« Naïf, curieux, intelligent et souriant » sont les adjectifs qui qualifient le mieux ce personnage. En raison de son histoire, William n’a pas connu une enfance comme les autres, c’est pourquoi n’ayant jamais mangé de toute son enfance un « hamburger », il s’excite toujours à l’idée de pouvoir en manger un, il a donc un côté très enfantin malgré son approche de l’âge adulte. C’est un garçon très intelligent malgré les apparences, même s’il est simple d’esprit car il ne se prend pas la tête et est très positif, il sait qu’il est malin, et pour cause, ayant reçu une éducation stricte, il a même sans aller à l’école eut un enseignement digne des plus grandes écoles. Puis, William est toujours souriant et plein de vie car c’est ainsi qu’on lui a dit de vivre. Dans le fond, il souffre d’une solitude inavouée, n’ayant aucun ami et ne connaissant que des personnages fictifs dans son entourage, il s’est forgé une sorte de « barrière », William est donc très maladroit quand il s’agit de se lier aux autres. Qu’est-ce que l’amitié ? L’amour ? En fait, il est si simple d’esprit qu’il ne se pose pas ce genre de question. Son intelligence ne s’applique qu’aux lois physiques et aux formules mathématiques, il est en revanche complètement à côté de la plaque quand il s’agit de communiquer avec les autres. William sait parler au machines, il les considère comme son égale, voire sa famille, mais quand il se retrouve devant quelqu’un d’extérieur à sa famille, il est maladroit et peu bavard. Enfin, il ne manque pas d’humour et d’énergie mais cette solitude le rend fragile et il faudrait bien voir au-delà des apparences pour le comprendre

Ce physique que vous pouvez souvent croiser dans les rues n’est pas exceptionnel en soit. Une taille moyenne, une carrure simple, ni trop musclé, pas non plus maigrichon-cornichon. Une tête ovale, la peau blanche et des yeux en amandes…mais des yeux clairs et changeant qui passent du bleu au vert avec même parfois une teinte jaune. C’est sans doute une des caractéristiques particulières que vous apercevrez si vous le regardez de plus près. Ses yeux à la fois bridés et bleus sont l’héritage d’un mélange américain-japonais. Ainsi que le nom d’ailleurs « William Shun », n’est-ce pas drôle comme mélange ? Mais si vous insistez sur ce physique qui à priori ne vaudra sans doute pas grand-chose au premier abord, vous remarquerez les fines lèvres, un nez bien droit mais surtout ce petit grain de beauté en bas, à droite des lèvres, ce minuscule grain devient un symbole unique lorsque sa bouche forme un sourire, un sourire chaleureux et accueillant accentué par deux fossettes qui se distinguent. Et puis, il y aces cheveux intéressants, parfois châtains avec quelques reflets roux, d’autres fois brun, aussi sombre que le pelage du corbeau. Une coupe à la fois simple mais qui cache un travail de maniement habituel. Une impression de désordre qui donne à ce garçon un côté un peu « négligé » mais qui le rend plutôt « mignon ». Bref, voilà un visage des plus simple mais qui cache pas mal de secrets derrière la facette.
Côté style vestimentaire, il n’y a rien d’exceptionnel non plus, des t-shirt, des jeans, des baskets, quelques accessoires pour le fun, des piercings aux oreilles pour le style et toujours dans l’esprit « jeune et décontract », vous voyez de quoi je parle ? William est très simple et cela se voit.

Le mot « geek » n’est pas tout à fait adapté pour ce garçon. Il est vrai qu’il aime les jeux vidéos comme la plus part des garçons de son âge, oui, il possède également toutes les consoles modernes et même les plus rares. Mais si je vous dis que William est un « génie d’informatique » vous me direz sans doute « et alors ? ». Depuis toujours, ce jeune homme était intéressé par la technologie et robotique. Ayant des parents très riches, il a toujours été témoin d’avancés techniques impressionnantes dans le monde des nouvelles technologies et pour cause, ses parents travaillent tous deux dans cet univers un peu « hors du monde et futuriste », petit, il ne comprenait rien à tout cela, il a toujours grandi entouré d’appareil électroniques et les « machines » étaient ses seuls compagnons. Préservé selon ses parents du monde dangereux que représente l’extérieur, il n’allait pas à l’école et ne fréquentait que des « automates ». En grandissant, William a acquis un rythme de vie particulier, matin : étude par ses parents, midi : déjeuner avec les robots-électroménagers et soir : observer ses parents dans leur travail. Mais que faisaient-ils vraiment ? Ca il l’ignorait. Tout ce qu’il savait c’était que sa maison devenait une sorte de « quartier général » des scientifiques et ingénieurs. A cette époque, il était né aux Etats-Unis et y vivait avec ses deux parents dans une grande demeure à Washington. Le petit William ne manquait de rien et il était devenu aussi mordu de l’électronique que son père japonais. Très vite, il s’illustrait dans le domaine, il maitrisait les ordinateurs comme personne et se mettait à la programmation de lui-même. Il avait bien sur commencé par des petits projets, vers l’âge de 10 ans, il créa lui-même son premier jeu sur Pc, et puis, devenant de plus en plus accrocs, il ne se contentait plus de la petite programmation, il voyait les choses en grand. William apprenait très vite et devenait débrouillard, en peu de temps, ses parents le considèrent même comme leur « collègue ». Un projet important était en cours d’exécution, il s’agissait du « robot clone », ses parents avaient toujours porté en eux le rêve de réaliser le clone le plus parfait du monde mais bien sûr, ce projet n’avait pas obtenu un franc succès en raison des contestations de leur associés qui les considéraient comme des savants fous. Savants peut-être, mais fous ? Absolument pas. William avait alors décidé d’aider ses parents à réaliser leur rêve. Il fabriquerait lui-même le meilleur clone au monde…Bien sûr, à 13 ans, facile de rêver, même pour un petit génie, l’impossible demeure. Le projet n’avançait pas par manque de moyen, les associés se retiraient les uns après les autres et la faillite fut bientôt annoncée. Les choses se précipitèrent quelques années plus tard à la mort de sa mère, Elisabeth, qui ne supportait pas qu’on prenne sa famille pour des hérésies se tua dans un accident inexplicable. La peine étant trop vive, William suivit son père au Japon et découvrit pour la 1ère fois ce pays dont il a toujours rêvé d’aller, le pays le plus avancé au niveau robotique et électronique mais, la mort de sa mère ayant complètement bouleversé son père, William fut interdit de toucher ne serait-ce qu’à un aspirateur… On l’inscrit ensuite dans un pensionna où son père espérait qu’il puisse se construire une vie « normale » et devenir un adolescent comme les autres. Le jeune homme promit d’obéir mais il n’avait pas oublié de croiser les doigts derrière son dos… Il était prêt à commencer une nouvelle vie mais pas à abandonner le rêve de sa défunte mère.