Comme quoi... Ne jamais trop se méfier aux Horoscopes {PV Tony ♥}

Il était 9h lorsque je me suis levé de mon lit, ce matin de samedi. J’avais rendez-vous au cinéma avec Tony à 14h et je dois dire que j’étais plutôt pressé. C’était notre premier vrai rendez-vous depuis que l’on sort ensemble. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à m’endormir tellement que j’avais hâte d’être aujourd’hui. Bref, restant encore un peu dans mes draps tout en pensant à cette journée qui allait s’annoncer si merveilleuse, j’eus même l’idée de lui faire une petite peluche gothique bien spéciale, la plus unique des uniques. Oui, je veux qu’elle prouve l’amour que j’ai pour lui. Donc, une dizaine de minutes plus tard, je me levais de mon lit pour dans un premier temps aller déjeuner. C’était simple, du thé avec de magnifiques petits gâteaux et de la confiture. Oui, je suis très traditionnel envers mes origines et par conséquent, je ne déjeune jamais à la japonaise. Bon, sauf quand j’y suis obligé mais ce qui heureusement est très rare.

Puis une fois le petit déjeuner pris, je restais dans un premier temps en caleçon, pensant prendre ma douche et me préparer juste avant mon rendez-vous. Il faut encore que je consulte mon horoscope du jour et voir la chance que je pourrais avoir. Oui, j’aime lire l’horoscope et oui, j’y crois même un peu. Enfin, je ne dis pas que tout est vrai là-dedans mais je m’aime à y croire. Brefouille, je pris d’abord mon dernier magazine de l’horoscope de Princesse Marika pour suivre les dernières tendances et à savoir celles d’aujourd’hui (oui je suis aussi abonné à ce genre de magazines) puis commençais à lire. « En Amour, vous devrez passer par des obstacles avant de pouvoir vous affichez avec votre copain/copine et pouvoir vivre heureux/heureuse. Social, vous allez faire une rencontre mais pas dans le contexte que vous espériez. Votre chiffre porte-bonheur sera le 14 et votre couleur aujourd’hui sera le rose et le noir. » Hum… surmontez des obstacles, pas dans un bon contexte et porter du rose et du noir… Cet horoscope m’a l’air pas de très bon augure, je devrais quand même peut-être suivre ses conseils. Mais en même temps, la princesse dit que je vais être heureux après alors… ça vaut peut-être le coup.

Laissant le magazine de côté, je pris ensuite ma trousse de couture ainsi que du tissu et tout ce qui me faut à la fabrication d’une peluche puis commençait à m’y mettre. J’avais déjà mon idée ; un chat mais toujours aussi gothique… Même si mon cœur est là dans toutes mes œuvres et que je veux faire quelque chose d’unique, de mignon, il en ressort en gothique. J’ai beau essayé de vouloir faire autre chose que du gothique, ça ne marche pas u_u. Il n’y a que mes créations qui sont comme ça, sinon tout ce que je peux acheter est très très kawaii. Donc environ deux heures plus tard, j’avais fini. Oui, je suis super rapide, l’habitude quoi. Il était à présent un petit peu de 11h. Hum… voyons voir, je crois avoir fais tout ce que j’avais prévu ce matin mais je ne vais pas m’en arrêter là ! Je vais en profiter pour faire un peu de ménage. Et ni d’une ni de deux, j’ai commencé à faire le ménage dans toute la maison, pour finir vers 13h. Tout devait être nikel, surtout si après le cinéma, je décide de faire venir Tony à la maison. Puis, je terminais par vite manger un morceau avant d’aller me prendre une douche relaxante avant ce rendez-vous dont j’ai vraiment très hâte. Je me préparais tout de même assez rapidement ôtant pour un pantalon noir à sangles, comme d’habitude et une chemise rose, puis par-dessus ma veste noire. Je ne veux pas trop non plus que ça se voie. M’enfin, j’ai tout de même dans mon sac, enfin toujours sur moi, mon casque avec deux petits lapins rose paillettes alors ça fera comme si je portais une seconde chose rose. Je regardais ensuite l’heure ; 13h45. Oh mince, j’allais déjà être en retard pour mon premier rendez-vous… Je n’avais pas vu l’heure passer tellement que j’étais bien sous la douche et il me faut au moins 20min pour atteindre le cinéma, le plus près de chez moi.

Une fois pris mes affaires, je sortis de chez moi en faisant bien attention de fermer correctement à clé (ouais une fois ça m’est arrivé d’oublier u_u) puis je dévalais les escaliers de mon immeuble à tout allure. Une fois sorti de l’immeuble je pris le chemin disons le, le plus court pour me rendre au cinéma mais bien sûr avec la circulation, je pris au final une bonne vingtaine de minutes, voire un peu plus même. Une fois arrivé au dernier passage piéton qui me séparait de mon amoureux, dont d’ailleurs je lui fis un grand coucou et sourire même, je vis une petite fille commencer à traverser la route. Hors le feu des piétons étaient au rouge et les voitures commençaient à débouler assez rapidement. Fronçant les sourcils et sans rien dire, juste entendant les cris de la mère de celle-ci, je me précipitais à son secours mais j’eus juste le temps de la rattraper et la prendre dans mes bras avant de me faire renverser par une voiture. Je ne saurais trop expliquer ce qui s’est passé mais je me retrouvais à terre avec une très grande douleur venant et de mon tibia, et de mes côtes auquel cas, j’ai aussi du recevoir un coup sur la tête quand je suis tombé. Je suis vraiment à peine conscient pour le coup et je distingue les pleurs de la petite fille. Ne distinguant pas très bien les paroles, je crois qu’elle s’excuse ou me demande comment je vais. Ce sera la dernière vision que je verrais avant de m’évanouir complètement…………

------------ Quelques heures plus tard – Hôpital de Matsuyama ------------

C’est le trou noir… Où suis-je ? Est-ce qu’au moins je suis encore vivant ? Hum mais attendez ! C’est moi que je vois en face là. Je suis entrain de me faire tabasser… Je… je suis entrain de revivre ce qui m’est arrivé durant ma seizième année. Puis non loin d’ici, j’entends une voix appeler mon prénom. Merde, que se passe-t-il à la fin ? […] Bip… Bip… le bruit frénétique du cardiogramme se faisait entendre et ce n’était pas très bon signe ; mon rythme cardiaque s’accélérait de plus en plus. Je commençais par ailleurs à être en nage. C’est de revivre ce souvenir douloureux qui me fait ça, enfin je crois. J’ai toujours les yeux fermés mais j’entends parfaitement les bips incessants de la machine. Je ressens par ailleurs une douleur… je n’eus que de choix que d’ouvrir rapidement les yeux. La même douleur au niveau du tibia et de mes côtes. Je regardais dans un premier temps le plafond pour m’habituer à la blancheur et la lumière des chambres d’hôpital puis je tournais la tête lentement pour voir que mon copain était là et aussi pour voir ma jambe plâtrée un peu surélevée et la robe de chambre verte des hôpital que l’on est obligé de porter quand on est ici. Je n’ai pas exactement le temps de bien me réveiller que le médecin est déjà là avec… oh non ne me dites pas ça… ma mère… La dernière fois qu’on s’est vu, ça ne s’est pas très bien passé. Je passerais les détails sur cette histoire. Le médecin s’approcha de moi avec un air grave puis me parla :

« Jeune homme, content que vous soyez réveillé car ce que j’ai à vous dire, ne va pas vous plaire du tout… mais lorsque vous avez été percuté, vous vous êtes fracturé le tibia péroné. Je ne vous fais pas dire que ça va prendre pas mal de temps avant que la guérison ne se fasse entièrement. Enfin, vous avez eu tout de même de la chance. Maintenant, je vous laisse. »

« Pou… Pouvez-vous me donner… des antidouleurs s’il-vous-plaît… »

« Oui sans problème. »

Il m’administra alors tout de suite un antidouleur, ce qui allait tout de même un peu mieux un petit moment après. Je regardais dans un premier temps Tony puis baissais la tête m’excusant d’avoir gâché ce premier rendez-vous. Je me retournais ensuite vers ma mère la regardant du plus froid regard que je ne lui ai jamais adressé.

« Qu’est-ce que… tu viens faire ici ? Je croyais t’avoir dis… de ne plus jamais revenir… par ici ? »

« Shinrei ! Cesse de me parler comme ça, je suis ta mère je te rappelle. Et je suis venu pour voir dans quel état tu avais pu être mis, tout simplement. »

« Ca faisait longtemps que tu ne m’avais plus appelé comme ça tiens donc… et non pour moi tu ne l’es plus. Tu m’as juste renié. Casse-toi, sale merdeuse qui ne sert à rien à part baiser à droite, à gauche. »

Sans dire un mot de plus, j’ai reçu une claque. J’ai juste tourné la tête sans rien dire. De toute façon frapper est la seule chose qu’elle sait faire cette femme. Bonne à rien. J’attendis qu’elle soit partie de la chambre pour regarder Tony et soupirer.

« Qu’elle m’énerve à venir juste pour me donner des pseudos ordres puis se cacher sous ses airs de violentes. Je suis désolé que tu aies du assister à ça. Je ne pensais pas qu’elle reviendrait à Matsuyama car crois-moi, je ne te l’aurais jamais fais rencontrer. Elle déteste ce que je peux être en tout point… A croire qu’elle ne m’a jamais aimé mais bon… Bref, je suis vraiment désolé que cet accident ait dû gâcher notre journée. Il faudra que tu me punisses en retour. »

Je dois dire que j’avais dis ces derniers mots avec un peu d’ironie. Je voulais tout simplement me montrer en pleine forme pour lui. Je lui donnerais la peluche un peu plus tard. Pour le moment, c’est encore un peu tôt, je pense qu’il doit être aussi choqué. En plus, je ne me souviens pas du tout de ce qui s’est passé juste après que je me sois fais renverser. Je me sens encore transpirant, pas très bien. J’ai juste envie d’enlever cette foutue robe de chambre, quitte à rester en caleçon, je m’en fiche mais j’ai chaud et je transpire encore un peu. Bien que ma fréquence cardiaque se soit un petit peu calmé, je n’en suis pas encore bien à l’aise, au calme. Puis, ma mère qui débarque comme ça n’avait que raviver un certain stress psychologique.

J'étais excité comme une puce aujourd'hui, car j'allais enfin pouvoir revoir mon amoureux pour notre premier vrai rendez vous, il me manque, ça fait quand même assez longtemps que je ne l'ai pas vu depuis hier ... Oui je sais que je très attaché à lui et on ne me le dires jamais assez. C'est la première fois que je suis aussi amoureux de quelqu'un, même à l'orphelinat où j'avais eut l'occasion de faire des choses avec des garçons, je n'avais jamais été amoureux comme ça. Etan est quelqu'un d'exceptionnel. Je me prépare, je me coiffe comme il faut, je suis tout beau pour mon premier rendez vous, après tout il le mérite ! Je vais au cinéma, je l'attends devant, je ne sais pas ce qu'il me réserve.

Je le vois enfin, je lui souris en lui faisant un signe quand il sauve une petite fille avant de se faire renversé, j'écarquilles les yeux, qu'est ce qu'il vient de se passer ? Je coures jusqu'à lui, lui sautant pratiquement dessous pour le secouer.

- Hey ! Etan !? Ne me laisse pas, je t'aime !

Des larmes dévalaient mes joues alors que je le regardais sur le sol, appelant les secours en sanglotant, ceux ci arrivèrent assez vite pour me découvrir en train de le serrer dans mes bras, espérant qu'il ne me laissera pas, je bloques la circulation mais je m'en fiches, qu'ils aillent se faire voir ! Ils m'embarquèrent avec Etan dans une ambulance, direction l'hôpital tout en tenant fermement sa main, ne voulant pas la lâcher.

Quelques heures plus tard, je suis là, sa mère m'a obligé à le lâcher, en fait je n'étais même pas dans la chambre, je venais de revenir, elle ne voulait pas de moi dans la pièce, mais je m'en fiche, c'est mon petit copain, elle, ce n'est qu'une imbécile doublée d'une débile mentale et elle peut aller se faire voir où je penses. En le voyant réveiller je me jetais dans ses bras sans trop être brusque pour ne pas lui faire mal.

- J'ai eu si peur ...

Je reprenais peu à peu mes esprits lorsque je vis mon Tony se jeter dans mes bras. Je l’entourais de mes bras puis commençais à le câliner.

- J'ai eu si peur ...

Je mis une main dans ses cheveux, les caressant pour essayer de le rassurer. J’avais mal mais je ne le lui fis pas montrer et me contentais de ce tendre câlin, ce tendre moment qui nous réunissait, même si le lieu était vraiment mal choisi. Mais bon… que voulez-vous ? Je suis un peu trop bienveillant envers les gens et il valait mieux que je me fasse écraser que cette petite fille. Pour ma part, je ne tiens qu’à une seule personne, Tony. Ma famille ? Rien à fiche et au pire, personne n’en a rien à faire de ma personne. J’embrassais par la suite mon amoureux, lui montrant que ça lorsqu’une infirmière débarqua de nouveau dans ma chambre. Ayant vu que ma fréquence cardiaque redevenait alors calme, à son habitude, elle me sourit puis me dit :

« C’est très bien Monsieur Twistyume, votre tension a l’air d’être enfin s’être calmée. Vous pourrez sortir d’ici deux-trois jours, suivant votre état de santé. Par contre, vous serez sûrement contraint à être en fauteuil le temps que votre jambe guérisse. Bon sur ce… je repasse pour le repas un petit peu plus tard. »

Allons bon… obligé de rester en observation et encore pire d’être en fauteuil roulant pour un bon moment. Ca n’arrive vraiment qu’à moi ça… Enfin, je devais bien m’y attendre avec ce que j’ai eu à cause de cet accident. Je soupirais alors longuement, me redressant un peu sur mon lit, avec difficulté avant de déposer un baiser sur le front de mon copain. Seulement, je dus me laisser aller contre l’oreiller, ayant encore mal à mes côtes. D’après le médecin, elles ne sont pas cassées, c’est juste le contre coup… Je lui souriais alors, le trouvant encore plus parfait que d’habitude.

« T’es super mignon mon cœur aujourd’hui… Ne t’inquiète pas, ça va maintenant. »

Je lui ébouriffais par la suite les cheveux puis mit un bras sous ma nuque, soupirant avant de fermer un moment les yeux.

« Tss… obligé de rester en observation pendant quelques jours… Je compte sur toi pour bien t’occuper de moi mon amour. »

Dis-je sur un ton ironique avant de plonger mon regard dans le sien.

-------------- Quelques heures plus tard ; heure du repas -----------------

L’après-midi s’est passé relativement lente et il était déjà l’heure de manger. Vive la bouffe des hostos… Avec Tony, nous avions jusque là parlé de tout et de rien puis avant que l’infirmière nous coupe, j’allais lui demander de prendre dans mon sac la petite surprise que je lui réservais. Et bien, ça devra encore attendre un petit moment. La femme m’apporta alors mon repas avec des médicaments pour la douleur puis nous laissa en me disant que je devais tout manger, sinon ça irait mal pour moi. La laissant partir, je me retournais vers Tony.

« Euh… dans mon sac, il y a quelque chose pour toi mon amour. Je voulais te la donner lors de notre rendez-vous… »

Je me redressais dans mon lit, me tenant bien au bord puis me retrouvais assis. Le repas devant moi… comment le qualifier… dégueu ? Immangeable ? Je regardais mon assiette, cela ne me donnait pas du tout faim et me contentais de regarder mon amoureux, son expression lorsqu’il découvrirait la peluche.

» Une balade un peu trop longue...
» On ne trouve jamais ce que l'on cherche... [PV Nana Missuki]

Comme quoi... Ne jamais trop se méfier aux Horoscopes {PV Tony ♥}

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