Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Messages : 284 Age du perso : | 17 ans | ♥ Côté coeur : | Ce coeur est en morceaux juste à tes pieds... Alors, y'a pas de chance qu'il puisse aimer de nouveau... |
Carte d'identité ♣ Année scolaire: 2e année ♣ Colocataires: Kyo Shin || Soen Haruka || Hanae Shizumi ♣ Relations:
Sujet: » Ace Seikan. Dim 4 Déc - 4:27
« La mort est sûrement la plus belle des délivrances… »
▬ Nom ; Seikan ▬ Prénom ; Ace ▬ Age ; 17 ans ▬ Nationalité ; Japonais ▬ Orientation sexuelle ;Hétérosexuel ▬ Année scolaire ; 2e année ▬ Groupe ; Dark Blood ▬ Pourquoi ce groupe ? Parce qu’Ace pense beaucoup au suicide et quand il n’y pense pas, il aime se faire mal physiquement comme il a mal psychologiquement. Il s’amuse aussi à se dessiner des signes étranges et morbides sur le visage, le cou, les mains et les bras.
- Ace! Regarde! J’ai un chat, maintenant! - Wow. Beau chat. Je peux l’éventrer s’il vient me voir? - Non! Il est tout mignon! - Il sera mignon seulement quand il sera mort, Eisik.
Ace a un caractère incontrôlable. Il est méchant avec presque tout le monde. Il est antisociable et ne veut rien savoir des autres. On pourrait presque dire qu’il est sans-cœur, mais quand vous le connaissez bien, vous vous rendez compte, au contraire, qu’il est un gars très sensible. Il cache ses émotions aux autres ~ ses vraies émotions. Il va très bien montrer qu’il ne pense qu’au suicide, mais il ne dira ou ne montrera pas pourquoi. Orgueilleux, il ne montrera aucune de ses émotions devant les autres, sauf peut-être, la colère. Il ne sourit même pas. Quand les gens viennent lui parler, il les regarde croche, comme s’ils étaient attardés. Il ne voudra rien dire sur lui et sur son passé.
Il est du genre à se mutiler et à se dessiner dessus pour aucune raison valable. Avec les filles, il est un tout autre gars. On dirait qu’il se permet d’être plus sensible avec elles, puisqu’il les trouve fragile, même celles qui sont mauvaises. Quand elles vivent de fortes émotions, il va se permettre d’essayer de les consoler. Seulement s'il aime bien la fille en question ~ dans le fond, faut qu'il la connaisse.
Ace va souvent se mettre en colère contre lui-même, mais cela retombe sur les autres. Il va dire des conneries, mais n'ira pas jusqu'à blesser physiquement une personne. Il n'aime pas vraiment la violence, sauf si elle est subie par lui. On ne pourrait pas exactement dire qu'il est maso, mais il s'en rapproche beaucoup.
.
- Ace? Ace, c’est bien toi? C’que tu as changé, grand frère! - Vas te faire voir, Eisik. Je t’emmerde.
Les cheveux noirs avec des reflets de bleu marine et de violets, Ace en avait marre de ses cheveux blonds. Ses yeux, par contre, n’ont pas vraiment changés. Sauf sous l’effet des verres de contacts, mais Ace a une vue plus que parfaite. Son regard bleu perçant peut facilement vous donner des frissons dans le dos. Tout dépendant de la luminosité de la pièce, ceux-ci peuvent être tout à fait normaux ou très clair qu’ils en paraissent presque turquoise. Avec une peau presque parfaite, on aurait dit qu’il est fait de porcelaine. « Presque parfaite », car il a diverses cicatrices dues aux entailles qu’il se fait. Ses paupières sont constamment colorées de noir ou de violet, ce qui fait d’autant plus ressortir ses yeux déjà très clairs. Ses lèvres sont fines et invitent au baiser. Il utilise aussi son eyeliner ou un autre crayon noir de maquillage pour se dessiner des signes bizarres sur le visage, le cou, les mains et les bras.
Ses ongles sont vernis de violet et de noir. On ne peut pas dire que ses mains soient très masculines. Possédant de longs doigts, il pourrait bien devenir pianiste. Mais le piano, c’est pour les nazes. Il ne porte aucune breloque. Ni bague, ni bracelet, ni collier. Par exemple, il peut porter plusieurs couches de vêtements. Une camisole sous un chandail stylé sous un pull à capuche. Il a un style emo, toujours habillé de noir, de violet, de bleu marine ou de rouge vin. Il n’est pas toujours habillé de façon impeccable, car une partie de ses vêtements sont usés et troués.
Du haut de son mètre soixante-quinze, Ace se permet de « flotter » dans ses vêtements. Il n’est pas particulièrement musclé ce qui donne l’impression qu’il est extrêmement maigre. Pourtant, ce n’est pas le cas. Quand il vous serre contre lui, ~ s’il le fait un jour ~ vous devinez qu’il a un peu de muscle et de graisse. Il a la taille d’un serpent, mais mange pour dix. Il ne prend pas un gramme de gras et pourtant.
Racontes-moi ton passé...
Il s'approche de vous en silence. Il tient un couteau dans sa main et sa respiration est sifflante. Vous êtes terrifié à l'idée qu'il vous trouve. Les larmes vous montent aux yeux et vous sentez des sueurs froides dans votre dos. Votre respiration est courte et rapide. Il est sur le point de vous trouver et plus il s'approche, plus vous avez peur. Vous ne savez plus où il est. Vous le voyiez voilà quelques instants, mais il n'est plus dans votre champ de vision. Vous commencez à paniquer. Votre respiration déjà rapide, s'intensifie. Vous regardez partout autour de vous, mais vous ne voyez rien, car vous êtes sous votre lit. Soudain, vous entendez un bruit terrifiant. C'est le matelas au-dessus de vous qui est déchiré. Par un couteau. Son couteau. Un bruit sourd vous parviens, trop proche. Vous vous sentez tiré par le pied et vous vous mettez à crier et à vous débattre comme un diable. Finalement, il vous sort de votre cachette et...
Je me réveille en criant. Je suis assis dans mon lit et je suis en sueur. Ma respiration est rapide. Un cauchemar. Ce n'était qu'un simple cauchemar. Je passe ma main sur mon visage puis dans mes cheveux. Que vais-je faire? Ce cauchemar me hante depuis une semaine déjà. J'en ai déjà parlé à mes parents et ils disent qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Après tout, ce n'est qu'un rêve, n'est-ce pas? Je soupire et repousse mes couvertures. Il faut que je me concentre sur autre chose, car aujourd'hui, c'est le jour de mes 15 ans. Mais je n'avais pas de raisons de sourire. Peut-être que mon frère a raison, après tout. Il dit que je suis en train de changer et que je tente de m'isoler du reste du monde. Je regardai ma chambre en pensant à cela. Et s'il disait vrai? Si j'étais vraiment en train de changer et pas pour le mieux? Je ne sais pas. Je me levai du lit et allai ouvrir tout grand mon rideau. Il faisait beau. Le soleil plombait magnifiquement et les couleurs étaient vives. Une autre journée de printemps allait encore s'écouler avant que j'aille en pension. D'accord, ce n'était encore que dans deux ans, mais tout de même. Je comptais les jours, car je n'avais pas envie du tout d'aller là-bas. C'était mes parents qui avaient choisi à ma place. Tout ça parce que je n'avais plus de très bonnes notes à l'école. Je coulais la majorité de mes cours. Pourquoi ils voulaient m'envoyer là seulement dans deux ans? Allez leur demander...
J'enfilai mes vêtements et me regardai dans le miroir en passant devant. Je m'arrêtai et me contemplai. Mes vêtements m'allaient comme un gant, mais je n'avais mis cet accoutrement que pour faire plaisir à ma mère. Elle voulait absolument que je paraisse bien devant les autres membres de la famille et comme je fais partie d'une famille riche... Je n'avais pas trop le choix. En plus, le blanc ne m'allait pas du tout. Dans le sens où il me fait paraître plus foncé alors que je suis pâle comme la mort. Je déteste le blanc. Ça fait mal aux yeux quand la lumière se reflète dessus. Ce complet était vraiment moche avec sa cravate dorée. J'avais l'impression d'être une quelconque créature angélique. Or, je déteste les anges. Je suis plutôt pour les démons et leur noirceur ces temps-ci. Cet habillement n'allait pas du tout avec la noirceur de mes cheveux et la couleur voyante de mes yeux. Puis il me restait de l'eyeliner autour des yeux. Ce qui venait vraiment tout gâcher à l'effet que ma mère essayait de me donner. Il faut dire que je ne faisais rien pour l'aider. J'allais effectivement garder mon restant d'eyeliner et mon vernis à ongles noir et violet. J'affichai l'ombre d'un sourire en pensant à la crise qu'elle allait faire en me voyant comme ça. Tant pis pour elle. Elle veut essayer de me contrôler? Qu'elle en subisse les conséquences. Qu'elle se dise aussi que c’aurait vraiment été le comble que je me mette à me barbouiller le visage, le cou et les mains.
J'ouvris la porte de ma chambre et descendit l'escalier en colimaçon. Ma maison est vraiment gigantesque. Elle pourrait contenir le triple, voir le quadruple, des personnes qui y vivent alors que nous ne sommes que quatre. Je hais l'argent. Elle vous pourrit littéralement la vie celle-là. Regardez ce qu'elle a fait de mes parents. Arrivé en bas de l'escalier, je fus face au salon. Et devinez qui s'y trouvait! Eisik. Petit emmerdeur de première. Pas qu'il était méchant avec moi, au contraire. Il était collant et il m'aimait beaucoup trop. C'est pour cela que quand il me vit, il afficha un gigantesque sourire et courus vers moi.
« Attention, morveux. Si tu oses me toucher, tu manges une baffe dans la face. Compris? »
D'habitude, il comprenait vite, mais des fois, quand je n'étais pas assez clair, il me serrait contre lui. Alors, j'utilise la manière radicale. Je le lui dis tout cru. Cela fonctionne à tous les coups. Il s'arrêta juste devant moi.
« Tu veux jouer avec moi? »
Argh! Je ne peux vraiment rien faire pour qu'il s'en aille en pleurant? J'ai beau être super méchant avec lui, il reste toujours très joyeux et ça m'énerve. Je ne vous souhaite jamais d’avoir un petit frère comme le mien.
« Ace! Tu veux voir mon chat?
- Eisik! Je vais le tuer, ton chat, si tu me fous pas la paix!
- Non! T’es méchant! »
Bon, enfin!!!! Il était temps qu’il me trouve méchant! Depuis le temps! Mais je me réjouissais pour rien, car il me sourit de toutes ses dents et repartit dans le salon. Je soupirai, totalement découragé. Je me dirigeai vers la cuisine où ma mère se trouvait. Quand j’y entrai, elle se tourna vers moi.
« Ace! Mais…! Mais… Qu’est-ce que tu fais comme ça? Ça ne va pas du tout avec ton complet! »
Elle allait encore me péter une de ses crises de nerfs juste parce que j’avais mon vernis et mon eyeliner. J’avais fais exprès, évidemment. Je ne dis rien et passai à côté d’elle pour me prendre quelque chose à manger dans le frigo. Un mouvement brusque attira mon attention, mais je n’eus pas le temps de réagir que la main de papa s’écrasait sur ma joue. Je m’écrasai contre la porte du frigidaire, totalement sonné.
« Va tout de suite enlever ça, Ace! Petit con! Tu fais exprès pour déplaire à Amy! »
Et alors? Qu’est-ce que ça peut te foutre, vieux sénile? Je me remis debout comme il faut et pris la pinte de lait. Je refermai la porte et regardai mon père droit dans les yeux. J’ouvris la pinte sans le quitter du regard et la portai à mes lèvres. J’en bu plusieurs grosses gorgées et j’en fis intentionnellement tomber sur mes vêtements. Je refermai la pinte de lait et la rangeai avant de me tourner à nouveau vers lui.
« Voilà ce que je pense de votre foutue costume. C’est un vrai déguisement à la con. Si je ne veux pas porter ça le jour de ma fête, alors je ne le porterai pas. Vous êtes des enfoirés et je vous déteste. Voilà ce que j’en fais de vos conneries. »
Je tournai les talons et retournai dans ma chambre pendant que mon père me criait de rester et que si je ne le faisais pas, il allait me donner la raclée de ma vie. Je n’avais pas du tout peur de ce con. Je m’enfermai dans ma chambre et changeai de vêtements. Une camisole sous un chandail stylé dont j’ai le secret sous un pull à capuche de couleur rouge vin plus un pantalon noir tout troué. J’allai dans la salle de bain située dans ma chambre. Je sortis tous mes effets et appliquai du violet sur mes paupières. Je remis de l’eyeliner autour de mes yeux. Je me regardai un instant dans la glace et pensai que c’était tout à fait moi. Puis je me mis à me faire plusieurs signes sur le visage, le cou ainsi que les mains. Je refermai mon crayon et ressortis de ma chambre. Ma mère était scandalisée. Il faut dire que je faisais tout pour qu’elle se fâche après moi. Je trouvais cela très drôle, surtout quand elle me voyait prendre un couteau et me le mettre sur le poignet. Elle passait à un cheveu de tomber dans les pommes à chaque fois. Ça ne faisait que depuis peu que je pensais au suicide pour me libérer de cet enfer qu’est ma famille. Je les détestais tous sans exception, ces connards.
Je pris mes choses et sortis de la maison. Je marchai jusque chez ma copine. Ce fut son père qui ouvrit la porte. Juste comme ça, il me détestait. Pourquoi? Allez savoir. Je lui fis mon sourire le plus hypocrite et entrai dans la maison. Pour tout dire, cette fille était mon ancre à la vie. Elle trouvait toujours les bons mots pour me calmer depuis l’incident. Cette journée-là, j’ai failli tout foutre en l’air… Mais bon, ne revenons pas là-dessus. J’enlevai négligemment mes souliers et montai au second. Je savais qu’elle serait dans sa chambre. Pourquoi?...
Je passai les doigts autour de la poignée de la porte et me figeai un instant. Je pouvais l’entendre au travers de la porte. Elle chantait. Ça me rassurait qu’elle en ait encore la force. J’ouvris la porte et entrai doucement dans sa chambre. Je refermai la porte derrière moi et me tournai vers son lit. Elle me regardait. Mon cœur se serra à sa vue, comme à chaque fois que je la voyais. Je m’approchai lentement d’elle et me demandai pourquoi elle était encore avec moi, pourquoi elle m’aimait toujours après tout ce qui avait bien pu se passer ces dernières années. Elle était assise, callée dans ses oreillers. Une intraveineuse dans le bras et un aide-respiratoire dans le nez, elle était toujours aussi belle. Son soluté était près du lit et il était presque vide. Ses beaux cheveux bruns étaient rassemblés en une tresse sur le côté. Ses yeux verts s’étaient illuminés à ma vue et je me demandais encore pourquoi j’avais toujours droit à ce regard. Elle n’avait plus que la peau sur les os et ses couvertures l’engloutissaient presque totalement. Je m’approchai et m’assis sur le bord du lit. Je lui pris la main.
« Salut, mon ange. Comment te sens-tu, aujourd’hui?
- Bien mieux qu’hier, mais je me sens toujours malade.
- Tu es encore capable de chanter? Je t’ai entendu à travers la porte…
- Oui, mais c’est de plus en plus difficile… Et toi? Tu fais encore ce cauchemar? »
Je savais qu’elle voulait changer de sujet et je la laissai faire, parce que la musique, c’est toute sa vie et ça lui fait mal de ne plus pouvoir chanter comme avant. Je me sentais coupable pour ça même si elle me dit que ce n’est pas de ma faute.
« Oui. Cette nuit à été la pire de toutes, je dirais. C’était encore plus intense que les autres nuits. Cette fois, j’en avais des frissons et j’étais en sueur à mon réveil.
- Tu penses que ça pourrait vraiment t’arriver? Je veux dire, tu crois que c’est un rêve prémonitoire? Ou seulement ton passé qui reviens? Tu dis toujours que tu ne te souviens de rien avant l’âge de 9 ans.
- J’aime mieux ne pas penser à ça pour l’instant. »
J’approchai sa main de ma bouche et déposai un baiser dessus. Je passai mon autre main sur sa joue.
Soudainement, ma main se crispa dans la sienne et je me sentis basculer vers l’arrière.
« ACE!!! »
Ce fut tout ce que j’entendis avant de sombrer dans le néant total.
Vous êtes en train de crier pendant qu’il vous tire par les pieds. Il fini par vous sortir de votre cachette malgré que vous vous débattez comme un démon et il vous emprisonne dans ses bras, le couteau sur la gorge. Vous cessez de bouger, mais votre respiration demeure rapide. Vous sentez son souffle dans votre cou. Il ne vous parle pas, mais vous savez qu’il ne veut pas que vous bougiez, car sinon c’est la mort. Les larmes n’arrêtent pas de couler sur vous joue tellement vous avez peur de mourir. Vous fermez les yeux et décidez de laisser les choses aller. Vous êtes si petit que vous avez l’impression que vous ne pesez rien pour l’homme au couteau. Il vous transporte comme si de rien n’était. Lorsque vous sentez qu’il vous dépose, vous vous permettez d’ouvrir les yeux et de regarder autour de vous pour voir où vous êtes. C’est votre cuisine. Vous la reconnaissez à cause des fleurs que vous avez données à votre maman pour sa fête la veille. Vous vous mettez à paniquer encore plus. Vous cherchez l’homme du regard, mais vous ne le voyez pas. Soudain, Une main vous empoigne par les cheveux et relève votre tête vers son visage. Enfin, vous allez finalement savoir à quoi il ressemble…
J’ouvre les yeux sur un plafond blanc. Je les referme aussitôt, car la lumière m’aveugle. Je gémis, puis j’entends des voix. Elles sont lointaines. J’ouvre de nouveau les yeux et voit le visage de mon frère. Je tente, sans succès, de retomber dans les pommes.
« Ace, tu vas bien?
- Voyons, Eisik. Tu sais bien qu’Ace ne vas pas bien du tout. Je crois qu’il avait senti que Sarah mourrait et son corps s’est prémuni de cette défense pour ne pas trop souffrir. Mais cela a eu du mauvais pour son corps. »
De quoi parlait-il? Sarah est morte?! Ça ne peut pas être vrai! Elle allait bien quand je l’ai vu. Je tentai de m’asseoir, mais n’en fut pas capable. La douleur à mon ventre s’était réveillée et me faisait un mal de chien.
« Où est Sarah? Je veux la voir…
- Ace, tu sais bien que Sarah est morte quelques minutes seulement après ton effondrement.
- Quoi? Mais qu’est-ce que vous dites? Écoutez-vous, merde! Sarah est toujours en vie! Je le sais, je viens de la voir!
- Ace… »
Il y eut un soupir suivit du froissement de vêtements. Je tournai ma tête vers le bruit et vit le médecin qui me parlait depuis tantôt.
« Je sais que tout ça te bouleverse, mais tu dois me croire. Sarah est décédée ce matin dans sa chambre pendant que tu étais inconscient sur le sol de sa chambre. D’ailleurs, je me demande ce qui a bien pu t’arriver pour que tu sois si mal en point…
- Qu’est-ce que j’ai de mal?
- Et bien… Tu as des côtes de cassées et il semblerait que tu te sois ouvert les veines… »
Je fronçai les sourcils en entendant ça. Pourquoi aurais-je fais cela avec Sarah dans ma vie? Et puis, je m’étais évanoui bien avant avoir eu le temps de m’ouvrir les veines. Je levai mes bras à la hauteur de mes yeux et vit des bandages autour de mes poignets. Ils étaient souillés par le sang. Je crois que j’arrêtai de respirer l’espace d’un instant, puis je me repris. J’aurais dû mourir si Sarah ne peut plus être dans ma vie.
« Nous avons une hypothèse pour expliquer ça. Nous croyons que tu t’es réveillé juste après la mort de Sarah et que tu n’as pas pu supporter ça, alors tu t’es ouvert les veines. Tu as perdu beaucoup de sang avant que nous arrivions et tu étais couché sur le sol en travers du barreau de soluté de Sarah. Ce qui pourrait t’avoir brisé des côtes en tombant dessus, mais ce n’est pas assez pour causer un fracassement des côtes. Alors, je me demande ce qui s’est passé.
- Ne me demandez pas si je me souviens de quoi que ce soit, car mes souvenirs s’arrêtent quand je me suis évanoui en entendant Sarah crier mon nom. »
Le médecin soupira. Il avait l’air découragé. Ce ne pouvait pas être pire que moi. Il venait de m’annoncer la mort de Sarah! Je n’y croyais pas une seconde. Pour ça, il faudrait que je voie son corps. Pour l’instant, le médecin se contenta de s’approcher avec une seringue remplie d’un liquide transparent.
« Qu’allez-vous faire?
- Je vais t’endormir pour apaiser ta douleur.
- Ne faites pas ça! Je vais refaire ce cauchemar! »
Il enfonça l’aiguille dans mon bras et y injecta le liquide. Peu de temps après, je sentis les effets engourdissant de la morphine. Mes paupières étaient lourdes, mais je luttais pour les garder ouvertes. Je ne voulais pas m’endormir. Je ferais de nouveau ce cauchemar, je le sais. Je ne pus pas résister plus longtemps et laissai mes paupières se fermer. Je tombai directement dans les bras de Morphée.
Son visage… Vous le reconnaissez. C’est celui de votre père. Comment peut-il vous faire une peur pareille? Vous? Son enfant? Vous ne comprenez pas pourquoi il vous menace d’un couteau ni pourquoi il n’y a personne pour vous aider. Où est votre mère? Et votre frère, lui? Où sont-ils? Oh non, ils ont décidé de vous laisser mourir aux mains de votre père. Vous saviez qu’il vous détestait, mais vous n’auriez jamais pensé qu’il irait jusqu’à vous tuer en plein milieu de la nuit. Vous vous remettez à crier, mais personne ne vient vous sauver. Votre père s’approche en brandissant son couteau. Il le lève et va l’abattre sur vous d’un instant à l’autre. La lumière s’allume soudainement et votre père se fige juste à temps, car le couteau est suspendu à seulement quelques centimètres de votre cou. C’est votre mère qui se tient sur le pas de la porte. En vous voyant, elle se dépêche de vous prendre dans ses bras en criant après son mari. Elle vous ramène dans votre lit et vous borde. Elle vous dit que vous ne craignez plus rien maintenant qu’elle sait ce qu’il a fait. Elle sort en vous laissant seul dans votre chambre. C’est là que vous vous rendez compte que le matelas n’est pas déchiré et que ce n’était que vous imagination débordante qui vous a fait entendre cela. Vous avez passé près de la mort en cette nuit de printemps, à l’aube de votre anniversaire. Mais vous n’avez plus rien à craindre maintenant, car il ne recommencera pas.
Je me réveille en sachant que ces cauchemars sont en fait la réalité. C’est mes souvenirs d’enfance qui remontent à la surface tant d’années plus tard. J’ouvre les yeux et regarde dans la pièce. J’y vois mes parents et mon frère. Eisik se lève et vient me voir et apercevant mes yeux ouverts.
« Ne t’approche pas, petit morveux. Je ne veux plus jamais te voir. Je te déteste. »
Eisik s’arrête et se met à pleurer. Depuis le temps que j’attends ce moment où il ne sourirait plus! Mais c’est ma mère qui est furieuse. Elle n’aime pas que je parle comme ça à mon petit frère. Je la vois qui serre les dents et je souris. C’est mon père qui se lève et qui s’approche.
« Reste où tu es, connard. Je sais que tu as essayé de me tuer. Tu aurais réussi si maman n’était pas arrivée à temps. »
Il se fige sur place et me regarde, abasourdi.
« Comment…?
- Vous m’avez tellement bourré le crâne avec vos histoires débiles que je vous ai cru au départ. Après, j’ai tout oublié, car je ne savais plus ce qui était vrai. Et finalement, ce sont mes cauchemars qui m’ont révélé mon véritable passé. J’ai hâte que ces deux prochaines années se terminent au plus vite pour que je puisse foutre le camp de votre vie. »
Je détournai la tête pour ne plus les voir. Ils me dégouttaient. Ils finirent par sortir après plusieurs longues minutes. Après près de trois heures, le médecin vint me voir et me dit que je pouvais maintenant quitter l’hôpital. Pile dans les temps pour pouvoir aller à l’enterrement de Sarah. Je n’y croyais toujours pas. Ou plutôt, je ne voulais pas croire que la fille de ma vie venait de rendre l’âme alors qu’il lui restait encore quelques années à vivre. Je me rhabillai et demandai au médecin si je pouvais voir son corps pour être certain qu’elle n’est plus avec moi, qu’elle m’a définitivement quitté. Il a acquiescé à ma demande et m’a emmené à la morgue. Lorsque je vis son cadavre, je m’effondrai et pleurai toutes les larmes que mon misérable corps pouvait contenir. Mon deuil fut long et pénible.
~
Maintenant, vous savez mon passé. Après la mort tragique de Sarah, j’ai fugué et j’ai vécu chez la mère de celle-ci pendant deux ans. Je savais que c’était me torturer, mais je ne voulais pas vivre une journée de plus dans la vie de ces cons.
Alors que j’y pense, vous ne savez rien sur ce qui est arrivé à Sarah pour qu’elle devienne comme ça… En gros, disons que j’étais en colère contre mes parents et que j’ai essayé de mettre le feu à ma maison. Sarah est intervenue et s’est pris ma colère en pleine face. Je l’ai battue jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Et je n’ai pas mis le feu à ma maison. Je m’en suis voulu à mort de lui avoir fait ça. Quand elle s’est retrouvée à l’hôpital, le médecin m’a dit qu’elle allait s’en sortir sans séquelles, mais qu’elle avait une maladie dégénérative et qu’il lui restait seulement quelques années. Je sais ce que vous vous dites. Que je suis con de penser que c’est de ma faute. Mais pensez-y un instant. Je n’avais que 11 ans à l’époque et j’étais extrêmement naïf. Je ne sais pas pourquoi je continuais de penser que c’était ma faute si elle avait cette maladie. Et je me trouve con d’avoir pensé cela. Quand elle s’est réveillée, c’est moi qu’elle voulait voir et je ne comprenais pas pourquoi. Quand elle m’a dit qu’elle ne m’en voulait pas, je ne comprenais pas pourquoi. Elle m’a affirmé qu’elle savait que je n’avais pas fait ça consciemment. Qu’elle me pardonnait pour mon écart de conduite.
Quand le médecin lui a dit qu’elle était atteinte d’une maladie, elle n’a presque pas réagi. Elle a tout de suite voulu retourner chez elle. Si elle devait mourir, c’était auprès de ceux qu’elle aimait. Elle me regardait en disant cela. Et je voyais dans ses yeux qu’elle n’avait pas cessé un seul instant de m’aimer à la folie.
Je crois que nous serions encore ensemble aujourd’hui. Et je n’arrête pas de me dire que cela aurait fait 7 ans que nous étions ensemble. Elle a été le plus grand amour de ma vie. Mais la vie est cruelle et elle m’a enlevé ce que j’avais de plus précieux au monde.
Aujourd’hui, en ce jour de printemps, le jour de mon anniversaire, j’étais en route pour un pensionnat de renommé. Il était situé au Japon. L’endroit idéal pour être le plus loin de mes parents qui habitaient maintenant le Canada. Ce pensionnat, du nom de Rayen, est parfait pour moi. Pour commencer une nouvelle vie. D’accord, je divague. Je ne peux simplement pas recommencer à zéro avec ce qui m’est arrivé. Pas avec la mort de Sarah qui me bouleversait encore aujourd’hui. Pas avec mes envies d’aller la rejoindre.
La mort est certainement la plus belle délivrance, mais j’ai encore des choses à faire ici bas.
Et tes parents ?
EisikSeikan: Jeune frère d'Ace, il est le plus doux de la famille. Il est sensible et laisse voir ses sentiments facilement. Il est très fragile à cause d'une maladie des os. Il aime beaucoup la nature et les animaux.
SamaëlSeikan: Son père est un violent dans l'âme. Il aime battre ses enfants et sa femme. Cela ne dérange pas celle-ci, mais les enfants ne s'en sentent que plus haïs. Il est alcoolique et fou à lier.
AmyJames: Sa mère est anglophone. Elle a rencontré Samaël au Japon et s'y est installé pour pouvoir vivre avec lui. Elle était une mère contrôlante et elle ne laissait jamais ses deux enfants seuls ensemble de peur qu'Ace fasse quelque chose de regrettable à son frère.
▬ Petite Description ; XXX ▬ Pays ; XXX ▬ Double compte ; XXX ▬ Comment avez-vous connu le forum ? ; XXX ▬ Avez-vous lu le règlement ; Tout à fait.
Spoiler:
Validé par Roza'
Dernière édition par Ace Seikan le Mar 13 Déc - 18:36, édité 5 fois
Invité Invité
Sujet: Re: » Ace Seikan. Dim 4 Déc - 14:30
Bonjour/Bonsoir.
|- Tu as deux semaines pour finir ta présentation.
Paul.
Invité Invité
Sujet: Re: » Ace Seikan. Dim 11 Déc - 16:18
Plus qu'une semaine ! Good luck /o/
Ace Seikan |Suicid Master|
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Sujet: Re: » Ace Seikan. Mar 13 Déc - 18:38
Voilà! |J'ai enfin fini ma fiche! Bonne lecture!|
Rei Akimera Social Bad girl
Messages : 1414 Age du perso : 19 doses d'Héroine ♥ Côté coeur : Yahiko