J'espère que ça ne sera pas trop trop nul >o< !

Yumi est avant tout timide. Solitaire, elle va rester dans son coin plutôt que d'aller vers les autres à tout bout de champ. Mais si vous lui parler, elle vous répondra avec plaisir, elle ne mord plus, maintenant! Mais attention, ne confondez pas « timide » avec « coincée ». Ce n'est pas la même chose du tout, allez vérifier dans un dictionnaire ou plus simple, google. La jeune femme déteste parler d'elle, et de toute façon, elle ne trouve pas grand chose à dire sur sa personne. On la qualifie donc de « mystérieuse ». Mélancolique, Yumi peut facilement se torturer l'esprit toute la nuit pour n'importe quoi. De simples souvenirs peut la plongée dans cet état... Sinon, elle est très curieuse. Elle peut vous harceler pendant des heures (ouais bon, exagération. Elle finira sûrement par abandonner au bout de dix minutes) pour une petite information inutile et surtout stupide. La curiosité est un vilain défaut, parfois. Yumi adore être au contact de la nature, elle trouve celle-ci merveilleuse. Malheureusement, quand tu as habité au cœur de Tokyo... Passe ta chance!

Au fil des conversations, Yumi finira par se dégêner plus ou moins rapidement. À vrai dire, ça dépend surtout de son interlocuteur! Si elle est à l'aise avec, alors la jeune femme ne sera pas gênée bien longtemps. Par contre, lorsqu'elle est sur une scène, toute sa timidité et sa gêne s'envole. La magie ? Elle est tout simplement à l'aise sur scène, même devant des centaines de personnes. Jamais elle a été stressée avant un spectacle de danse ou une compétition, non. C'est sa passion, après tout. Elle n'a pas réellement de phobie, de tic ou de manie. Yumi se considère comme une jeune femme parmi tant d'autres. Par contre, son côté rêveur et lunatique peut énerver bien des profs en classes, quand elle part dans ses aventures imaginaires. Elle a tendance à se laisser déconcentrer par tout et n'importe quoi très facilement et rapidement. Mais derrière sa coquille, peut se cacher une jeune femme douce, tendre et attentionnée. Mais ne la mettez pas en colère, ça pourrait faire peur ! Mais en public, elle a tendance à s'éloigner, car « pleurer, c'est pour les faibles ».

Pour voir à quoi elle ressemble, il suffit de la regarder, n'est-ce pas ? Mais vous voulez malgré tout que je la décrive, d'accord. Son visage composé de traits fins est encadré par une chevelure rosée. Évidemment, ce n'est pas naturel, Yumi s'est teint les cheveux à peine deux mois avant son arrivée à Rayen. Parfois ondulés et parfois lisses, ils sont à la merci de mère Nature. Par contre, ils sont toujours doux et soyeux, grâce à son shampooing favori. Après tout, les cheveux de la plupart des femmes sont doux et soyeux, non? Fière de leur longueur, ceux-ci peuvent le bas de son dos. Ses yeux sont d'un magnifique bleu azur - ou même azur clair par moment ensoleillés. Ce n'est pas courant pour une japonaise, mais de toute façon Yumi n'est pas une japonaise pure sang ; sa mère est anglaise, ceci explique cela. Son nez est un peu retroussé, et ses lèvres sont douces et sucrées. Elle a un long cou, des épaules normales, et si on descend plus bas on peut apercevoir des formes.

Des formes de femme, oui. D'ailleurs, elle n'est pas bien à l'aise avec son corps. Yumi trouve qu'elle en a trop, et ne sait pas où se cacher quand les regards masculins descendent sur sa poitrine. Elle préfère de loin se fondre dans la masse plutôt que d'avoir des regards rivés sur elle et sur ÇA. Yumi est dans la moyenne, mesurant plus ou moins un mètre et soixante-sept centimètres. Elle ne se plains pas de sa taille, surtout en apercevant des presque-nains. Et son poids ? Secret, elle n'aime pas divulguer ce genre de choses. Mais elle n'est pas grosse! Heureusement qu'elle fait de la danse, ça aide à garder la ligne, par contre. Yumi est mince. Côté vestimentaire, elle porte de tout. Même des robes et est jupes, mais cela n'arrive pas très souvent. Mais, ça peut arriver! La jeune femme se maquille parfois, mais pas tout le temps : c'est chiant, et ça peut couler.

17 mai 1994
Des cris et des pleurs raisonnaient dans la petite salle d'accouchement. Une femme, exténuée, réclama le bébé. Pleine de sueur, ses cheveux blonds ondulés lui collaient au tempes.
- C'est une fille, annonça le médecin.
Il lui donna délicatement le nouveau-née telle une poupée de porcelaine. La femme sourit, et tout de suite, elle a deviné qu'elle ferait tout, absolument tout, pour elle. C'était le devoir d'une mère, après tout, n'est-ce pas? Un homme entra en trombe dans la salle ; il avait manqué l’accouchement et en était triste, mais sa déception s'envola quand il vit un minuscule corps dans les bras de sa femme.
- Yumi. Ça sera Yumi.
S'exclama l'homme, émerveillé par le poupon qui l'attendrissait. May approuva, ce prénom lui irait à merveille. Yumi Wa. La petite s'était calmée, suçant au sein de sa mère.
- May, elle a tes yeux. Et elle aura mes cheveux...
C'est vrai, on pouvait déjà discerner quelques cheveux noirs, et probablement doux et soyeux comme ceux de son père. Ses yeux, d'une magnifique couleur bleu azur, était ceux de sa mère. Lentement, elle s'endormit, bercée par les nouveaux parents. Deux étaient arrivés à l'hôpital, mais trois en était ressortis et la nouvelle famille commencèrent une nouvelle vie.

28 février 1997
Yumi était déjà bien grande ; haute comme trois pommes. Le regard vif et intelligent, elle savait déjà se faire comprendre à trois ans. La japonaise avait appris à marcher bien tôt sur deux pattes. Avec ses petites tresses noires et son visage angélique, aucun d'entre vous oserait penser qu'elle était en réalité une petite démone, tout droit sortie de l'enfer. Yumi n'était pas de tout repose, mais une chance que son grand frère était là pour aider ! L'adolescent était l'idole de la bambine, son modèle. Elle le suivait partout, faisait tout ce qu'il faisait et le harcelait pour qu'il lui lise l'histoire des trois petits cochons et cette d'Ariel la petite sirène. Quand elle n'était pas contente, il fallait faire gare à ses dents, redoutable arme. C'est qu'elle en a des pointues, cette chose! Aucun problèmes de santé se manifestait, au grand bonheur des parents qui ne voulait pas voir leur ange souffrante. Elle avait maintenant un petit frère, qui avait deux ans de moins qu'elle - soit un an. Yumi le prenait littéralement pour une poupée vivante!
- Yumi, arrête ça, tu vas l'étouffer ! Ton petit frère n'est pas un jouet!
À contre cœur, la petite fille s'éloigna en chialant. Effectivement, il était entrain de changer de couleur. Il fallait bien vite qu'elle apprenne qu'il ne faut pas jouer avec, au détriment de sa vie.

15 octobre 1999
Aujourd'hui, Yumi commençait l'école. Elle était grande, maintenant, déjà cinq ans! Elle était dans la cours d'école, à l'écart des autres. Sa mère lui parlait, juste avant de qu'elle rejoigne la masse d'enfants.
- On ne mord pas les amis, on ne frappe pas les amis, on ne cri pas sur les amis, répéta une nouvelle fois Mme Wa, lasse de ses toutes ses bêtises.
- Oui, maman, c'est promis. dit la petite fille avec une mine boudeuse
Et tout de suite, elle fuit vers la masse d'enfants de son âge, toute souriante. Mais quelques jours plus tard, la professeur ne tarda pas à écrire dans son carnet qu'elle mordait les autres lorsque ceux-ci ne voulait pas d'elle dans leurs jeux. Mise à part des incidents de se genre, Yumi excellait en gym et en dessin, sans oublier qu'elle comptait jusqu'à quinze et qu'elle connaissait déjà les jours de la semaine. Elle apprenait vite.

7 janvier 2006
Yumi avait maintenant douze ans. Mais elle n'avait pas la joie d'une enfant de cette âge. Non, pas quand ses parents allaient se séparer... Elle pleurait souvent et n’imaginait pas sa vie qu'avec son père ou sa mère. Impossible, se disait la jeune fille. Oui, il y avait le bon côté... « Bon côté ». Deux chambres, deux fois plus de cadeaux de Noël - ou pas. Mais les mauvais côtés de la chose étaient beaucoup plus nombreux. Ceux qui ne vivent pas ce genre de choses ne peuvent pas comprendre et ne voient que les bons côtés. Pour se consoler, elle se réfugia dans la danse. Elle avait sa petite bulle dans cette activité et à ces moments-là, elle oubliait tout le reste, tous ses soucis et ses malheurs. Yumi excellait dans la danse plus que dans tout autre chose. Les cours de danses s'enchaînaient, de même que les types de danses : hip hop, classique et etc. Elle s'était fait des amis qui lui remontait le moral, des vrais amis. Pas ceux qui sont là que lorsque tu sors un paquet de gomme, ou quand tu vas mal. Un vrai ami est aussi là quand tu vas bien.

21 septembre 2012
Dix-sept ans. Elle avait maintenant déménager en plein cœur de Tokyo, en compagnie de sa mère. La petite fille presque angélique avait bien changé. Aussi mentalement que physiquement. Yumi avait les formes d'une jeune adulte. Elle était aussi devenue plus timide, rougissant rapidement et n'allant que rarement vers les autres. Ça avait commencé après le divorce de ses parents. Elle avait perdu ses amis dans le déménagement à l'autre bout du Japon, et s'en était jamais refait. Cependant, elle faisait toujours de la danse. C'était sa passion, son échappatoire, ce pour quoi elle vivait, en exagérant un petit peu. Sa mère était très fière de sa fille et n'hésitait pas à investir dans cet activité, même avec le souci financier du divorce. Ils n'étaient pas riches! Mais l'adolescente timide qui avait peur du regard des autres en avait marre, pas qu'un peu. Elle voulait changer, mais comment? Yumi avait marre d'être toute seule dans son coin, a ne parler à personne. Et un jour en revenant des cours, elle arrêta au centre commercial et faillit s'acheter une teinture. Elle voulait essayer, pourquoi pas! Pas n'importe quelle couleur : rose. Elle remit la boîte à sa place, se disant qu'elle n'allait jamais être capable de faire cela toute seule, et sa mère n'accepterait jamais ! Yumi alla donc faire un tour au centre de coiffure.

9 novembre 2012
La voilà devant les portes du pensionnat. Sa mère l'embrassa, lui souhaita bonne chance et s'en alla. Arriver au milieu de l'année dans une nouvelle école, c'était pas le fun. C'était pas une école, mais un pensionnat. Un peu plus d'un mois plus tôt, elle était revenu un après-midi avec les cheveux roses. Sa mère n'était pas contente, mais pas du tout. Selon elle, Yumi devenait « délinquante ». Ah oui, c'est vrai que des cheveux de couleur non-naturelle et un tatouage, c'est délinquant. Tout à fait. Yumi ne l'avait pas bien pris, et lui répondait froidement. Elle faisait ce qu'elle voulait, elle avait bientôt dix-sept ans, n'est-ce pas ? Pas selon les dires de sa chère mère. Et la voilà dans un pensionnat. À Matsuyama, en plus. De toute façon, ça allait lui faire du bien, Yumi voulait changer et peut-être y arriverait-elle ici ?