« Je hais ce monde, je veux le voir pourrir et brûler pour qu'il soit purifié», voilà le constat que l’homme dans la ruelle sombre était en train de dresser, il était minuit, il faisait froid et notre protagoniste avait une cigarette dans la bouche qui était tachée par le sang, un costume sur mesure noir qui était lui impeccable et était en train de s’essuyer les mains avec un mouchoir de soie blanche qui se colorait en pourpre au fur et à mesure que celui-ci enlevait le sang de ses mains. Il n’avait pas l’air d’être blessé, pas comme les trois personnes qui étaient en train de demander de l’aide au sol. Il les regardait et sortait son portefeuille d’un air naturel, comme si la scène apparemment ne le choquait pas le moins du monde et jeta un billet de 10.000 yen au sol, une somme qui pouvait paraître dérisoire, cela ne faisait qu’une centaine d’euros en Europe mais pour l’homme qui est debout c’est suffisant. Il s’adresse à eux dans des termes plutôt froid, un ton glacial qui claque, presque détaché de la réalité. Il avait peut être du mal à réaliser encore qu’il avait fait du mal à des gens dans le passé et que cela lui était tombé dessus pendant cette nuit comme l’effet papillon, film qu’il avait vu il y a de cela quelques années dans une salle de cinéma miteuse qui partait sérieusement en ruine . Il essayait de remonter le cours de la soirée pour savoir comment il en était arrivé la.


Tout avait commencé vers 21h30, il avait commencé à draguer une femme séduisante dans un cocktail mondain dont il avait toujours les autorisations pour rentrer et faire parti du fin gratin de la noblesse de cette ville . Bien que le mot noblesse soit un trop grand mot pour pouvoir qualifier des hypocrites comme ceux qu’il avait en face de lui et qui lui demandait pas mal de temps et d’argent. Donc, il avait dragué cette fille, et avait fait connaissance avec son mec peu de temps après dans la même soirée, le chevalier blanc s’était énervé mais il avait laissé couler et s’était même excusé, car à ce moment là, il ne savait pas que la personne qui était la cible de sa cours moderne n’était pas disponible et n’aurait pas du se prêter à ce jeu là.

Il avait donc pris congé comme toute personne qui se respecte et qui ne veux pas avoir d’ennuis avec la justice. Même si cela le faisait vraiment chier, il s’était retrouvé à traîner dans les rues, le regard vif, méditant sur la misère du monde moderne et les solutions qu’on pouvait proposer ou apporter pour vivre dans un meilleur monde. C’est à ce moment là, par pur hasard que, moins de deux heures après s’être enfui de la soirée dont il avait pu entrer facilement, revoir cette fille et ses 3 gardes du corps. Les trois même qui étaient au sol devant lui, ensanglantés. La bagarre dans cette ruelle c’était passé très vite, Kuri n’est pas un grand bagarreur du dimanche mais on pouvait lui reconnaître un sens tactique qui était proche du sens commun le plus élémentaire, en se battant dans cette ruelle, il se battait à un contre deux, voire même des fois du un contre un, et alors que dans le cas du un contre trois, il aurait déjà fini au sol dans un sale état, ici il n’en était rien et l’homme était resté debout, pour en être actuellement le seul à être capable de se redresser et de marcher.

Le billet de 10.000 yen posé au sol et Kuri s’en allait, les sous seraient pour les soins ou pour n’importe quel utilité les trois babouins de garde du corps pourraient trouver comme utilité. Lui avait trouve une utilité qui lui allait parfaitement bien. Il sorti son zippo et marchait dans la rue, cette cigarette rouge à la bouche pendant qu’il cherchait un endroit tranquille pour pouvoir brûler quelque chose rapidement. Les pulsions meurtrières du jeune homme n’était pas retombées, loin de là, et seul le feu purificateur allait le calmait. Il se baladait dans les rues calmes et tranquille dans la ville, il était environ minuit et il se demandait si quelqu’un allait venir le voir, lui qui sentait un mélange infâme de sang, d’eau de Cologne et de la transpiration …