Alors que je dormais bien paisiblement dans mon lit au chaud, les rayons du soleil vinrent se poser sur mon visage et me réchauffer de leur douce chaleur. Après quelque secondes, la chaleur vint insupportable, je me retournais d’un bord et de l’autre, je gigotais, ôta finalement ma couvert, mais rien. J’avais toujours aussi chaud, alors je me levais en gémissant et maudissant mon existence.

Je me dirigeai vers les toilettes, habillé simplement de mon pyjama, qui est composé d’un petit haut qui découvre mon ventre et d’un jogging gris. Avec mes pantoufles, ma brosse à dent et ma pâte à dentifrice à la main. Arriver dans les toilettes, je fis mes besoins naturels, me lava les mains par la suite et me brossa les dents. Je sortie des toilette après 5 minutes et me redirigea vers ma chambre. Mais alors que je m’en allais rentrer dans celle-ci, je vis, deux chambres après la mienne, un garçon sorti de la sienne.

La cicatrice qu’il avait au visage, m’interpella tout de suite et alors que je le vis s’éloigner, je me dis qu’il était hors de question que je laisse se mec m’échapper. C’est le modèle idéal, celui qu’il me faut! Je n’avais pas le temps d’aller prendre mon kit pour peindre, aussi non je le perdrais de vue et je ne le retrouvais jamais. Alors, j’essayais de le suivre discrètement sans qu’il me remarque. Quand il tournait son regard dans ma direction, je réussissais toujours à me cacher, en piquant un objet à quelqu’un ou en me cachant dans une intersection. J’imagine qu’il sentait que quelqu’un l’espionnais, mais impossible qu’il sache que c’est moi.

Disons que les passants ne me facilitaient pas la tâche pour ce qui était de me faire discrète. Dans les couloirs ont chuchotais dans mon dos, ont me pointais du doigt et les gens se retournais sur mon passage. Bon s’était pas entièrement la faute de mes cheveux cette fois-ci, je comprends qu’une fille qui se promène en pyjama et en pantoufle c’est un peu bizarre. Mais, peu importe la situation dans laquelle je suis, je ne lâcherais pas ma cible.

Nous arrivâmes finalement à destination, après quelques minutes de marche qui me parurent drôlement longue. Il s’arrêta au gymnase et maintenant que je savais où il était, je partie en courant jusqu’à ma chambre, accrochant au passage, nombreux passant qui se plaignirent. Arrivée, je fracassai pour la deuxième fois cette semaine, la porte de ma chambre, pris en vitesse mon chevalet, une toile vierge et mon kit de peinture et repartie aussi tôt.

J’arrivais au gymnase en un temps records, ayant oubliée de me changer. Enfin, je m’en foutais un peu, je le peindrais alors que je serais habillée simplement d’un pyjama. J’essayais de reprendre mon souffle et rentra dans la pièce. Je crus en premier lieux que monsieur était partie, mais vus la carrure et les dimensions de son corps, que j’avais pus remarquer tout à l’heure. Celui-ci était entrain de s’entrainer au Kendo avec quelqu’un d’autre.

Ce qui est chiant avec le kendo c’est qu’ils doivent porter un foutus casque, alors il m’est complètement impossible de le peindre comme ça. De plus, je ne suis pas du tout patiente alors il est impératif, que j’arrête ce match.

«Stop! Ont arrête tout!» Dis-je en criant dans le gymnase.

Et oui, je vais maintenant être surnommée la folle en pyjama, à la tignasse de feu qui crie dans les gymnases comme une débile. Enfin, ceux-ci devait avant tout ce demander ce que je faisais habiller comme ça.

«Quoi? Vous aves jamais vu une fille en pyjama de votre vie ou quoi? Si sa n’a jamais été le cas, profitez en tant que je suis là, sa se reproduira pas souvent dans votre vie.»

Je me rapprochai par la suite du garçon qui ne m’intéressait pas du tout et qui me gênais.

«Bon bonhomme, ce n’est pas que je ne t’aime pas, mais tu vas devoir quitter les lieux.»

Celui-ci refusa en premier lieux, alors j’ai du usé de la force.

«Bon je ne voulais pas te le dire comme ça mais… Quelqu’un à réussi à ouvrir ton casier et te pique tes affaires.»

Il ne se fit pas prier deux fois, il partie à toute vitesse vers la sortie. Moi je riais intérieurement avec un rire démoniaque. Je me dirigeais ensuite vers mon futur modèle. Celui-ci avait déjà ôté son casque, visiblement irrité que je l’aille déranger pendant sa séance d’entrainement.

«Bon je sais que tu n’es pas très content que je te dérange, mais je te veux et ça dès maintenant. Tes le modèle idéal, ta cicatrice est vraiment géniale. »

Il n’avait pas vraiment l’air de vouloir coopérer, il fallait que je trouve une idée et vite.

…

Bingo!

«D’accord j’ai un marché à faire avec toi. J’accepte de faire un match contre toi, au kendo et tu me laisse faire de toi mon modèle, je vais donc pouvoir te peindre avec mon kit que j’ai là-bas.»

Je lui pointai mon chevalet et mes outils.

«Alors, t’accepte le marché?»

Je lui disais cela avec mon sourire le plus provocateur.

[hrp: Bon pour être sûr que tu as bien compris, celui à qui je demande de sortir ce n'est pas toi. x) Je dis sa juste pour être sur, on s'est jamais ^^ Enfin, aussi non, j'espère que c'était bien (: ]

Comme à mon habitude de tous les matins ou presque, je m’étais fait une petite fête la veille! Donc, le visage écraser dans mon oreiller, je dormais profondément, d’un coma de boisson ou presque! Les rideaux entre ouvert, il faisait à peine oranger à l’extérieur.

« Biip! Biip! Biip! Clack! »

Je laissais retomber ma main violemment sur ce put*** de cadran en échappant un grognement de mécontentement. Pourquoi avais-je eu cette idée stupide d’aller me vider deux bouteilles de saké et quelque bière, juste avant ma pratique matinale de Kendo…? Bordel! Si ce n’était pas du fait que j’adore ce sport, je serais restée le visage écraser dans mon coussin bien moelleux! J’échappais cette fois un soupire résigner et repoussais mes draps en les balançant par terre avant de m’asseoir sur le côté de mon lit. Je massais mon visage, question de me réveiller un peu.

Munis d’un simple boxeur, je prenais mon ‘’kit’’ de salle de bain, comprenant mon rasoir, mon savon pour le corps et bien d’autres. Je me glissais hors de mes quartiers à peine habillé pour me rendre aux toilettes. Je me fichais un peu de qui pourrait me voir, à l’heure où je venais de me lever pratiquement personne n’était là! De toute façon, ça leur ferait un petit spectacle matinal! Il n’avait cas se rincé l’œil! Je pris une douche rapide, me brossait les dents et fit tout mon patatras matinal. Une fois faite, je retournais porter mes choses dans ma chambre. Je me changeais en jeans et t-shirt, avant de mettre mon uniforme dans un sac. Par la suite je sortie de ma chambre et me dirigea vers le gymnase…

Sur mon chemin vers celui-ci, j’avais l’étrange sensation d’être observé… Je me retournais plusieurs fois, mais je ne voyais rien sauf les gens qui semblait agité aujourd’hui. Mais, après quand je continuais, ça recommençait! Les gens se mettaient à marmonner derrière moi! J’avais déjà un mal de tête en préparation, il fallait en plus que ses crétins se mettent de la partie? Je grognais intérieurement et finis par aboutir au gymnase. Enfin! Je retrouvais déjà un peu plus de vigueur à simplement être ici!

Je fis un tour au vestiaire et me changea dans ma tenue de Kendo. Mon casque sous le bras et mon épée de bambou en main, je pénétrais sur le terrain. Le coach nous donna les consignes et je fus jumelé avec un autre mec de ma catégorie. Je mis mon casque avant de me placer en position de combat. Je donnais plusieurs coups et je gagnais le premier match, un autre arriva et on commença un nouveau duel. Mon uniforme commençait à devenir plus lousse et on pouvait voir très bien mon torse, de plus que la sueur qui perlait sur celui-ci. Je savais que des gens venais souvent voir les sportifs s’entrainer, à chacun ses passetemps comme on dit! Moi j’irais bien regarder les pom pom girl s’entrainer!

Alors que je me concentrais, que moi comme mon adversaire nous balancions des coups précis et puissants j’entendis quelqu’un hurler.

« Stop! On arrête tout! »

Quoi? En voyant mon adversaire arrêter pour regarder, je nu d’autres choix que d’arrêter aussi. Je sentais la colère bouillir. J’espère que c’était une put** de bonne raison pour nous faire arrêter! Je me retournais pour voir qui avait crié ceci, avant de voir une fille en pyjama aux cheveux rouge se pointer. Non, sérieux? Je fronçais les sourcils en laissant couler un bruit de mécontentement.

« Quoi? Vous avez jamais vu une fille en pyjama de votre vie ou quoi? Si ça n’a jamais été le cas, profitez en tant que je suis là, ça se reproduira pas souvent dans votre vie. »

Eh bien… Je devais avouer qu’elle avait du cran en plus! Elle se dirigea par la suite vers notre combat. Plus précisément vers celui avec qui je pratiquais. Si c’était sa meuf, je le butais! Littéralement! S’il la connaissait tout simplement, ce serait sa fête! Mais, en écoutant bien ce qu’elle lui dit, je comprenais qu’elle faisait simplement le mener en bateau. Mais le pauvre con la crut et se grouilla vite fait de partir à sa case! Je posais mes mains sur mon casque, puis le retirais en soupirant. Je passai par la suite une de mes mains sur mon visage et dans mes cheveux mouillés par la sueur.

« Bon je sais que tu n’es pas très content que je te dérange, mais je te veux et ça dès maintenant. Tes le modèle idéal, ta cicatrice est vraiment géniale. »

Au début de sa phrase lorsqu’elle dit que je n’étais surement pas très content, je me dis *non sérieux? * puis lorsqu’elle continua avec le « Je te veux et ça dès maintenant. » Je me suis dit *ça devins intéressants!* Mais quand elle continua, je me suis dit *Punaise… Une artiste… *J’affichai un sourire plus que mécontent, avant de souffler sur un ton agacé

« Quoi, tu t’ai dit quand débarquant comme ça, j’allais poser nue peut-être? T’a pas besoin d’un modèle pour rajouter une cicatrice sur une figure! »

Elle avait de la chance d’être une fille! À être un mec, je l’aurais expédié au Grand Nord ! Mais elle poursuivit! Mais c’est qu’elle est persistante! Comme ça, si elle fait un duel contre moi, dans mon sport, je dois poser pour elle… C’est ça? Je sourie tout à coup, un sourire qui n’aspirait pas confiance!

« Très bien ma jolie, je poserais pour toi! Nue si ça te chante même! À une seule condition! Que tu fasses un duel contre moi, dans lequel je ne retiendrais pas mes coups! Même pour une belle frimousse comme la tienne! Toujours partante? »

Je m’attendais bien évidemment à ce qu’elle remballe le tout et se sauve bien vite très loin de mon lieu d’entrainement. Après tout, avec sa frêle carrure, elle ne voudrait surement pas s’y risquer!

[hrp: Merci de la précision, mais j’avais bien compris pas de soucis! Aussi, oui ton poste est très bien! En tout cas il m’a bien fait rire! J'espère que le mien conviens aussi ^.-]

« Très bien ma jolie, je poserais pour toi! Nue si ça te chante même! À une seule condition! Que tu fasses un duel contre moi, dans lequel je ne retiendrais pas mes coups! Même pour une belle frimousse comme la tienne! Toujours partante? »

Mon sourire s’élargit, premièrement parce que l'idée qu'il pose pour moi nue, m'enchantais. Deuxièmement parce que je voyais très clairement qu'il asseyait de me faire peur, même si j'imagine qu'il ne plaisantais pas. Mais j'ai une nouvelle pour toi mon chou. Je n'ai absolument pas peur de toi! Quitte à me défigurer pour t'avoir. Je tourna donc les talons et me dirigea vers les armes fait en bambou. J'en prie une et me redirigea dans sa direction. Le sourire toujours au lèvre.

«Je suis toujours partante mon beau!»

Bien sûr, je ne pouvais pas me battre sans protection, alors il a fallut que je me dirigea vers les vestiaires et que je me change. En fait, je n'avais tout simplement pas le droit de faire un duel et le coach s’obstinait à l'idée que je ne ferais pas ce duel. Mais, je ne lâche jamais l'affaire, alors il a finit par céder. Je vous l'ai dit, quand je veux quelques chose, je l'ai. Je troqua alors mon pyjama, contre l'horrible tenu qu'il faut porter dans ce sport.

Je traversa alors le gymnase en direction du garçon et je vis du coin de l’œil le coach exaspérer. En fait, tout monde avait l'air de me trouver folle de me combattre contre celui-ci. Le plus drôle c'est quand je vis l'équipe d'infirmerie dans un coin. Prête à tout éventualité. Cela me fis glousser, parce que c'était complètement stupide. Je n'allais quand même mourir...N'est pas?

Enfin, je me mis face à lui, je mis mon masque et me prépara au combat. Celui-ci remis son masque et ce mis à son tour en position de combat. Nos épée de bambou se frôlant, prêt à frapper. Je ne pus m'empêcher de sortir une phrase complètement débile avant le combat.

«Luke...Je suis ton père!»

Ma phrase ne fit rire que moi, enfin je suis sûr que le mec trouvais sa drôle, mais qui ne voulais pas le montrer. Je repris mon souffle et me remis en position.

«Bon d'accord j'arrête de niaiser, on peut commencer le combat.»

Il ne se fit pas prier et commença à frapper. Peu importe si j'arrête ou recevait le coup, sa faisait toujours aussi mal. Ce mec est doté d'une sacré force. Pourquoi je me suis embarqué là-dedans moi? Je ne sais même pas comment on fait pour jouer. Enfin, j'essayais de donner des coups...Mais en vain. La plupart du temps je ne faisais que le louper, ou sinon si je le touchais, sa devait pas lui faire grand chose. Je trouvais quand même, que je ne débrouillais pas si mal...Bon, il frappais, plus que je ne frappais moi même. Mais pour l'instant je n'ai quand même pas beaucoup d’égratignure ou peut être que je ne les sens pas?

Enfin, je ne sais pas si c'est moi, mais je trouvais que le combat durais drôlement longtemps. C'est supposé finir quand? J'étais tellement distraite et j'avais tellement hâte que sa finisse, que je ne vis pas arriver son coup. Il me frappa directement sur les côtes. Ça me fit drôlement mal, mais je ravala mes larmes et mon crie et continua le combat comme si de rien n'était. Après quelques minutes, ont décerna le garçon appeler Daryl, un nom que je trouve en passant très jolie, vainqueur du combat et sa annonçais en même temps que le match était finalement finis. Je soupira de soulage, ôta mon casque remplis de sueur et sourie, contente de ma propre victoire intérieur. Après tout mon but n'était pas de gagner, mais de simplement participer.

Je me dirigea par la suite dans les vestiaires ôta l'équipement et partie sous la douche. Quand je sortie je remis mon pyjama, me rattacha les cheveux même si ils étaient encore mouiller et alla voir les dommage faite à mes côté. Je me regarda dans le miroir et vis un énorme bleu, pas du tout discret, sur ma côte. Le simple fait de l'effleurer me faisait un mal de chien. Et tout le monde vas pouvoir l'admirer, parce que j'ai eu la brillante idée de rester avec mon pyjama, dont le haut ne couvre pas le bas de mon corps. Je laissais faire et repartie en direction du gymnase.

Daryl m'y attendais, changé et tout frais. J'imagine qu'il avait vu le bleu sur ma côté, parce que s'était justement dans cette direction précise qu'il regardait.

«Bon tu viens on va aller dehors pour que je puisse faire ma toile.»

Je disais sa tout en me dirigeant vers la sortie, mais lorsque je m’aperçut que je n'entendais aucun bruit de pas derrière moi, je me retourna donc dans sa direction. Bien sur celui-ci n'avais pas bouger d'un pouce. Ce qui me frustra.

«Tu veux bien dire pourquoi tu ne bouge pas? J'ai une toile à faire moi. »

J'étais visiblement irrité et il était mieux d'avoir une bonne raison de rester planté là.

[hrp: Le tien était bien aussi, et il m'a fait beaucoup rire aussi ^^ ]

J’attendais de voir sa réaction! Ça oui! Quand elle tourna les talons, un sourire énorme fendit mes lèvres! Et voilà! Je me disais aussi… Les fillettes devaient continuer à jouer à la poupée. Mais elle empoigna alors au mur une épée et se pointa devant moi en me disant qu’elle était toujours partante. Mon sourire disparut d’un seul coup, avant que je souffle avec un ton plutôt froid et un sourire en coin loin d’être rassurant.

« J’espère que tu as de bonnes assurances… »

Le coach qui vit le tout, se dirigea vers elle et me dit que c’était ridicule de me battre contre une novice. Mais, sachant que je ne l’écouterais pas, il suivit la jeune fille qui alla se changer en tentant de la convaincre. Lorsqu’elle revint vêtue, je compris que le coach avait échoué ! T’en pis pour elle! Alors que je repoussais mon casque et pris la position, elle balança une phrase de star wars… Je restais hébéter par son sens du ridicule même dans une situation comme celle-là! Je crois que dans une autre situation ou je n’aurais pas été aussi surpris, je l’aurais rie.

Le match commença, c’était le moment de voir jusqu’à quel point elle était sérieuse! Je propulsai mon arme au départ dans des coups précis et douloureux, mais rien de trop sérieux. C’était quand même une fille! Je n’allais pas la frapper comme je frappe un de mes adversaires poids lourds! Cependant, elle commença à m’agacer! Elle ne se plaignait pas et n’abandonnais pas! Je me suis dit alors que si elle résistait à ça, elle valait au moins mon respect! Je serai mes mains sur la défense de mon arme et dans un élan j’abattis mon bokken sur le flanc de celle-ci. Je lus dans la position de son corps que ce coup l’avait fait souffrir, mais elle ne cria pas! Le match se poursuivie et finalement on retentit la fin. Je retirais mon casque et regardais cette fille se diriger vers les vestiaires. Elle avait du cran…

J’en fis de même et me rendis aussi vers les vestiaires ou je pris ma douche, avant de remettre mes choses dans un sac et d’enfiler mon jeans et mon t-shirt. Une fois terminé je sortie avant de déposé mon sac au sol et de m’appuyer au mur les bras croisés. J’aurais pu simplement me sauver pendant qu’elle était dans la douche, mais quelque chose me disait qu’après ça, elle méritait grandement que je tienne ma promesse. Elle finit par sortir en pyjama, mon regard se porta automatiquement sur le bleu de sa côte. Je ne l’avais pas raté c’était peu dire! Elle me dit de la suivre à l’extérieur, je la regardais se diriger vers la sortie et elle s’arrêta avant de me demander irriter pourquoi je restais là. Je finis par laisser échapper un rire, avant de soupirer et souffler décourager.

« Franchement, tes quelques choses toi! Je t’avertis je ne me fou pas à poil de hors! »

Je m’avançai vers celle-ci, en prenant mon sac que j’avais sur l’épaule et par la même occasion sur le chemin je pris de mon autre bras son … Truc de peinture! Et les autres choses. J’allais au moins lui transporter ça, pour qu’elle puisse se transporter elle-même.

« Ça te fait mal? »

Bon la réponse était évidente! Mais, puisqu’elle n’avait démontré aucun signe de douleur… Je commençais à me demander si elle ne ressentait rien du tout! Je n’arrive pas à croire que je vais poser pour une toile… Normalement, il aurait fallu me payer cher pour ça! Je la suivais toujours, je ne savais pas trop où elle me ramenait. Elle finit par arrêter quelque part et je laissais ses choses sur le sol, ainsi que mon sac. Puis je posai mon regard sur celle-ci avant de souffler

« Bon, qu’est-ce que je suis censé faire? »

« Franchement, tes quelques choses toi! Je t’avertis je ne me fou pas à poil dehors! »

«Roh, moi qui me disait que tu ferais un beau Adam, je t'aurais habiller d'une simple feuille.»

Je disais ça tout en souriant, même si en fait, j'étais soulagé qu'il ne veuille pas. J'ai l'air sûre de moi, l'air comme ça, comme si rien ne m'impressionnais, mais en fait, sa m'aurais sûrement gêner et mis mal à l'aise de le voir nue.Celui-ci se rapprocha par la suite de moi, avec son sac sur ces épaules et pris mes affaires d'art. Je n'aime pas vraiment quand quelqu'un d'autre que moi touche à mon chevalet, mais vue l'état de ma côté, il valait peu être mieux que sa soit lui qui le transporte.

« Ça te fait mal? »

«De quoi tu parles?»

Je disais ça, comme si je ne voyais pas du tout de quoi il parlait. Mais en fait, je comprenais très bien qu'il parlait de ma côte. Je n'avais juste pas envie de lui dire que sa faisait mal. Je partie à marcher en direction de la cour, pour éviter qu'il revienne à la charge. Arriver, il mis mes choses à terre et je les repris tout de suite. Je monta mon chevalet et mis ma toile dessus.

« Bon, qu’est-ce que je suis censé faire? »

Je le regardais en souriant, le regarda de la tête au pied réfléchissant à une position. Je me rapprocha par la suite de lui, puis lui déplaça un peu c'est cheveux, afin de mettre en valeur la cicatrice qui ornait son visage. Mon regard rencontra le sien. Des yeux bleu, voilà la couleur de c'est yeux. Je ne sais pas pourquoi, mais cela me fis penser au jolie jardinier que j'ai rencontre l'autre jour. Je baissa les yeux, et ne pus m'empêcher de sourire, mais pas de mon sourire arrogant, mais celui qui nous donne un air complètement gaga. Je m'éloignais et repris ma position derrière mon chevalet.

«Pas obligé de prendre de position, c'est juste ton visage que je veux. »

Je commença par le crayonner, reproduisant les lignes fines de visages. Quand je crayonna sa cicatrice, j'avais déjà hâte de pouvoir la peinturer, s'était la première fois que je faisais ça et sa m'excita. Mais je me demandais quand même, comment il avait pus se faire ça.

«Tu veux dire comment tu t'es fait cette cicatrice?»

Quand je le regarda, il n'avais pas vraiment l'air de vouloir le dire, alors je laissais faire.

«D'accord ce n'est pas de mes affaires, alors oublie ça.»

Je pus finalement m'attaquer à la peinture. Je pris ma tablette de couleur et mon pinceau et commença à reproduire les couleurs de sont visage. Reproduisant les teintes de rose que produisait sa peau. Sans grande difficulté, même si je n'avais jamais fait sa auparavant, je réussi à reproduire parfaitement les couleurs qui caractérisais sa cicatrice. Puis, pendant que je peinturais je me rappelais que je ne m'étais pas présenter.

«Ana»

Vu son regard, il avait l'air de se demander pourquoi je disais ça et pour quel raison.

«C'est mon nom, je me disais que sa te servirais sûrement.»

J'étais entrain de faire c'est cheveux lorsque mon pinceau m'échappa des mains et tomba par terre. Je me baissais donc pour aller le chercher, mais une douleur fulgurante de pris dans mon flan. Je le ramassais avant de me relever en vitesse, de déposer mon pinceau sur le chevalet, puis d'essayer de prendre de grande inspiration pour faire disparaitre la douleur.

Quand je redirigea mon attention sur lui, il était entrain de s’en venir vers moi progressivement. Je me demandais bien pourquoi, car je ne lui avait pas dit que s'était terminer.

«Tu veux bien dire pourquoi tu te déplace? Ce n'est pas finis.»

Celui-ci était rendu à ma hauteur, tandis que je souffrais toujours aux côtes.

J’attendais de voir ce qu’elle me ferait faire. Je ne savais pas trop comment les modèles faisaient normalement… Je me disais que ça devait être pénible de rester planter là à ne rien faire! Surtout pour une personne aussi active que ma personne. Elle se rapprocha de moi et sourie en me détaillant de la tête au pied. Je me retins de peu pour lancer un *alors, comment tu trouves ta pièce de viande?* Elle passa alors sa main dans mes cheveux et j’arquai un sourcil. Elle devait se mettre sur la pointe des pieds pour m’atteindre du haut de mes 6 pieds et quelques. Je ne rechignais pas et la laissais faire. Une fois fait, elle me dit que je n’avais pas besoin de prendre de pose. Seul mon visage l’intéressait… Peu importe! Qu’elle fasse ce qu’elle veut, du moment qu’elle le fait vite! Je m’assoyais au sol regardant dans sa direction.

Je dois avouer que la sensation de se sentir regarder comme ça sans pour autant parler est très bizarre! Elle griffonna pendant un moment, puis vint la peinture. Elle me regarda et finis par me demander si j’avais envie de lui parler de comment je m’étais fait ma cicatrice. Je crois que toute l’émotion de la réponse s’afficha sur mon visage, car elle me dit d’oublier sa question. T’en mieux, je ne comptais pas commencer à raconter ma vie à une étrangère.

« Ana »

Hein? Je posai mes yeux sur elle le regard interrogateur. Mais de quoi elle parlait… Et est-ce qu’elle me parlait à moi ou à elle-même?

« C'est mon nom, je me disais que ça te servirait sûrement. »

Oh! Je vois… Maintenant ça semblait un peu plus clair.

« Daryl »

Soufflais-je tout simplement pour ma part. Ana… Un nom simple pour une fille si extravagante! Mais étrangement il lui allait très bien! Le temps passait et je me demandais si j’allais tomber endormi avant la fin! À un moment je regardai le ciel, un autre les passant. Puis soudainement, mon regard se reposa brusquement sur celle-ci alors qu’elle échappait son pinceau. Elle se pencha pour le rattraper et soudainement, je lus sur ses traits une douleur aigüe. Mais quelle idiote! Si ça lui faisait tellement mal, pourquoi ne l’avait-elle pas dit? Je me redressais doucement, avant de me diriger vers elle.

« Tu veux bien dire pourquoi tu te déplaces? Ce n'est pas fini. »

Je fronçais les sourcils, elle était vraiment une complète idiote envers son propre corps!

« Je m’en fiche que tu aies fini ou non… Remballe tes trucs je t’amène à l’infirmerie! »

Je n’avais pas l’intention d’argumenter avec elle. Si elle n’écoutait pas, j’allais tout balancer dans son sac et la trainer de force. Mais je savais qu’elle se plaindrait si elle ne le finissait pas.

« Je te laisserais le continuer une autre fois alors range tout. »

Je lui amenais son étui pour ranger son chevalet en prenant mon sac au passage. Sa blessure était surement plus grave qu’un simple bleu. Si elle avait les côtes brisées… Ça pouvait être pas mal dangereux.

« Tu veux bien dire pourquoi tu te déplaces? Ce n'est pas fini. »

Il fronça les sourcils à mes mots, sans que je comprenne pourquoi. Je ne venais pas de l'agresser après tout, je lui ai juste dit que je n'avais pas finis.

« Je m’en fiche que tu aies fini ou non… Remballe tes trucs je t’amène à l’infirmerie! »

Ah voilà pourquoi, il avait sûrement remarquer lorsque j'ai ramasser mon pinceau que j'avais mal. Mais faut quand même pas exagérer je n'ai quand même pas besoin d'aller à l'infirmerie. Et puis, il est hors de question qu'il m’interrompre, alors que je n'ai qu'un simple bleu.

«Je t'ai dis que sa allait, je n'ai pas mal.»

Il s'arrêta, en ma regardant avec ce regard qui te dit qu'il ne te croit pas. Il avait bien raison de ne pas me croire, j'avais un mal de chien et puis je venais de remarquer, qu'il ne faisait pas ça pour ne pas se faire peindre, mais parce qu'il s’inquiétait pour moi, ce que je trouvais gentil de ça part.

«D'accord t'as raison j'ai mal, mais sa va prendre deux seconde et j'aurais finis.»

J'espérais qu'il m'écouterais et retournerais prendre ça place, mais tout ça en vain. Comme si il allait m'écouter. J'essayais trouver une solution à mon problème, quand il me dit quelque chose qui me plut.

« Je te laisserais le continuer une autre fois alors range tout. »

Cette idée était géniale, il m'était jamais arriver de prendre plus d'une journée pour finir une toile, mais une idée me traversa l'esprit, puisque je sais où il dors il ne sera pas difficile de le trouver. Je sourie et le laissa rangé m'est affaire bien tranquillement et docilement. Ce qui n'est pas bon signe de ma part, lorsqu'on me connait assez bien.

«C'est bon, je vais te suivre jusqu'à l’infirmerie.»

Après tout, y aller ne me fera pas mal. Si j'ai réellement quelque chose de grave, au moins je le saurais, on règlera ça et je pourrais reprendre ma peinture. Ensuite, je pourrais toujours apprendre à le connaitre, il a l'air assez sympa comme garçon. J'aime bien son côté assurer et arrogant qu'il a, c'est rare de rencontrer ce genre de personne.

Nous partîmes ensuite en direction de l'infirmerie, traversant la cours et de nombreux couloirs. Tandis qu'il transportais mes affaires ainsi que les siennes. Comme je n'avais pas envie de passer le chemin en silence, parce que c'est complètement barbant, je commença à parler avec lui.

«Je suis désoler de t'avoir déranger pendant ton entrainement de Kendo, mais la patience n'est pas mon point fort et je n'avais pas envie de t'avoir poursuivis dans l'école au complet habiller en plus de mon pyjamas pour rien. Et si il aurait fallut que je doivent regarder ton entrainement, j'aurais finis par m'endormir. Regarder je n'aime pas ça, je préfère participer.»

Alors que nous marchions jusqu'à l'infirmerie, je fis un mauvais pas et tomba par terre. Ma côte me lacéra et mon souffle se coupa pendant un instant. Je resta a terre un instant, attendant que la douleur diminue. Puis je me releva, en m’appuyant sur Daryl.

«Mon dieu, est-ce que je t'ai fait autant chier pour que tu me frappe aussi fort.»

Je disant ça en riant sans savoir pourquoi. Pour moi je devais être rendus à un point où la douleur me faisait délirer.

«Ahh... Ça y est, je suis folle. Ah non, Je rectifie je l'étais déjà. »Dis-je en m'arrêtant de m’esclaffer.«Tu sais que t'es un vrai salaud, mais je t'aime bien alors je te pardonne. »

Nous arrivâmes finalement à l'infirmerie et j’espère que cette infirmière est bonne, parce que j'ai pas envie de vivre avec cette douleur trop longtemps. Peut être que j'aurais du laisser faire ce combat de Kendo et m'infiltrer dans sa chambre à la place. Ça aurait éviter les cassures.

Alors, que j’attendais qu’elle daigne ranger ses trucs elle me dit qu’elle n’avait pas mal. J’affichais un air totalement non crédule. Va dire ça aux imbéciles, mais pas à moi! Au final toutefois, le fais de la laisser continuer une autre fois sembla lui suffire. Nous rassemblâmes sais choses et j’emportais tout sur mon épaule. Son étui avec toutes ses choses de peinture contenait une ganse et mon sac aussi, donc c’était plus simple et mes mains restaient non encombrer. Je les enfonçais dans mes poches, alors qu’on se dirigeait progressivement vers l’infirmerie. Je n’en revenais pas… J’accompagnais une fille à l’infirmerie, habillée en pyjama, avec un immense bleu sur le ventre… On allait penser que j’étais devenue bizarre et que je battais les femmes! Bon… Le dernier point n’était pas faux… Je l’avais vraiment battu en quelque sorte.

« Je suis désolée de t'avoir dérangé pendant ton entrainement de Kendo, mais la patience n'est pas mon point fort et je n'avais pas envie de t'avoir poursuivi dans l'école au complet habiller en plus de mon pyjama pour rien. Et s’il aurait fallut que je dois regarder ton entrainement, j'aurais finis par m'endormir. Regarder je n'aime pas ça, je préfère participer. »

Je lui jetais un œil, puis un autre à son bleu… Elle était vraiment spéciale celle-là! Mais je commençais à admirer sa ténacité! Il faut le dire, elle savait ce qu’elle voulait! Je finis par lui dire.

« La patience n’est pas mon point fort non plus, tu dois l’avoir remarqué! »

Je me coupais dans mes paroles, m’arrêtais un moment et la dévisageais un instant. Qu’est-ce qu’elle venait de dire??? « Je n'avais pas envie de t'avoir poursuivi dans l'école au complet habiller en plus de mon pyjama pour rien. » Je la dévisageais toujours un instant avant de me taper la main dans la figure.

« Je n’étais pas fou alors! C’était toi qui me suivais toute la matinée!? »

Il laissa couler, un soupire, résigner en se disant qu’il valait mieux éviter ce sujet et continuer leur chemin! En continuant leur route, elle s’empêtra les pieds et se retrouva affaler au sol. Elle resta allongée au sol, ça semblait être pénible!

« Ça va? »

Finis-je par demander, mais elle se remettait sur ses pieds en prenant appui sur moi. Je lui tendais l’un de mes bras pour l’aider en me disant que ça devait être grave.

« Mon dieu, est-ce que je t'ai fait autant chier pour que tu me frappes aussi fort. »

Elle disait sa sur le ton de la blague, mais en même temps, intérieurement du moins, je savais que ce qu’elle disait n’était pas faut. Je l’avais tellement méprisé sous l’impulsion que je n’avais pas réfléchi à ma force de frappe. Elle commença à dire toute sorte de choses étranges sur quoi elle était folle. Oui! Elle l’était! Totalement sur à cent pour cent!

« Tu sais que t'es un vrai salaud, mais je t'aime bien alors je te pardonne. »

Je laissais couler cette fois un sourire sur mes lèvres, elle avait mal comme le calvaire et trouvait le moyen de plaisanter encore. Franchement, chapeau! De plus, malgré tout ce que je lui avais fait, elle me disait quand même qu’elle m’aimât bien et me pardonnais. Elle n’était peut-être pas si chiante après tout. Elle semblait en tout cas, être une personne qui pardonne assez bien.

« Ouais, je suis un vrai salaud… Merci de me pardonner! »

Je l’aidais à se rendre à l’infirmerie en l’appuyant contre moi. Je l’aurais bien transporté mes avec tous les trucs que je transportais déjà. Je ne savais pas trop ou la mettre et la porter en sac à patates n’aurait pas été une bonne idée avec ses côtes endommager. Je cognais et entrain à l’infirmerie, l’infirmière présente me connaissait bien. Je venais faire quelque tour assez souvent. Elle pensa que j’avais encore quelque chose et me jaugea, mais je lui faisais signe des yeux vers la fille aux cheveux rouge. Elle posa son regard sur celle-ci avant d’écarquiller les yeux et de crier, surtout à mon égard.

« Tu bât les filles maintenant! »

Je laissais couler un sourire et soufflais un simple.

« C’est une longue histoire… »

Je déposais les choses dans le coin de la pièce et aidais Ana à se coucher sur l’un des lits pour que l’infirmière observe les dégâts. Pendant qu’elle faisait cela, je m’assis sur un tabouret prêt du lit et regardais celle qui avait fait de ma mâtinée une bien drôle d’histoire!

« Tes étranges… »

Soufflais-je simplement, avec un sourire au visage. Le premier vrai et charmant de toute la journée. Elle me faisait un peu marré dans ses commentaires je devais l’avouer et en vue de son cran je la trouvais intéressante.

« Ouais, je suis un vrai salaud… Merci de me pardonner! »

Je m’appuyais contre lui, m'aida à me rendre jusqu'à l'infirmerie. Nous arrivâmes finalement après un moment. Daryl frappa à la porte et nous fit entrer. Une jeune infirmière nous accueilli et celle-ci avait l'air de déjà connaitre Daryl. L'infirmière commença à détailler Daryl, croyant sûrement que s'était lui qui avait mal. Elle finit par me remarquer et comprendre que s'était moi qui avait un problème. Je trouvais drôle le fait qu'elle ne m'ait pas remarquer en premier, avec le rouge de mes cheveux qui flamboie n'importe où je vais. Le gens ne peuvent que me remarquer en premier, enfin habituellement c'est le cas. Il devait avoir quelque chose chez Daryl qui m'échappait, mais qui n'échappe pas aux autres filles, mais quoi? J'imagine que sa doit être sa cicatrice...Mais je suis pas sûre.

Enfin, quand l'infirmière posa finalement c'est yeux sur moi et qu'elle remarqua mon énorme bleu, on pouvait réellement voir la panique dans ces yeux.

« Tu bât les filles maintenant! » Dit-elle à l'insu de Daryl.

Je me retins de rire, parce que trouvais la réaction de l'infirmière vraiment drôle.

« C’est une longue histoire… »

Une très longue histoire ouais! Enfin, après que Daryl aille été déposer nos choses dans le coin de la pièce, il alla m'aider à m'assoir sur l'un des lits. L'infirmière vint m'examiner en me tapotant la côté, et je me ramassais à faire plusieurs grimace de douleur. Daryl savait assis sur le tabouret à côté du lit et m'observait, sa ne devait pas beau avec les grimace que je poussais. J'étais même sur le bord de rire et me retenais pour ne pas laisser les larmes sur le bord de couler, tomber sur mes joues.

« Tes étranges… » Souffla-t-il, avec un sourire que je lui trouvais plus charmant.

« Je sais » Dis-je en remuant seulement mes lèvres, encore entrain de souffrir.

L'infirmière arrêta de me tapoter les côtes, dieu merci! Et partie, faire son rapport, enfin c'est ce qu'il me semblait. Elle nous laissa quelques secondes seules.

«Je devrais te trainer avec moi plus souvent, les gens arrêterais de ne regarder que moi. C'est vrai, j'ai remarquer sa aujourd'hui les gens sont plus porter à te regarder que moi et j'adore ça.» Je laissais un silence avant de reprendre.« J'adore ma couleur de cheveux et je ne veux pas la changer, mais sa m'énerve que sa attire l'attention des gens. Où que j'aille les gens tournent leur regard vers moi à chacun de mes pas...Certains aimerais sa, mais pas moi. Ils a des gens qui croient que j'asseye d'attirer l'attention, mais non. Ce n'est pas parce que j'aime bien faire la folle, crier, sauter partout et que j'ai colorer mes cheveux rouge, que c'est pour attirer l'attention. Je suis comme ça et c'est tout, je ne peux pas me contrôle ou changer.»

L'infirmière revint vers moi pour m'annoncer les résultats.

« Tu as les côtes fracturer, sa devrait prendre quatre à six semaines avant de guérir. Je te conseille d'appliquer de la glace dessus 3 ou 4 fois par jour, et cela pendant trois jours. Faire des exercice respiratoire pendant les premiers jours t'aidera aussi à ne pas développer de trouble respiratoire, exerce une pression avec ton oreiller sur ta poitrine suffira. Je vais te donner de l'aspirine sa va aider à diminuer la douleur. »

Elle me tendis une boites remplis d'aspirine avec les indications inscrit dessus.

« Je vois dans votre dossier que ce n'est pas la première fois que vous vous fracturer quelques chose, vous devriez faire plus attention.»

*Super...Pourquoi fallait-elle qu'elle parle de mon autre fracture?*

Je sentais que sa allais attirer l'attention de Daryl et je n'avais vraiment pas envie de lui dire.

«J'y tacherais la prochaine fois.» Dis-je en m'ôta de sur le lit. «Merci, on va y aller maintenant.»

Daryl alla prendre nos affaires et nous sortîmes de la pièce. J'espérais qu'il ne me pose pas de question, mais j'avais l'impression que s'était en vain.

Alors que je me tournais les pouces assis sur le tabouret. Celui-ci pouvant pivoté je ne m’en privais pas! Non pas que je tournais comme un gamin, mais je me balançais légèrement de droite à gauche. C’est mortel pour un sportif comme moi de rester là à ne rien faire et attendre le verdict final! Accusé levé vous! *Oui monsieur le juge!* Accusé qu’avez-vous à dire pour votre défense? *Légitime défense?* Sa n’avait pas trop de quoi tenir la route! Alors que je la traitais d’étrange, elle ne fit que me dire qu’elle savait. Je laissais un sourire léger couler sur mes traits en attendant toujours et interminablement la condamnation!

« Je devrais te trainer avec moi plus souvent, les gens arrêterais de ne regarder que moi. C'est vrai, j'ai remarquer sa aujourd'hui les gens sont plus porter à te regarder que moi et j'adore ça. »

J’arquais légèrement un sourcil. Ah bon? Je n’avais pas vraiment remarqué! Après tout, j’avais l’habitude, étant un athlète de me faire constamment regarder et connaître de l’endroit. Si ça lui faisait plaisir de passer inaperçu au prêt de lui, sais pourtant ce que les autres filles lui reprochaient! *Daryl! Tu te fais trop remarquer! Je me sens invisible…* Est-ce vraiment de ma faute? Je n’ai aucune idée de pourquoi c’est comme ça! Ma mauvaise réputation? Ma cicatrice extravagante au milieu de mon visage? Le fait que je mesure 1m 90? Ou encore que je sois très imposant? Mes origines qui ne viennent pas d’ici? Mes vrais cheveux blonds et mes yeux bleus? Non… Je crois que véritablement, c’est ma mauvaise langue. Tout le monde me connaît! C’est la seule raison qui me porte à croire que j’attire plus les regards.

« J'adore ma couleur de cheveux et je ne veux pas la changer, mais ça m'énerve que ça attire l'attention des gens. Où que j'aille les gens tournent leur regard vers moi à chacun de mes pas...Certains aimerais ça, mais pas moi. Ils a des gens qui croient que j'asseye d'attirer l'attention, mais non. Ce n'est pas parce que j'aime bien faire la folle, crier, sauter partout et que j'ai colorer mes cheveux rouge, que c'est pour attirer l'attention. Je suis comme ça et c'est tout, je ne peux pas me contrôle ou changer. »

Je me retenais de peu d’éclater de rire. Elle était marrante… Une fille indécise et étrange ! Elle ne voulait pas attirer l’attention, mais tout chez elle attirait les regards! Son comportement, autant que son allure! Je finis par laisser tomber un.

« Tu ne souhaites pas attirer l’attention? Tu sais que dans ton cas ce sera très difficile! Tout chez toi attire les regards, tu te balades même dans les couloirs en pyjama! À ta place je n’espérerais pas trop avoir la paix! Mais sinon, tu peux faire comme tous les autres qui attirent les regards… Tu les ignores et tu t’en fiches. Pour ma part, ça fait longtemps que je ne remarque plus les gens. »

Depuis mon enfance, j’avais été la cible des regards et de l’attention. Avec le temps, j’avais appris à complètement les ignoré! Je n’aime pas penser aux autres, je n’aime pas me soucier de ce qu’ils pensent! Voilà, pourquoi je suis une personne égocentrique! Le fait de vouloir aider les gens ne ma causer que des ennuis! Je ne fais pas confiance à personne, seule quelque rare personne pénètre ce seuil…

L’infirmière revenue de nouveau, elle nous fit le rapport des dommages. Ouille… Ok! Je n’avais pas trop de remords à vrai dire… Je m’étais inquiété pour plus grave. Mais, je ne me sentais pas coupable de l’avoir blesser. Elle avait su dans quoi elle embarquait en acceptant le défi. J’étais simplement impressionné par son niveau de tolérance. Quelque chose qui me faisait un peu la respecter.

« Je vois dans votre dossier que ce n'est pas la première fois que vous vous fracturé quelques choses, vous devriez faire plus attention. »

Ah oui? Elle avait provoqué quelqu’un d’autre avant moi? Je me demandais bien comment c’était arrivé… Alors que nous sortions de l’infirmerie, je reprenais les choses et lui servait à nouveau d’appui! Une fois dehors, je posais mon regard sur celle-ci et je lus immédiatement son inquiétude sur le fait que je puisse lui posé une question. Je laissais couler un sourire et soufflais simplement.

« Tu n’as pas insisté sur ma cicatrice, alors je n’insisterais pas sur tes fractures. »

Je continuais d’avancer et je finis par lui demander.

« Où est-ce que je te ramène? Ta chambre? »

« Tu ne souhaites pas attirer l’attention? Tu sais que dans ton cas ce sera très difficile! Tout chez toi attire les regards, tu te balades même dans les couloirs en pyjama! À ta place je n’espérerais pas trop avoir la paix! Mais sinon, tu peux faire comme tous les autres qui attirent les regards… Tu les ignores et tu t’en fiches. Pour ma part, ça fait longtemps que je ne remarque plus les gens. »

Ça solution me plaisait, quoi qu'il était difficile pour moi de ne pas porter attention au autre, mon ouïe est beaucoup trop fine pour ça. Mais je pourrais toujours porter des écouteurs et écouter de la musique, comme ça je ne n'attendrais pas le bavardage des gens qui m'observe comme si j'étais un spécimen rare. Quoi que...Je le suis peut être. Enfin, avec cette solution, il y avait surtout des chances pour que je commence à chanter à tue tête à travers les couloirs et peu être même danser. Mais bon, il avait raison, mes moindres gestes attire l'attention des autres. Je n'y peux cependant rien, ce suis comme ça quoi. Reste seulement à me foutre des autres. Enfin, c'est déjà ce que je fait, mais leur jacassement me brise les tympans.

Enfin après le bilan de l'infirmière, nous pûmes quitter la pièce. Daryl m'aida en me tenant de la même façon que tout à l'heure. J'étais extrêmement nerveuse qu'il me demande, quel était cette autre fracture que je m'étais hélas, fait auparavant. Quoi de plus gênant que de dire à quelqu'un, qu'on s'est fracturé le coccyx en faisant une malheureuse chute sur le derrière. Et le plus drôle c'est que ça c'est passer aussi au gymnase. De plus, j'étais aussi là pour peinturer quelqu'un. Non, ne vous éprenez pas. La personne en question ne ma rien fait. En fait, cette une jolie pom pom girl au cheveux rose ne faisait que sa répète matinale avec sa troupe. En voulant l'imiter dans ces mouvement, j'ai glisser sur le plancher. À croire que mon métier est rendus dangereux.

« Tu n’as pas insisté sur ma cicatrice, alors je n’insisterais pas sur tes fractures. »

Je lui souris, soulager qu'il ne soit pas du genre à faire parler les gens contre leur gré. Même si j'avais drôlement envie de lui faire un deal. Mais je me retins, difficilement, mais je réussi. Je sais après tout ce que c'est de ne pas vouloirs parler de ces blessures passée, qu'elles se voient ou non.

« Où est-ce que je te ramène? Ta chambre? »

*Ma chambre? Non hors de question j'ai un tableau à finir moi!*

«Non, on va dans ta chambre. Maintenant qu'on sait ce que j'ai, je peux finir ma toile. »

Je n'avais pas envie de retourner dehors, et aller dans ma chambre serait un peu compliquer. Je n'ai pas envie d’embarrasser Yume, qui y ait justement. Je sais à quel point elle est timide avec les garçon et vue le caractère de Daryl, j'avais peur qu'elle fasse une attaque. Que le rouge lui montre trop vite aux joues et qu'elle surchauffe. Enfin, sa chambre serait l'idéal. Je m'en fous que ces colocs soient là et puis, avec un peu de chance ils ont peut être quelque chose de spéciale à immortaliser sur une toile.

Nous arrivâmes finalement après une marche qui me sembla durée une éternité. Bah oui quoi! Vu mon handicape et le fait que Daryl avait quand même deux millions de chose à porter, nous ne pouvions pas marcher à la vitesse de l'éclair. Arriver devant la porte, il l'ouvrir et nous fis entrer. Personne en vue, ils devaient être sortie.

Je commença à placer mes chose d'art, en installant d'abord mon chevalet. Puis je mis la toile à moitié finis, avec mes instrument d'art. Tout ça, devant son lit, pour qu'il puisse s'y assoir et être confortable. Ma côte commençais à me faire drôlement mal, il fallait que je trouve un endroit ou prendre mes pilules et avoir de la glace.

« Tu m'attends un instant, je vais au toilette pour prendre mes aspirines. Je vais essayer de trouver de la glace en même temps. En attendant...Sens toi bien libre, tu peux être nue ou habillé sa m'ait égale.»

Je sorti ensuite et partie en direction des toilettes pour filles, ben oui quoi c'est logique. Je pris ensuite mes aspirines et partie en direction pour une deuxième fois en cette belle journée, à l'infirmerie. C'est le seul endroit qui m'est venue en tête, où il y aurait de la glace. Effectivement elle en avait et me donna un sac remplis de glaçons. Je retournais maintenant en direction de la chambre de Daryl. Fin prête à terminer cette toile!

« Non, on va dans ta chambre. Maintenant qu'on sait ce que j'ai, je peux finir ma toile. »

J’arquais toujours et éternellement un sourcil à son commentaire. Elle n’avait aucun sens de prudence envers son propre corps! Ce n’est certainement pas moi qui vais lui faire la morale pour lui dire quoi faire ou non. Je marchais donc vers ma chambre, le chemin étant plutôt long. Surement plus pour elle que pour moi. J’avais beau être costaud, trimbalé toute c’est chose à travers l’école à multiple reprise commençais à me fatiguer légèrement. J’avais les bras qui montraient un peu de fatigue, rien de grave toutefois. Arriver à ma chambre, je pris mes clefs avant de déverrouiller la porte. Aucun de mes colocataires n’était là, eh bien ! T'en mieux! Qu’est-ce que je leur aurais dit? Je viens me faire peindre mon portrait?

Je déposais ses choses au sol et elle commença à les placer pour pouvoir peindre. Je m’assoyais sur mon lit en la regardant. Il faut avouer que sinon, je ne savais pas vraiment ou regarder d’autre! Elle finit par montrer à nouveau, avant de commencer, des signes de douleur. Avant même que je ne dise ou fasse quoi que ce soit, elle me prit d’avance.

« Tu m'attends un instant, je vais aux toilettes pour prendre mes aspirines. Je vais essayer de trouver de la glace en même temps. En attendant...Sens toi bien libre, tu peux être nue ou habillé ça m'ait égale. »

Nue ou habillé sa lui étais égale? J’en avais de gros doutes! Si elle sent fichait tellement, elle m’aurait dit depuis longtemps de me mettre à poils! Elle sortit de ma chambre et parti à la salle de bain, du moins je suppose selon ses dires. J’attendis son retour, j’allais porter mon sac de sport et le rangeais, avant de m’ouvrir mon ordinateur portable pour regarder des trucs sur celle-ci. Elle prenait un temps monstre à revenir! Je commençais à me demander si elle n’était pas morte en allant aux toilettes! Peut-être avait-elle pensé aussi à aller se changer?

Bref, je commençais à avoir chaud et étant dans mes quartiers, il n’y avait aucun problème à ce que je me balade comme bon me semble! De plus, nous étions que des garçons dans ma chambre. Je retirais mon chandail et balançais mes souliers et mes bas dans un coin. Finalement, je balançais aussi le pantalon, ne laissant que mes sous-vêtements. Je m’étendis sur mon lit de nouveau, mon portable face à moi, la tête appuyée dans ma paume et le bras appuyé sur le coude. Une vraie pose de mannequin, si ça n’avait été que je ne pose pas, je suis relaxe dans ma chambre.

Quelque minute plus tard, la porte ouvrit. Je levais les yeux pour les poser directement dans ceux d’Ana. Je ne l’attendais plus avec le temps qu’elle avait pris! Cependant, en voyant sa tête, je sourie, en coin en poussant mon portable un peu plus loin et appuyant ma main sur mon genou je soufflais.

« Alors, ça te plaît? Je peux enlever le reste si tu veux?»

La gêne? Je ne connais pas! Au contraire, ça m’amusait de voir les gens, surtout les filles, rougir et être embarrassée par mon manque de… Délicatesse? Toujours avec ce même sourire de Casanova, je rajoutais un.

« On la finit cette toile? »

Je commençais bizarrement à prendre un malin plaisir à faire cette toile. Posé pour quelqu’un… ou peut-être que c’était simplement parce que c’était cette fille qui me faisait marrer et qui me donnais l’étrange sensation d’être pratiquement avec une amie de longue date.

Après avoir été au toilette prendre mes aspirine, j'ai dus aller à l'infirmerie pour me chercher de la glace. Le fait que j'ai dû faire tous ce chemin, avec ma côte briser, ma pris plus de temps que prévus. Enfin, j'étais soulager de finalement arriver à la chambre de Daryl, sa signifiait pour moi le repos. Mais une surprise m'attendais dans la chambre. Effectivement, j'ouvre la porte et qu'est que je vois? Daryl à moitié nue. Il était simplement vêtu de son boxer. Et le plus drôle, c'est qu'il était étendus sur son lit, son portable devant lui. Avais-je pris autant de temps? J'aurais sûrement rie de la situation, si je n'avais pas été gêner de la voir en sous-vêtement.

J'étais dans le cadre de la porte, complète figé. Et je voyais bien que ma réaction l'amusait, mais je ne pouvais m'empêcher de rougir.

« Alors, ça te plaît? Je peux enlever le reste si tu veux?»

Je souris, je rougissais toujours, mais je souris quand même, secouant la tête. Parce que je ne croyais pas qu'il m'ait réellement poser cette question.

«Non ça va, garde ton bas»

Je souriais toujours, riant presque.

« On la finit cette toile? »

je le regardant les yeux pour la première fois, depuis que j'avais traverser cette porte, il n'y a pas deux secondes. Ben oui, mon regard savait poser ailleurs, je dois l'avouer. Enfin, je trouvais amusant qu'il s'intéresse finalement à cette toile, parce que j'avais bien vue que sa l'ennuyais.

«Bien sûr»

Je dis ça tout en me dirigea vers ma toile et hop! Je la continua finalement. Il ne fallut pas 30 minutes avant de la finir. Je voulus m'étirer de satisfaction, mais j'avais peur que cela fasse mal. Alors je me contenta de me prendre ma toile et de me positionner devant lui.

«T'es prêt?»

Je disais ça, presque en sautillant. J'étais assez fière de moi et j'avais hâte qu'il donne sont avis. Je retourna donc la toile, le sourire au lèvre.

«Alors, t'aime ça?»

J'espérais bien, après tout, j'y avais passer la journée et je me suis même briser les côtes pour pouvoir faire cette toile. Après son verdict, je déposa la toile sur mon chevalet et alla m'assoir sur son lit. Fallait absolument que je me repose et j'avais la flemme de retourner dans à chambre. Je sais que c'est simplement deux chambre plus loin, mais dans mon état, sa parait plus à l'autre bout du monde.

Après quelques secondes je me rappela que Daryl n'était vêtus que d'un simple boxeur. Et je recommença à rougir. J'essayais de ne pas y penser, mais bon, plus j'essayais, moins sa marchais et plus je rougissais. Et le pire, c'est que je n'avais toujours pas la force de retourner dans ma chambre et donc, que j'étais pogner dans cette situation. Qu'est que je pouvais faire maintenant?