre d’isolation pour avoir tenté de se tuer avec une boite de médicament. Elle resta donc en centre pendant une durée de six mois avant de rejoindre un nouveau pensionnat mais Lucy ne se faisait pas d’illusions, elle savait que, malgré tout, elle n’avait pas changé et que son envie de mourir était plus que présente dans son esprit.