Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
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 [Fuyuki] Des fringues et des flingues.

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MessageSujet: [Fuyuki] Des fringues et des flingues.   [Fuyuki] Des fringues et des flingues. Icon_minitimeLun 14 Déc - 17:08

Depuis peu, je me sentais déconnecté de toute notion d'humanité. Non pas que j'éprouvais encore moins de scrupule à faire les bon choix pour arriver à mes fins qu'auparavant. Simplement, je m'étais détaché, ou pensait l'être, des petits soucis qui font l'homme moderne. Qu'est-ce qui m'arrivera demain ? Qui serait capable de m'aimer ? Qui suis-je ? Qui deviendrai-je ? Où vais-je vivre ? Quand vivrai-je enfin dans le bonheur ? Je n'étais plus inquiet à propos de l'avenir, ou du passé, ni-même à propos du présent. Chaque geste que je faisais, je le faisais par nécessité. Je n'avais pas peur de la mort, mais il m'était nécessaire de vivre encore. Pourquoi ? Je ne me posais plus la question.

Véritable machine à tuer, ou plutôt, machine à survivre, je ne commettais aucune faille. Je ne m'exposais pas. Je m'étais détaché de cette étiquette que chaque personne porte: identité, passé, lieu... J'avais suivi le meilleur entraînement pour celà, car, sans le vouloir, j'avais été dépossédé de me souvenir. Il m'avait fallu plusieurs mois pour me retrouver. Il allait falloir des années à mes ennemis. Je n'étais identifiable à rien, et tous les gens qui me voyait ne me regardait jamais. J'étais devenu, aux yeux du monde, tantôt un passant, tantôt une ombre... Mais à son insu, j'étais toujours dangereux, et toujours en danger.

Heure de pointe, centre commercial. Je me déplaçais au milieu de la foule, dissimulant mon visage balafré derrière des lunettes noires. Des hommes d'affaires pressés insultait des adolescents rieurs qui bousculaient des vieilles mégères égarées. Il fallait jouer des coudes pour se frayer un chemin à travers cette masse vivante et et désordonnée, et ça m'allait très bien. Bien que nombre d'entres vous puissent penser que je ne suis pas du genre à faire du shopping, c'est la porte d'un magasin de vêtements que je poussai en premier, je ne saurai dire lequel. J'en avais choisi un reculé: il y avait du monde, mais ça restait vivable.

Les raisons qui me poussaient à venir ici était l'état des quelques fringues que j'avais ramené de Herget City, il y avait alors un sacré bout de temps. Je n'avais pas mené un train de vie super paisible depuis, et, elles étaient pour la plupart déchirées, voire, réduites à l'état de haïllon. J'avais grandement besoin d'un relooking, bien que celà puisse penser étrange.

J'étais vêtu d'une manière conventionnelle, bien que peu habituelle pour moi. Un pull de laine, que m'avait offert ma mère quand j'avais 17 ans, et un vieux Jeans bleu-gris, dont je ne saurai pas dire la date. Il m'allait à peine. Vous vous douterez bien que mes critères ne suivaient pas la mode. J'avais besoin du plus sobre possible, du plus bannal, mais avant tout, j'avais besoin d'habits larges, avec de grandes poches. Je me demandais même si je devais m'essayer au costume trois-pièce, même si personne ne mettait plus ce genre de truc, à part les mafieux dans les flims noirs de Copola ou autre huluberlu.

A vrai dire, j'étais un peu perdu. J'arpentais les rayons hommes, cherchant déspèremment un manteau qui pouvait dissimuler le Defender .45 que j'avais "emprunté" l'autre nuit, voire un gilet parre-balle, ce qui était toujours utile quand on était certain de mourire. Le prix à payer, c'était de passer pour un obèse. Chose dont je me fichais pas mal.

Plus le temps passait, plus je me perdais. J'aurais dû aller dans ces vieilles petites boutiques qu'on trouve au coin des rues "Hommes grands" ect. Mais il avait fallu que je me jette sur le centre commercial, attiré par la foule et la diversion qu'elle pouvair créer. Pas de doutes: j'étais doué pour survivre, mais un peu moins pour le shopping.
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MessageSujet: Re: [Fuyuki] Des fringues et des flingues.   [Fuyuki] Des fringues et des flingues. Icon_minitimeJeu 24 Déc - 1:53


Fuyuki s’était, une fois encore, plongée dans la foule grouillante du centre commercial. Partagée entre une angoisse profonde, un sentiment de sécurité, et une furieuse envie de se donner une claque.
Angoissée, comme toujours, de cette proximité physique qu’imposait un espace clos entre tout ces gens, et le souffle de ces respirations qui frôlaient son visage la rendait légèrement claustrophobe.
En sécurité, Fuyuki ne pensait presque plus. Comme toujours, faire partie de la foule la rendait atone, et il lui semblait quelque fois perdre son identité dans cette masse grouillante, et ne suivre que le flux et reflux humain que pour donner l’illusion d’une foule unie.
Furieuse contre cette monotonie cérébrale, Fuyuki semblait très déçue d’elle-même, déçue d’être encore en train d’échapper à ce qu’elle était pour mieux rêver éveillée.

Se frappant une bonne fois la tête de son poing fermé, elle tourna les talons, et s’engouffra dans un magasin, et décida qu’il lui fallait absolument une nouvelle paire de chaussures. Cherchant parmi les godillons de toutes sortes, froissés par des mains avides de bonne affaires, Fuyuki dénicha une paire véritablement affreuse, qu’elle chaussa sans même y penser.

Tournant et retrouvant dans les rayons, elle semblait se désintéresser complètement des gens qui la poussaient, marchaient sur ses pieds, la bousculaient avec un « Pardon » à peine murmuré. Fuyuki regardait avec ahurissement les gens, avant que ses yeux pervenches ne se posent sur un profil familier.

A l’abri dans un recoin de capuche sombre, un éclat d’acier avait attiré son attention. Son histoire, son passé, sa disparition avaient fait grand bruit dans Rayen, et les passionnés de polars et de romans d’aventure en avaient eu à cœur joie.
Tout à sa peine innocente de ne plus le voir, Fuyuki avait songé avec nostalgie à son ...
Comment pouvait-elle appeler cette relation qu’elle entretenait avec le jeune homme ? Une amitié ? Une drôle d’amitié, dans laquelle elle ne savait plus très bien où elle se plaçait.
En tout cas, elle le retrouvait ici, coincée entre les manteaux et les paires de pantalons, son air éternellement renfrogné sur son visage pâle, un manteau à la main et de nouvelles cicatrices, toutes fraiches, sur son visage.

Fuyuki s’approcha silencieusement de l’allée ou elle avait vu disparaître le très célèbre désormais Clarence Carter. Furetant entre les jeans, elle voulait revoir cette apparition. Clarence Carter, le premier visage qu’elle avait entrevu dans le pensionnat, Carter le détesté, Carter le violent, mais Carter définitivement plus flou et indécis que ce qu’on aurait pu le croire.

Elle déboucha dans une petite allée, ou flottait quelques chemisiers fanés. S’approchant à pas de loup vers l’allée suivante, elle fut stoppé par une ombre plus grande qui épaississait la sienne. Fermant les yeux, elle sourit et murmura d’une voix rendue rauque par l’inutilisation :

- « Re-bonjour, Carter. »
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[Fuyuki] Des fringues et des flingues.

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