Judith est LA caricature par excellence, la référence en matière de fille superficielle et insupportable. Toujours les yeux froncés et son regard supérieur, elle ne se déplace pas, elle se pavane, le peu de personnes qui la croisent vous diront sans doute de ne pas lui parler, qu'elle n'a rien dans le crâne, et que la seule chose qui compte pour elle, c'est probablement son rouge à lèvres,et ils n'ont pas tout à fait tort. À seize ans, la jeune fille a déjà des airs de mannequin, toujours fichée sur ses talons haut, et déhanchant même dans les rues les plus miteuses, elle pourrait faire une maladie si elle sortait de sa voiture avec des habits non assortis, et hors de question de faire quoi que ce soit avant d'être optimale niveau look. Évidemment, il s'agit là du genre de fille qui ne parle que d'elle, ou de ses nouvelles chaussures, voulant suivre les indications de ses parents, pour leur plaire, Judith est sans doute allée un poil trop loin, délaissant les valeurs comme l'amitié, la fidélité, ou la curiosité intellectuelle, au profit des heures chez l'esthéticienne ou la pédicure.
Mais n'allez pas croire que tout est toujours rose, elle a beau bien le cacher, sous son fard à paupière et son mascara, on peut de temps à autres voir couler une larme. C'est une rose, avec ses épines et son parfum, il ne tient qu'à vous de lui faire une petite place au soleil, pour qu'elle s'épanouisse à son tour parmi les autres...(Votre caractère, 250 mots au minimum. )

Si Judith a bien une qualité, c'est son extrême beauté, qu'elle sait entretenir coûte que coûte. Elle mesure aux alentours d'1m75, et pèse une soixantaine de kilos, vous l'aurez compris, c'est un grande daidaite toute fine, mais pas pour autant dépourvue de forme assez généreuses. En plus de sa taille de guêpe, elle possède un atout inimaginable: ses yeux cyans, grands, et ensorcelant, ils ont l'incroyable capacité de faire oublier à quiconque les croise, pendant quelques secondes, à quel point Judith peut-être insupportable, toujours soulignés d'eye-liner et mis en valeur par du mascara, il est presque impossible de regarder quoi que ce soit d'autre lorsqu'on lui parle. Son visage allongé est entouré d'une crinière souple et brillante de cheveux blonds parfaitement ondulés et organisés. Elle a un nez fin, et des lèvres toutes aussi fines.
Niveau vêtements, elle ne porte que des jupes, ou des robes, toujours dans les tons rouges, la couleur du glamour, et ne jure que par ses talons aiguilles et son sac à main Channel.Mais attention, mademoiselle ne tombe jamais dans la vulgarité, simplicité et élégance sont les maître mots de la réussite, même si parfois il peut lui arriver de venir en cours de sport avec une robe de gala, vous ne la verrez jamais porter de jupe trop coute, de décolleté trop plongeant ou de T-Shirt transparent. (Votre physique, 150 mots au minimum. )

Judith s'est très souvent retrouvée sans ses parents chez elle, élevée par Fanny, la bonne de la maison, elle a reçu une éducation pour le moins... Hors du commun.
Originaire d'un milieu très aisé, elle vivait dans une grande maison au sud de Perth, aux alentours de Sorrento, une grande villa tout près de la plage. Sa mère, mannequin international, était le plus souvent à NewYork, ou à Shangaï pour participer à des défilés haute couture, toujours suivi de son mari, et agent. Après s'être absentée trois ans (lorsque Judith avait entre 5 et 8 ans), sa mère revint à la maison, et commença à inculquer les principes de base à sa fille, d'où le fameux "paraître est bien mieux qu'être, tu seras ce que l'on voit de toi". Toujours élevée dans cette mentalité, Judith n'avait que peu de temps, ou d'envie, à consacrer aux autres enfants du quartier, et elle passait toujours ses journées à la maison, ses parents ayant décidé de lui faire classe à la maison.
Pour ses 12 ans, sa mère l'inscrivit à un grand concours de beauté, où la jeune fille se loupa de manière monumentale, en déchirant la robe Chanel qu'on lui avait acheté pour l'occasion, et en atterrissant sur la jeune fille devant elle (même si c'est une honte de sa vie qu'elle n'évoque, évidemment, jamais). Et sa mère prit alors conscience du peu de potentiel de sa fille "chérie". Elle devint froide, beaucoup trop pour une mère, et retenta l'expérience des défilés pour ça fille, deux ou trois fois encore, sans plus de succès. Elle devint plus dure dans son enseignement, si bien que Judith finit réellement par vouer un véritable culte aux paroles de sa mère, et à ne croire rien d'autre que "déhanches-toi correctement", "tiens toi droite", "soigne tes cheveux, et tes chaussures", et j'en passe.
Cependant, à ses 15 ans, la jeune fille demanda à nouveau à participer à l'un de ces fameux concours, sa mère accepta, et une fois de plus, tout rata. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase, n'en pouvant plus d'élever une "gamine incapable et ordinaire", sa mère l'envoya dans un lycée, d'abord du pays, puis, en ayant finalement marre de revoir sa "fille ratée" tout les soirs, elle l'envoya de plus en plus loin, aux États-Unis, en Europe, et puis finalement au Japon, à Rayen. Arrivée par Hélicoptère personnel, directement dans la cour du pensionnat, la jeune fille ne pouvait pas faire d'entrée plus fracassante, à son grand plaisir.(Votre histoire, 400 mots au minimum. )