Anaëlle ... Que dire sur elle ? Elle est si mystérieuse, tendre à l'intérieur, dur à l'extérieur. D'abord nous le qualifierons de douce. La jeune femme aime se laisser aller dans la douceur des gestes, des mots. Un regard tendre pour vous satisfaire, des paroles douces pour vous captiver, un sourire rassurant pour vous aider, un grognement pour vous avertir. C'est ainsi qu'elle vous fera comprendre bien des choses, bonne ou mauvaise. Elle est d'autant plus douce avec ceux qu'elle apprécie. Que ce soit en amour, en amitié. Quand ce lien créé, personne ne peut le détruire. En parlant d'amitié, notre jeune demoiselle est aimable avec eux, toujours à proposer des activités à faire, à entretenir leur lien. En aucun cas elle songe à leur faire du mal, c'est un mot qu'elle s'est interdit de prononcer depuis cet accident. Si cela doit se révéler être le cas, elle ne se le pardonne jamais... Malgré cela, Anaëlle est une jeune femme qui ne manque pas d'être direct dans ces propros. Elle ne tourne jamais autour de pot, préférant vous dire les quatre vérités en face. Beaucoup de personnes ont fini par la détester à cause de ce défaut, néanmoins cela n'a pas empêché à la jeune femme d'en devenir plus forte. Un autre point négatif chez elle, elle est froide voir détestable aux yeux de certains. Elle déteste la compagnie des autres, elle préfère agir seule et cela elle vous le fait savoir bien vite. Elle n'aime pas du tout qu'on se mêle de sa vie privée ainsi que de ses problèmes. C'est deux contres-partie ne l'on pas empêcher d'imposer le respect à autrui. Elle ne se laisse pas marcher sur les pattes, Anaëlle est une jeune femme qui aime dominer et donner des ordres. Sans oublier que c'est une grande romantique. Même si elle est froide, cela n'empêche pas de se montrer courtoise envers les hommes. Pour elle, toutes hommes se méritent d'être respecté. Ce sera la dernière sur terre à faire du mal à la gente masculine. Il faut bien avouer qu’elle a tout de même un petit côté coquine et dragueuse envers eux. Cela lui arrive de temps à autre d’utiliser ses charmes pour conquérir des cœurs. Sa froideur n’est en fait qu’une façon pour dissimuler sa véritable personnalité. Niveau provocation, elle doit toucher le prix nobel. Que ce soit pour draguer ou pour chercher une personne. Peu importe le grade de ce dernier, elle n'hésite pas à utiliser ce "don". Vous ne parviendrez jamais à la faire taire, elle veut absolument avoir le fin mot de l'histoire. Cela ne l'empêche pas de réfléchir. Foncer tête baissé sans mesurer les conséquences n'a jamais été son fort. Elle veut toujours calculer l'envergure des situations.

Anaëlle est une jeune femme attachante et tellement mignonne, ses teintes claires aux couleurs brunes, ses jolis yeux teintés d'un vert émeraude, une mèche qui lui cache légèrement les yeux. Même son odeur douce et sucrée nous donne envie de la serrer dans nos bras et de la câliner pendant des heures et des heures durant. Ce petit bout de femme est tellement fier de son corps si svelte et de ses courbes si alléchantes. Le cachait-elle ? Non, bien sûr que non ! Des vêtements toutes aussi alléchants que la jeune femme, la vêtu, il mette en valeur les différentes parties de son corps. Ne vous y fiez pas ! Elle est loin d’être une dragueuse voir une allumeuse. Elle met simplement son corps en valeur. Autre chose de notable chez elle, c’est sa démarche. Elle marche de façon féline. Comme le ferait un tigre vers sa proie. Une démarche qu’elle a pris l’habitude faire.

Je suis née un beau soir d'été. J'étais le deuxième enfin à être dans cette famille. Le premier était un petit garçon du nom de Keith. Il avait 7 ans lors de ma naissance. Déjà à cette âge-là, il était impatient de me voir, de me prendre dans ses bras tout comme mère avait hâte de voir le visage de sa fille bien-aimée. Après de longues minutes de douleur, je sortis enfin du ventre de ma maman. J'étais son plus précieux trésor, une fleur des plus délicates. Mes yeux violets fascinaient déjà mon frère. Mon père ... Je n'en avais pas. Il était mort d'un cancer aux poumons, trois mois avant ma naissance. Nous n'étions que deux sans compter ma mère qui prenait soin de nous, qui nous donnait bien plus que ce qu'on espérait. Une belle petite famille soudé, mais à quel prix ... ?


Mon frère et moi étions très proche l'un de l'autre. Il savait tout de moi, je savais tout de lui. Je ne pouvais rien lui cacher. Nous jouons souvent ensemble dehors, dans la forêt quand notre mère partait travailler. On jouait à cache-cache, au loup, à chat perché. Nous ne manquions pas d'imagination quand il s'agissait de jouer. Quand le soir venait, mon frère me racontait des histoires, des histoires d'anges et démons malgré les nombreux refus catégorique de notre mère sur ce sujet-là. Elle avait peur qu’ils nous arrivaient quelque chose. Comme la fois où j'ai eu le grand malheur de dire une formule qui soit disant faisait apparaitre des Démons. Elle m'avait longuement fait la morale. Que ce n'était pas des choses à faire, que c'était dangereux, qu'il ne fallait pas rire avec ces choses-là. Pourquoi prenait-elle autant au sérieux ce genre de sujet ? On dirait presque qu'elles existaient réellement ...

Néanmoins, cela n’à jamais empêcher à mon frère de me raconter ces fameuses histoires que je trouvais particulièrement intéressante. Il m'arrivait même d'aller dans une bibliothèque pour avoir davantage d'information. Je faisais peur à mon frère, ma fascination sur les Démons était telle qu'il avait l'impression d'en voir un au fin fond de mes entrailles. Quoi qu'il en soi, je menais la belle vie, je n'avais rien à redire la dessus. J'étais plus heureuse que jamais. J'avais tout ce qu'une petite fille rêvait d'avoir si ce n'était pas plus. J'avais dix ans à l'époque. Une petite fille encore toute innocente. Une innocence que je savourais chaque instant.


C'est à 15 ans que je connus l'amour, la tendresse d'un baiser, la douceur d'une caresse. Il se nommait Aaron, il avait un an e plus que moi. Nous passions la plupart de notre temps ensemble. On se promenait main dans la main que ce soit en ville ou dans un simple jardin. On était inséparable. Je l'invitais de temps à temps à la maison. Mon frère était grognon en sa présence. Il était comme jaloux. Il avait peur qu'il me fasse du mal, qu'il profite de moi. C'était d'ailleurs l'un de nos sujets de dispute. Même si mes paroles pouvaient se montrer à double tranchant cela ne m'empêchait pas de les regretter et de lui demander pardon. Avec mon copain je ne m'étais encore jamais disputé. Peut-être une seule fois quand j'ai voulu faire un câlin à mon frère. Il s'était imaginé que c'était un autre garçon. Autant dire que quand il a appris qu'il s’agissait de Keith, il se sentait un peu ridicule d'en avoir fait tout un fromage. Il n'y avait pas à dire, il m'aimait comme un fou. ♥

À mes seize ans, Aaron m'offrit un magnifique collier. J'étais tellement heureuse ce jour-là que je ne manquai pas de l'embrasser le plus langoureusement que possible. Je n'allais plus jamais me séparer de ce cadeau. Je le mettais chaque jour, je ne l'enlevais que quand je devais prendre ma douche pour éviter de rouiller la chaine. Même que pour mon anniversaire il avait prévu de sortir en ville pour ensuite aller dans un endroit tranquille rien que nous deux ensemble. Malgré les avertissements de mon frère, je partis tout de même. Rien ne pouvait m'empêcher d'être heureuse.


Il m'avait emmené dans une ville qui lui était cher. Il me parla longuement de lui et de cet endroit. Je ne m’a lassais pas de l'entendre. Mais cette magnifique soirée fut interrompue. Trois jeunes garçons nous avaient interpellés. Ils menaçaient Aaron de partir de cette rue, qu'ils l'épargneraient s'il me laissait à eux. Des paroles qui le mirent bien vite en colère. En moins de temps qu'il faut le dire, il se rue sur les trois types pour leur donner une bonne correction. Une fois finit, il revient vers moi, les trois gisaient au sol, ils n’étaient pas mort. Sa première erreur fut de les laisser en vie, sa deuxième erreur fut de leur tourner le dos. L'un du trio tendit une arme vers Aaron, je n’eus le temps que de prononcer son prénom que le coup de feu était partit ce qui le tua. Sous le choc je m'effondrai sur le sol, pleurant toutes les larmes de mon corps. Le trio étaient partie, me laissant ainsi. Injuste, pourquoi lui ? Pourquoi ?!

Mon frère était venu me chercher pour me ramener chez nous. Au début, je ne voulais pas, je voulais rester. Il me fit bien comprendre que ça ne servait à rien, que c'était trop tard. J'étais détruite de l'intérieur. A mes 17 ans je me rendis dans un pensionnat. C'était donc avec un passé des plus tristes et un fin sourire aux lèvres que je m'y dirigeai pour commencer ma nouvelle vie.