[...] Je me souviendrais toujours d'un moment précis de ma vie d'adolescent, ce moment où j'ai été traumatisé à vie ! Pour la première fois, j'ai voulu aller aider une petite mamie à porter ses sacs, mais sans que je ne comprenne le pourquoi du comment, elle s'est mise à pousser un drôle de son inhumain ! Si, c'est vrai ! Vous connaissez le cri d'une chèvre polynésienne avec le syndrome du Faiting Goats ? Non ? Et bien je ne connaissais pas non plus jusqu'à ce qu'elle se mette à hurler à la mort comme quoi je voulais l'agresser ... La violer, qu'elle a osé dire ... Mais je ne suis pas nécrophile ! Mais ce n'est pas tout, elle est tombé dans les pommes après ! D'où le syndrome de Finting Goats ... Une fille a appelé les flics et un gars à essayer de m'attraper, mais je me suis mis à courir comme un détraqué ... Ce qui n'a servi à rien parce que je me suis fait coincer par la police. Quand je leur ai raconté l'histoire ils se sont foutus de ma gueule ! Après cet incident, je n'ai jamais plus aider de mamie ... Et encore moins les papis ! C'est que c'est redoutable ces petites choses derrière leurs allures de personne inoffensive. Je peux vous dire que je n'ai plus jamais regardé ma grand-mère de la même manière ... Je la trouvais plus vicieuse, plus manipulatrice après. Oui, maintenant, je vois le mal dans toutes les personnes âgées ... Je dirais même que je suis devenu légèrement paranoïaque. [...]


[...] Une petite soeur c'est casse-nouille -héhé, noter la politesse de l'insulte- parce que ça prend toujours quinze mille ans à se préparer pour aller ... EN COURS ! Mais m*rde quoi, elle ne va pas à un défilé de mode, elle va seulement rester assise pendant toute une journée à écouter un professeur parlé ! J'ai beau lui gueuler dessus, elle m'envoie bouler ... Il est où le respect là dedans ? Mais franchement, j'ai deux ans de plus qu'elle et elle me rit au nez quand je lui dis que je vais lui foutre des baffes si elle continue à me parler comme ça. Je ne dois pas être crédible ou alors, les jeunes de nos jours n'ont plus peur de rien ... Jusqu'au jour où ma main va réellement rencontrer son joli minois ! Et dire qu'avant elle était innocente, douce et tellement naïve dans sa façon de penser et de parler ... Elle est passée où ma Lucianna chérie qui courrait dans mes bras quand elle avait des ennuis ? ... Non, ça ne me manque pas du tout ! Bon d'accord, c'est vrai j'avoue, ça me manque de ne pas faire le grand-frère protecteur. Mais c'est normal, non ? [...]


[...] Je crois bien que j'avais pensé tuer un jour mes parents pour changer constamment de pays. A la rigueur, si on changeait uniquement de ville pourquoi pas, mais NON ! C'est de pays. Les changement d'horaires ça tue, changement de visages, de paysages ... De maison, d'amis. C'est surtout ça le pire. Ma sœur en a été profondément touché parce qu'elle était attaché à ses amis, tout comme moi mais je m'y résous assez rapidement. Et puis, c'est un moyen comme un autre de voir Lucianna descendre de ses grands chevaux du haut de ses petits 13 ans. Juste pour ça, je dis oui à ce déménagement parce qu'elle redeviens timide et calme. Seigneur, merci ! Que ce jour soit marqué gravé dans une pierre blanche. [...]


[...] En visitant la ville où nous avions emménagé je ne m'étais pas attendu du tout à retrouver cette personne si cher à mon ancien quotidien : Mickey. En chair et en os. Ce n'était plus du tout le petit garçon d'autre fois, il avait grandit tout comme moi mais c'est bizarre, étrange même. Avouez qu'il y avait quand même peu de probabilité pour qu'on se retrouve un jour et encore moins de chance pour que ça se face au Japon ! Pas que je m'en plaigne bien au contraire, j'ai été bien plus qu'heureux de pouvoir enfin le revoir et lui parler. Parler franchement, un peu crument mais souvent avec retenue. Cette retenue qui c'est installé avec le temps et l'absence de l'autre. Une très belle seconde rencontre. [...]


[...] Aujourd'hui, Mickey et moi on à appris qu'on allait entrer tout les deux dans le même pensionnat : Rayen. C'est le nom. J'ai qu'une hâte, c'est d'y être et puis, avec un peu de chance, on partagera la même chambre et la même classe ! ... Faut bien espérer un peu dans la vie sinon, ce ne serait sympa. Et la vie, faut en profiter un maximum. Mais bon, il est connu que la première année est toujours la plus difficile. Heureusement que je maîtrise quand même la langue japonaise, j'aurai pas été dans la m*rde ! Godd luck à nous. [...]


Maintenant j'ai 18 ans et je suis en troisième année. Je n'ai pas rencontré de soucis particulier : Des petites lacunes dans certaines matières mais rien qui ne sort de l'ordinaire. Croisons les doigts pour que ça continu ainsi ! ♥