Le soleil avait décidé de faire son timide aujourd’hui. Les nuages avait pris d’assaut le ciel et pleurait lors désarrois. Par la fenêtre de ma chambre, je regardais les fines gouttes de pluie, tomber une à une, à une vitesse sans pareille. Celle-ci se glissait sur la fenêtre avec une délicatesse et une souplesse, jamais vue. Je déprimais sérieusement, sans savoir quoi faire de mon corps. On est samedi, donc pas de cours, et bien sûr il faut qu’il pleuve. Plusieurs personnes passent leur journée dans des clubs ou à faire du sport dans le gymnase. Mais je n’avais envie de rien faire aujourd’hui, je déprimais bien trop pour aller faire de la peinture.

Je soupirai et décidai d’aller me changer. Il était plus d’une heure de l’après midi et j’étais encore en pyjamas. Je me pris une camisole et des minis-shorts, puis les enfilas. Laissant trainer mon pyjama derrière moi. J’allai par la suite attacher mes cheveux, puis je me brossai les dents. En traversa ma chambre, mon pied se pris dans un objet inconnue qui me renversa, me faisant tomber sur le derrière.
Je m’étais accroché sur une peau de banane qui trainait au sol. Quand je regardais autour de moi je pus remarquer les nombreux déchets qui ornaient la chambre, plus particulièrement mes déchets. Et puis, le côté de ma chambre était un vrai dépotoir. Je me relevai et décidais de ranger tout ça.

Je retroussai mes manches et m’attaqua à la tache. Première étapes ont ramasse ses vêtements sale qui traine au sol et ont les mets dans le panier à linge sale. Check. Deuxièmement ont prend les déchets qui trainent un peu partout et ont les mets dans la poubelle. Check. Puis, ont prend l’aspirateur et ont nettoie tout la chambre dans les moindres recoins. Check. Et enfin, on finit en faisant notre lit. Check.

Je me laissai tomber sur le lit et soupira de satisfaction. Alors, que je m’en allais faire une petite sieste après tout ces efforts. J’attendis un bruit sourd provenant de dehors. Qui est assez fou pour sortir dehors? Enfin, je décidai de jeter un coup d’œil par la fenêtre, pour apercevoir un jeune homme dans la cour, entrain de bricoler. En effet, il était entrain de tailler les arbustes qui entouraient l’enceinte de l’établissement. Je devinais alors que ce jeune homme devait être le jardinier.

Trouvant qu’il avait l’air de s’ennuyer tout seul et puisque je n’avais de tout façon rien à faire, je décidais de sortir dehors pour l’accompagner et faire connaissance avec lui. Je pris mon imperméable jaune transparent, qui laissait entrevoir mes vêtements en dessous. Je mis mes bottes en caoutchouc noir et sortir de ma petite chambre pour aller prendre le grand air.

Arriver dehors, je mis mon capuchon sur la tête et partis en direction de la cour. Je parcourais la cour depuis plus de 10 minutes, mais je ne voyais toujours pas le joli jardinier.

*Mais où peut-il bien être?*

J’allais désespérer et abandonner, quand je le vis finalement accoter contre un arbre entrain de dormir. Je me rapprochais alors de lui et l’examina attentivement. Il est assez mignon, avec ses cheveux blonds et ses petites mèches qui trainent un peu partout sur son visage. Il a un visage fin et un petit nez discret qui lui donne un certain charme. Il n’a pas l’allure virile qu’on certain homme, mais il a se petit quelque chose en plus qui le rend beau, très beau. J’étais tellement absorbée à l’admirer, que sans m’en rendre compte, je commençai à tasser les mèches encombrante qui ornait son visage, pour lui dégager un peu la vue.

Cela eut l’effet de le réveiller, il ouvra lentement ces yeux, et finit par les déposer sur moi. Ces magnifiques yeux vert étincelant de mille feux. Je restai figé là quelques secondes avant de retirer brusquement ma main qui n’avait pas quitté son visage. Je l’avais retiré si vite que je perdis l’équilibre et tomba à la renverse. Pouf! J’atterrie sur le derrière. Je jetai un regard discret dans sa direction. Il était encore là entrain de me regarder. Je ne savais pas se qu’il se passait dans sa tête, mais je décidais de me présenter.

«Bonjour! Mon nom est Ana, je vous est vu tout seul dehors entrain de jardiner alors j’ai eus envie de voir un peu ce que vous faisiez. Et vous votre nom c’est?»

Il était assez tard quand Acedia se leva. D'habitude, le samedi, il se levait bien plus tôt que ça, pour aller jardiner. Il était onze heures passées, et il n'avais pas encore même déjeuné ... D'accord, il était arrivé récemment dans cet internat, mais ce n'était pas une raison pour ne pas aller faire ce qu'il avait à faire. Il se redressa dans son lit, et resta dans cette position une dizaine de minutes. Il se leva ensuite, lentement, en prenant tout son temps. "Si je suis à la bourre, autant l'être à fond.." Réflexion totalement stupide, à la quelle il pensa. Et comme un crétin, il l'appliqua. Il mit au moins deux minutes pour arriver aux douches. Il ne se lavait pas tout de suite, non, c'était plutôt pour se débarbouiller. Il se posta devant un lavabo, fixa sa face de zombi quelques secondes. Ses cheveux étaient décoiffés comme Dieu ne sais quoi. Il les ajusta un peu, simplement à l'aide de ses mains. Il se rinça le visage et retourna dans sa chambre.

Une fois retourné dans sa chambre, il chercha du regard son jean ... Et mis plusieurs secondes avant de le dénicher. Il l'attrapa, et l'enfila. Le jeune homme enfila un tee-shirt blanc uni et son gilet gris à capuche. Il se glissa dans ses basket, et sortit de la chambre.

Acedia se dirigea vers les locaux, un endroit normalement, non-accessible aux étudiants. Mais lui, était bien obligé, pour prendre son matériel ! Il entra dedans, et se mit à chercher une cisaille à haies. Après plusieurs longues minutes de recherche, il en trouva une, en assez bon état en plus. Il se mit à sourire, un sourire un peu inutile.. Mais il était bien content de pouvoir aller jardiner un peu.

Il sortit de l'établissement, en remarquant qu'il pleuvait des cordes, et qu'il n'avait pas pris d'imperméable pour sortir. "Bah... Tant pis, ça me fera une douche..", pensa-t-il. Et il alla affronter ce déluge, comme seule protection son simple gilet, qui fût transformé en éponge en à peine quelques secondes. Mais il s'en fichait, à vrai dire. Tant qu'il pouvait faire ce qu'il aimait, les conditions lui importaient peu. Acedia commença par tailler des petits arbustes, puis alla s'occuper de la grande haie qui cadrait le pensionnat.

Une bonne heure plus tard, il avait terminé ce travail. "Et maintenant, je fais quoi ...? " Aucune idée...Il n'en avait absolument aucune idée ! Rentrer à l'intérieur ? Non, rester enfermé , il n'aimait pas trop ça. Aller voir Tsuki ? Non plus, il ne savait pas où il était. Manger un peu ? Non, pas faim. "Bon, où je peux aller.. Ah ! Je sais ! " Il se mit à marcher en direction d'un arbre assez grand, son outil à la main. Il s'assit au pied de cet arbre, posa sa cisaille à côté de lui et réfléchis un peu. Mais son esprit tomba rapidement en état passif... Il s'endormit très rapidement.

Acedia fût réveillé quelques minutes plus tard, par une jeune fille aux cheveux d'un rouge intense. Elle était en train de le recoiffer, en quelques sortes. La première chose qu'il vît fut ses yeux ; ses magnifiques yeux d'un rouge intense. Avant même qu'il eût le temps de dire quoi que ce soit, elle chuta en arrière, directement sur les fesses. Acedia continua de la regarder, sans rien dire, assez étonné de voir quelqu'un dehors par ce temps.

« Bonjour! Mon nom est Ana, je vous est vu tout seul dehors entrain de jardiner alors j’ai eus envie de voir un peu ce que vous faisiez. Et vous votre nom c’est? »

Il se mit à sourire légèrement, en la voyant engager la conversation. En plus, comme ça, les fesses par terre. Quoi que, c'était pareil pour lui .. Il lui répondit doucement, d'une voix calme et posée.

« Bonjour .. Je m'appelle Acedia. »

Acedia quel joli prénom! Et si différent en plus. Je ne croyais pas sérieusement qu’il allait me répondre. Je pensais plus qu’il se demanderait ce que je fais là à le recoiffer, alors qu’on ne se connait même pas. Mais il m’a tout simplement souris en me disant son nom par la suite. Je remarquais ensuite qu’il n’avait aucun imperméable ou de parapluie pour le protéger de mère nature. Qu’il est nue face à la pluie…Enfin, il a des vêtements, mais ses inutiles dans cette situation, si sa continue il va attraper froid. Il est trempé de la tête aux pieds.

Je me relevai alors et lui demanda de m’attendre quelques secondes.

«Attend moi je reviens!»

Puis je partie à courir en direction de ma chambre. Arriver je pris un parapluie et une serviette, avec un chandail de gars, que je prends de temps en temps comme pyjamas. Puis je repartis en direction de la cour. Je fus heureuse de le voir encore là sous l’arbre. Je revenais vers lui et m’accroupis à ces côtés.

«Tien un parapluie, comme ça quand tu repartiras vers le bâtiment tu auras quelques choses pour te protéger.» Dis-je en souriant. «Tu auras moins de chance d’attraper froid.»

Je lui passais le parapluie et remarquais mon chandail dans les mains, que j’étais entrain d’oublier.

«Ah oui, et tien.» Dis-je en lui passant le chandail. «C’est pour que tu puisses porter quelque chose de sec. »

Je le laissais enfiler le chandail, tout en ne pouvant m’empêcher de le regarder. Mes yeux s’attardaient sur les détails de son corps, sur les lignes qui le constitue. J’ai tout de suite pensée ensuite qu’il faudrait un jour que je fasse un portrait de lui, j’en avais vraiment envie. Je sortie de mes pensée quand il eut finit d’enfiler le chandail. Puis j’entamai la conversation.

«Sa te dérange pas si je te sèche les cheveux?»

Peu importe, si il a dit oui ou non, je le chevauchai, pris ma serviette et commença à le sécher. Quand j’eu finis, je me laissais aller sur ses genou, puis je commençai à placer ces cheveux. Laissant mon regard se perde dans ces yeux. Je laissai par la suite mon regard se poser sur les cisailles. Je m’ôtais de sur lui et pris les cisailles dans mes mains.

«T’as déjà asseyez de crée des formes avec les haies? Genre des animaux, ou des personnages.»

Je le regardais par la suite, intriguée de ce qu’il me dirait. J’avais envie d’apprendre à le connaitre.

«Moi j’aimerais être capable, c’est une forme d’art quand ont y pense. J’ai toujours adoré l’art, et plus particulièrement peindre.»

Puis, je repensais à mes penser de tout à l’heure.

«Tu accepterais un jour d’être mon modèle. Tu as des traits particuliers que j’adore. »

Et oui, je lui ai dit aussi franchement. Mais pourquoi passer par quatre chemins, alors que sa va donner le même résultat au final?

Acedia remarqua qu'elle l'observait. Peut-être parce qu'il était trempé ? La jeune Ana se releva, et lui demanda d'attendre avant de partir.

« Attend moi je reviens! »

Il eût à peine le temps de lui dire un simple "D'accord" qu'elle était déjà partie. Acedia ne bougea pas, et attendit, comme elle le lui avait demandé. Elle revint quelques minutes plus ttard, less mains bien chargées. Elle lui donna un parapluie, sans même qu'il ait le temps de dire quoi que ce soit. Il le posa à côté de lui, et elle continua à lui passer des affaires. Un pull, cette fois-ci.

« Merci .. C'est gentil. »

Il enfila le pull. Dès qu'il eût terminé, elle continua à lui parler. "Me ... Sécher les cheveux ? " Oui, elle avait bien dit ça. Elle avait apporté une serviette, elle y avait donc déjà prévu de les lui sécher .. Il la laissa faire ; elle avait déjà commencé de toutes façons, et à quoi bon refuser ?

Pendant à peu près cinq minutes, elle continua de frotter son crâne avec sa serviette, puis elle s'assit sur ses genoux. Ana avait commencé à le coiffer, sans qu'il puisse dire quoi que ce soit, encore une fois. Quand elle eût terminé, elle se leva et prit les cisailles qui trainaient à côté de lui.

« T’as déjà asseyez de crée des formes avec les haies? Genre des animaux, ou des personnages. »

Il se mit à sourire un peu plus, en voyant que quelqu'un avait remarqué qu'il était jardinnier.

« Oui, bien sûr .. J'arrive à faire des annimaux mais je ne suis pas très doué pour les personnages... »


Et elle continua à lui parler. Il l'écouta, en restant assis, à la regarder papoter.

«Moi j’aimerais être capable, c’est une forme d’art quand ont y pense. J’ai toujours adoré l’art, et plus particulièrement peindre. Tu accepterais un jour d’être mon modèle ? Tu as des traits particuliers que j’adore. »

Il fût un peu surpris par cette proposition, mais il aimait bien les filles franches et directes, qui disent tout haut ce qu'elle pensent.

« J'accepterai avec grand plaisir. Donc, si je comprend bien, tu fais de la peinture ? »


La peinture, il aimait bien ça. Il n'était pas très très doué dans ce domaine, mais il adorait aller dans des musés observer des peintures, qu'elles soient abstraites ou non.

Le soleil étant encore prisonnier de la tristesse de mère nature, je me ramassais à discuter avec le jardinier. Une discussion forte intéressante sur le jardinage et la peinture. Il pouvait en effet crée des formes en sciant les haies avec sa cisaille.

« J'accepterai avec grand plaisir. Donc, si je comprends bien, tu fais de la peinture ? »

Je sautai de joie, je n’étais pas sûr qu’il accepte et maintenant qu’il avait dit oui, j’étais folle de joie. Je bondissais de tout bord et de tout côté, tournoyant à quelques reprise. Puis, je repris mes esprit, respira un bon coup et me rassit à côté de lui.

«J’adore peinturer, c’est ma passion, c’est de sa que je veux vivre plus tard.»

Je disais sa tout en souriant, je ne pouvais m’en empêcher, j’étais encore trop heureuse de sa réponse donner. Je repensais par la suite, à mes affaires de peinture qui trainait dans ma chambre. J’avais amené mes tableaux lorsque je suis arrivé ici…Bien sûr, je l’es avait oublié en premier temps, alors j’ai dus aller les rechercher par la suite. Une chance que ma maison n’est pas bien loin du pensionnat. Je ne sais pas si à ce moment, ca été un coup pouce du destin, afin de pouvoir me réconcilier avec mon père. Mais sa n’avait pas donné grand résultat.

«Dit j’ai des peintures que j’ai fait dans ma chambre, tu veux les voir?»

Attendant sa réponse je me levais prête à aller les chercher. Quand il m’eut donné son accord je repartie à courir à travers la cours, glissant à quelques reprise sur les pentes glissante et les flaques d’eau et de boue. J’arrivai par la suite jusqu’à ma chambre, me faisant avertir par quelques gardiens de sécurité au passage, pour avoir couru dans les couloirs. Je fracassai ma porte et sauta sur mon lit…Pas par paresse, mais bien parce que mes affaires de peintures trainent là.

Je pris seulement quelques peintures, soit 2 ou 3, celle que je préfère, parce que j’en avais bien trop pour toutes les amener. Je les mis ensuite dans un sac poubelle…M’enfin, c’est simplement pour les protéger, ne croyez pas que je fais sa par plus plaisir, sa me déchire même le cœur. Enfin bref, je pris au passage une toile vierge, que je mis dans le sac poubelle avec mes autres toiles, avec mon chevalet, et mon kit de peinture.

D’accord vous vous demanderez ce que je fais à amener tous le reste. Hey bien c’est simple, j’ai envie de le peinture maintenant sous la pluie, l’inspiration m’est venu alors je mis attaque. C’est une surprise que je lui fais.

Je repris ma course dans les couloirs, me refit avertir à plusieurs reprise. Je traversai la cour, mais je ne fis pas simplement que glisser cette fois-ci, je tombai à 2 ou 3 repris, me couvrant de boue, une chance que j’ai mis mes toiles dans un sac.

J’arrivai vers Acedia, recouverte de la tête aux pieds de boue. Arriver à sa hauteur je me laissais tomber à terre, complètement essouffler. Lorsque j’eus repris mon souffle, J’ôtai mes tableaux de leur couverture et les passas, une à une, à mon joli jardinier.

Le premier est une toile d’un paysage, d’un ciel recouvert d’étoile. Une étoile filante prenant d’assaut le ciel et quelques nuages obstruant la vue. La lune qui rayonne de mille feux, dans la pénombre de cette nuit. Avec des montagnes à l’avant plan, dans les teintes de gris et de blanc.

La deuxième est un portait, d’une femme vue de côté, où l’ont voie simplement son visage, pas le corps. D’une blancheur cadavérique, avec de long cil noir et des lèvres rouges et pulpeuse. Un petit nez rosit, et de long cheveux bleu, dégradant vers le vert. C’est yeux sont d’un rose pâle, mais qui attire l’œil.

Et le troisième est aussi un portrait, un peu plus sanglante cette fois-ci. C'est une femme assise par terre les genoux repliés contre elle, la tête contre ces genoux. D’épais cheveux rouge l’entoure, l’encadre et se repend au sol. Des coupures couvrent son corps en entier, avec des traces de sang.

Pendant qu’il admire mes œuvres je continue à lui parler.

«Alors Acedia, pourquoi t’es venus ici, que t’as décidé de travailler en tant que jardiner? Et j’aimerais savoir l’âge que tu as, sa m’intrigue. »

Après qu’il m’aille répondus, et qu’il m’aille rendus mes toiles, je commençai à préparer mon chevalet. Je le montais et mis ma toile vierge dessus. Je sortie mon kit de peinture, et j’étais finalement prête pour le peindre.

«Bon Acedia lève toi et va sous la pluie, j’aimerais pouvoir te peinturer sous cette merveilleuse averse. M’enfin, je ne t’oblige pas non plus. C’est seulement si tu veux…Par exemple si tu y vas, tu ôtes ton chandail et tu y vas sois torse nu, sois avec ton chandail déjà mouillé. Je ne t’ai pas emmené un chandail sec pour rien. »

Je disais tous sa en souriant, espérant qu’il veuille bien.

Acedia l'observa, un peu étonné : voilà qu'elle sautait de joie, à présent. Il trouvait amusant les filles comme ça. Ca changeait des filles trop coincées qui on peur de mouiller leurs vêtements qui leur ont coûté trop cher..

«J’adore peinturer, c’est ma passion, c’est de sa que je veux vivre plus tard.»

"Peinturer ? Ça existe, comme mot, ça ...? " pensa-t-il. Ca le fît rire, mais il ria intérieurement . Mais il ne lui fit pas remarquer, autant ne pas gâcher son moral. C'était une fille amusante, qui semblait enthousiaste pour tout et n'importe quoi. Enfin, peut-être pas n'importe quoi. Elle lui proposa de voir ses peintures, et le jeune homme accepta avec grand plaisir. Il n'avait pas eut l'occasion d'en voir souvent, ces temps-ci.

Il attendit quelques minutes, et la vit revenir, pleine de boue. Il allait se lever pour lui demander ce qu'il lui était arrivé,mais elle s'effondra littéralement à terre. Il la rattrapa a temps pour qu'elle ne s'écrase pas face contre terre... Elle n'était pas bien lourde, ce n'était pas difficile pour lui.

Quand sa poitrine avait cessé sa cadence si rapide, elle lui donna les toiles, unes à unes.

La première représentait un ciel. Il la trouva sublime. Il n'avait vu qu'une seule fois dans sa vie, un paysage réel comme celui-là. Le second lui plut beaucoup également ; le teint de la femme lui plaisait, ainsi que tous les autres détails. Le dernier était plus différent des deux premiers ; une femme blessée. Il remarqua de suite qu'elle avait des cheveux rouges, comme ceux de la jeune fille.

«Alors Acedia, pourquoi t’es venus ici, que t’as décidé de travailler en tant que jardiner? Et j'aimerais savoir l’âge que tu as, sa m'intrigue. »

« Eh bien, j'adore les plantes. C'est ma passion, ça te paraîtra peut-être bizzare mais... Pour moi, jardiner, c'est comme pour toi avec ta peinture. Et j'ai dix neuf ans, si tu veux savoir. »

Il lui rendit ses toiles, et lui souria. Il écouta sa demande, un peu ... Surpris. Cette fille l'étonnait. Vraiment. Elle allait peindre sous cette averse ? Et lui, torse-nu ? Bah, autant lui faire plaisir.. Acedia se leva, retira le pull sec et le posa à un endroit sec. Il se mit sous la pluie, se tourna vers elle, et afficha un sourire un peu bizzare.

« Comme ça, ça te va ? »

Il était déjà re-trempé, alors qu'il n'était là que depuis quelques secondes. Acedia, devenu Mr. Éponge.


[Pardon pour la réponse un peu pourrie... x.x ]

« Eh bien, j'adore les plantes. C'est ma passion, ça te paraîtra peut-être bizzare mais... Pour moi, jardiner, c'est comme pour toi avec ta peinture. Et j'ai dix neuf ans, si tu veux savoir. »

Alors comme ça, sa passion s'est les plantes. C'est rare chez les garçon et je dois dire que j'adore ça. Et puis, 19 ans! Ce garçon est le jardinier et il a seulement 19 ans. Je crois que je vais le mariée...Enfin, c'est juste une façon de parler.

«Ce n'est pas bizarre voyons! C'est une passion, et une passion ce n'est pas bizarre, peu importe lequel! Enfin, moi j'ai 17 ans, bon je sais que tu ne me l'as pas demander, mais j'ai décider de te le dire pareil. »

Je lui sourie et il me rendit mes peintures. Puis quand je lui demanda d'être mon modèle, il accepta. Il ôta même le chandail et partie sous la pluie. Il se tourna par la suite vers moi et me sourie d'un sourire un peu bizarre, mais que je trouvais mignon.

« Comme ça, ça te va ? »

«Oh oui.»

Je n'avais même pas eu à réfléchir que sa à sortie tout seul. Je souriais sans pouvoir m'arrêter. J'aimais se que je voyais. Il était déjà tremper et ces cheveux collait à son visage, de plus, on pouvait très bien voir les goute d'eau couler sur son visage, ainsi que son torse. Je commença à rougir et je ne savais pas pourquoi, alors j’essayai en vain de cacher mon visage en le baissant comme si je me concentrais sur ma toile. Je pris deux grande respiration et me concentra. Je commençai par à le crayonner faiblement, regardant bien ses formes et les lignes qui le formait.

Ensuite, je commença à le peindre. Commençant par sa peau, je fis les différentes de tons, les ombres et les lumières. Puis je rajouta, les gouttes d'eau, faisant à perfection la transparence des gouttes. Quand je m'en allais m'attaquer à ces cheveux, une feuille se déposa sur son visage.

«Oh attend! Ne bouge surtout pas, je vais venir te l'ôter.»

Je déposa mon pinceau et ma peinture et me rapprocha de lui. Arriver à proximité de lui, je me rapprocha de son visage et lui ôta la feuille qui l'encombrait. Petit détail, je n'avais pas remarqué que nos visages était si proche, à au moins un centimètre de distance. Mon regard se perdit dans le sien un instant, avant de reprendre mes esprit et de m'éloigner pour rejoindre mon chevalet.

Je continua ma peinture, en faisant plusieurs lignes fines pour ces cheveux, créant différent tons et reflet. Je fit ensuite les vêtements, reproduisant les textures des tissus. Puis je fit une partie de l’herbe sous lui et le mur qui était derrière. En finissant pas la suite, avec la pluie. Après plus d'une heure, mon tableau était finis. Et oui, je lui le genre d'artiste rapide et efficace. Je pus dire à Acedia de se détendre et de revenir se mettre au sec. Je repris alors la serviette de tout à l'heure et le sécha. Et enfin, il pus remettre son chandail. Je lui montra ensuite mon tableau et entendis sa réaction.

«Alors...Comment tu trouves?»

HRP: voyons ta réponse était pas du tout pourri! Moi j'ai bien aimer sa ^^

«Ce n'est pas bizarre voyons! C'est une passion, et une passion ce n'est pas bizarre, peu importe lequel! Enfin, moi j'ai 17 ans, bon je sais que tu ne me l'as pas demander, mais j'ai décider de te le dire pareil. »

Dix sept ans... Ils n'avaient pas tant de différence d'âge que ça. Ca le fît sourire, d'ailleurs, sans qu'il ait la moindre idée de pourquoi. Une fois sous la pluie, il remarqua qu'elle souriait, un grand sourire. Elle se mit même à rougir, à un moment ! Lui trouvait ça mignon, adorable. Ce n'était pas comme les filles qui jouaient les dures, les racailles... Elle semblait, non, était adorable. Tandis qu'il la regardait en pensait, une feuille tomba sur son visage. Il allait bouger sa main pour la retirer, mais Ana l'interrompu.

«Oh attend! Ne bouge surtout pas, je vais venir te l'ôter.»

"Je peux le faire moi même", pensa-t-il. Mais il tilta que, si il bougeait, ça serait bien embêtant pour reprendre sa position, vu qu'elle n'avait toujours pas terminé sa peinture. Il la laissa donc faire. Quand son visage fût très proche du sien, il la regarda dans les yeux. Elle avait de si beaux yeux ... Il pourrait rester des journées entières à les regarder sans jamais s'en lacer. Puis elle retourna peindre.

Au bout d'une bonne heure passée sous la pluie, elle lui annonça qu'elle avait terminé, ce qui le réconforta un peu ; il commençait à sérieusement avoir froid. Acedia retourna sous l'arbre, au sec, et Ana recommença à le sécher. Il la laissa encore faire, puis renfila le pull. Elle lui montra le tableau en lui demandant son avis. Acedia fût immédiatement charmé par son travail ; c'était beau, agréable à regarder, et pas parce que c'était lui qui était peint. Il n'était pas égocentrique..

« J'aime beaucoup ! C'est vraiment très bien fait ! Tu as carrément un don, Ana ! »

Et il était sincère. Il aimait beaucoup.


[Ah bon.. xD]

« J'aime beaucoup ! C'est vraiment très bien fait ! Tu as carrément un don, Ana ! »

Je souriais de pleine dent, j'adore les compliments! Enfin, tout le monde aime ça, non?

«Merci!»

Le silence s'installa, par la suite, entre nous. Je ne savais pas quoi dire et sa bien l'air que lui non plus. Après tout, on ne se connaissais même pas, alors il n'y a pas vraiment grand chose à dire, a part apprendre à se connaitre. Ce que j'avais vraiment envie, mais je ne savais pas pas où commencer. Quoi lui dire? Alors qu'il commença à se lever, je commença à réfléchir à la quatrième vitesse. Qu'est que je peut bien lui dire pour qu'il ne parte pas? Une idée me sortie de la tête, mais avant même que j'y aie longuement réfléchis, les mots sorties tout seul de ma bouche. Je me levai alors d'un bond, avant de lui sortir une phrase complètement débile.

«Hey, tu n'as pas envie de faire la danse de la pluie avec moi! Allez sa va être amusant.» Lui dis-je en l'entrainant en dehors de sous l'arbre.

Je commença à danser comme une débile et à chanter avec des mots qui n'existe même pas. Ace lui restais là à me regarder d'un air amuser. Je trouvais mon idée stupide au départ, mais en faite, je m'amusais. Je riais en tournoyant, puis le vertige me pris et je perdis l'équilibre. PAF! Je me retrouvais alors par terre, avec le ciel qui tanguait de bord et de l'autre. Sur le dos, faisant l'étoile et riant sans pouvoir m'arrêter. La folie, m'avait graduellement gagné. Ace vint s'assoir à côté de moi, tandis que je ne pouvais toujours pas m'arrêter de rire. Je finis par me calmer et par pousser un «Ah» de soulagement.

Je tourna la tête pour le regarder. Puis, remarquais que je l'avais sortie sous la pluie avec le chandail sec, qui était maintenant complètement trempée. Et là sans savoir, je repartie à rire.

«Oh non, je t'ai mis sous la pluie avec mon chandail! Dis-je en me redressant. J'aurais dus réfléchir avant de te sortir de sous l'arbre.»

Je sentis par la suite, la pluie commençant peu à peu à s'arrêter, à devenir moins forte. Puis, elle cessa, les nuages commença à se dégager, pour laisser place au soleil, qui nous aveugla de sa lumière éclatante. Un magnifique arc-en-ciel apparut par la suite, surplomba le ciel de ces milles et unes couleurs.

«Wouah! Quel beau arc-en-ciel.»

Je le regardais et lui sourit. Puis mon cœur commença à battre à tout vitesse et me reperdit dans ces yeux. Je ne sais pas pourquoi j'avais se sentiment étrange en le regardant, ni ce que s'était. Je mis sa sur le compte de ma folie, que j'avais un trop plein d'énergie. J'aime bien Ace, j'aimerais apprendre à le connaitre, être son ami. Mais comment lui dire, sans lui faire peur? Je ne peux pas lui demander directement de même, sa ne se fait pas.

«Dit, se ne te dit pas qu'ont devienne ami? Ont pourrait apprendre à se connaitre.»

Comme si je ne disais rien directement, je m'en fous que sa se dise pas comme ça, moi c'est ma façon de faire. Une idée me vint soudainement et je la trouvais complètement géniale. Je sais bien qu'il adore jardiner, mais il doit bien vouloir se détendre desfois, non?

«Dis, sa te dirais de venir avec moi, un jour au parc d'attraction? Oh allons! Dis oui, dis oui!»

J'avais vraiment envie qu'il vienne un jour avec moi au parc d'attraction, faire plein de manège et s'amuser. Mais bon, s'il ne veut pas je ne peux quand même pas le trainer de force...Quoi que.