On pourrait donc dire que son art martial de prédilection définit en partie Maeko. Elle a choisi cette activité car elle aimait le fait que cela touchait tous les domaines importants de sa vie. En pratiquant l’Aïkido, elle s’est développé une discipline qui lui permet de maintenir de très bonnes notes à l’école et de toujours faire passer en premier les choses importantes à faire. De plus, elle a appris à entretenir une bonne relation avec ses adversaires : elle n’est pas mauvaise perdante, à moins que son opposant triche, alors là elle n’est pas contente! C’est qu’elle a un sens poussé de l’honneur à ce niveau… Et puis, garder la forme est primordial pour elle, son entraînement fait partie intégrante de son quotidien. L’Aïkido a aussi développé un certain côté spirituel, vous la verrez probablement aller méditer au temple de temps à autre. Bref, elle a un mode de vie sain!

Au-delà des traits de sa personnalité hérités de la pratique de son sport favori, Maeko est plutôt simple. Elle aime la vie, elle l’adore, elle en profite au maximum. Elle sait voir le côté positif des situations, et se réjouit facilement de petites choses. Très curieuse, elle prend plaisir à apprendre de nouvelles choses et à faire de nouvelles expériences. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, mais n’impose pas méthodiquement son point de vue à tous. Elle adore se faire plaisir et a un caractère joueur. Elle peut sembler timide à la première rencontre, mais si vous la mettez en confiance elle se dégênera rapidement. Elle prend plaisir à flirter et ne se sentira pas du tout insultée par quelqu’un (ou quelqu’une ^^) adoptant un tel comportement avec elle. Elle adore jouer ce jeu, mais ça ne veut pas toujours dire qu’elle veut aller plus loin. Elle est ouverte à l’idée, mais ne couche pas avec n’importe qui quand même! Vous devrez lui montrer que ça vaut la peine =)

Elle ne cherche à faire de tort à personne. Sans être complètement naïve, elle aime à croire que tous ont une conscience quelque part, même si chez certain elle semble parfois très bien cachée XD. Si elle croise quelqu’un dans une très mauvaise posture qui a clairement l’air d’avoir besoin d’aide, par exemple cette personne se fait attaquer dans une ruelle, elle risque d’aller lui porter secours. Bien sûr, elle n’est pas stupide, elle jugera du danger avant. Mais elle est du genre à ne pas laisser quelqu’un dans une telle situation si elle peut aider. Surtout qu’avec sa ceinture noire en Aïkido, en plus de pratiquer quelques arts martiaux connexes un peu moins sérieusement, elle n’est pas du tout sans défense!

(Je tiens à préciser un peu la philosophie de l’Aïkido car je crois que c’est important pour comprendre la philosophie de mon personnage. Bien qu’on puisse le pratiquer armé (plus rarement), l’Aïkido est principalement défensif. Son but est d’utiliser la force de son adversaire, ou son agressivité/sa volonté de nuire, contre lui. Plus l’opposant met d’effort à blesser la personne utilisant l’Aïkido, plus il lui donne des munitions. C’est donc un art martial très pacifique où il n’y a pas vraiment d’attaques à proprement parler, on attend plutôt que l’autre attaque. C’est aussi la raison pour laquelle elle pratique d’autres types d’arts martiaux, notamment le ju-justsu et le judo, qui possèdent des techniques de combat à mains nues plus offensives regroupant des techniques de frappe, de projection et de combat au sol. Elle possède quelques niveaux de ceintures dans ces derniers, mais ne les a pas développés autant que l’Aïkido.)

Maeko est très jolie, c’est un fait indiscutable. Avec ses longs (très longs ^^) cheveux roses (teints, évidemment), qu’elle laisse libres la plupart du temps, sauf quand elle s’entraîne. Son visage exprime clairement son caractère rieur et joueur. Elle possède de beaux grands yeux bruns dans le fond desquels on peut lire une joie quasi permanente. Ses traits sont délicats, mais n’ayez surtout pas peur de la briser! Elle n’est pas si fragile =)

Sa silhouette est définitivement celle d’une femme qui s’est maintenue en forme toute sa vie. À bien l’observer, on voit la démarcation de ses muscles, mais rien de monstrueux. De beaux abdominaux, c’est plutôt joli non? Elle est de taille moyenne et plutôt mince, mais certainement pas maigre. Elle a la chance d’avoir un beau ratio taille-hanche pour une japonaise, toute en courbes, et d’avoir une poitrine avantageuse, sans être énorme.

Elle ne se maquille que très rarement. Cela arrive le plus souvent au même moment où elle met des talons hauts et veut se faire belle. Elle préfère rester confortable la plupart du temps, mais ça ne veut pas dire qu’elle ne se met pas en valeur. L’été, elle porte régulièrement un short court et une camisole agencée à ceux-ci. Par temps plus froids, elle favorisera plutôt une paire de jeans et un chandail à manches longues chaud, de préférence avec un décolleté, mais pas trop prononcé. Elle aime être coquette mais cela ne veut pas dire qu’elle se promène à moitié nue! Non, ce qui se cache sous les vêtements est réservé à la personne qui la séduira.

Maeko vient d’une famille normale où elle a grandi avec une sœur cadette, Misa, la plus mignonne qui soit, un frère aîné, Shota, avec qui elle entretient une éternelle compétition amicale, un père heureux de les retrouver le soir après sa journée au bureau et une mère réjouie de leur servir le souper.

Elle n’a souffert d’aucune tragédie. La pire épreuve de sa vie étant probablement la mort de son arrière-grand-mère adorée chez qui elle allait se faire raconter des histoires d’une autre époque en revenant de l’école quand elle était toute petite.

Chez elle, on encourageait chaque enfant à trouver une activité qu’il aimait pratiquer afin qu’il puisse mieux s’épanouir. Que celle-ci soit musicale, sportive ou plutôt académique, cela importait peu. L’idée était de développer leurs intérêts. C’est ainsi que notre petite Maeko s’essaya au piano, au go, au violon, à la balle molle, au théâtre… et à une panoplie d’autres activités du genre. Une en particulier retint son attention : l’Aïkido. Maeko découvert que c’était plus qu’un sport, c’était une philosophie, un mode de vie.

C’est pour le violon que sa sœur développa une passion et vient d’entrer dans une école de musique réputée, au grand plaisir de toute la famille. Ayant tout de même une bonne base en piano, Maeko prend plaisir, quand elle visite sa famille, à jouer en duo avec Misa, mais le talent de l’aîné n’a rien de comparable avec celui de sa cadette.

Ce qui contribua le plus à établir la belle relation qu’entretiennent Maeko et son frère est probablement le fait que lui aussi s’est dévoué à la pratique d’un art martial. Cependant, il ne choisit pas le même qu’elle, préférant plutôt le ju-jutsu. Cela donna lieu à d’innombrables combats amicaux qui se produisent encore de temps à autre, quand ils se visitent. C’est que Shota est plus vieux de trois grandes années. Aujourd’hui, les chances sont plus équilibrées, mais quand ils étaient plus jeunes et que Maeko avait neuf ans et Shota douze, la différence était frappante. La petite téméraire se faisait immanquablement battre à plate couture à tous coups. Disons qu’elle s’attaquait définitivement à plus fort qu’elle! Mais son frère, chaleureux et aimant partager ses connaissances avec les autres de nature, l’aidait à comprendre pourquoi il l’avait vaincue à chaque fois. Cela l’aida grandement à s’améliorer et elle devint extrêmement douée, en plus d’être habituée à combattre un adversaire plus puissant qu’elle. Elle remporta plusieurs tournois et championnats, et se fit un nom dans le domaine. Sans être LA meilleure, elle se qualifiait régulièrement dans le top 10 des compétitions les plus renommées de sa catégorie d’âge.

Puis, vint le jour qu’elle attendait depuis longtemps. Elle avait quatorze ans, Shota dix-sept. Elle venait tout juste d’obtenir sa ceinture noire, moins d’un mois auparavant. Au parc où ils avaient l’habitude de s’entraîner et de combattre, elle réussit pour la première fois à le vaincre. Depuis ce jour, même s’il garde toujours une avance sur elle, les affrontements sont plus égaux.

Peu de temps après, Shota partit étudier dans un pensionnat et il devint évident qu’ils ne pourraient plus s’entraîner chaque jour comme ils le faisaient depuis des années. Ils étaient frère et sœur, mais aussi meilleurs amis. Maeko était un peu triste, surtout au début, car elle était restée à la maison en attendant son tour. Mais elle savait très bien que c’était le cours normal de la vie et ne resta pas triste longtemps. Ils gardent contact, principalement par internet et se tiennent au courant des événements importants dans leurs vies respectives. Justement, elle doit aller s’installer à son portable car elle a une bonne nouvelle à lui annoncer, en espérant que les parents n’aient pas étés plus rapides qu’elle : elle vient de recevoir la confirmation qu’elle a été acceptée au pensionnat Rayen, son premier choix! Elle doit lui dire qu’elle a hâte de s’y rendre et de vivre cette belle expérience à son tour. Justement, elle devrait peut-être aller faire ses valises, elles doivent être prêtes demain, jour où elle prend le train pour se rendre à sa nouvelle résidence.