Ce matin là Kazeru s'était réveillé de sale humeur. D'habitude il n'était juste d'aucune humeur, mais là, il avait envie de faire fermer sa bouche à tout ceux qui lui adressait la parole. A commencer par son colocataire, source de son état. Déjà qu'il n'aimait pas vivre en la présence de quelqu'un, ce mec avait eu la stupidité de débrancher la pris de son ordinateur portable pour brancher son MP3. L'ordinateur, sans autonomie, s'était immédiatement coupé, laissant s'envoler les 5h de recherche de Kaze pour le compte rendu d'histoire. Déjà qu'il n'était pas les études, là ça allait vraiment l'emmerder. Il avait donc dû tout recommencer, et n'avait dormi que 4h lorsque ce même colocataire avait décider de le réveiller. Pour s'excuser en plus ... La poisse. Ne pouvant en supporter plus, Kaze s'exila. Pour marquer son impressionnant mauvaise humeur il pris soin de s'habiller encore plus sombrement que d'habitude, sans oublier la touche de maquillage noir. Et si jamais l'autre gus venait se moquer de lui, gare à sa gueule ! Il s'empressa de sortir du pensionnat alors même qu'il ne savait pas où aller. Il aperçut un prospectus au sujet d'un parc d'attraction. Lui qui vivait dans un sens par procuration, un lieu ou tout le monde s’amusait devait lui faire remonter la pente.
Ou pas ! Voilà une demi-heure qu'il était là à regarder les gens défiler, heureux, à s'empiffrer de pop corn, barbe-à-papa et autres gourmandise saturé de sucre, et il n'avait jamais eu autant envie de mettre le feu à une grande roue. Beurk, tout cet insouciant bonheur dégoulinant... Toi là dans le grand huit, c'est pas parce que tu t'amuse en te faisant des frayeur que la vie est belle ! Tu frais mieux de regarder Destination Final. Et toi dans les autos-tamponneuses, ça t'amuse la violence gratuite ? Ou en locurance payante ... Et puis la blonde là avec sa gaufre. Pfff dans 3 ans elle râlera de devoir faire des régimes. Tout ça pour rentrer dans les stéréotypes.
Rabattant sa capuche sur sa tête le brun soupira. Il ne faut pas croire, ça ne lui plaisait pas de penser tant de mal des gens. En réalité il les enviait. Eux qui savaient être insouciant et joyeux, alors que lui ne voyait que la sadisme de la vie en toute circonstance. C'était injuste. Sa vie avait de quoi être belle, si seulement il n'avait pas cette conscience que l’existence était stupide et vaine.
Alors qu'il échappait un soupir en fixant ses pieds un objet petit et léger heurta sa tête, puis retomba devant lui. Un de ces satané pop corn ... Ça ne vole pas tout seul ça. Il releva un peu le visage pour apercevoir la jeune fille qui se tenait devant lui, à essayer de voir son visage. Il pris soin de ne pas la laisser voir ses yeux. Elle lui demanda pourquoi il ne semblai pas s’amuser puis vanta le potentiel attractif du lieu avant de s'étouffer avec un pop corn. Kaze ne pu s'empêcher de penser à nouveau à mal.
*Bien fait...*
La jeune file semblait excessivement joyeuse et énergique. Tout ce que Kazeru était en train de critiqué était réuni en elle. On ne pouvait pas faire plus exaspérant. Mais un nouvelle fois, il ne faut pas se méprendre sur lui. Qu'importe à quel point il pouvait ne pas apprécier ce qu'il percevait chez une personne, il ne la méprisait jamais réellement, il ne savait réellement pas déteste qui que ce soit. n concevait que chaque personne avait son propre caractère et sa propre façon d'être et il respectait cela. Les juger sur leur comportement serait prétentieux car chacun à ses raisons d'être tel qu'il est, et on peux rarement les changer.
"Ce genre de choses ne m’intéresse simplement pas."
Le ton de sa voix était monotone, vide. Même pas triste ou agressif. Généralement en ne montrant aucun intérêt pour les gens qui venaient lui parler ceux-là finissaient par partir.