Le son des vagues frappant la coque du bateau raisonnés dans les oreilles de Luffy, son torse à l'air libre sous sa veste sans manche rouge qu'il avait volontairement laissé ouverte rayonnait au soleil. Ses cheveux noirs dansaient sous les caresses du vent qui frappait son visage faisant face à l'horizon. Le ciel bleu laissait les rayons du soleil se reflétés sur la mer, lui rappelant le jour de son départ, un certain 24 juillet. A l'époque, le départ avait été dur mais il n'avait rien laissé paraître, sauf quand il avait vu son père sur son petit bateau de pèche, les larmes avaient coulées naturellement pour les deux hommes, une scène très émouvante. En se remémorant son départ, un large sourire se dessina sur son visage, une sa main droite se posa sur sa chevelure. Il allait retrouvé Rikia et tenir sa promesse faite il y a trois ans, celle de récupérer son chapeau le jour de son retour pour lui montrer qu'il rentrerait en bonne santé de son tour de monde.

Du pont avant du bateau, on pouvait déjà voir les formes de la terre, et plusieurs pêcheurs un peu partout. Luffy s'approcha du bord et posa un pied sur la rambarde, les bras croisés, il était chez lui. En trois ans, pas un jour n'avait passé sans qu'il ne pense à Matsuyama, ses amis et sa famille, il venait d'accomplir son rêve et pouvait maintenant reprendre sa petite vie normal, il allait revoir tout le monde et leur raconter son histoire, surtout celle des momies en Egypte, Rikia allait en rire de celle là. luffy riait déjà avant même d'en avoir parler, il était pressé d'arriver alors il se mit à gueuler sur le capitaine. Le bateau était assez petit, en fait, ce n'était même pas un bateau de transport officiel, seulement celui d'un vieil homme qui picolait un peu trop que Luffy avait rencontré en chine.

Là, il aperçu un petit bateau de pêche, à peine plus gros que les autres, il le connaissait bien ce bateau, celui de son père Ao Liee, de nouveau, ses lèvres s'étirèrent pour un sourire, hurler n'aurait servit à rien, il ne l'aurait pas entendu de toute manière, vu la distance entre les deux bateaux, mais ça lui faisait du bien de revoir son père, ou du moins son bateau, vivement qu'il arrive...

Le bateau ralentit de plus en plus, pour s'arrêter sur le port, il y avait le marché, des poissonniers, vendeurs de fruits et légume, des artisans, tous étaient là, l'endroit n'avait pas changé d'un poil, il respira un grand coup, son torse se bombant en avant et, se penchant au dessus de la rambarde pendant que le bateau s'arrêtait.