| Sujet: » Olive Rhéa Belmont. Sam 31 Mar - 15:02 | |
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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Le fruit de mon imagination ; Alors, qui es-tu ? NOM(S)&PRÉNOM(S): Olive Rhéa Belmont AGE: 16 ans . NATIONALITÉ: Franco-Italienne. ORIENTATION SEXUELLE: Hétérosexuelle. ANNÉE SCOLAIRE: 2ème année. (a réussi à bluffer les professeurs, si vous le permettez, bien sûr.) GROUPE: Vocal Adrenalin . POURQUOI CE GROUPE: Que choisir d'autre pour une âme faite à renforts de clef de Sol, de petites notes entrelacées pour former une personnalité aussi raffinée et hors de portée que le son d'un violon adroitement accordé ? Non, restons sérieux... Mlle Belmont utilise la mélodie comme « deuxième langue maternelle », un moyen d'expression qui lui est tout aussi indispensable que respirer, utilisant l'arpège et l'archet comme l'on manierait un stylo pour permettre à nos pensées de se matérialiser et d'exister sur un simple et fragile morceau de papier, ou plutôt dans l'air, pour le cas de notre jeune virtuose. L'attention et l'importance qu'elle accorde à son instrument favori, son meilleur ami, lui vaudra j'espère une petite place parmis vos musiciens. PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Amnésia (by Idea Factory *__* )
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Je suis moi... toi t'es toi.Certainement la partie la plus délicate d'une présentation... Comment faire « l'inventaire » d'un esprit ? Je ne peux que vous faire une énumération sommaire, la suite, c'est à vous de l'écrire... Douce, calme, studieuse... sont les antonymes de Olive. Elle a toujours été, pour ne par dire violente, une fille d'un naturel plutôt brutal. Sa force de caractère transpire dans ses gestes, auxquels elle n'accorde une attention que lorsqu'elle joue du violon, activité complètement autodidacte et dans laquelle elle excelle. En venir aux mains ne la dérangerait guère, mais son combat contre l'injustice et les délinquants est un peu compromis par sa maladresse. L'adolescente est d'une gaucherie à couper au couteau, aussi amusante que désespérante. Mais passons... n'est-ce pas mignon ? En outre, beaucoup de personnes auront l'habitude de comparer notre énergie vitale à une petite flamme. Pour faire bonne mesure de celle de Olive, devrais-je utiliser le terme brasier ? Fournaise ? Ayant appris trop tôt la valeur et la fragilité de la vie, cette dernière compte en profiter jusqu'au dernier souffle. Rayonnante, forte, courageuse... Une des capacités la plus frappante chez elle était sa maturité, et tout ce que cela entraîne. Olive prend la vie comme elle vient, faisant son maximum pour rester relative et ne pas s'en plaindre. De bons conseils et d'une perspicacité notoire, elle avait étonné plus d'un suicidaire avec sa façon de voir les choses, et avait fait preuve d'autant de tact qu'un psychologue plus d'une fois. Naturellement attiré par les individus renfermés, mystérieux, faussement méchants, elle voit du bon en (presque) toute chose. Mais elle n'a que seize ans, et cette aptitude est à consommer avec modération, car même si elle comprend les choses facilement, ce genre de « lutte psychologique » reste une activité relativement malsaine pour son mental d'acier. Cela ne la freine pas pour autant. Fonceuse un jour, fonceuse toujours. Son plus gros défaut est sa curiosité. Mais on dit que c'est un « joli » défaut, et la demoiselle se retrouve à poser très souvent le « Pourquoi » du « Comment », en agaçant et décourageant plus d'un. Des paroles dites "pour taquiner" peuvent s'avérer sarcastiques, cinglantes, blessantes selon son humeur. Si elle ne peut se défendre efficacement avec les poings, elle ne se laissera pas faire pour autant : son verbiage est varié. Que dire de plus ? Gourmande, bornée, légèrement agressive... Je ne développerais pas plus, cela gâcherait trop de surprises. Ce n'est pas évident ?Voir avatar... Ne me tuez pas, c'est de l'humour ! *Ok, je sors... * Une taille dans la moyenne, des courbes graciles quoique encore légèrement enfantines, un teint de pêche dût à son amour du soleil... Ses mains, attribut indispensable à la pratique de son instrument, sont longues et fines, peut-être à cause des années passées à devoir écarter les doigts pour pouvoir plaquer un accord... Ses cheveux sont châtains clairs, voir blonds. Bouclés, mi-longs, elle les tient de son père, qui lui a ainsi fait cadeau d'une chevelure épaisse et fournie. Ses traits sont, quand à eux, beaucoup plus maternels. Ses yeux couleur vert olive lui ont donné son nom, leur éclats reflétant bien la joie qui la carctérise et la longueur de ses cils lui évite trop de dépense en maquillage. Ses lèvres pleines et roses ainsi que ses pommettes trop expressives changant de teinte selon ses émotions, trait dont Olive se séparerait bien. Sa voix était peut-être l'une des seules choses dont elle accepterait peut-être se sentir fière. Grave mais féminine, voluptueuse,envoûtante... elle lui accordait des capacités très agréables en chant. En somme, elle était mignonne, pas belle. Sa beauté réside plutôt dans ce qu'elle dégage, le genre de livre dont on apprécie plus la couverture après avoir lu les pages suivantes, au fur et à mesure que l'on découvre l'ensemble de l'oeuvre et non pas le couvert seul, mais qui ne ferait pas se retourner un homme sur son passage. Il était une fois...Son histoire, comme toutes les biographies qui peuvent exister, commence avec deux géniteurs qui se sont un jour croisés.
La mère d'Olive était une pure italienne et son père un français qui se respectait. Son enfance avait été rythmée par les déplacements professionnels de ses parents professeurs de faculté, réputés dans leurs milieu pour leur talent à donner vie et intérêt aux choses mortes et passées. Ces deux historiens s'étaient retrouvés dans le même séminaire à Lyon un beau matin d'automne, et ne s'étaient plus quittés depuis. Rien de plus compliqué. Olive avait donc grandit entre Naples et Florence, entre les musées et l'Acropole,les séjours à Paris et les vacances d'été en Sicile. Malgré ces déplacements constants, la petite fille aimait à rester positive, et voyait ses perpétuels changements d'école comme un moyen de « se faire des amis partout en Italie » . D'aussi loin qu'elle se souvienne, cette période n'avait pas été synonyme de solitude, comme nous pouvons souvent l'entendre dire, et pour cause... Olive était la première passion de ses parents. Elle pouvait s'estimer chanceuse de faire partie de cette rare catégorie d'enfant que l'on pourrait qualifier de « heureux », avec une excellente santé, pas de soucis financiers, des parents attentionnés... Ces derniers avaient mis un point d'honneur à en faire l'enfant parfaite, douce, obéissante, intelligente. Seul le dernier adjectif a toujours été de pair avec Olive.
Un jour, alors qu'elle était d'humeur curieuse, elle se retrouva à jouer l’aventurière chez sa grand-mère maternelle. Après avoir examiner la cave, inspecter le plafond à la recherche d'un éventuel grenier et avoir sauté du toit jusque dans un tas de feuilles mortes, elle débarqua dans l'ancienne chambre de sa mère. Cette pièce si fascinante, qui transpirait les âges et la mémoire des jeunes années de sa tendre maman, depuis sa première nuit hors du berceau jusqu'aux soirées passées dans les bras de son futur mari... peut-être la seule pièce que la petite tornade, consciente de cela, mettait un point d'honneur à laisser ce sancuaire « intacte ». Ce jour-ci, elle avait poussé le vice à fouiller dans les armoires, cherchant la réalisation d'un rêve, un objet féérique, un secret... et tomba sur un étuis plus que poussiéreux. Elle le tira hors de son antre et examina l'antiquité sombre et moisie sous toutes les coutures avant de l'ouvrir. L'odeur d'humidité, le teint verdâtre de la serrure non verrouillée ou encore la forme inconnue du monde d'Olive ne semblait être qu'un trompe-l’œil afin de dégouter les personnes à qui cette merveille n'était pas destinée... Le violon était là, sur son lit de velours rouge sombre, à côté de son archet qui lui semblait si long ! Si élégant ! Délicatement couché, comme endormi, fatigué par les années passées à attendre... que pouvait-il attendre? Olive ressentit un coup au cœur. Encore aujourd'hui, bien des années plus tard, elle se souvient de ce jours comme l'un des plus marquants de sa vie, comme-si il avait eu lieu la veille. Ni une, ni deux, l'enfant se saisit de l'archet, qui devait bien faire deux fois la longueur de son petit bras, et après maintes essaies infructueux, alors qu'elle sortait lentement le joyau de sa torpeur, elle trouva la position adéquate, et plaça une note complètement fausse, puis deux... et continue encore aujourd'hui. Après cette première rencontre, elle n'avait jamais souhaiter se séparer de ce violon âgé, défraîchit... mais juste en apparence. Vous savez ce que l'on dit des violons, n'est-ce pas ? Ils ont une âme. Ce morceau de bois, auquel on a ajouté une ou deux corde, des petits morceaux de fer, une forme plutôt originale, pouvait transmettre des émotions. Les violons sont vivants, Olive l'a toujours sentit et affirmé. Les émotions que procure ce genre d'instrument sont uniques et précieuses. Sa mère avait toujours pensé que son vieux violon, qu'elle n'avait jamais réussit à dompter, avait « choisit » sa fillette de quatre ans...
Le temps passa, la passion resta, et la vie prouva à notre héroïne que le monde n'est malheureusement pas rose. Un jour, alors qu'elle était au collège, sa grand-mère, son unique aïeule encore vivante était venue la récupérée en plein milieux d'une journée banale. Sa petite maman, si gentille, si douce, dont la fibre de l'amour était perceptible à des kilomètres à la ronde, avait été renversée par un chauffeur maladroit. Son monde ne s'écroula pas, il s’effrita en quelques secondes. Le magnifique palais de marbre où elle avait grandi, remplit de joie et d'innocence, s'évaporait à présent comme un château de sable, sous l'effet d'un Aquilon aussi puissant que bref. A l'église, avant de recouvrir pour toujours le visage doux et serein qu'elle avait adoré et réclamé depuis son premier cris, une main tendit à Olive son violon. Aux abonnés absent, elle le saisit, sans réfléchir se mit en position, et attendit. Le temps s'était figé, ses pensées ne répondaient plus, et comme un automatisme, sa main se mit en position. Quelles notes s'étaient envolées ? Un La ? Un Sol ? Impossible de répondre. La première avait sonné, la seconde... Olive sortait doucement de son cocon de refus, et au fur et à mesure que le violon débitait sa mélodie, elle se réveillait. Elle savait à présent que c'était SA maman, qui était là, les yeux clos, à une main de distance. Elle savait aussi que ces paupières violettes ne s'ouvriraient plus, que ses beaux yeux bruns ne croiseraient plus les siens, que la commissure de ses lèvre n'effectuerait plus un seul mouvement... Elle repensait à la dernière fois qu'elle lui avait dit « Aurevoir Maman ! » en la croisant à peine devant l'entrée de la maison, qu'elle lui avait sourit, fait un signe de la main, entendu le son de sa voix... pour la dernière fois. Le violon n'émettait plus des sons, mais les sanglots déchirant d'une enfant ayant perdu sa maman. Olive s'était effondrée, tenant toujours fermement l'instrument qui pleurait avec elle de tout son saoul.
Depuis ce jour, son monde avait changé de dimension. Son père n'avait pas pu supporter, n'avait jamais accepté la mort de sa moitié. Il avait successivement perdu joie de vivre, métier, amis, santé mentale, peu à peu et cruellement famille... l'alcool était devenu son seul salut, abandonnant sa fille a qui il avait jadis sourit et tendu les bras. Son vrai père était mort avec sa mère.
Mais la jeune fille s'était redressée depuis. Elle habitait à Paris, la capitale du raffinement, mais pas dans les beaux quartiers... dans son lycée, dans la rue en bas de chez elle, Olive avait vu un peu de tout, en était devenue un peu plus forte à chaque fois. Dans cet endroit pas vraiment chaleureux, elle avait acquit une notion précise de la violence, de l'injustice, des travers humains les plus répugnants qui puissent exister, et avait composé avec. Elle arrivait à se faire des amis, continuait à avoir d'excellentes notes et ne se laissait certainement pas porter par le courant empoisonné et semé d'embuches que peut-être son style de vie. Comme elle l'avait toujours fait, elle tentait de ne garder que le meilleur. Son père ne dessaoulait plus ? Elle repensait à la conversation hilarante qu'elle avait eu avec untel. Elle avait complètement rater son devoir de maths ? Et bien ce matin-là elle avait entendu un chant d'oiseau autre que celui des pigeons... n'était-ce pas une magnifique journée ?
Mais sa force de caractère et tout son courage n'ont pas été les seuls facteurs de son « rétablissement ». Elle avait lu beaucoup de livres, puis peu à peu de magiques petits bouquins qui se lisaient à l'envers appelés manga. A travers des shojos touchants, un Dragon-Ball-Z à connaitre à tout prix, un Pokémon qui faisait rêver, elle avait réussit à se construire un exemple humain qu'elle n'aurait pas eu sans eux. Ses personnages favoris lui avait susurré d'être forte, d'aimer la vie et d'être enthousiaste à tout ce qui pouvait le lui permettre. Inconsciemment, elle absorbait les morales de ces histoires aussi belles et variées d'auteurs orientaux qui en devenait un peu ses « tuteurs de la vie ». Sa deuxième passion l'avait pousser à apprendre une troisième langue couramment, et même si ce ne fut pas de tout repos, y parvint à merveille. A treize ans, elle parlait japonnais, à quatorze voulait fermement y vivre. Alors qu'elle faisait une énième recherche sur des pensionnats qui pourraient l’accueillir dans ses rêves, elle trouva sa nouvelle maison. Le Pensionnat Rayen. Un lieu pur, de diversité (idéal pour une franco-italienne parlant le japonais), dans un ville charmante, avec un programme musique que n'aurait pas mieux fait la mordue qu'elle était, des témoignages qui sonnaient juste, simples, vrais. C'était là, à Matsuyama qu'elle irait vivre. Elle en avait décider ainsi, et était plutôt têtue. Elle avait harcelé ce qu'y lui restait de père, en avait parler à tous les professeurs qu'elle avait croisé, avait pris des rendez-vous avec les services intéressés et exiger une entrevue avec la proviseur de son lycée. Au bout de deux ans de combat, elle avait réussit à obtenir la bourse nécessaire, l'accord de son père (le plus dur à avoir), l'avis favorable de tous ceux qui devaient en avoir un...
Le voyant lumineux sommant à tous les passagers d'attacher leur ceinture se mit à clignoter : « Décollage imminent ». Et derrière l'écran ? AGE:15 ans.PAYS: Ile de la RéunionDOUBLE COMPTE ?:Non. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ?:Mon ancien compte (Lya Belmont) a été supprimé. *héhéé* AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ?:By Quinn~ |
Dernière édition par Olive Belmont le Dim 1 Avr - 12:43, édité 1 fois |
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