Kuri était dans le parc, un sourire aux lèvres, il faisait gris, le ciel état noir, il était environ 21H et le jeune homme traînait encore dans le parc qui devait être fermé, mais grâce à l’argent, le parc était resté toute la nuit ouvert. Il souriait, il était toujours étonné de voir le pouvoir de l’argent en marche, non il était vraiment surpris, comment cela se faisait il qu’un monde liberté soit pourri par l’argent. Avec quelques milers de yens, on pouvait maintenant tout avoir, des femmes, de la drogue, des infos et même des alibis en cas de meurtre. Bref, tant qu’il y aura de l’argent il pourrait considérer que ce monde était sale et puant et qu’il faudrait encore utiliser de l’argent pour changer le monde. C'était un vieux rêve utopiste, mais le jeune homme croyait au pouvoir de la liberté. Et aussi au pouvoir de l'argent. C'est pour ça qu'il était là après tout, il était dans ce parc, le cul posé sur un banc à regarder les étoiles. Le jeune homme avait toujours la cigarette à la bouche et soufflait par le nez, le mp3 était rangé pour une fois et Kuri profitait du silence de la nuit pour méditer sur sa vie. Qu’est ce qu’il allait faire après, est ce qu’il allait rester ici et attendre que le jour se lève ou bien est ce qu’il allait boire un coup dans l’un des nombreux bars de la ville ou pas. Il se le demandait franchement et s’étirait lentement en regardant autour de lui. Il ne savait pas que la nuit, le parc était si doux, si beau et si plaisant.

Un retour aux sources, par un domaine naturel, le meilleur domaine du monde qu’il soit. Il réfléchissait sur lui-même, en ce moment il était doux, et honnête avec lui-même, est ce je devais rester moi-même ou pas ? J’avais envie de céder à ce que j’étais mais je n’en avais pas envie, le regard de ce parc me demandait d’aller plus loin dans la recherche de mon moi interne. Quelque chose de doux m’envahit alors, j’avais l’impression de revivre des moments de joie qui me transportait vers des horizons lointains et des terres inconnues, des couleurs pastel et des visages chatoyants passaient devant moi, lorsque j’ouvrais les yeux. Oui il m’arrive de changer de personne en plein milieu d’un RP et de traverser le quatrième mur pour le dire au lecteur mais c’est une autre histoire. Où en étais-je à oui, je pensais à moi-même et à ce que je pourrais faire si jamais j’avais le pouvoir de changer le monde. Un peu comme dans cet animé là « Higashi no Eden » qui racontait l’histoire de 13 personnes à qui on avait donné environ 1 milliard de yen pour changer le pays. Bah dans les conditions actuelles je me sentais comme ça, en me demandant quoi changer, quoi rénover, que faire du système de santé avant de me dire que je m’en foutais en faite royalement. Je changerais le système, si j’en avais envie et avec ou sans moyen, mais je le changerai de toute manière quand je le voudrais. Mais pour l’instant au moment où je parlais, je m’en fichais royalement.

Comme le parc était resté ouvert cette nuit, est ce que quelqu’un allait rentrer, la curiosité naturelle des gens devait normalement m’envoyer quelqu’un pour me rejoindre, surement même. En même temps, l’un des beaux parcs de la ville était resté ouvert, et rien que cela valait largement la peine qu’on se déplace pour cela. Si quelqu’un se baladait dans le parc, il aurait surement la chance de le voir lui, en costume sur mesure noir, assis sur un banc, la cigarette à la bouche, éclairé par la faible lueur d’un lampadaire qui se trouvait trop loin

Il est tant de vivre la vie que tu as imaginé. Je vivais avec ce proverbe en tête que je tentais jour pour jour d’appliquer. Vivre la vie que je veux, ça semble facile et difficile à le fois. J’aimerai à la fois être libre de tout faire, se dont j’arrive, je trouve, assez bien, hors mis le fait de devoir rester dans ce pensionnat. Mais bon, je n’ai pas d’autre choix à moins de dormir sous les ponts, ou de me casser… Otez moi cette idée affreuse de la tête ! Il ne manquerai que ça, j’ai juste envie de dire, pour quoi faire ? Souffrir encore ? Haha on en mit reprendra pas deux fois. Un cœur brisé, un cœur emprisonné, avant qu’on trouve la clef y en a pour un bon moment. Ce qui emmène à ma deuxième conviction, voir Adan souffrir, et pourquoi pas les autres gars qui comme lui, on un jour tromper leur copine. Se serait une joie immense. Et j’aime faire ça, les faire souffrir comme de petits bébés qui réclame leur mère. Je suis sadique, enfin, Adan m’a rendu sadique et m’a montrer l’horreur de la vie. Il a voulu jouer, maintenant c’est à mon tour.

Déjà ce matin je sentais que la journée n’allait pas être que du bonheur. J’avais cauchemardé toute la nuit, dans ce lieu que je ne connaissais pas. Je crois qu’il y a d’autre gens avec moi dans le dortoirs, mais si oui, j’en ai pas vu un. En même temps, je me suis couché à cinq six heure du matin, je me souviens avoir croisé des gens qui se levé, ses fous, se lever si tôt, et levé à une heure trente. Une grosse dormeuse ? Certes, mais un voyage crève n’importe qui. Enfin je pense. Eux avait du me voir, couché encore habillé. J’avais quand même oté mes chaussures, mais je crois que c’est tous. Je ne sais pas leur impressions et je m’en fiche totalement. Je me leva donc vers une ou deux heures et partit dans la salle de bain en baillant partout dans les couloirs. Une bonne douche me réveillera sûrement. Je tomba nez à nez avec une autre fille en sous vêtement, qui se pensais sûrement seul. Elle poussa un cri et je la contournai avec un petit sourire. La pauvre, déjà dés l’après midi je faisais peur aux gens. Je me lava et m’habilla avec une robe courte et légère. Un bustier noir avec un volant de gros carreaux de couleurs différentes qui m’arrivait mi genoux. Il faisait trop chaud pour mettre des collants, j’enfilai juste une paire de haut escarpin rouge et partis devant un miroir me coiffer. La jeune fille était partit j’étais seul. J’apprécier ces moments là. Je laissai mes cheveux noirs ondulés et tombés sur mes épaules, en revanche mes yeux étaient maquillés d’un somptueux orange saumon. Je mis une grosse bague orange et un collier en chaine avec un pendentif en plume. Je retournais dans ma chambre en réfléchissant à ce que j’allais bien pouvoir faire aujourd’hui, même si là j’avais juste envie de manger et fumer une clope. Je regardai sur mon bureau, c’est vrai la directrice m’avait donné tout en tas de brochure d’activité à faire ici. Mais rien ne m’attira vraiment à part une, un club de boxe. Voilà où j’allais pouvoir me défouler en pensant à Adan. Je n’en avais pas refait depuis deux, trois semaines. Ca tombait bien. Je pris un short un débardeur mes gants et des baskets que je mit dans mon sac de port et me dirigea vers la sortis du pensionnat déterminer à m’énerver.

Je pris un sandwich sur la route pour bloquer mon estomac et me dirigea vers l’endroit décris. Il était bien trois heure trente et j’étais à quelques pas du club. J’attendais tranquillement devant ce dernier qu’il ouvre en profitant de ses minutes pour fumer. Je regardait les gens entraient rigolant un peu. Il y avait de tous les calibres, mais un tout petit tout frêle me fit bien rire. J’écrasa ma cicatrice et rentra a mon tour. Ah, la bonne odeur de la douleur mélanger à celle de la transpiration. Je partis me changer et mis directement mes gants et m’installa en face d’un sac libre. Il fallait que je me défoule, ça me faisait du bien. Surtout d’imaginer cette être affreux en face de moi, je tapai de toute mes forces. L’imaginer en face, se recevant les coups me faisait rire. Je continuait sans m’arrêtai. Les seuls truc, c’est que mes cheveux me gênés énormément mais je n’avais spécialement pense à emmener un chouchou. Une jeune femme, plus âgée que moi, d’une bonne vingtaine d’année m’en tendis un. Etrangement je ne l’avais pas vu rentrer. Je la remerciai en réfléchissant comment elle avait pu faire. C’était peu t’être la gérante, qui sait. Pas moi. Enfin si elle a vu avant que ça me gêné je me demande pourquoi elle m’a laissé presque une heure les cheveux devant les yeux. Enfin, c’était déjà gentil de sa part. Je me retournai quand j’entendis un gros coup sur un sac. C’était le petit, comme quoi, il faut toujours se méfier des apparences. Je rigolai et repris mes frappes. J’étais trempes de sueur mais c’était tellement agréable d’avoir pu me défouler. Je partis me doucher vers dix neuf heures. Le club allait fermer, mais bon je suis quand même restait une bonne demi heure sous la douche. C’était si agréable. Je sortis et me rhabillai. Je cherchai la jeune femme pour lui rendre son chouchou, mais aucune trace d’elle. Je lui rendrais une autre fois. Je me fis un chignon un peu foufou sur la tête et sortis manger un bout dans un fast food pas loin. Je mangeai lentement, et partis ma bière à la main. Il commençait à se faire tard. Le parc était devant moi, un peu de verdure ça ne fait jamais de mal, donc je passa par là bas.

Je traversai le parc, il n’y avait personne pas un chat, du moins pour le moment. Je buvais ma bière au fur et à mesure quand je tentais de m’allumer une autre cigarette, impossible, mon briquet ne marcher pas. Je m’énerva et lâchai un « Putain » assez fort. Il fallait que je m’en allume une. Je marchais assez vite pour que je puisse aller plus vite au pensionnat chercher un autre briquet. Je m’approchait et sentis une odeur de cigarette. Ce n’étais pas moi, il y avait donc quelqu’un, et avec un briquet. Je vis cette personne au loin et m’avança vers lui, c’était un jeune homme, Agr. Bon tant pis. J’avançai et le regarda avec un petit sourire.

« T’aurais un briquet s’il te plaît ? »

Je souriais et me retournait doucement rigolant intérieurement à la question que la jeune femme venait de me poser. Pourquoi est ce que je rigolais ? Parce que cette jeune femme demandait à un pyromane si ce dernier avait un briquet. Belle ironie de la situation et cela aurait été le comble si je n'en avais pas sur moi. Je n'avais pas ma carte dans le club des pyromanes du dimanche, mais je savais et je pense que tous les gens qui ont la même obsession que moi ont toujours quelque chose comme cela sur eux. Bon, dans mon cas à moi, j'en avais trois. Un de bas de gamme, un normal et le zippo, il était hors de question que j'utilise le zippo pour une inconnue alors … le briquet bas de gamme devrait suffire pour ce genre de demande qui malheureusement devenait trop quotidien.

« Yeap, tiens cadeau, tu peux le garder j'en ai d'autres »

Je sortais le briquet bas de gamme de l'une de mes poches et le jetait vers la jeune fille, finalement quelqu'un était venu me chercher dans le parc en pleine nuit, elle n'avait pas du faire attention au fait que celui ci soit resté ouvert pendant la nuit. Je fermais les yeux un instant, respirant l'air frais à pleins poumons, cet air qui sentait un peu la transpiration mais surtout beaucoup de pollution, un peu comme la souillure du monde, ce genre de chose qui vous pourri des moments simple vous laissant dans un sale état. La souillure, sensation corruptrice qui polluait notre âme, notre corps et notre esprit. Présence insidieuse s'il en est qui jouait avec nous, nous faisant nous rendre plus triste et plus pollué qu'avant. Cela devait être une punition divine qui nous forçait, nous les hommes à devenir plus faibles de jour en jour, sans vraiment pouvoir éviter cela d'ailleurs. Bon, bien sûr la corruption était partout, mais le monde était resté sur quelques un : Pour les chrétiens, il y en avait sept qui étaient : la paresse, l'orgueil, la luxure, l'avarice, la gourmandise, la colère et l'envie. Moi par exemple, je pêchais par orgueil et par envie. Rarement par les autres. Seulement la morale des gens reste trop souvent bloqué dans cette idée que leur faute repose sur un pêché, et que les sept que je viens de citer suffise à cacher la misère du monde, ce qui est faux. Certaines personnes utilisent la corruption sans passer par les étapes du pêché. Bon, ok, j'avoue la plupart des personnes en questions sont des sociopathes en devenir, mais cela montre bien que la définition du pêché est par nature fausse, car défini par des êtres humains qui sont donc faibles

Je regardais la jeune fille qui portait une tenue intéressante, un bustier et une robe plus courte qui était assorti d'un chignon qui me semblait avoir été fait à la va-vite, elle sentait plutôt bon, l'impression qu'elle venait de sortir de se parfumer, ou bien d'une salle de bains. La personne qui était en face de lui était peut être une fêtarde ou quelque chose du genre. Je n'en savais trop rien mais au moins elle partageait quelque chose avec lui qui est l'addiction à la nicotine, douce drogue qui allait nous détruire les poumons et ravager notre corps, mais bon je m'en foutait un peu, j'étais jeune, et donc con … Enfin, c'est ce que je laissais croire à ceux qui voulait bien y croire. Il valait mieux passer pour un simple d'esprit et un sot pour mieux réserver une surprise à ceux qui se jugeait alors supérieur à lui L'orgueil, ce péché et celui là seulement le faisait rire, c'est l'un des pêchés qui était utilisable à l'un infini et qui rendait les gens si manipulable que des fois, cela n'en était même plus drôle.

Je me sortais une deuxième cigarette et me l'allumait avec mon zippo, ce zippo qui me plaisait tant et qui pouvait toujours être pratique, la flamme ne s'éteignant pas comme les briquets classiques mais durait longtemps, ce qui pouvait servir pour allumer les feux et certains alcools facilement et aussi de tenir bien longtemps dans les concerts sans avoir de défauts et d'être obligé de tenir avec son bras …

« Au fait, moi c'est Kuri, et toi ? Que fais tu dans ce parc par une si belle nuit »

L'heure de la question était venue …

Mon sourire, ce sourire si faux. Je voulais juste qu’il me prête un briquet, pas faire copain copain avec lui. Mais bon par politesse j’allais pas l’agresser juste pour une allumer une clope. Quoi que, j’en aurais été capable. Je suis sure qu’après deux jours d’abstinence, je l’aurai dépouillé pour un briquet. Comme quoi, l’addiction n’est pas dangereuse que pour soit mais aussi les gens qui nous entourent. Bon, pour nous, sa semble évident et normale. C’est notre choix et puis voilà. Après pour les gens qui nous entourent, ben les pauvres, ils ne sont pas responsables de nos sautes d’humeurs et ils étaient simplement, pas au bon moment au bon endroit. Après, on le sait, la fumée abîme aussi les poumons des gens proches, et tout le reste du baratin scientifique que les parents nous disent et redisent, pour tenter de nous faire arrêter. Enfin, je crois que les miens ne savent même pas que je fume, donc le baratin, je n’en ai jamais eu. C’est sûrement pour ça que je n’ai jamais essayé d’arrêter. Et l’idée ne me passe pas encore par la tête. Je suis parti avant de leur dire, et j’en suis bien heureuse. Ca a évité une engeulade en plus. De toute façon ils n’auraient pas pu m’arrêter, je suis partit là, j’aurais sûrement pu partir avant. Ca va faire maintenant 3ans maintenant que je fume, et je me trouve plutôt bien encore, j’ai pas la peau toute moche ni les dents jaunes. La nicotine ne déteint pas trop sur moi. Bon l’haleine à la clope, ça normale. Mais ça va, je ne me trouve pas endommagé plus que ça. J’en vois des beaucoup plus pire qui commence déjà à cracher leurs poumons. Je crois que quand je commencerai à sacrement tousser, j’arrêterai. Parce que là, je vois pas pourquoi je le ferais.

Je le remercia vite fait restant sur place pour allumer ma cigarette et je lui relança un petit sourire aux coins des lèvres « J’ai se qu’il faut chez moi, juste que celui là vient de lâcher »

Des briquets, j’en avais pris un bon stock dans ma valise, comme les paquet de cigarette d’ailleurs. Je ne savais pas où j’allais atterrir. Et je serais vite devenue vole sans nicotine. Imaginez, on m’aurait envoyé en Afrique, si ma mère m’avait inscrite là bas, je crois que je l’aurais renié à jamais. Ce n’est sûrement pas mon pays préféré. Loin de là. Je sens qu’on s’embête assez là bas. Certes c’est un autre train de vie, mais j’aurais mis un bon moment à m’adapter. Je me demande si je ne serais pas revenue chez mes parents même. Mais bon, je suis ici, et je suis plutôt bien. Les gens sont comme chez moi, aussi stupide et méprissent. Du moins à mes yeux. Je me sens un peu seule, mais j’ai l’habitude de laisser mes amis, pour une « nouvelle » vie. Mais bon, je sais qu’un jour je les retrouverai. Car c’est sûre je reviendrais en Australie. C’est mon pays, mes origines, et j’irais voir ce gosse que je ne connais pas qui est pourtant mon frère ou ma sœur. J’espère renouer avec mes parents. Qu’ils ne m’en voudront pas trop et qu’ils seront me pardonner mes erreurs…Même si ils doivent me détester je reste et je resterai fidèle à l’Australie, même si bon, elle m’a déçu. Mais c’est vraiment un pays magnifique et fun. Aussi bien pour les gens assez classique, style bourgeois, avec l’opéra de Sydney très bien réputé. Que pour les jeunes, un peu fou, qui veulent faire une escale folle. Il y a tout là bas. Et des trucs vraiment improbables. En gros c’est vraiment mon chez moi.

Je regardai le jeune homme qui commençait à me taper la discute. J’avais pas spécialement envie mais bon, je lui devais au moins ça pour avoir calmé ma soif de drogue. Je le regardai de haut en bas discrètement. Il semblait assez riche habillé vachement classe. D’ailleurs le contraste entre ma tenue et la sienne était énorme sauf la couleur. Son costard étant noir comme mon bustier, bon le reste de ma robe était assez colorés, c’est vrai. Lui aussi fumer, et je regarda son zippo en rigolant. Je tira un coup aussi et bu une gorgée de ma bière toujours dans ma main. Puis je m’adossait à l’arbre en face de lui et le regardai.

« Mon nom et qu’es je fait ici… Je vais carrément te sortir mon passeport. Euh, franchement j’ai envie de répondre que ce n’est pas ta vie ni t’es affaires, mais vu que tu m’as bien rendu service, ben pour le parc c’est juste que c’est plus court, et plus agréable de passer ici que dans la rue. Ici, y a moins de gens. C’est plus… calme. Et puis je suis crever et le chemin le plus court et le meilleur. Et Imogen, mon prénom. Et toi, Kuri ? »

J'attrapai le briquet prestement avant de le ranger dans ma poche avec un petit sourire en coin, la jeune femme savait viser au moins et je n'avais pas loupé le rattrapage. C'est ce genre de détail qui peux vous faire passer de super génial à un blaireau sans nom en moins de 4 secondes. Genre j'ai trop la classe avec mon briquet peut devenir rapidement quelque chose comme : Regarde le le bouffon qui n'arrive pas à attraper un briquet quoi … Je soupirais avant de répondre prenant un ton qui se voulait chaleureux pour contraster avec les propos glaciaux qu'Imogen venait de me tenir .

« Ce que je fais dans ce parc à cette heure de la journée ? Pas grand chose, je cherche des gens intéressants avec qui parler, donc je traîne laissant le hasard décider de mes rencontres, et effectivement, le parc est beau et calme, éloigné de toute pollution … Dommage qu'il soit normalement fermé la nuit »

J'adressais un petit sourire à la jeune fille détaillant rapidement sa tenue avant de m'attaquer à la personnalité de celle qui devait bien me tenir compagnie depuis quelques minutes. Déjà notre individu est en manque de nicotine, la drogue des héros qui veulent mourir jeune et avoir des cancers mais cela était mieux que d'avoir un putain de stress à longueur de temps qui va t'avoir à l'usure, la cigarette était le meilleur moyen de décompresser, l'un des plus dangereux aussi mais quand on est jeune, on manque de temps, et on doit souvent faire avec ce que l'on a sous la main pour se détendre et de se relaxer. Le sexe pouvait faire aussi de défouloir mais honnêtement je préférais 100 fois fumer que d'essayer d’enchaîner les coups d'un soir. Quand au plan cul régulier, pour le moment je pouvais faire une croix dessus, il fallait déjà que je trouve la fille en question et qu'on le fasse une première fois et que les deux parties apprécient le moment présent. Cela aurait peut être pu le faire avec cette fille mais elle était vraiment sur la défensive, ce qui ne me laissait pas le choix si je voulais aller la draguer .

Mais non, d'abord la connaître, savoir pourquoi elle était comme cela et d'où elle venait, elle n'était pas japonaise, ou tout du moins comme pour certaines personnes que je connaissais le nom sonnait un peu européen, peut être français ou anglais, après comme je ne savais pas l'écriture exacte du prénom je ne pourrais le dire. En tout cas, pour une étrangère, elle avait une bonne maîtrise du japonais ce qui est rare pour les étrangers de nos jours. Certes on ne demandait pas une connaissance
parfaite de la langue mais le minimum comme connaître le minimum de la culture du pays dans lequel on va, cela fait partie du bon sens moral que les gens perdait à chaque fois. Et cela s'était en partie à cause d'internet qui libérait un peu les barrières et les frontières, ce qui des fois était bénéfique pour tout le monde mais rarement, et c'est ce qui me chagrinait un peu. La liberté qui au final déservait plus qu'elle n’arrangeait les gens, une grosse perte en fait mais c'était la vie …

Un sourire et me voilà pas très loin d'elle en étant posée face à elle, une cigarette dans le bec et regardant le nombre de paquets que j'avais sur moi. Je venais de finir un paquet et il en restait plus que deux pour la fin de la soirée, voir de la semaine. Je ne fumais pas des masses, peut être 5 ou 6 clopes par jour, j'essayais de me limiter, pas parce que la clope ça tue, mais ce qui me gênait le plus dans cette histoire c'est que ça rendait les dents jaunes en plus de donner une mauvaise haleine et de parfumer en profondeur nos habits, quand vous êtes quelqu'un qui doit toujours inspiré bonne confiance. J'étais quelqu'un de sociable à qui on devait donner le bon dieu sans confession. C'était mon rôle, j'adorais séduire mais rarement finir au lit avec quelqu'un, sauf si la personne en avait envie ou bien qu'il fallait que je tire un coup vite fait, mais dans ces cas là, je préviens la personne avant, histoire qu'elle ne se fasse pas d'illusions si jamais elle veux continuer à me fréquenter.
Je me faisais craquer le cou avant de souffler et de proposer quelque chose à la jeune fille qu'il venait à peine de rencontrer.

« Je sais que ce n'est pas mes affaires et que je mêle de la vie privée des gens, mais ça te dirais d'aller finir boire un verre quelque part ou bien d'aller acheter de la bière et de revenir ici pour parler ? C'est pas pour dire mais le simple fait de te voir avec cette canette de bière dans la main me donne envie d'aller en chercher. D'ailleurs si tu veux, je crois qu'il me reste autre chose que du tabac à fumer. Je sais, c'est bizarre, mais j'aime bien faire des nouvelles rencontres comme celle qu'on fait maintenant et voir où est ce que cela peut nous mêner"

J’étais assise par terre, adossé contre un arbre. Je n’avais pas spécialement envie de taper la causette mais surtout de me reposer un peu. Cette journée de défoulement m’avait fait un bien fou. J’avais pu oublier tous ses malheurs qui me tomber dessus les uns, sur les autres. Déjà, me défouler un pu en pensant à Adan. Penser a lui, je le faisais tous le temps, il est encré en moi… Je pense à lui jour et nuit. Je cauchemarde de lui. Repense à nos beaux moments ensembles, nos balades en amoureux au bord d’une plage. La glace que nous mangions à deux. Au moment quand il finissait un concert et qu’il courrait vers moi tout heureux. Et après cette dose de bonheur, je le revois avec elle. Cette catin, cette chose ignoble à mes yeux. Enfin, ses deux choses ignoble. Je leur en veux autant à lui qu’à elle. Cette fille que je n’ai pas eu vraiment le temps de voir mais que je maudis. Et lui, j’espère qu’il souffre aussi, quoi que je sois sûre que non. Il avait l’air bien contentant. J’ai pus me défouler de toute cette haine, qui maintenant m’est sortis de l’esprit pour disons une heure ou deux. Mais bon, je souhaite toujours recevoir, un coup de file de ma mère. Savoir si je vais être grande sœur d’un petit garçon ou d’une petite fille. Certes je ne serais jamais une bonne grande sœur, mais ce bout de chou je veux le connaître, je veux qui sache à quelle point la vie et triste, et je veux le pousser à ne pas faire mes erreurs, qu’elles servent au moins à quelqu’un. Je voulais tant pouvoir rentrer chez moi et me jeter dans les bras de mon père. J’aimerais. Une bouffée de fumée et les joies de la nicotine me rendre, un peu plus, agréable et heureuse. Je regardais le ciel écoutant sont explication. Mais je butai sur le fait que le parc soit fermé la nuit et j’éclatai de rire.

« Fermer la nuit, le parc ! C’te blague. Rien d plus facile d’y entrer en pleine nuit. Il n’est pas surveiller, aucune caméra. Y a juste à escalader un petit murer et hop. Et je pense pas qu’un parc en pleine nuit soit le meilleur endroit pour rencontrer de bonne personne … »

Je rebaissé la tête pour voir Kuri. Un prénom assez bizarre d’ailleurs. Je n’avais aucune idée d’où il pouvait venir, mais sûrement pas d’un pays anglophone. Kuri, ça sonnait plus asiatique, mais bon, je n’ai jamais était douée pour les devinettes et ses pas maintenant que je vais m’y mettre. Je tirai un coup sur ma clope pour me replonger en pleine réflexion. Il avait l’air gentil, mais son côté bourge bourge ne me plaisait pas trop. Il faisait trop gentil pour l’être vraiment. Une nouvelle proie à faire souffrir ? Oh oui, je n’en doute pas. Mais avant, je voulais m’assurer de ça et de savoir si je l’attire ou pas. Mais je n’avais vraiment pas envie de coucher avec lui. Je ne sais pas, il n’était pas repoussant, mais…je ne sais vraiment pas. Je suis trop fatigué pour devoir l’être encore plus. Je tenterais juste, de m’amuser en le draguant, à ma façon bien sure. Je souriais aussi un peu la clope au bec histoire de voir ses réactions. Je le voyais ranger et regarder son paquet de cigarette avec un petit regard qui disait « Je vais pas tarder à être en manque ». Je le connaissais si bien ce regard. Heureusement, ce problème je l’avais plus, du moins en ce moment. En plus, bon, je tenais quand même bien sans cigarette. Si un jour j’en ai fumé que deux, je ne vais pas en faire toute une montagne. Mais, par contre, si j’en ai envie, et que je peux pas, là… Je risque être désagréable !

Je le regardais et sa proposions me choqua un peu. Il faut dire que je ne m’y attendais pas trop. Il ne perd vraiment pas de temps. J’avais les yeux en peu écarquillais mais pas trop et je haussa un petit sourire et attrapa ma canette en la regardant. Je finissais celle là et la jetais dans une poubelle proche me criant intérieurement *panier* mais ne le disant pour pas casser le petit blanc qu’il causa. Aller boire un verre avec lui, je n’étais pas contre. Revenir ici, je préférais aussi. J’avais les fesses qui commençaient à être engourdi à cause des racines de l’arbre mais si je peux m’assoire sur un banc, je préfère, ouais. Ici on est bien. Et je venais de nous trouver un second point commun autre que la cigarette, la bière. Ah, l’alcool. Ce petit bijou qui nous rend bizarre, heureux ou triste, jaloux ou encore dépressif. Tout cela dépend des personnes. Moi, je le tenais plutôt bien. Et pour me faire dire n’importe quoi, il fallait qu’en j’en boive. Je continuais de l’écouter et me mis à rire doucement. Déjà, je ne fumais rien d’illicite. Les cigarettes et c’était tout, et c’est déjà trop. Alors pas envie de fumais de la beuh ou autre. Mais se qui me fis le plus rire c’est son « voir où est que cela peut nous emmener ». Et ben, il y allait vraiment vite, grillant toute les règles de la drague sage.

« Alors pour aller boire un coup je suis partante, mais on revient après ici. » dis-je en me levant « En revanche, je reste fidèle au tabac. Je ne fume rien de, illicite. C’est déjà assez mauvais pas besoin de me faire planer un peu plus. » Puis je m’avançai vers lui le regardant dans les yeux et disant en rigolant « Et tu entends quoi par où cela peut nous mener ? » Je restai quelques secondes comme ça, puis m’asseyais à côté de lui.