Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
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 » Natsuyo Tanaka.

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MessageSujet: » Natsuyo Tanaka.   » Natsuyo Tanaka. Icon_minitimeVen 11 Mai - 0:38


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Tanaka Natsuyo ;


Alors, qui es-tu ?

NOM(S)&PRÉNOM(S): Tanaka Natsuyo
AGE: 18 ans
NATIONALITÉ: Japonaise
ORIENTATION SEXUELLE: Bisexuelle
ANNÉE SCOLAIRE: 3 ème année
GROUPE: Fashion Idol
POURQUOI CE GROUPE: Fan de mode anglaise, Natsuyo est toujours impeccable, même lorsqu'elle prend des fringues à l'arrache. C'est vrai que de personnalité, elle n'a rien de la pom pom girl de base ou de la petite pouf du coin. Toujours à l'affût de nouveauté, elle possède un nombre incroyable de chaussures. la fortune de papa, de la famille Tanaka, fais beaucoup. [Et je ne la voyais pas dans un autre groupe. Après, si vous pensez que, je suis ^ ^]
PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Une inconnue noireaude...


Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout.
Moi, c'est Natsuyo Tanaka. Si mon prénom n'est pas courant au Japon, c'est parce que c'est un vieux prénom. Mon nom de famille par contre, à la particularité de ne pas être particulier. Il y en a cent, mille, un million de Tanaka dans le monde. Rien que sur l'archipel nippone. C'est quelque chose. Alors ne me demandez pas si un tel ou une telle est ma cousine, mon frère ou ma sœur. Car la réponse sera non et que vous me saoulez. Je suis une personne forte de caractère. Je me considère comme blasée et totalement ingrate. Je pourrais et devrais remercier la vie de me foutre la paix, mais non. Je la déteste. Elle et ses lois. Je suis de celle que l'on hait car trop belle, que l'on méprise car trop maîtresse d'elle-même. Enfin. C'est ce que l'on croit. Car au fond, je suis toute autre. Atteinte d'un mal que personne ne connait ou que tout le monde fait semblant de connaître. J'ai des sautes d'humeur, passant de la joie, fausse et hypocrite, à une colère violente. J'aime les plaisirs de la chaire plus que je ne le devrais. Je prend...je jette. Je reprend rarement, préférant la nouveauté. Ma passion pour les punks et les anglais me vient de mon frère, Akio. Cet enfoiré qui m'a abandonné. Autrement, je suis une jeune fille qui aime souffrir. Je déteste les victimes et les râleurs. Ils me gavent. Je parle peu, mais j'écoute énormément et surtout, j'observe. Une faculté d'observation non négligeable. J'analyse et je prend ce qui m'est utile. Le reste, je jette. Parfois, je peux être une vraie garce...surtout si je veux quelque chose...Au final...quoi ? Débrouillarde, fêtarde et vulgaire. Non. Natsuyo n'est pas un cadeau.

J'aime: J'aime vraiment de tout et de rien Plus souvent de rien, le glandage étant une sorte de sport dans lequel je suis devenue maîtresse en la matière. Mais j'aime aussi beaucoup passé du temps avec ceux que l'on nomme amis et qui seront tôt ou tard amené à nous trahir "pour ton bien" ils diront. Autrement, il y a la contrebasse que je pratique depuis petite et tout ce qui touche à l'Angleterre et ses punks.



Je n'ai pas de problèmes avec mon physique de jeune premier.
"Maman...est-ce que je suis belle ? " "Oui ma chérie. Tu es magnifique."
C'est toujours agréable d'entendre cela. Même si l'on sait que les mères trouveront toujours leurs enfants merveilleux. Mais la mienne, c'est différent. Car elle me trouvait belle, avec ma chevelure bouffante d'un noir profond au reflet chocolaté, mes lèvres pleines et roses. Elle me trouvait belle, tout comme mon père, qui disait que j'avais de beaux yeux aux traits particuliers. Des yeux aux pupilles vertes foncées. Je sais alors. Oui. Je suis belle. Mais ce n'était pas tous les jours. Ma mère me trouvait belle dans les périodes vides, comme on dit dans sa maladie. Les jours où elle était elle, les jours où elle avait toute sa tête.
Car autrement, elle me trouvait laide. Elle me détestait, car j'avais coupé mes cheveux de sorte à les avoir au niveau des épaules. Elle ne comprenait pas que c'était parce que j'en avais marre qu'elle ne tire dessus. Ma mère me trouvait laide avec mes sourcils tout fins, que j'avais taillés pour ressembler à une de mes idoles du moment. Elle me trouvait laide, encore, parce que j'étais beaucoup trop grande. Je lui faisais trop penser à lui, son mari. Monsieur Tanaka. Un mètre nonante pour un japonais, c'est énorme. Mon frère à suivit très vite, avec son mètre 70 à 16 ans. Quand à moi...j'aurais pu restée sa petite Natsuyo avec mon mètre trente-cinq à l'âge de 10 ans. Mais lorsque mon frère a fuit lâchement devant la maladie, lorsqu'il est partit, tout comme papa, j'ai eu ma poussée de croissance. Aujourd'hui, je ne grandis plus, mais je suis laide avec mon mètre 79. Oui. Je suis une japonaise qui sort du lot. Je suis laide.
Ma maman m'a aussi dit que j'étais laide depuis que j'avais eu ce corps. Un corps de femme. Une poitrine ronde et pleine, une taille fine, des hanches larges. Mais le regard des garçon à changé. je ne suis plus la petite Tanaka, sœur de Akio. Je ne suis plus celle qui passait son temps à se cacher derrière son frère, timide et réservée. J'étais devenue un fantasme. Une femme malgré mes 13 ans. On m'enviait, on me regardait, on me sifflait. Mes longues jambes que je mettais en valeur par des jupes toujours plus courte. Mes docks, qui me donnaient un air très, peut être trop rebelle, mais qui plaisait tant. Mon ventre musclé, que j'affichais avec son piercing au nombril. Ma taille de guêpe, car je me nourrissais peu pour pouvoir garder un poids parfait de 57 kilogrammes.
Oui. Les hommes m'aimaient. Ma mère aussi...lorsqu'elle me voyait comme sa petite Natsuyo au nez droit et au long cou au port de reine. Ma maman me trouvait merveilleuse alors, lorsqu'elle pouvait me saisir par mes bras longs et fins pour me balancer dans la baie vitrée de la véranda.
Je crois que je tuerais pour redevenir la petite Natsuyo et quitter ce corps de mannequin pour sous-vêtement, pâle copie de ce que pourrait être une femme si je n'étais pas malade. Pâle copie faite de peau basanée et douce, dorée par le soleil, blanchi par les hivers rudes. Maman. Aime moi avec mes yeux verts et ma bouche pleine. Aime moi comme je suis, depuis là où tu es...fait revenir papa et Akio. Je veux que nous vivions à nouveau ensemble, comme une petite famille parfaite.



Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire. C’est l’histoire qui nous fait.
Chapitre 1:

Ne me demande pas qui je suis...
Je n'en sais foutre rien


...


Je suis née par une journée ensoleillée. C'était le 27 juillet. Mes parents étaient tellement heureux de m'avoir. Mais c'était parce qu'ils voulaient une petite fille depuis longtemps. Ils avaient déjà un petit garçon du nom de Akio, âgé de 3 ans, mais lui, c'était pas pareil. Il était un accident. Et mes parents, s'ils lui donnaient de l'amour, ce qu'ils me donnèrent fut mille fois plus grand. Ma maman était déjà malade, mais ça, c'était il y a tellement longtemps que sa maladie n'était pas encore très forte. Maman. Riza de son prénom, je ne connais pas son nom de jeune fille. Elle était plutôt secrète avec son passé. On dirait qu'elle ne le trouvait pas très glorieux. Après...j'en sais rien. Quoi qu'il en soit, ma maman était une très belle femme. Et malgré sa maladie, elle l'est resté longtemps. Mon père, Takumi et elle s'aimaient tellement que jamais je n'aurais cru, enfin, nous n'aurions cru, mon frère et moi, qu'il partirait...que sa maladie s'aggraverait et que nous finirions comme une famille du 21 ème siècle, n'importe quelle famille d'ailleurs, dans un tel état dispatché. Mon père je ne sais pas où, ma mère dans son monde et mon frère...voilà quoi.

Enfin. Lorsque je suis née, la famille était en fête. Même mon frère, qui se disait plus "je vais avoir une petite sœur" que "mes parents m'aimeront moins". C'était une belle vie en somme. Une famille parfaite à première vue. Mais voilà. Plus le temps passait, plus mes parents s'engueulaient. Au départ, c'était pour des raisons plus ou moins importantes, comme la scolarité de Akio ou l'inquiétude que mes parents avaient sur l'hérédité de la maladie de maman. Leurs engueulades étaient rares, mais assez violente et ils finissaient toujours par se réconcilier. Ils s'engueulaient devant nous, mais Akio faisait toujours en sorte de m'emmener plus loin. Il ne voulait pas que j'assiste à ça. Il ne voulait pas que j'entende. Il m'entrainait dans la chambre et accaparait mon attention sur des jeux et autres trucs qui pouvaient me faire oublier. Mais si je faisais l'effort de rire et de jouer avec lui, je n'oubliais pas. Je ne voulais juste pas que Akio ait de la peine. C'était mon grand-frère, mais je n'avais pas envie qu'il souffre. Je voulais le protéger, car je sentais que j'étais plus forte que lui. Que moi, je supporterais mieux que lui. Et c0est ce qui c'est passé.

Papa et maman avait de plus en plus de peine à s'entendre et être dans la même pièce plus de deux heures ensembles. Ils s'engueulaient désormais pour des choses aussi stupide qu'une chaussure dans l'entrée ou qu'un bouton de chemise mal fermé. Et depuis quelques temps, maman soupçonnait papa d'avoir une aventure. J'avais alors 5 ans et je comprenais déjà les choses. Des choses sales d'adultes. Akio continuait de garder la tête haute, de me protéger. Enfin...il tentait de le faire, tandis que moi je faisais semblant d'être heureuse qu'il m'aide, alors que c'était moi, au fond, qui l'aidait le plus. Il devait avoir 9 ans quand ça c'est produit.

C'était le jour de la fête des cerisiers. Papa, maman, Akio et moi nous préparions pour aller voir les feux d'artifices. Papa avait promis. Mais comme d'habitude, ils s'engueulaient encore. C'était à cause de la maîtresse de papa. Akio m'avait alors prise par le bras et donné ma poupée qui lui faisait tant peur, m'entrainant avec lui dehors.
[color=darkblue]-Viens Natsu' on va attendre papa et maman à l'extérieur.[/i]
Je l'ai suivit, mais ma poupée est tombée et a glissé sous la maison, entre le sol terreux les marches du perron. J'ai alors lâché la main de Akio pour me faufiler dessous afin de la récupérer, cette poupée. C'est alors que je la saisissais par le bras que j'ai entendu la porte claqué et mon papa sortir, se ruer sur Akio et le gifler.
-Akio. Pourquoi tu laisses ta sœur aller la-dessous. C'est sale. Elle va salir son kimono et puis elle pourrait se faire mal !
Sa main s'est alors à nouveau levé, mais je l'ai retenu par le coude. Il s'est arrêté. J'avais les sourcils froncés. Je ne voulais pas qu'il tape Akio.
-Il n'a rien fait. C'est de ma faute. J'ai voulut récupérer Dolly.
Il s'est alors penché et m'a embrassé la joue, serrant Akio contre lui. Il est ensuite rentré dans la maison et c'est la dernière fois que je l'ai vu. Akio avait la joue rosie et les yeux baissés. je crois qu'il avait un peu honte. J'ai tendu ma poupée à mon frère et lui ait sourit.
-Faut pas t'inquiéter Akio. Je vais te protéger.
-Natsu' pourquoi tu gardes cette poupée. Elle fait peur. En plus, il lui manque un oeil...
Il m'a serré contre lui et nous sommes rentré dans la maison. Maman pleurait et je n'ai pas pu voir les feux d'artifices. Akio m'a aidé à me changer et me doucher. Nous sommes ensuite allé nous coucher, mais au milieu de la nuit, j'ai entendu ma maman pleurer. Je me suis rendue dans sa chambre et l'ai serrée contre moi. Du haut de mes 6 ans, je ne savais pas ce qu'était une maîtresse.
-T'inquiète pas maman. Papa il va bientôt rentrer des cours et sa maîtresse elle va pas le gronder tu sais...c'est pas grave.
Je crois qu'elle à rit et m'a serrée contre elle. Je suis ensuite retourné dans ma chambre et j'ai dormi comme un bébé, Dolly contre mon cœur.

Quelques années passèrent. Papa n'était toujours pas revenu. Akio était devenu bizarre et distant. Il avait une amoureuse. Naomi. J'étais plus sa chérie et ça me faisait mal. Il m'oubliait un peu. J'étais devenue sa petite sœur, celle que l'on laisse à la maison quand on veut sortir avec ses amis. Je ne sais pas comment il l'a rencontrée, mais il l'aimait vraiment beaucoup. Naomi. C'était notre petite voisine, de un an plus jeune que lui. Il avait 13 ans, elle 12 et moi...j'en avais 10. C'était difficile pour moi de le voir partir à l'école avec elle. Oh. Il me demandait tous les matins si je voulais venir au collège avec eux, mais pour moi, c'était trop dur. Elle était si...arrogante. Elle riait fort et se prenait pour la plus belle. Naomi était belle, d'accord, mais je ne voulais pas qu'elle prenne ma place auprès de mon grand-frère. Après tout, c'est pas elle qui l'avait protéger contre papa. C'est pas elle qui l'avait aidé à surmonter ses angoisses quand à nos parents...non...ce n'était pas elle. Mais apparemment, il était fou amoureux et moi, tant qu'il était heureux, j'allais devoir faire avec.

Plusieurs mois ont passés ainsi. Plusieurs mois, puis finalement un an. Un an qu'il était avec elle. Je soupçonnais qu'ils devaient déjà être passé à l'acte, mais ça me faisait trop mal. Alors j'ai préféré ne pas lui poser de question.

Chapitre 2:

La maladie d'une mère...
La lâcheté d'un frère

...


C'était le lendemain de mon 13 ème anniversaire. Maman était de plus en plus bizarre et commençait à parler toute seule. Parfois, il lui arrivait de taper sa tête contre un mur en fredonnant. Son comportement était très étrange. Et pour ne rien arranger, Akio a commencé à sortir de plus en plus, ou alors il allait en cours et ne rentrait que tard le soir. Je savais qu'il passait beaucoup de temps avec Naomi. Mais je n'avais rien à dire. Je m'occupais de maman, je faisais mes devoirs en rentrant des cours et je faisais la cuisine, attendant, inquiète, mon frère dans le salon. Lorsqu'il rentrait, je montait discrètement me coucher, las. Mais un jour, c'est maman qui l'accueillit. Akio...je sentais qu'il n'était pas dans son état normal. Il lui était arrivé déjà de boire, mais là...C'est le cri de maman qui me fit sortir de ma chambre.
-AKIO QU'EST-CE QUE T'AS ENCORE FAIT !
En passant le pas de la porte, je voyais maman, sa main crispée sur le bras de mon frère, qui tenait à peine debout.
-J'ai bu. Ne crie pas. Cela ne te regarde pas.
-MAIS QU'EST-CE QUE JE VAIS FAIRE DE CE GAMIN !!!
Moi je restais dans mon coin, ne préférant pas m'en mêler. Je pensais que, comme d'habitude, maman allait se fatiguer devant un Akio qui ne réagissait pas plus que cela et qu'elle irait se coucher tranquillement. Mais tout ne se déroula pas comme je l'avais pensé...
-Maman. Calme toi. Tu vas réveiller Natsu'
Ils ne m'avaient pas vu. Aucun d'eux. Ils pensaient sûrement que je dormais paisiblement. Voir mon frère dans cet état ne me réjouissais jamais vraiment. Je pense que l'alcool n'était pas la seule chose qu'il y avait dans son sang.
-MAIS...T'AS FUMÉ EN PLUS ! TU NE VAUT PAS MIEUX QUE TON PÈRE !
-En attendant, tu n'as pas été capable de le retenir.
La première claque. Forte. Elle résonne encore aujourd'hui dans ma tête. Je vois encore la scène, ma mère, à moitié shootée de médicament, mon frère, alcoolisé, peut-être même drogué, appuyé contre le mur, une main sur sa joue. ça me rappelait étrangement la scène de quand nous étions plus petit. Et là...j'ai vu sa main se levé. Il voulait gifler ma mère. Mais à nouveau, je fus plus rapide. Lorsqu'il s'est tourné et ma vu, il à baissé son bras et ma mère est partit en riant dans sa chambre. Mon regard, sourcil froncé, ne fléchissait pas.
-Ca suffit Akio...
J'étais fatiguée. Il avait l'air mal. Je l'ai lâché et suis allée vérifier que maman avait pris ses médicaments. Je l'ai bordée et suis sortie. Akio était assis dans l'escalier qui menait à la chambre. Il me regarda, les coudes posés sur les genoux. Je me souviens que je me suis assise tranquillement à côté de lui, posant ma tête sur son épaule.
-Comment tu fais Natsu'...
-Mmm ?
-Comment tu fais pour la supporter.
-Akio...tu sais bien qu'elle est malade.
Je me suis levée sans un mot, ait embrassé sa joue et suis monté dans ma chambre. Le lendemain, il nous annonçait son départ pour l'Europe. Il partait à Londres. Sur le moment, je n'ai pas réalisé. Ou alors, n'ai pas voulut...

Quelques temps après son départ, maman était de plus en plus mal. Elle commençait à avoir des crises de folie et il était de plus en plus pénible pour moi de la faire se calmer, de lui faire prendre ses médicaments.Entre les cours et elle, je n'avais que peu de temps à consacrer à mes amitiés. Akio m'écrivait depuis Londres. Il avait rencontré un ami et il passait beaucoup de temps avec. Naomi et lui, cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas revue. Elle avait quitté le Japon. J'étais un peu blessée de ne pas avoir su et ne pas avoir vu la détresse de mon frère.
Sa dernière lettre en date, je l'ai reçue pour mes 14 ans.


"Joyeux anniversaire Natsu'

Tu sais, la vie à Londres est merveilleuse. Mon ami a un frère de ton âge. Quand il a vu ta photo, il a dit qu'il aimerait bien savoir si tu embrasses bien. J'ai rit. Et ensuite, tu me connais. Il s'est ramasse un coup.
J'ai acheté pleins d'habits pour toi. Je te les enverrai bientôt. Sûrement que tu les recevras à la fin du mois. En retard pour ton anniversaire. Tu vas aimer, c'est très différent de ce que tu peux trouver là-bas, au Japon. Tu seras unique, comme toujours.

J'espère que maman va mieux. Que tu tiens le coup.
Je pense que oui...tu as toujours été la plus forte.

Embrasse maman et Dolly pour moi.
Je te dis à tout bientôt.

Je t'aime,
ton frère qui rêve toujours d'embrasser tes lèvres d'œufs de morue."


Je ne mens jamais à mon frère. Mais là, je me suis efforcée d'embellir les choses.

"Merci Akio.
Oui, maman va super bien. Sa maladie s'arrange. Les médecins disent que bientôt. Elle ira mieux. Moi, je continue de suivre les cours. Je les prend par correspondance maintenant. Comme ça, je peux rester avec maman.
Elle pense fort à toi. Tu nous manque. Et Dolly a perdu son deuxième œil. Je crois qu'il est tombé quand je l'ai lâchée sans le faire exprès dans l'escalier qui mène à la cave en allant chercher du lait.

J'ai hâte que tu revienne très vite nous voir.
Embrasse ton ami et dit à son frère que je serais ravi de lui montrer ce que je sais faire.

Je t'aime,
ta Natsu qui continue de te voler des affaires pour dormir."


J'ai totalement cacher la vérité. Ma maman n'était pas en voie de guérison. Son état avait empiré et les médecins m'avaient conseiller de la mettre dans une clinique. Mais je n'avais pas les moyens de l'envoyer dans une clinique privée et je ne voulais pas l'envoyer avec les autres fous du Japon. Mes cours, je ne les suivais plus du tout. J'avais cessé toute activité un mois après le départ de Akio, afin d'aider ma maman, d'être tout le temps là pour elle. Elle n'avait plus toute sa tête et ne se rappelait même pas avoir un fils. Quand à Dolly, son œil, elle l'avait perdu quand maman m'a envoyée à travers la baie vitrée. Je faisais sa toilette et sans le faire exprès, je lui ai mis du savon dans l'œil . Elle à crû à une attaque personnel et m'a saisie par le bras pour me pousser. Elle l'a fait tellement fort que j'ai traversé la baie vitrée de la véranda et ait atterri plus bas, dans le jardin. C'est un voisin qui a appeler une ambulance et j'ai du restée aliter quelques jours. Aujourd'hui, j'en ai gardé plusieurs petites cicatrices dans le dos.
Une autre fois, maman m'avait envoyé un café brûlant sur la cuisse. Elle était contrariée que j'aie osé couper mes cheveux. Mais c'est parce que j'en avais marre qu'elle ne tire dessus. Le café m'a laissé une cicatrice de brûlure tout le long de l'intérieure de ma cuisse.
Il y a pleins de petites histoires comme ça ou maman à su être d'une violence extrême envers moi. Elle m'accuse d'avoir voler son mari. Parfois, elle me dit que je suis le diable et que c'est moi qui ait tué son mari. D'autres encore, que j'ai mangé son fils unique. La plupart du temps cependant, elle me reproche d'avoir été cherché ma poupée sous le perron quand j'avais 5 ans. Car selon elle, c'est de là que mon papa est partit. Je ne lui en veut pas pour tout cela. Elle n'y est pour rien. Elle n'a plus toute sa tête.
Par contre, là où je n'ai pas menti, c'est quand j'ai dit que j'avais hâte qu'il revienne nous voir. J'en avais vraiment envie, mais malheureusement, ce jour ne vint jamais.

Chapitre 3:

Quand une troisième personne vous quitte...
Vous vous dites que c'est fini

...


Maman est morte. C'est horrible de ce rendre compte que ce n'est pas si triste au final. J'avais peur et redoutais chaque jour un peu plus cet instant où sa maladie finirait par la tuer. Mais non. Lorsque je l'ai trouvé ce matin-là, j'étais âgée de 14 ans et demi. C'était environ six mois après la lettre de Akio. A croire que le fait de dire qu'elle allait mieux lui a porté malheur...
La journée de sa mort, j'étais allée à l'épicerie afin de lui acheter ses biscuits favoris. Je suis rentrée et l'ai trouvée, en bas des escaliers. Elle respirait mal. Je ne sais pas si c'était délibéré, mais je sais que je n'ai pas pris le téléphone de suite. J'ai pris le temps de ranger mes courses avant. C'est terrible. Je dois passer pour un monstre. Mais lorsque vous vivez avec la schizophrénie, vous voyez les choses sous un autre jour. J'ai fini par décrocher le téléphone de l'entrée et ait appeler la police ainsi que l'ambulance. Je leur ait ensuite dit que je l'avais trouvée morte. J'aurais pu dire que je ne savais pas, mais que j'étais alors trop paniquée pour faire quoi que se soit, mais ce n'était pas le cas. Autant dire qu'elle ne bougeait déjà plus lorsque je suis rentrée. La police n'a pas mené d'enquête, car le médecin légiste à dit qu'elle avait eu une rupture d'anévrisme et avait du tomber dans l'escalier en voulant se rendre au rez- de- chaussée. Moi je n'avais pas encore 15 ans. Alors il était normal que l'on me place. J'ai pris le peu d'affaires importantes et suis allée dans un foyer. Dolly était avec moi, comme toujours. J'avais aussi les lettres de Akio. Il fallait le prévenir. Mais je n'avais pas envie qu'il s'inquiète. J'ai donc repoussé le moment de lui annoncer. Je l'ai tellement repousser que je crois que j'ai oublier de l'appeler. Au foyer, je n'ai pas fait long, car un homme, qui vivait en Amérique, à Boston, m'a prise sous son aile. Il était homme d'affaire et acceptait de faire office de famille d'accueil pour moi. Sa femme et lui n'avaient jamais eu d'enfant et se contentaient de prendre des jeunes en difficulté de manière provisoire dans leur appartement de luxe au cœur de la ville. Chez eux, j'avais le droit à ce que je voulais. Déscolarisée très tôt, il me fallut un peu de temps pour pouvoir reprendre ce que j'avais perdu. Je suis vite revenue à un niveau scolaire normal pour mon âge. Mike et Emmy Pope. C'était eux mes nouveaux parents en quelques sortes. Mais peu de temps après que je sois entrée dans leur vie, Mike a perdu son travail. Emmy travaillait pour deux et le peu d'argent qu'elle parvenait à mettre de côté, c'était Mike qui le perdait au jeu ou en alcool. Très vite, ma nouvelle maman est tombée gravement malade. Je me suis occupée d'elle. Après tout, ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude. De notre appartement de luxe, nous sommes passé dans un appart' de banlieue. A 15 ans, j'entrais dans le mode de vie des jeunes banlieusards. J'ai rencontré Sid, un américain de 17 ans. Avec lui, j'ai tout appris. La drogue, l'alcool, le body-art et surtout...le sexe. Je faisais plus d'école buissonnière que d'heures de cours et Emmy finit par mourir. J'avais 16 ans quand cela arriva. C'était la première fois, mais ce ne fut pas la dernière. Mike. Ivre mort, suivant ses pulsions sexuelles de mâle, me forçât à lui faire des choses traumatisantes pour la jeune femme que j'étais devenue. Au départ, c'était de temps en temps. Mais il y avait pris goût et c'était devenu tous les jours, dés que je rentrais de cours. Il abusait de moi et me laissait à moitié morte dans le lit, pendant qu'il sortait boire. Moi je sortait aussi avec Sid, me défoncer toute la nuit et rentrer à l'aube. J'ai tenu bon ainsi jusqu'à mes 17 ans. Là, ce fut le trop. Mike m'emmena dans une clinique pour me faire stériliser. Oui. Comme une vulgaire chienne. Il avait peur, ne se protégeant pas pendant nos rapports, que je ne tombe enceinte de lui. Lorsque nous sommes rentré, j'ai été vomir après notre rapport et suis sortie. J'ai cherché Sid. Il n'était nulle part. J'ai appris le lendemain par des autres potes avec qui je trainais, qu'il avait été retrouvé dans un squatte. Overdose. Je suis rentrée et j'ai pété les plomb. Tellement fort que les voisins ont alertés les autorités. Ont m'a faite enfermée et le diagnostique est tombé.
C'est ce jour que j'ai appris que la schizophrénie était une maladie héréditaire dans environ 49 % des cas.

Chapitre 4:

La clinique des anges...
Mon doux jardin d'Eden

...


Après ce qu'il s'était passé, on m'emmena de force dans une clinique spécialisée en schizophrénie. C'est un professeur du nom de Gustave de St-Germain qui me prit en charge. Il était intéressé par mon cas et voulait savoir comment j'avais pu vivre pendant 17 ans sans voir ma maladie se déclarer et qu'elle se déclare si soudainement. Je l'aimais beaucoup moi ce professeur. Dans mes moments de lucidités qui étaient de plus en plus rare, j'arrivais à tenir une conversation intelligente avec lui. Il me traitait d'égal à égal et pas comme la folle que j'étais. Bourrée de médicament quasiment jour et nuit, je sombrais lentement. Je ne savais même plus que j'avais un frère. Je ne me rappelais que d'une chose, que je m'appelais Natsuyo Tanaka. Et puis, deux mois passèrent dans cette petite clinique. Gustave m'appris qu'il devait repartir pour la France. Il me proposa alors de venir avec lui. Je pourrais intégrer la clinique des anges, un hôpital psychiatrique qui se trouvait en bord de mer dans le Sud de la France. Moi, cela m'aurait tué de devoir changer de médecin alors que lui, je l'aimais tant. J'ai accepté son offre et nous sommes partit dés le lendemain pour la France. Là bas, on ne me donnait pas autant de médicament que lorsque j'étais dans cette petite clinique. Au contraire, j'avais un seul et unique traitement. Une nouveauté qui n'avait pour effet que d'estomper mes hallucinations et de me rendre mes souvenirs.
J'avais toujours avec moi les lettres d'Akio et ma poupée Dolly. C?était agréable de pouvoir revivre un temps soit peu. A mon doigt, j'avais la chevalière de Sid marqué de ses initiales. Seul souvenir de mon ami.
Le professeur continuait de me faire passer des tests, mais les espaçaient de plus en plus. Je pouvais suivre des cours par correspondance afin de ne pas perdre le peu de connaissance que j'avais acquise. Je pouvais en plus me vanter de connaitre le japonais, l'anglais et d'apprendre le français. Pour ce qui était de ma vie sociale, autant vous dire que je n'en avais pas réellement. Il est difficile de se faire des amis dans une clinique vous savez.

Le 27 décembre, 7 mois avant mon 18 ème anniversaire, le professeur de St-Germain m'a emmenée au bord de la mer. Je crois que je n'avais jamais rien vu de tel. Il m'a montré comment faire un château de sable et m'a appris à faire la pièce droite ainsi que la roue. J'ai passé les meilleurs moments de ma vie sur cette plage. je me demandais pourquoi il m'avait emmenée là. En fait, c'était pour m'annoncer une très bonne nouvelle. Ma maladie était moins inquiétante qu'au départ. Et si je pouvais encore avoir quelques hallucinations, je n'avais cas faire comme il m'avait dit. Écrire. Car en effet, j'ai remplis des centaines de cahier avec toujours la même phrase " C'est de ta faute ". Ça me calmait et calmait aussi les voix dans ma tête. Je devais continuer de prendre une pilule le matin et une le soir, mais autrement, je n'avais plus besoin de rien. Même une surveillance était devenue futile.
Lorsqu'il me demanda ce que je comptais faire, si j'avais quelque part où aller, car après tout, j'allais avoir la majorité en Europe, j'ai dit que je voulais retourner au Japon. Dans la maison familiale. Il ne savait pas si c'était une très bonne idée, que de raviver mes souvenirs. Retourner dans le Kansai était peut-être mauvais pour moi. Mais je lui expliquai que j'avais besoin de savoir ce qu'était devenu la maison et si mon frère était repassé dans le coin. Je devais en avoir le cœur net. Et puis il fallait que je reprenne des études alors...

Gustave, après une longue conversation, finit par accepter l'idée. On retourna à la clinique et je fit mes bagages. Il me dit qu'il ferait tout son possible pour que je puisse retourner en cours et qu'ainsi, je n'aurai pas à m'en faire pour mon avenir.
Je quittai donc la clinique des anges avec dans ma valise, Dolly et les lettres de mon frère.

Chapitre 5:

Un retour au Japon
Une toute nouvelle vie

...


J'ai pris l'avion dés que possible à l'aéroport de Roissy, une région française. Après des heures de vol, sans escale, l'avion c'est posé à Tokyo. J'ai du prendre la première navette pour le Kansai. Ce fut à nouveau long et fatigant. J'ai dormi une bonne partie du voyage. J'avais un peu peur de faire une crise, mais tout c'est parfaitement bien passé. Lorsque je suis arrivée à bon port, j'ai hésité à faire un saut au cimetière, mais je me suis abstenue. Mes pas m'ont directement conduit vers notre maison. Je pensais, vu la taille imposante et la beauté de la bâtisse, que j'allais tomber sur une famille qui, tout comme nous à l'époque, serait tombée amoureuse de cette maison. Mais non. Le quartier semblait désert. Comme un mauvais western, il ne manquait plus que la pelote de paille qui traverserait la route. Je me suis avancée encore. La maison, malgré les aléas du temps et les caprices du ciel, n'avait pas bougé d'un pouce. Lorsque l'on faisait le tour, on pouvait encore voir que la vitre de la baie vitrée n'avait pas été réparée et qu'il y avait toujours une sorte de plexi à la place des carreaux manquant. C'était limite si je ne pouvais pas encore voire mon sang maculé l'herbe verte du jardin.
Je suis arrivée devant la porte d'entrée et ai fouillé sous un pot de fleur. J'y ai facilement trouvé la clé. Retirant mes souliers, comme j'en avais gardé l'habitude, je suis entré. Tout, absolument tout était à sa place. A croire que je n'avais jamais quitté cette maison. Que maman n'était pas morte, papa pas partit et Akio dans le patio en train de bouquiner. Je m'attendais presque à voir Naomi sortir de la petite maison d'en face pour courir à ma rencontre. Cette garce.

Ma valise posée dans l'entrée, j'ai fait le tour de toutes les pièces. Il y avait encore les affaires de la famille, les portraits, une boîte de médicament qui avait dut appartenir à maman et son tricot posé sur le fauteuil. Je suis montée à l'étage et il y avait encore la baignoire pleine d'eau et un linge plié soigneusement sur le petit meuble blanc. C'était trop étrange comme sensation. J'ai poussé la porte de la chambre de mon frère. J'aurais vraiment voulu le voir se lever et me prendre dans ses bras. Mais c'était une chose improbable. Je n'avais pas eu de nouvelles de lui depuis sa dernière lettre. Et enfin, ma chambre. Il y avait toujours les posters de mes idoles de l'époque et le drapeau anglais posé sur le lit, soigneusement plié. Lorsque j'ouvris ma garde robe, il y avait toutes les fringues que Akio m'avait envoyé depuis Londres. Je me suis alors laissée tomber dans le lit moelleux et ait dormi. Je crois que je me suis assoupi deux ou trois heures. Lorsque j'ai ouvert les yeux, j'étais un peu perdue. Je me suis levée et tout m'est revenu à l'esprit. C'est alors que j'ai entendu le téléphone me vriller les tympans. C'était étrange, mais il fonctionnait encore. Je suis descendue et ait décroché, le coeur battant.

-A...llô ?
Il y eût un long silence au bout de la ligne. Je n'entendais que la respiration de mon interlocuteur.
-Princesse ?
Mon cœur c'est arrêté de battre. J'ai faillit lâcher le téléphone tant j'étais choquée. Pourquoi après tout ce temps ?
-Pa...PAPA !!! PAPA C'EST TOI !!!
-Oui Natsu...c'est moi...je....
-Non ne dis rien...s'il te plaît ne dis rien.
Mon père c'est alors tu. Takumi...Tanaka. Celui qui m'avait donné le jour et qui avait disparu de la circulation il y a 13 ans. Qu'est-ce que je devais faire à cet instant ? le blâmer ?
-Pardonne-moi papa. Si je n'étais pas descendue chercher Dolly dans le trou, tu n'aurais pas gifler Akio et tu ne serais pas partit...pardonne-moi...
-Natsuyo ce n'est pas de ta faute. Arrête. Tu es assez grande pour comprendre maintenant. Où est ta mère. J'aimerais lui parler. Ton frère va bien ?
Il n'était donc pas au courant ? Il n'avait pas entendu parler de cette affaire ?
-Je crois qu'il vaut mieux que je raccroche papa...
-Attends princesse. Je suis à Tokyo pour affaire...retrouve moi au Shiny. S'il te plaît. Il faut qu'on parle.
-Bien papa...a ce soir...
J'ai reposé le combiné. C'était trop étrange pour moi. Si soudain. Je suis remontée et ait vidé la baignoire, me suis douché et ait enfilé une robe noir avec des collants couleur peau. Mon blouson en cuir et je suis sortie avec les clés dans ma poche. J'ai fait appeler un taxi et suis allée à ce fichu rendez-vous qui allait me permettre de refaire ma vie.

Le Shiny était un restaurant select' tenu par des américains. Lorsque j'ai donné mon itinéraire au chauffeur, il n'a pu s'empêcher de me demander si j'étais bien certaine de l'endroit. J'ai dit que oui et il m'y a conduite. Au départ, je me demandais le pourquoi de cette question, mais j'ai vite compris. Une fois arrivé, c'est vrai que le lieu était tout sauf fait pour les jeunes femmes comme moi. J'ai payé le taxi avec le peu de sous que j'avais sur moi et suis entrée dans le restaurant.
En effet, je n'avais pas ma place ici. Toutes ces femmes avec leur magnifiques robes Gucci et ces hommes en costard cravate. J'ai longuement soupiré et me suis avancée. Un homme s'est levé. Mon père. Il n'avait pas changé après tout ce temps. Il avait quelques cheveux gris, mais dans le fond, il était resté le bel homme que j'avais dans mes souvenirs. Il à vacillé juste l'espace d'un instant et m'a prise dans ses bras. Son corps était si chaud. Je sentais son corps trembler. J'ai compris alors qu'il pleurait. Malgré le lieu, les gens qui nous entouraient, mon père, qui était normalement si fier, pleurait. Se fichait totalement de ce que pourrait penser les gens. Il s'est enfin reculé et m'a regardé.
-Regarde comme tu es devenu belle Natsuyo. Une femme. Une vraie femme.
Il s'est assis après m'avoir tiré une chaise sur lequel je me suis assise. C'était trop nouveau pour moi. Mon père en face de moi, qui paraissait si désolé, les yeux pétillants. Nous avons parlé de tout et de rien. J'avais peur d'aborder la mort de maman ou le départ de Akio, alors je lui ai raconté mon séjour en Amérique et mon entrée dans une clinique en France. Il s sourit. Il s'y attendait. Depuis ma naissance, les médecins avaient dit que je courrais un risque. Alors cela ne le surpris pas. Et puis...au moment du dessert...
-Et ta mère ? Et Akio ? Comment vont-ils ? Est-ce que ton frère m'en veux encore ?
-Papa...
J'avais reposé ma fourchette et lui avais pris la main.
-Je pensais que tu serais au courant...maman est morte des suites d'une rupture d'anévrisme. Elle est tombée dans l'escalier et...c'est moi qui l'ai trouvée.
-Depuis quand ! Quand est-ce que cela s'est produit.
Il avait l'air de tomber des nues.
-Le 20 juillet...peu de temps avant mes 15 ans.
-C'est...
Il serra ma main un instant. En silence.
-Et...ton frère ?
-Akio ? Il est partit. Il m'a abandonnée...comme toi quand j'avais 13 ans et qu'il a vu que maman était vraiment malade.
-Natsuyo je...
-C'est bon papa. Tout va bien.
Il soupira et relâcha mes doigts, saisissant la fourchette à dessert pour manger un peu. Je voyais que sa main tremblait un peu.
-Tu as reçu mes lettres ? Et mes colis ?
Là, je ne comprenais pas.
-Non..non...je...jamais. Je pensais que.
-Natsuyo. Chaque 27 juillet et chaque jour de Noël, j'ai envoyé des lettres et des cadeaux pour toi et ton frère.
-Maman.
-Mmm ?
-Maman cachait des trucs. Je le savais. Mais je ne savais pas quoi. Maintenant...je sais.
Nous avons terminé nos assiettes en silence et puis nous sommes sortit. Papa voulait absolument me raccompagner. Ou du moins, que je dorme à l'hôtel avec lui. Mais je lui ai exprimé mon désir de retourner à la maison. Lui n'avait pas la force d'entrer dans cette bâtisse. Il me laissa donc devant la maison familial et m'embrassa sur les deux joues. Pendant le trajet, nous avions convenu d'une chose. Il m'enverrait de l'argent de poche sur un compte et moi, je reprendrais mes études à la capitale. Je ne pouvais de toute manière pas garder cette maison sans revenu et il fallait que je fasse quelque chose de ma vie.

Maintenant, je me suis inscrite dans un pensionnat. Je ne saurais expliqué pourquoi exactement. Je pense que je me sens trop seule dans cette grande demeure familiale. Je n'y ai pas encore mis les pieds. Mon père connait assez de gens pour m'avoir permis de venir en cours de route.
Chaque moi, je reçois une sacré somme sur mon compte en banque. Akio, je ne sais toujours pas où il est. Mes crises se sont un peu calmées. J'en ai parfois, mais comme me l'avait dit le professeur, il me suffisait d'écrire. J'ai remplis des centaines de cahier depuis. Ils sont dans un carton sous mon lit avec les lettre d'Akio et Dolly repose sur mon lit. Je lui ai mis un bandage autour de la tête. C'est vrai que sans ses yeux, elle et effrayante.
Papa et moi nous voyons pour mon anniversaire, le 27 Juillet. D'ailleurs, il m'a promis de m'emmener en Afrique un jour. Je sais qu'il tiendra sa promesse. Il aimerait revoir Akio, mais cela, je pense que se sera impossible. Akio le déteste trop. Et moi, j'ai appris à détester mon frère. Il se permet de juger papa alors que lui a fait pire. Car si mon père est partit pour une femme, Akio c'est parce qu'il était trop lâche pour assumer la maladie de ma maman.

Maintenant, ma vie, c'est Advienne que pourra...




Et derrière l'écran ?

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DOUBLE COMPTE ?: Nope
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ?: Je sais plus trop...j'avais un perso ici, mais y a mille ans et il avait été validé mais j'ai du quitter le forum.
AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ?: By Rei



Dernière édition par Natsuyo Tanaka le Ven 11 Mai - 20:40, édité 1 fois
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Shimeku Nagashi


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MessageSujet: Re: » Natsuyo Tanaka.   » Natsuyo Tanaka. Icon_minitimeVen 11 Mai - 4:34

Bienvenue :D
Très belle présentation ! Pourquoi pas les perfectly originals, si elle est schizophrène ? :3
Et je te valide dès que j'ai la réponse et que tu mets ton année scolaire dans ta carte d'identité (Profil - carte d’identité - générer)


Shime ♥
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MessageSujet: Re: » Natsuyo Tanaka.   » Natsuyo Tanaka. Icon_minitimeVen 11 Mai - 20:38

Yeah merci. Je vais de ce pas aller faire ce que tu m'as demandé. Par contre, si je n'ai pas mis les P.O. c'est qu'elle est schyzo, mais c'est la maladie. La vraie, pas celle que souvent les gens confondent avec dédoublement de personnalité. je tiens a le préciser, les symptômes de la schyzophrénie, et encore, pendant ses crises qui sont assez rares, sont "Hallucination auditive et/ou orale, crise d'épilepsie plus ou moins virulente, abattement passager ou crise de colère." Tout dépendra donc de l'état de la personne et de la profondeur de sa maladie. Le dédoublement de la personnalité est une chose à part de la schizophrénie que ma fois, beaucoup de gens confondent et il est vrai que pour facilité souvent les choses, on dira d'un double' qu'il est schizo. Vuiala ^ ^ *Range ses cours de psycho et s'en va*
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Shimeku Nagashi


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MessageSujet: Re: » Natsuyo Tanaka.   » Natsuyo Tanaka. Icon_minitimeSam 12 Mai - 3:54

Merci pour tous ces renseignements ! (:
Je connais pas très bien la schizophrénie, mais je savais que c'était pas un dédoublement de la personnalité ou quelque chose comme ça. Je m'étais renseigné y'a deux ou trois mois par curiosité et c'est plutôt un déconnectement de la réalité, si je ne me trompe pas O: ?

Donc sur ce je te valide, bon jeu. ♥
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MessageSujet: Re: » Natsuyo Tanaka.   » Natsuyo Tanaka. Icon_minitime

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