Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment : -55%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
49.99 €

Partagez
 

 Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous

Invité
Invité


Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Empty
MessageSujet: Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~]   Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Icon_minitimeSam 9 Juin - 22:39

Il était dix-huit heures, et je pouvais voir le soleil descendre dans le ciel, de la fenêtre de ma chambre. L'angoisse et la peur étaient entremêlées, et me déchiraient, comme à chaque fois que je voyais la lumière du jour tomber, afin de laisser place à l'obscurité, au néant, aux fantômes de mon passé. Car, chaque soir, la nuit tombée, c'était là que je revoyais cette scène, qui se repassait en boucle dans ma tête. C'était le soir, que je me cachais sous cette couette, en pleurant leur mort, ces images traumatisantes en tête.

Je secouais la tête, afin de balayer ses idées obscures et morbides qui commençaient à monter en moi. Le soleil n'était pourtant pas encore couché. Si seulement j'avais pu l'en empêcher ! J'étais dans ma chambre, et je ne bougeais pas, impuissante face à la culpabilité qui me rongeait. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas supporter cela ce soir. J'avais comme un mauvais pré-sentiment. Je m'affalais sur mon lit, posais mon oreiller sur ma tête, et je sentis dans la housse de celui-ci quelque chose de dur. Je regardais. J'avais presque oublié que j'avais laissé mon journal intime dans cet tête d'oreiller. Je le pris, et, pour éviter de penser, je me mis à écrire. Cela faisait longtemps, que je n'avais pas pris le temps de mettre mes sentiments sur papier, et cela ne me fit pas de bien, car en écrivant, je me ressassait des moments douloureux du passé.

J'avais écris beaucoup, et lorsque je sortis mon visage de ce cahier, j'entendis des * plic * * plic * . C'était mes larmes qui coulaient. Sans que je m'en sois aperçue. Elle faisait couler l'ancre qui n'avait pas eu le temps de sécher. J'essayais tant bien que mal de les essuyer, en vain, elles ne cessaient de couler, et souillaient mon journal intime. Étrangement, cela ne me défoulait pas. Pleurer ne me faisait pas de bien. Je devais être à bout. Très vite, je me retrouvais dans le noir, et lorsque je me rendis compte de cela, ce fut la panique. Déjà, je me sentais mal, mais alors là, le noir me terrorisait. J'entendais des bruits, m'imaginais des choses. De la paranoïa. Et aussi de la claustrophobie, car je ressentais l'envie de sortir, de m'enfuir, de courir.

Les larmes coulaient toujours lorsque j'ouvris bruyamment la porte de la chambre, déboulant dehors habillée de mon short de pyjama bleu marine à point noir, et du haut débardeur assorti, avec les bretelles en dentelles, car, je n'avais jamais un vêtement sans un peu de celle-ci. Il faisait frais pour un mois de juin, mais je n'y prêtais pas du tout attention, je courais, mes cheveux bleus ondulés flottant derrière moi. Si je croisais quelqu'un, je n'y avais pas fait attention, tellement les larmes brouillaient ma vue. Je montais des marches qui allaient me mener je ne sais où, en trébuchant, m'écorchant le genoux au passage. Bien fait pour moi. Je le méritais. J'aimais ma souffrance, je payais pour ce dont j'étais coupable.

J'ouvrais alors la porte grise métallique qui se présentait à moi, brusquement, et je fus alors presque éblouis par le clair de lune formidable qui éclairait la nuit, sans parler des nombreuses étoiles. Certaines étaient déjà mortes, pensais-je, en les regardant, mais leur lumière avait mis de nombreuses années à nous parvenir, et donc nous ne la percevions que maintenant. Moi, si je mourrais, jamais ma lumière n'irais éclairer quelqu'un. Jamais on ne ferait attention à moi. Je suis tellement invisible. Tellement inutile. Tellement coupable.

Je pleure. Sans cesse. Je me rendis alors compte que ce stupide journal était encore dans ma main. Je l'ouvris, regardais dedans, lisais les pages d'il y a quelques mois. Toujours ce désespoir dans mes mots, toujours des traces de larmes. Mais aujourd'hui, c'était pire. Aujourd'hui, j'étais devant la barrière, sur un toit, duquel si je me jetais, je mourrais sans aucun doute. Je m'étais promis depuis ce jour là, de ne pas mourir, pour ne pas faire de mal à mon père. Mais, j'étais déjà vouée à l'enfer, j'avais déjà tué deux personnes, alors une de plus à faire souffrir, qu'était-ce...

Je jetais violemment mon journal par terre. Inconsciemment, je l'avais laissé sur le toit pour que l'on puisse le lire, garder une trace de moi, dans ce monde. Inconsciemment, je voulais que l'on se souvienne de moi, qu'on me prenne en pitié, que mon comprenne, et qu'on même, même si ô combien je ne le méritais pas. Je croisais les doigts pour que quelqu'un le lise. Juste une personne, c'était déjà assez.

Je posais mes doigts sur la barrière en métal, elle était froide et douce, comme la mort que je souhaitais me donner. Je m'asseyais dessus, les jambes nues dans le vide, il y avait du vent, je frissonnais. Je fixais le vide. Puis la ville, la ville illuminé. Si la vie en avait été autrement, j'aurais pu vivre, m'amuser, réaliser mes rêves, ici. Je pleurais, je voulais vivre. Mais je ne le pouvais pas. Le vent balayait mes cheveux, et je m’apprêtais à sauter.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité
Invité


Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Empty
MessageSujet: Re: Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~]   Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Icon_minitimeMar 12 Juin - 1:01

Putain de journée à la con, il s'est passé quoi aujourd'hui ? Ah oui j'ai cassé perdu toutes mes musiques de mon iphon, je suis crevé et il n'est que dix-huit heures merde, bon ben je peux faire quoi ?

Je me mis à marcher dans les jardins calme la journée n'avait pas été super pour moi, cette profs a là con là c'est quoi déjà son nom ? A oui madame Liee là prof de sport, c'est ma faute si j'aime pas cette prof et son cours ? Putain elle m'a mis une heure de colle celle là pffff.

Bon il faut que je marche, que j'évacue cette haine contre cette femme qui me tape sûr le système. Bon si j'allais dans ma chambre ? Pour y faire quoi aucune idée, mais ce sera mieux que d'être ici dans le jardin à penser à cette prof pas assez intelligente pour comprendre que le sport c'est pas ma tasse de thé pffff. Une fois dans ma chambre je regardai mon Iphon, bon il faut que je retrouve toutes mes musiques sinon je vais mourir. Je le branchai à mon ordinateur, regarda dans mon l'ordi les musiques qui s'y trouvaient, bon ben voilà heureusement que j'ai eu l'intelligence de les avoir mis sûr mon ordi.

Je m'allongeai dans mon lit pensant à cette fille mon amie depuis mon arrivée la petite, le jeune Yume, ses yeux doré me hanter le soir, ha Yume que fait tu à cette heure-ci ? Bon faut pas que je pense à elle je dois me lever. Je me levai tranquillement et saisi de ma guitare, je sortais je savais où je voulais allai, mais je ne sais plus par où est le chemin.

Le soleil se couchait, les couleurs devenaient rosé ma veste n'était décidément de trop, bon aller faut que je retrouve cette porte avec le symbole interdit, bon heu... Marchons part-là. Mauvaise direction... Bon heu... là ça m'énerve.

Je restai planté là au milieu du couloir pour réfléchir je savais que si je prenais les escaliers j'irais à la cafétéria, je savais que dans le bout du couloir il y avait la salle informatique. Ah si c'est bon je me souviens, ouf c'était dans le réez de chaussé adroite de la salle de français, je suis décidément super intelligent.

Bon je montai les marches tranquillement ma guitare sûr le dos, content d'avoir trouvé mon chemin, voir fier de moi. Les musiques que je voulais jouer me montait déjà à la tête. J'arrivai enfin sûr le toit et ce que je vis me stupéfia, c'était qui cette fille là sûr le bord ? Je regardai autour de moi et vis le carnet par terre, je ne mis as longtemps à comprendre, cette fille était une déprimée elle avait jette son carnet pour x raison, je posai ma guitare sans faire de bruit, couru vers elle la saisi par les hanches et l'attira contre moi.


« C'est dangereux de faire ça, oh »

Putain, mais ils sont dingue les gens ici. Je la lâchas tout en gardant une de ses mains dans la mienne on ne sais jamais
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité
Invité


Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Empty
MessageSujet: Re: Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~]   Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Icon_minitimeMar 12 Juin - 20:03

Ce vide... Si beau, si effrayant, si attirant en même tant. L'envie est là, j'ai tellement envie de me jeter à l'eau, de goûter à la sensation de légèreté, de sentir l'air caresser ma peau. Oui. Tout dans mon petit cerveau brouillé par les larmes me pousse dans cette direction, celle de la mort. Alors, quel est ce moment d'hésitation ? Pourquoi je ne saute pas, maintenant, tout de suite. Parce que je veux jeter un dernier regard à cette ville, aux lumières. Tout est si beau. De là, on peut même voir la mer, scintiller sous la lune bienveillante.

En une seconde, tout ce que ma vie aurait pu être traverse mon esprit. Réussir mes études, travailler, sortir, amis, rire, amour, fonder une famille, vivre, être heureuse, oublier. Ses mots résonnent à mon oreille comme un rêve. Tellement irréaliste. Je n'hésite plus, assise sur cette rembarre. Je saute.

Non mais ! Pourquoi ? Qu'est ce que... On me tire en arrière. Et dire que j'étais là, si proche du but. Tellement proche... J'avais déjà décidé. Et si la prochaine fois, je n'en avais pas le courage ? Deux mains s'étaient posés sur moi, et m'avais empêché de faire ce qu'il m'était vital de faire. Je suis furieuse, mais aussi tellement désespérée. Je ne peux même pas voir la personne en face de moi, ni entendre ce qu'elle dit, si elle parle. Mes sanglots sont de plus en plus présents, et même bruyant. Je ne crie pas, car je n'en ai pas la force, pourtant, mon âme, elle, le fait, de son être.

Alors que mes larmes s'écrasaient lourdement par terre, je les essuyais d'un revers de main, afin d'observer le visage de la personne en face de moi. Un garçon blond m'avait sauvé. Ou plutôt tué encore plus que je ne l'étais. Il m'avait, sans le savoir, gardé dans un monde bien plus douloureux pour moi que la mort. S'il avait ressenti, compris un millième de ce qu'il se passait en moi, il m'aurait laissé sauter.

Je le regardais, ma vu se brouillait à nouveau. Je lâchais un petit cri de mécontentement. Je n'étais pas méchante, pas violente, mais j'aurais pu, si je ne contrôlais pas un minimum sauter à la gorge de ce garçon, et le frapper. Il m'avait volé ma chance. Oui, pensez le ou pas, me libérer de mes souffrances en sautant était vraiment une chance. Je dégageais de toutes mes forces ma main qu'il retenait, peut-être pour éviter que je saute. J'avais mal à la tête, à cause de l'eau qui se vidait de mon corps. J'étais épuisée. On pouvait dire que je piquais plus ou moins une crise de nerf.

Je me laissais tomber par terre, près de la barrière. En lançant entre deux sanglots au garçon :

«Pourquoi t'as fais ça, hein ? T'aurais pas pu me laisser, et partir comme si de rien était ? Tu crois quoi ? Si je le fais pas maintenant, j'attendrais que tu sois parti pour resauter, alors va t'en !»

Je criais. J'étais tellement énervée. Non mais pourquoi les gens ne se mêlaient-ils pas de ce qui les regardait, de temps en temps ? Empêcher les gens qui ne veulent pas être sauvé de mourir, c'est les emporter un peu plus dans la misère. Même si les gens heureux considère parfois le suicide comme une preuve de lâcheté, je m'en fiche. Je suis lâche. Je suis ignoble. Je suis un monstre.

S'il le savait, ce garçon ne m'aurait pas sauvé. Je n'étais que néant. Je n'étais rien. Il n'avait qu'à partir, me laisser dans ma démence, jusqu'à ce que je me calme. Et les jours recommenceraient, le train train quotidien. Jusqu'à éclater un jour encore. Rien que d'y penser, je déprimais un petit peu plus. Je pensais vraiment avoir atteint le fond, là. Mon journal abandonné quelques mètres plus loin le prouvait. Des pages et des pages entières remplis de toutes la misère du monde, du moins je le pensais. Pas paroles aussi sombres que le charbons. Le chaos. Des poèmes sombres. Noirs. Ma vie est noire. Tellement sombre. Même la nuit de ce soir était plus clair que ma vie. Pourtant, qu'est ce qui m'empêchait d'être heureuse ? Rien. J'étais et je suis mon seul obstacle, mon seul ennemi.

Je repliais mes jambes sur moi, mis ma tête dans mes jambes, et posais ma tête sur mes genoux. Pourquoi mes larmes ne cessaient-elles de couler ? Et surtout, pourquoi ne me soulageaient-elles pas ? Avant, pleurer me vidait toujours. La solitude pesait-elle tellement sur moi dans ce pensionnat que je commençais à craquer ? Impossible, j'ai toujours été seule. J'avais mes mains dans mes cheveux longs bleus, et je les tirais. Je voulais me calmer, réfléchir. Impossible. Je voulais que la garçon parte, qu'il ne voit pas plus longtemps ma détresse. Pourtant, au fond, j'avais eu envie qu'on me sauve. J'avais eu envie de vivre, et je lui étais inconsciemment reconnaissante. Je ne voulais pas être seule, et pourtant je ne rêvais que de ça. Que d'idées contradictoires dans ma tête si torturée. Mes idées me malmenaient.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité
Invité


Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Empty
MessageSujet: Re: Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~]   Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Icon_minitimeLun 16 Juil - 18:50

Comment ? Je venais de sauver la vie à cette gamine ignare avec un cerveau en panne et elle me parle comme si c'est moi qui venais de la pousser du haut de ce toit, si je ne me retenais pas je lui aurais mis un coup de poins, mais on ne frappe pas les filles et pour cause toutes les filles sont censée être des princesses, pfff de belles conneries.

Restons zennnn... Oui c'est ça, bon je lui lachas la main et ramassa le journal par-terre, le fit tourné entre mes mains et le posa sûr la rambarde
.


"Ben parfait je compte resté ici pour la nuit donc tu devras attendre pour te jeter du toit..."

Je pris ma guitare joua une musique douce et calme, écris quelque parole sûr mon cahier, puis je regardai la fille, elle était jolie semblait triste déprimé, mais elle était jolie, un charme qui fait penser aux filles de magazines. Ses yeux bleus profonds baigné de larmes lui donnait un air mélodramatique.

Je n'avais jamais compris les gens qui cherchent à se tuer, non mes sérieux moi je me suis fait battre et abandonné et je n'ai jamais cherché à me suicider, bon ok quand j'étais un enfant de treize ans ok, mais bon quand même.


"Sérieux pourquoi tu cherches à te tuer meuf ?"

Je ne voulais pas sérieusement le savoir ça m'intriguai c'est tout. M'enfin je n'aurais peut-être pas du poser la question, mais bon je venais de sauver la vie de cette enfant.

Je regardai souleva la manche de mon pull pour regarder mes cicatrise rouge, qui n'avait pas été cicatrisé correctement, je garderais à vie ses marques faites pas mon bourreau de père, a vie cette souffrance infligée volontairement. Je sorti de ma poche, ma petite boite à shit pour pouvoir me rouler un joins.

Je n'ai pas eu une enfance et un début d'adolescence facile, je ne pensais qu'à ma soeur et mon ami l'infirmière qui m'avait envoyé un e-mail, dans lequel elle disait qu'elle m'enverrait un colis de Tunisie, où elle est parties en vacance et qu'un week end elle viendrait me voir.

Je regardai cette fille en sortant de mes pensées, je passai mes mains dans mes cheveux blonds, me remis à jouer quelques notes de musiques.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité
Invité


Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Empty
MessageSujet: Re: Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~]   Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Icon_minitimeDim 5 Aoû - 20:28

Je le vis prendre un journal entre ses mains. MON journal. Mon souffle en fut coupé, pendant une seconde. Mais je respirai à nouveau en voyant le jeune homme le poser sur la rambarde. Je me relevais rapidement et attrapais le journal, le serrant contre ma poitrine, comme s'il s'agissait d'une peluche. Je retombai ensuite lourdement par terre, des larmes aveuglantes toujours plein les yeux. C'était pas possible de se suicider tranquillement ici ? Et qu'on ne me dise pas « Si tu cherches à te suicider sans succès, c'est que tu ne veux pas mourir. T'as fait exprès pour que quelqu'un vienne ». Je n'avais pas du tout prévu que ce garçon allait débarquer comme ça, sans prévenir et me sauver comme un super héros. Peut-être qu'inconsciemment je l'espérais, mais j'étais prête à sauter, et s'il n'avait pas été là, je serais déjà morte. Une fois freinée dans mon élan, je n'avais plus la force de retenter le coup. Se décider à mourir, c'est quelque chose d'épuisant. Évidemment, vous ne devez pas le savoir, vu que vous n'avez sûrement jamais tenté cette expérience.

Pour couronner le tout, ce garçon blond allait rester ici et attendre ? Vraiment ? J'avais beaucoup de défauts, et surtout celui d'être têtue. Avec moi, il allait être servie : Je passerais la nuit ici s'il le faudrait. Même si je n'avais plus la force d'esprit pour sauter, je ne partirais pas la première. C'était un peu comme le jeu du « baisse le regard en premier ». Je ne perdais jamais. S'il fallait y passer des heures, je le ferais. Je relevais mon regard, et cherchait celui du garçon, en lui disant :

«On peut même passer la semaine ici. Je bougerais pas. »

Au moins, les pleurs et tout le tralala m'avaient permis de perdre un peu de ma timidité, et comme ça, je pouvais parler un peu plus librement, avec moi de politesse, et de peur. Peut-être même vulgairement, et méchamment, même si la méchanceté n'était pas quelque chose qui me caractérisait vraiment. Alors que je croyais que rien ne pouvait être pire, et bien je me trompais, il jouait de la musique. La musique était une des choses auxquelles j'étais très sensible, et réceptive. J'enfouis alors ma tête dans mes genoux, et me mis en boule. J'entendis sa question. En quoi cela pouvait lui être utile, de connaître les raisons de mon presque suicide ? En plus, ca le regardait pas. Toutes les réponses était dans ce que je tenais dans mes bras, tout serré contre moi. Je serrais tellement ce cahier qu'il me faisait mal aux doigts, j'avais l'impression que le papier me coupait. Je relevais la tête, et je vis, avec surprise et grande curiosité les marques rouges qu'il avait sur le bras. J'en tirais des conclusions hâtives, il avait sûrement essayé de se suicider, non ? Des marques à cet endroit, c'est souvent une tentative de suicide. Je regardais rapidement celles de mon bras, à peu près identiques. Sauf que j'en avais beaucoup, vraiment beaucoup. Mais je me retenais de le questionner, pour le moment, envieuse de ce qu'il allait chercher dans sa boîte. Bah quoi ? C'est pas parce que je suis une fille en train de pleurer et sur le point de se suicider que je suis une sainte ni touche qui ne boit pas, ne fume pas. Au contraire même. A peine arrivée ici que j'étais directement allée en soirée pour boire, fumer n'importe quoi et peut-être même prendre des médocs un peu chelous. En essuyant mes larmes d'un revers de main, je portais mon regard sur le garçon :

«Si tu me laisses fumer un peu, je te répondrais peut-être ».

Evidemment que j'étais en train de mentir. J'ai dis que je n'étais pas d'une nature méchante, mais menteuse... Ca m'arrivait. «Myrtille, tu vas bien ? -Oui, oui, ca va. ». Je mentais environ... toute le journée. Non, je plaisante. Pourquoi je mentirais alors qu'on ne m'adresse pas la parole de la journée ? Parce que je me mens à moi même, toute la journée. Je dis ne pas vouloir être heureuse, ne pas vouloir m'amuser, avoir des amis, un petit-copain, une vie sans regret et normal. Alors que c'est faux. Je veux tout ça. Mais je ne pourrais jamais l'avoir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité
Invité


Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Empty
MessageSujet: Re: Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~]   Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Icon_minitimeMer 15 Aoû - 6:17

Je regardai cette gamine névrosé et sans cervelle où je ne l'aime, je n'aime pas beaucoup les filles où même les hommes qui tente de ce suicidai et qui parle mal comme ça, moi enfant battu et abandonnée je ne me serais pas jeté du toit non mais sérieux faut savoir se battre dans la vie. Je regardai toujours cette fille un regard froid et dur, au fond de moi j'avais envie d'aider cette fille qui semblait gentille. Elle me fît sourire en me disant qu'on pouvait passer la semaine ici.


«
Tu sais princesse, je ne passerai pas la semaine ici, mais crois moi que quand je descendrai tu descendras avec moi et tu vas me dire que tu remontras ben remonte, mais au moins si tu crèves je ne me dirais pas que je t'aie laissé là seul
»

Je lui sourie doucement riant de la situation, tirant une latte de mon joint apaisant même si la dose était peut-être un peu fort, je me remis à jouer de la musique et à écrire mes paroles sûr mon cahier, j'écrivais cette chanson en Espagnole, mon pays qui me manquait énormément, surtout la possibilité de voir cette fille ma super héroïne. Je soupirai doucement continuant a fumé et a joué de la guitare quand soudainement cette fille me dit qu'elle voulait fumer.


«
Tien fini le même, si tu veux
»

Je lui tendis mon joint avec un sourire amusé, j'avais chaud bien trop chaud, j'enlevai mon sweat-shirt qui me tenait bien trop chaud et me remis à jouer doucement, sortant une bouteille d'eau de mon sac, j'en bu une gorgée, puis fredonna l'air de ma chanson reposa ma bouteille, regarda la fille et lui balança.


«
Tu sais quoi meuf ? Je m'en fiche en vrai de ce qui te pousse à vouloir te jeter du toit, mais si tu veux mon avis, ça ne résoudra pas tes problèmes
»

Tout ça n'était pas mes affaires je le sais bien, mais elle n'a pas le droit de faire cela et puis imaginé le scandale '' Une adolescente se suicide du toit de l'académie Rayen '' pauvre dirlo qui devra étouffer le scandale, puis les élèves profiterons de cette fille morte pour sécher les cours et pour faire parler d'eux, les élèves les plus cruels diront « ah celle là jsais même pas pourquoi elle a fait ça, mais bon quel repose en paix », mais dans la réalité il s'en foutrons complètement, il y aura aussi les idoles qui diront « non, mais vous savez si vous voulez mon avis elle n'avait pas beaucoup d'amies celle-là » et y à ce que la presse interrogera et qui ne se savait pas qui elle était « qui est morte ? Je la connais ? Non ? Ah ok », brefff en gros sa mort ne ferait qu'alimenté des discutions au sein de l'établissement et il l'oublierons après une semaine quand un revendeur se sera fait renvoyer, mais bon c'est comme ça quand on n'est des ados un tout et un rien nous attire et nous éloigne et si cette fille croit vraiment que ce tué pourrais arranger les choses elle se trompe.

Bon aller je rejoue un peu de ma musique, grattant les cordes de ma guitare fredonnant les quelques paroles que j'avais écrite.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Empty
MessageSujet: Re: Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~]   Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Je m'apprête à me jeter du toit, tu m'accompagnes? [PV: Timeo~]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Rencontre avec toit [PV Ariale]
» Romeo et Juliette, une belle oeuvre [Timeo]
» Sur le toit.. [PV River Frost]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: L'ESSENTIEL :: RPS Archivés-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser