250 mots minimum. Caractère.

Du caractère, j'en ai, comme tous les autres. Il n'est pas facile de décrire mon intériorité, mais je vais essayer : je suis donc une fille assez timide à première vue, mais une fois qu'on me connaît un peu mieux, et que moi aussi je commence à cerner la personne qui se trouve en face de moi, je suis capable de me lâcher et de me laisser aller. En fait, il faut juste que je me mette à l'aise mais pour ça, j'ai parfois besoin d'aide car si je n'y arrive pas, je me renferme tout de suite quelque peu sur moi-même en pensant que la personne qui est en face de moi me trouve sans intérêt. Ce n'est pas volontaire, je vous rassure, mais je suis comme ça, et il va me falloir beaucoup de temps pour changer ; je sais que ce ne sera pas facile, mais je tâcherai de faire des efforts. A part ça, je suis une fille assez simple et facile à vivre et quand j'en ai envie, c'est-à-dire quand je cesse de n'accorder mon attention qu'aux bouquins et à ma grande curiosité, je me fais la plupart du temps des amis qui m'apprécient pour ce que je suis. J'aime observer la nature et puiser ma force en elle, elle me revigore souvent. Lorsque les gens me regardent, ils voient une fille renfermée sur elle-même car ma timidité m'empêche souvent de faire le premier pas pour aller parler à quelqu'un, mais je ne le suis pas, je suis intellectuellement parlant très ouverte, mais encore une fois, ma timidité me fait défaut. Il n'y a qu'avec mes amis et ma famille que ma timidité disparaît. Avec eux, je ris et m'amuse comme tout le monde. Enfin, ma grande passion sont les livres. Ah ! Les bouquins ! J'adore les romans et les livres documentaires. Je lis énormément de livres romantiques et policiers, des thrillers aussi parfois, comme ceux de Dan Brown. Ils permettent de m'évader et de ne penser à rien d'autre qu'à l'histoire passionnante qu'ils renferment. Les livres font partis de mes plus proches amis, au sens figuré bien évidemment. Je me sens bien quand ils sont avec moi, c'est pour cela que je me promène toujours avec un livre, dès fois il s'agit du même, mais j'ai l'impression d'avoir du courage et de la spontanéité quand je me promène avec pour aller à la rencontre de quelqu'un ou lorsque quelqu'un vient me parler. En ce qui concerne les livres documentaires, je ne lis pas tout et n'importe quoi, je choisis précisément des livres qui parlent de la nature, de l'astronomie, de la gastronomie et de la décoration d'intérieur. Je suis une vraie petite gourmande, lorsque j'aperçois une boulangerie/pâtisserie, je n'hésite pas à y entrer pour satisfaire mon appétit.
Voilà, j'ai essayé de vous décrire un peu ma personnalité, je ne peux pas non plus tout dire, mais c'est l'essentiel.

150 mots minimum. Physique.

Physiquement, je suis une fille aux cheveux courts de couleur bruns/roux et je suis plutôt mince. Même si je mange beaucoup, car oui je suis très gourmande, j'ai l'avantage de ne pas grossir. Je fais quarante-quatre kilos et ça me suffit ; sinon, je suis petite, on se moquait souvent de moi pour cela mais je m'y suis fait avec le temps. Mes amis me taquinent gentiment sur ma taille, ce qui ne me dérange pas et je finis moi-même par rire de leur blague. Bon, ce n'est pas comme si j'étais vraiment très petite. Je suis de taille normale et acceptable. Je n'ai jamais vraiment eu de complexe particulier, je trouve que j'ai d'assez bonnes proportions, c'est d'ailleurs ce que ma mère me répète tout le temps. Je ne suis pas coquette, vous ne me trouverez donc jamais maquillée, je trouve ce genre de chose futile ; il en est de même du côté vestimentaire : je n'aime que les T-shirts, les chemises, les pantalons (jean de préférence, on est sacrément à l'aise), et les tuniques. Les robes, les jupes et tout le reste dont les chaussures à talons, ce n'est pas pour moi. Quoique récemment, j'ai quelque peu changé ma façon de m'habiller. A cause de qui ? Ma mère bien évidemment. Elle refuse catégoriquement de me lâcher les baskets ; je ne sais pas ce que vous en pensez mais j'ai tout de même 19 ans ! Bon, c'est vrai, j'avoue qu'elle donne de très bons conseils, mais j'aimerais avoir un peu de liberté, comme tous les jeunes de mon âge. A chaque fois que je lui dis cela, elle réplique en disant que justement, je devrais me vêtir comme toutes les filles de mon âge. Quant à moi, eh bien, n'ayant pas le courage de la contredire, j'entrai dans son jeu : j'ai changé ma garde-robe, pas totalement, mais tout juste pour lui faire plaisir. Donc, quelques fois vous me verrez aussi en j...j...jupe. De plus, je porte tous les jours un bracelet, la bague assortie et des boucles d'oreille en or. J'ai aussi autour du cou un collier, toujours en or, auquel je tiens énormément, il me vient de mon grand-père maternel. Je n'ai pas de tatouage, je trouve cela joli, mais je n'aimerais pas en avoir un sur moi. Physiquement, je suis assez simple aussi.

400 mots minimum. Histoire.

On dit généralement que les enfants ont toujours besoin de leurs parents, ce qui est vrai en soi, mais lorsque vos parents vous étouffent, il arrive qu'on se dise : "Si seulement mes parents me considéraient un tant soit peu comme une adulte". C'est un rêve qui n'est pas totalement devenu réalité. En attendant, voici mon histoire...
Je m'appelle Ireth Aldarion, j'ai 19 ans, et je suis une fille assez timide. Je suis de nationalité japonaise, cela me vient de mon père. En effet, mon père est d'origine japonaise et ma mère est anglaise mais possède néanmoins des origines irlandaises du coté de son père. C'est d'elle que me viennent mes cheveux bruns/roux et mon nom de famille (il faut dire que c'est elle qui domine...). Physiquement, je ressemble à ma mère, mais mentalement, je tiens de mes deux parents : ma timidité et mon amour pour les livres (il m'offre des livres documentaires sur l'astronomie, la zoologie et la gastronomie depuis que je sais lire), c'est mon père qui me les a transmis, mais le fait que je peux aussi me laisser aller, ça me vient de ma mère. Même si elle m'agace parfois, elle est mon modèle. C'est à partir de la sienne que je voudrais forger ma propre personnalité. Mes parents m'entourent de beaucoup d'amour car je suis fille unique, mais comme si cela ne suffisait pas, il fallait aussi qu'ils surveillent chacun de mes mouvements. J’exagérais bien sûr, mais il étaient toujours derrière mon dos. Petite, je trouvais cela rassurant, j'aimais à penser que j'étais dans mon petit cocon, mais une fois adolescente, j'ai commencé à ressentir une sorte de pression constante lorsque mes parents décidaient toujours de tout à ma place. Je suis timide, certes, mais je n'allais quand même pas laisser mes parents envahir ma vie. C'est sûrement ce qu'on appelait la "crise d'adolescence" car j'avais à peine quatorze ans. C'est ainsi que l'enfant sage et docile s'est peu à peu détachée de ses parents. Mes amis me racontaient eux aussi comment cela se passait avec les leurs et je me suis vite rendue compte que nos problèmes étaient identiques. Les parents sont assez envahissants. Lorsque j'eus quinze ans, je me suis rendue à la bibliothèque pour aller prendre des livres sur l'astronomie car j'adorais cela (merci papa). Une de mes rares amies qui m'accompagnait ce jour-là me dit qu'elle avait récemment découvert une passion pour les livres romantiques et les thrillers. C'est elle qui me les a fait découvrir. Je finis par en faire un moyen d'évasion contre mes parents, enfin surtout ma mère. Dans le même temps, je commençai donc à contredire parfois ce que me disait ma mère, gentiment car il n'était pas dans mon intention de la blesser ; même si je m'étais un peu détachée d'elle pour respirer, j'aimais ma mère de tout mon coeur. C'est une femme forte, qui dit toujours ce qu'elle pense, elle est franche, et m'a conseillé d'en faire de même. La franchise fait maintenant partie de moi, grâce à elle. Un jour, après être rentrée de l'école, j'avais 17 ans, j'entendis le téléphone sonner. Je me suis dirigée vers le salon pour aller répondre, mais en arrivant sur le seuil de la pièce, je vis ma mère répondre et il se trouvait qu'il s'agissait d'une amie à moi qui m'invitait à sortir avec elle et d'autres filles pour aller au centre commercial le plus populaire de Tokyo. Je fus sidérée en entendant ma mère refuser alors que je mourais d'envie de m'y rendre. J'avais 17 ans, et comme à son habitude, ma mère décidait de tout à ma place. Ce fut en quelque sorte le déclic. Il fallait que je lui parle pour qu'elle puisse enfin comprendre que ma vie m'appartenait. Ainsi, dès qu'elle eut posé le combiné, je me dirigeai vers elle et lui demandai de s'asseoir sur un des canapés du salon. Et là, je me suis vidée, je lui ai dit ce que je ressentais, que j'avais l'impression que ma vie ne m'appartenait pas et qu'il fallait qu'elle comprenne que je n'étais plus une enfant mais bientôt une adulte. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça faisait du bien. Evidemment, elle était surprise par ce que je venais de lui dire, mais je crois que c'est à ce moment là qu'elle a compris que ma vie, je devais la construire par moi-même, par mes propres moyens. Bien sûr, cela ne l'a pas empêché de me contraindre à renouveler un peu ma garde-robe. Je suis donc restée encore deux ans chez moi, puis j'ai finalement décidé qu'il était temps de m'éloigner d'eux. Je fis part de mon projet de partir à mes parents, et à mon grand étonnement, ils furent d'accord et m'aidèrent même à trouver une école ou un pensionnat agréable et surtout réputé. Ils me proposèrent d'aller au pensionnat Rayen à Matsuyama, la capitale de la préfecture d'Ehime. Ce pensionnat partageait les élèves en différentes groupes. Parmi eux, un seul m'attirait vraiment et il s'agissait du groupe nommé Crazy Intellect. La raison ? Toute simple, étant donné que j'aimais lire et apprendre, je me suis dit que ce groupe me conviendrait parfaitement. Je pourrai y rencontrer des personnes qui auront peut-être les mêmes points communs que moi. Les livres sont vraiment toute ma vie, je lis des mangas et tout mais cela n'était rien comparé au dizaines de thrillers, de livres romantiques et de livres documentaires que je lis tous les mois. Cela m'a permis de m'évader, spécialement des filets de mes parents. Au début, je ne considéraient les bouquins que comme un passe-temps, mais au fur et à mesure, je me suis rendue compte qu'il était devenu vital pour moi d'en avoir toujours un sous le bras. Une véritable passion ! Et dire que certaines personnes n'aiment pas cela. De plus, je sais maintenant ce que je voudrais devenir : bibliothécaire. Je voudrais faire des livres une priorité, j'ai vraiment envie de m'y consacrer entièrement.
J'étais contente de partir mais mes parents allaient terriblement me manquer. Néanmoins, c'était aussi l'occasion pour moi de prouver à mes parents que leur petite fille savait se débrouiller seule malgré sa timidité. Maintenant que j'y repense, je n'arrive pas à leur en vouloir, je suis leur unique fille et ils voulaient simplement me protéger. Mais protégée ou pas, il fallait que je mène ma propre vie. C'est avec cette pensée que je montais dans l'avion qui allait m'amener à Matsuyama, le lieu où se trouvait le pensionnat Rayen.