Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
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 " La chose la plus commune, dès qu'on nous la cache, devient un délice. " O. Wilde [ Alekseï Ivan Kovalevski ]

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Thomas Feltz

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MessageSujet: " La chose la plus commune, dès qu'on nous la cache, devient un délice. " O. Wilde [ Alekseï Ivan Kovalevski ]   " La chose la plus commune, dès qu'on nous la cache, devient un délice. " O. Wilde [ Alekseï Ivan Kovalevski ] Icon_minitimeMar 26 Juin - 18:23

On m’a toujours dit d’écouter ce que me disait mon cœur. Je n’avais pas compris au départ. De quoi pouvaient-ils bien parler ? Que voulait dire ce « babum, babum », incessant ? Que je vivais, c’était évident. Je l’avais vu en cours de SVT étant petite. Le cœur était l’organe principal du Système cardio-vasculaire, c’était la pompe qui permettait au sang de circuler partout dans le corps humain. Intéressant n’est-il pas ?

Je n’ai compris que plus tard le sens caché de ce conseil. Je pense qu’ils voulaient parler des sentiments. Oui, les sentiments que l’on ressent en tant qu’être humain, en tant que personne vivant sur Terre. Comme disait Stendhal, Il n'y a qu'une loi en sentiment c'est de faire le bonheur de ce qu'on aime. J’avais également cherché le sens à ces mots. Et je n’avais pu qu’approuver le concept. Certes, c’était un concept égoïste, et alors ? Ne vivons-nous pas pour nous en premier avant de vivre pour les autres ? C’est ce que je pensais.

J’avais trop longtemps suivi le chemin que mes parents avaient tout tracé pour moi avant même ma naissance. Je n’étais pas assez maligne que pour comprendre que ce n’était pas ce que je voulais. C’est lorsque j’avais fait la connaissance de ces gens des livres que j’avais compris que mon idéal se trouvait ailleurs. Oui ailleurs. Loin d’eux.

J’avais donc décidé de me rendre au Japon. Pourquoi le Japon ? Je n’étais pas sûre moi-même. Peut-être était-ce parce qu’il était fort éloigné de la Suisse ? Un avantage indéniable qu’il présentait. Aussi, il était connu pour son histoire et sa culture presqu’unique au monde. Je dois avouer que le Japon me fascinait quelque peu. J’avais également trouvé en faisant mes recherches ce Pensionnat à Matsuyama. Le Pensionnat Rayen. Il m’avait intéressé par la diversité « ethnique » qu’il présentait.

C’est en surfant sur internet que je l’avais découvert. Sur son site internet il disposait d’une liste de ses élèves. Rien qu’aux noms et prénoms, on remarquait qu’il n’y avait pas que des Japonais. Malheureusement il n’y avait pas de photos des élèves. Evidemment, ce ne serait pas déontologique. Ne vous étonnez pas, ce n’est pas parce que j’adore les bouquins que je ne dispose pas d’un ordinateur et des technologies de notre époque. Voyons.

Les stéréotypes. Je n’aimais pas ça. Ce n’est pas parce que vous connaissez deux à trois informations sur une personne que vous savez tout d’elle et que vous pouvez vous permettre de la juger. Enfin, je dis ça, mais ça n’allait que dans un sens. Je ne me gênais pas pour me moquer des autres. Chacun ses défauts n’est-il pas ?

Cela faisait plusieurs jours que j’avais fait mon entrée au Pensionnat. Mais je m’étais faite discrète. Je préférais observer encore un peu l’environnement qui m’entourait plutôt que de foncer dans le tas, tête baissée. Je n’avais toujours pas croisé mes colocataires. Je savais qu’il y en avait trois. Deux filles et un garçon. J’espérais les rencontrer sans trop tarder.

Actuellement, je marchais à Matsuyama. J’avais profité que nous soyons samedi après-midi et que je n’avais pas cours pour visiter la ville. J’avais pris la brochure touristique en plus de tous mes bouquins, sachant pertinemment qu’une après-midi ou une journée s’offrirait à moi pour ce faire.

Je m’étais habillée très simplement. Une simple robe à volants de couleur blanche, des espadrilles blanches également, et mon chapeau de paille pour me protéger du soleil. J’étais blonde, la chaleur me montait vite à la tête, bien malgré moi. Je sillonnais les rues, m’émerveillant de ce que je découvrais au fur et à mesure de mes pas.

J’avais lu qu’il y avait un parc d’attractions à Matsuyama. Je n’en avais jamais vu en vrai. Mes parents m’ayant toujours interdit de m’y rendre. J’étais toute excitée d’y aller. Je savais de source sûre que dans les parcs d’attractions on pouvait manger pleins de sucreries. Et des barbes à papa. Ces choses roses et sucrées qui avaient bercé mes rêves de petite fille.

J’arrivai enfin devant l’entrée du parc. Je suis sûre que si je me voyais dans un miroir à l’instant, j’aurais ri. Mon visage devait avoir une telle expression… Je remis ma brochure dans ma besace et entrai sans plus attendre. Tous les stands m’attiraient. Je voulais tous les essayer. Mais en premier, le stand à Barbe à papa !

J’avais étudié le plan par cœur, je savais donc où il se trouvait et m’y rendis tout de suite. Je commandai au marchand, aussi poliment que possible :

    « Puis-je avoir une de ces Barbes à papa s’il vous plaît Monsieur ? »


Je lui tendis la monnaie, les yeux pleins d’étoiles, prête à recevoir en retour mon présent. Mes doigts agrippèrent le bâtonnet de bois et j’emmenai ce délice avec moi un immense sourire aux lèvres.

    « La chose la plus commune, dès qu'on nous la cache, devient un délice. » dis-je pour moi-même avant de commencer à manger tout en marchant. « Oscar avait raison. »
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